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samedi 24 octobre 2020

Vatican Le pape défend le droit à l’union civile pour les couples homosexuels

Dans le cadre d’un documentaire qui lui est consacré, présenté ce mercredi 21 octobre dans un festival à Rome, François s’est prononcé en faveur d’une reconnaissance légale des unions entre personnes de même sexe. Une petite révolution au Saint-Siège. 

Comme le rappelle le quotidien milanais Corriere della Sera, il s’agit là d’un moment historique, puisque “c’est la première fois qu’un souverain pontife se déclare favorable aux unions civiles pour les homosexuels”. François a prononcé des paroles révolutionnaires pour l’Église, mais il ne l’a pas fait lors d’un discours, mais plus discrètement, dans le cadre d’un documentaire, Francesco, présenté ce mercredi 21 octobre lors d’un festival à Rome.

Georges Vigarello : "La fatigue naît de la résistance de soi"

LE 24/10/2020

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) ACTU

par Caroline Broué

En cette éprouvante fin d'année 2020 et alors que la crise sanitaire s'intensifie, nous sommes nombreux à être pris d'une grande fatigue. L'occasion de se pencher sur son histoire, avec l'historien Georges Vigarello qui fait paraître "Histoire de la fatigue. Du Moyen-Age à nos jours" (Seuil).

"Histoire de la fatigue. Du Moyen-Age à nos jours" paraît aux éditions du Seuil.
"Histoire de la fatigue. Du Moyen-Age à nos jours" paraît aux éditions du Seuil.  Crédits : Seuil

"La fatigue, faiblesse diffuse, insatisfaction obscure, insuffisance obstinée, est devenue l’une des manières d’être de notre temps", écrit l'historien Georges Vigarello dans son Histoire de la fatigue. Du Moyen Age à nos jours, publié aux éditions du Seuil. Un parcours qui croise histoire du corps et de sensibilités, des structures sociales et du travail, de la guerre et du sport, jusqu’à celle de notre intimité.

En cette éprouvante fin d'année 2020 et alors que la crise sanitaire s'intensifie, nous sommes nombreux à être pris d'une grande fatigue. L'occasion de se pencher sur son histoire, avec Georges Vigarello. Au fil du temps, les symptômes de la fatigue ont évolué, les mots pour l'exprimer, aussi : "langueur", "dépérissement", "pénibilité"… Alors se déploient des explications, des degrés de fatigue se précisent et des revendications se font jour.

Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Georges Vigarello a publié de nombreux ouvrages et dirigé avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine une Histoire du corps (Seuil, 2005-2006), une Histoire de la virilité (Seuil, 2011) et une Histoire des émotions (Seuil, 2016-2017). 

On a le sentiment que la fatigue a toujours existé. En réalité, elle est passée par énormément de changements. Aux époques antérieures, la fatigue est physique : elle est celle du voyageur, du combattant ou du clerc. Puis, insensiblement, quelque chose de l'ordre de l'interrogation sur soi s'est accentué, quelque chose de l'ordre du psychologique s'est amorcé, lié à une conscience accrue de nous mêmes. Cela a créé une nouvelle forme de fatigue. 

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vendredi 23 octobre 2020

Après l’assassinat de Samuel Paty, beaucoup d’interrogations sur la rentrée scolaire

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation, a reçu les syndicats d’enseignants jeudi afin de discuter d’un scénario « en trois temps » pour la rentrée du 2 novembre.

Par  Publié le 23 octobre 2020

Devant le collège du Bois-d’Aulne, où enseignait Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 17 octobre.

Comment reprendre le chemin de l’école, lundi 2 novembre, sans se laisser submerger par l’émotion ? Que raconter aux élèves de l’attaque contre Samuel Paty et, à travers lui, contre l’école et les valeurs de la République ? Comment adapter l’accueil – et le discours – à l’âge des enfants ? Et quel hommage, in fine, rendre à l’enseignant ? Une semaine jour pour jour après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), les questions sont nombreuses au sein de la communauté éducative.

Le 17 octobre, le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, promettait « un cadrage national strict, puissant et fort » pour répondre aux défis de cette rentrée. Jeudi 22 octobre, un premier scénario a été mis en débat avec les représentants syndicaux (FSU, UNSA, CGT, FO, Snalc et CFDT), qui ont été reçus Rue de Grenelle.

Ce scénario, qui peut encore évoluer d’ici à début novembre, repose sur trois temps : un temps d’échange entre enseignants, un temps pédagogique avec les élèves, suivi d’un temps d’hommage. Ils s’échelonneront « au moins » sur la matinée du lundi, les syndicats réclamant de pouvoir y revenir durant toute la semaine de la rentrée, voire lors des suivantes.

Chaque étape soulève déjà un certain nombre de « questions connexes qu’il faut résoudre au plus vite », souligne Frédérique Rolet, porte-parole du SNES-FSU, syndicat majoritaire dans le secondaire. Un deuxième rendez-vous, probablement à distance, doit se tenir lundi ou mardi.