9 octobre 2020
La santé mentale forme une composante importante de notre santé. L’OMS définit ainsi la santé mentale comme un état de bien être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Cette définition amène à ouvrir la prise en charge non seulement aux soins mais aussi à la prévention, à la promotion du bien-être et à la réadaptation des personnes atteintes de ces troubles.
Face à cet enjeu, l’organisation sanitaire psychiatrique a fortement évolué au cours de ces dernières décennies. Le développement des prises en charge ambulatoires et la diversification des soins en attestent. La reconnaissance du handicap psychique introduite dans la loi du 11 février 2005 a également permis l’émergence de nouvelles modalités d’accompagnement dans le secteur médico-social. Des dispositifs et programmes innovants ont été mis en place tels que les Conseils Locaux de Santé Mentale ou encore les Médiateurs de Santé Pairs.
Plus récemment, la feuille de route Santé Mentale et Psychiatrie décline un plan de mesures global autour de trois grands axes : la promotion du bien être mentale et le repérage de la souffrance psychique, la prise en compte de parcours de soins et de vie coordonnés et enfin l’amélioration des conditions de vie, d’inclusion sociale et de citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique. La mise en place des Projets Territoriaux de Santé Mentale constitue l’une des mesures phare de la feuille de route.