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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 13 octobre 2020

La fatigue

Vendredi 11 septembre 2020

par Jean Lebrun



La fatigue, c'est un héritage archaïque qui limite notre emprise sur le monde, amené jusqu’à nous par le long cortège de l'humanité penchée sur le travail. Mais c'est aussi un ressenti...

Homme baillant dans son lit
Homme baillant dans son lit © Getty / Debrocke/ClassicStock

Après le propre et le sale, le gras et le mince, le viol et la robe... la fatigue

Georges Vigarello publie aux éditions du Seuil une Histoire de la fatigue.

C'est un sujet pour le vendredi. La fatigue, c'est un héritage archaïque qui limite notre emprise sur le monde, amené jusqu’à nous par le long cortège de l'humanité penchée sur le travail. Mais c'est aussi un ressenti. Ainsi, le vendredi, notre technicien Patrick Henry qui a bien voulu être en présentiel avec nous depuis le début de la semaine nous dira : ce soir, je me mets en mode fainéantiel.

Cette question du ressenti est de première importance. Au Moyen Âge par lequel Vigarello commence son parcours, c'est le voyage qui fait le plus ressentir la fatigue. Traverser la forêt de Bondy infestée de bandits ou l'océan peuplé de monstres aux mâchoires de fer, on aurait dit que c'est stressant si on avait connu le mot. Cheminer et faire l'épreuve de l'insécurité, ça épuise.

En revanche, au Moyen Âge, on ne se soucie guère de mesurer la fatigue du paysan ou de l'ouvrier, rivés immobiles à leur tâche.

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La fusion en cours fait rater sa rentrée à l’université de Paris





Les bugs informatiques se sont multipliés depuis l’été, empêchant les étudiants de s’inscrire à l’université ou de suivre leurs cours à distance.

Par  Publié le 13 octobre 2020

Pour une première rentrée, c’est plutôt raté. Porté sur les fonts baptismaux au début de l’année après la fusion des universités Paris-Diderot (Paris-VII) et Paris-Descartes (Paris-V) et l’intégration de l’Institut de physique du globe, le vaisseau amiral « université de Paris », 65e au classement de Shanghaï, a enchaîné les bugs depuis l’été, plongeant dans le désarroi étudiants, enseignants et personnels administratifs.

A la mi-juillet, les 64 000 étudiants du nouvel établissement devaient procéder à la traditionnelle inscription administrative qui permet la délivrance d’un certificat de scolarité et d’une carte d’étudiant après paiement des droits d’inscription. Mais sur la plate-forme de l’université, la démarche est impossible. Le report d’une semaine n’y change rien et les inscriptions administratives sont finalement reprogrammées fin août.

L'éducation (plus que) prioritaire ?

LE 12/10/2020

À retrouver dans l'émission

ÊTRE ET SAVOIR

par Louise Tourret

Alors qu'une nouvelle secrétaire d'Etat, Nathalie Elimas, est en charge depuis septembre dernier de l'Education prioritaire, Etre et savoir s'interroge sur les répercussions de l'épidémie de Covid 19 sur des établissements qui sont déjà, en temps normal, sous tension.

Jusqu'où l'éducation prioritaire est-elle prioritaire ?
Jusqu'où l'éducation prioritaire est-elle prioritaire ? Crédits : Klaus Vedfelt - Getty

Nous enregistrons cette émission alors que les premières vacances scolaires de l’année s’annoncent, en fin de semaine ; comme une pause bienvenue… Les foyers de contamination de Covid dans les écoles inquiètent, la fatigue due aux conditions plus difficiles de la classe se fait douloureusement sentir tout comme le sentiment d’incertitude partagé par tous dans l’école et hors de l’école. 

Dans ce contexte si particulier nous souhaitions parler de l’enseignement prioritaire, qui se trouve aujourd’hui en tension… Les REP (c’est l’acronyme actuel) sont sans cesse repensées, réformées, une nouvelle secrétaire d’Etat déléguée, Nathalie Elimas, est d’ailleurs en charge du dossier depuis la rentrée.

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Non, les femmes préhistoriques ne balayaient pas la grotte

Par Camille Renard  13/10/2020

Non, les femmes préhistoriques ne balayaient pas la grotte

Dans notre imaginaire collectif, les femmes préhistoriques se font tirer les cheveux par des hommes violents, et ne s’aventurent hors de la grotte que pour cueillir des baies. Des clichés brisés par des preuves archéologiques, analysées par la préhistorienne Marylène Patou-Mathis.

"Contrairement à ce qu’on pensait pendant très longtemps, les femmes préhistoriques faisaient plein d’activités. Elles participaient à la chasse, elles tuaient les animaux, elles travaillaient les peaux, taillaient les outils... Même pourquoi pas envisager que c’est elles qui ont peint les grands aurochs de Lascaux ? Parce qu’actuellement, rien ne prouve qu’elles ne pouvaient pas le faire. Il n’y a aucune preuve archéologique, bien au contraire." Marylène Patou-Mathis, préhistorienne au CNRS, est en colère, et publie cet automne L'homme préhistorique est aussi une femme (Allary éditions, octobre 2020). La spécialiste de Neandertal y déconstruit notre imaginaire collectif selon lequel les femmes préhistoriques sont des cueilleuses soumises et passives qui attendent dans la grotte le retour du héros chasseur. 

Marylène Patou-Mathis : "Je dis familièrement : 'Elles étaient là pour balayer la grotte', ben non. Tous nos vestiges, toutes les données archéologiques montrent qu’il n’y a pas du tout de division sexuée du travail prouvée par les vestiges archéologiques. Pas du tout. Moi j’ai travaillé sur les Néandertaliens, je pense, d’après les études sur les restes des Néandertaliennes, qu’elles chassaient, qu’elles participaient à la chasse. Elles ont un bras plus développé que l’autre. Sans doute elles devaient lancer la sagaie. Donc elles tiraient.

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Thomas Vinterberg : « Boire, c’est accepter l’irruption de l’incontrôlable »

Le réalisateur et scénariste de « Drunk » a voulu explorer tous les effets de l’alcool sur les individus, en évitant toute posture morale.

Propos recueillis par  Publié le 13 octobre 2020


Le réalisateur danois Thomas Vinterberg, en août.

Un bar de grand hôtel à Lyon. Le matin. Trop tôt pour un premier verre avec le Danois Thomas Vinterberg, réalisateur et scénariste de Drunk, qui explique apprécier dans l’alcool l’irrationalité qu’il introduit dans le comportement des consommateurs.

Quels films vous ont guidé pendant l’élaboration de « Drunk » ?

J’avais bien sûr en tête Husbands [1970], de John Cassavetes, sur la virée de trois quadragénaires endeuillésLa Grande Bouffe [1973], de Marco Ferreri, un suicide par l’excèsFight Club [1999], de David Fincher, où la violence est l’exutoire du mal-être. En revanche, je ne voulais surtout pas refaire Les Idiots [1998], de Lars von Trier, même si j’admire ce film.

Vos quatre personnages, qui cherchent à guérir leur dépression par l’alcool, dessinent-ils un portrait du Danemark ?

J’ai essayé. C’est un pays très rationnel, politiquement correct et oppressant, en raison de sa petitesse. Mes personnages se sentent seuls, ils ont perdu l’appétit de vivre, la curiosité, le sens du risque. L’alcool recrée du lien, du vivre-ensemble. De l’inspiration.

40e assemblée générale de l'ADMD

Accueil | ADMD

Nous vous proposons de (re)voir en vidéo la réunion statutaire ainsi que la réunion publique de notre 40e assemblée générale, et de prendre connaissance des résultats du vote.    

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VIDÉO. Violences faites aux femmes : ce court-métrage illustre la valeur incontestable d'un "non"

 +POSITIVR


Santé mentale et psychiatrie

 Utiliser le logo ARS Hauts-de-France | Agence régionale de santé Hauts-de- France

9 octobre 2020

Jeune homme accablé

L'organisation d’un parcours de santé et de vie, de qualité et sans rupture, notamment pour les personnes souffrant de troubles psychiques ou à risque de handicap psychique est enjeu majeur de santé publique.

Corps de texte

La santé mentale forme une composante importante de notre santé. L’OMS définit ainsi la santé mentale comme un état de bien être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Cette définition amène à ouvrir la prise en charge non seulement aux soins mais aussi à la prévention, à la promotion du bien-être et à la réadaptation des personnes atteintes de ces troubles.

Face à cet enjeu, l’organisation sanitaire psychiatrique a fortement évolué au cours de ces dernières décennies. Le développement des prises en charge ambulatoires et la diversification des soins en attestent. La reconnaissance du handicap psychique introduite dans la loi du 11 février 2005 a également permis l’émergence de nouvelles modalités d’accompagnement dans le secteur médico-social. Des dispositifs et programmes innovants ont été mis en place tels que les Conseils Locaux de Santé Mentale ou encore les Médiateurs de Santé Pairs.

Plus récemment, la feuille de route Santé Mentale et Psychiatrie décline un plan de mesures global autour de trois grands axes : la promotion du bien être mentale et le repérage de la souffrance psychique, la prise en compte de parcours de soins et de vie coordonnés et enfin l’amélioration des conditions de vie, d’inclusion sociale et de citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique. La mise en place des Projets Territoriaux de Santé Mentale constitue l’une des mesures phare de la feuille de route.

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Coronavirus : l’épuisement des infirmiers

 franceinfo:

publié le