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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 10 octobre 2020

Hôpitaux : 50 millions d’euros supplémentaires pour l’ouverture de 4 000 lits à la demande

PUBLIÉ LE 09/10/2020

Crédit photo : S.Toubon

Olivier Véran a annoncé ce vendredi, lors d'une visite dans le Territoire de Belfort, 50 millions d'euros pour l'ouverture de 4 000 lits à la demande dans les hôpitaux français, dès le mois de décembre. « Dès la semaine prochaine, je débloquerai une enveloppe de 50 millions d'euros supplémentaires de manière à pouvoir ouvrir jusqu'à 4 000 lits dans l'ensemble des hôpitaux de notre pays », a déclaré le ministre de la Santé devant la presse, en marge d'une visite à l'hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans (Territoire de Belfort).

vendredi 9 octobre 2020

En 2018 les agents de la fonction publique hospitalière gagnaient 2 308 euros net en moyenne

Fin 2018, la fonction publique hospitalière comptait 1,1 million d’agents. Cette même année, d’après les statistiques mises au point par la Drees, ceux-ci touchaient en moyenne 2 308 euros net mensuel en équivalent temps plein. Un salaire en diminution de 1% par rapport à l’année précédente. De manière générale, les écarts salariaux étaient en légère augmentation, les rémunérations les plus notables montrant une moindre baisse. Or, ces différences étaient déjà substantielles, d’autant que cette moyenne prend en compte l’ensemble des salariés : les fonctionnaires comme les contractuels, les personnels des hôpitaux comme ceux du médico-social.

Fin 2018, le fonction publique hospitalière (FPH) comptait pas moins de 1,1 million d’agents, dont 1 million d’équivalent temps plein (EQTP). Parmi l’ensemble de ces salariés, 87% exerçaient à l’hôpital, 13% dans les établissements médico-sociaux, et 9% dans des Ehpad. Cette même année, le revenu moyen mensuel de l’ensemble des agents de la fonction publique hospitalière est évalué à 2 308 euros net, selon l’étude établie par la Drees en collaboration avec l’Insee. Si l’on prend en compte l’inflation, celui-ci a baissé de 1% par rapport à l’année précédente. Une diminution que les statisticiens attribuent en partie à l’absence de revalorisation du point d’indice

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Refus de soins discriminatoires, dépassements abusifs : un décret fixe la procédure et durcit les pénalités

 
 




Cet été, la polémique a fait rage sur les réseaux sociaux. Le sujet : la constitution d'annuaires de professionnels de santé selon leur origines ethniques. Ce débat a toutefois permis de mettre en lumière que des discriminations demeurent y compris dans le milieu de la santé. Un décret vient récemment d'être publié sur les refus de soins discriminatoires ainsi que les dépassement d'honoraires abusifs. Cet article a été publié sur le site du Quotidien du Médecin. Nous les remercions pour ce partage.

Les motifs de discrimination sont nombreux. Il s'agit également de refuser d'accorder des soins au motif que le patient bénéficie d'une protection complémentaire en santé (comme la CMU-C et l'ACS, remplacés en 2019 par la complémentaire santé solidaire).

Onze ans après le vote de la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST), un décret publié ce dimanche 4 octobre au Journal officiel inscrit dans le marbre une mesure controversée de la loi portée en 2009 par Roselyne Bachelot. Son objectif : sanctionner les professionnels de santé (relevant d'un Ordre) en cas de refus de soins discriminatoires et ou de dépassements d'honoraires abusifs et illégaux. Cette décision s'applique aux plaintes enregistrées dans plus de trois mois, c’est-à-dire à partir du 5 janvier 2021. 

Exit la discrimination pour refus de tiers payant

De quoi parle-t-on ? Les refus de soins discriminatoires  regroupent  toute pratique tendant à empêcher ou dissuader une personne d'accéder à des mesures de prévention ou de soins, par quelque procédé que ce soit et notamment par des obstacles mis à l'accès effectif au professionnel de santé ou au bénéfice des conditions normales de prise en charge financière des actes, prestations et produits de santé.

Définis par la loi, les motifs de discrimination sont nombreux. Il s'agit de toute distinction opérée entre les personnes physiques/morales « sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique […], de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d'autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée ». Il s'agit également de refuser d'accorder des soins au motif que le patient bénéficie d'une protection complémentaire en santé (comme la CMU-C et l'ACS, remplacés en 2019 par la complémentaire santé solidaire) ou de l'aide médicale d'État (AME). 

En juin, le projet de décret initial évoquait plus largement les refus de soins  illégitimes comprenant l'orientation répétée ou abusive sans justification médicale d'un médecin vers un confrère/établissement, la fixation d'un délai de rendez-vous manifestement excessif ou encore le refus d'appliquer le tiers payant. Explosifs, ces points ont été retirés du texte. 

Un autre volet du décret est consacré aux dépassements d'honoraires abusifs ou illégaux, dès lors qu'ils excèdent le tact et la mesure ou ne respectent pas l'obligation de tarifs opposables pour les patients précaires précités. Le respect du tact et de la mesure s'apprécie notamment […] au regard de la prise en compte dans la fixation des honoraires de la complexité de l'acte réalisé et du temps consacré, du service rendu au patient, de la notoriété du praticien, du pourcentage d'actes avec dépassement ou du montant moyen de dépassement pratiqués, pour une activité comparable, par les professionnels de santé exerçant dans le même département ou dans la même région administrative, lit-on.

Toute personne qui jugera avoir été victime d’un refus de soins discriminatoire pourra ainsi saisir le directeur de l’organisme local d’assurance maladie ou le président de l'Ordre professionnel

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Le Covid-19, une maladie socialement inégalitaire

L’enquête EpiCov, coordonnée par l’Inserm, dresse le premier portrait à grande échelle des personnes touchées par le virus, dans leur corps ou dans leurs conditions de vie.

Par  Publié le 9 octobre 2020

Les femmes sont davantage touchées par le Covid-19 (5 % contre 3,9 % pour les hommes), mais les hommes développent plus de formes graves.

Cette photo était attendue depuis longtemps. Une image tout à la fois large et détaillée de l’impact de la pandémie de Covid-19 en France. Quelle proportion de la population avait été infectée par le virus ? Quelles professions, quels groupes sociaux, issus de quelles origines ? Mais plus largement encore, comment l’épidémie et les règles nouvelles qu’elle nous a imposées avaient-elles pesé sur la vie des Français, dans toute leur diversité ?

Covid-19 : la consommation de médicaments fortement modifiée pendant le confinement… et après

Un rapport d’Epi-Phare portant sur 3 milliards de prescriptions (sur trois ans) reflète l’évolution des actes médicaux entre mars et septembre et laisse notamment redouter une hausse des cancers.

Par  Publié le 9 octobre 2020

D’une façon générale, presque tous les médicaments dont l’administration nécessite le recours à un professionnel de santé ont baissé.

Les périodes de confinement et de postconfinement ont fortement modifié la consommation des médicaments des Français. C’est ce qui ressort d’un rapport rendu public, vendredi 9 octobre, par le groupement d’intérêt scientifique (GIS) Epi-Phare, constitué par la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le quatrième sur ce thème. Ces données portent sur les médicaments remboursés, délivrés sur ordonnance, en pharmacie d’officine, pendant les huit semaines du confinement, du 16 mars au 10 mai, puis jusqu’au 13 septembre, soit un suivi de six mois de l’ensemble de la population française à partir de 3 milliards de prescriptions. Au total, ce sont cinquante-huit classes thérapeutiques qui ont été examinées.

"Santé mentale et psychiatrie" : des actions prévues dans les milieux ruraux du Doubs

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Publié le 08/10/2020

Le contrat territorial de santé mentale a été signé ce 8 octobre 2020 à Besançon par Pierre Pribile, directeur général de l’ARS, Marie-Laure Dalphin, conseillère départementale du Doubs et Annie Tourolle, directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.

"Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre de psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité" fait partie des grands axes de la feuille de route nationale "santé mentale et psychiatrie", précise l'ARS Bourgogne Franche-Comté.

Un diagnostic territorial, une série d’actions

Le contrat territorial de santé mentale du Doubs se fonde sur un diagnostic qui a permis d’identifier les principaux points de rupture (insuffisance de la prévention hors du territoire bisontin, faiblesse de l’offre en psychiatres libéraux en zones rurales, déficit de places en hôpitaux de jour en pédopsychiatrie où une structuration des urgences reste également à formaliser...)

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Andréa Bescond, la voix des enfants

Par Cécile Bourgneuf, Photo Marguerite Bornhauser — 

Andréa Bescond, à Paris, le 22 septembre.

Andréa Bescond, à Paris, le 22 septembre. 

Photo Marguerite Bornhauser pour Libération

Celle qui dénonce depuis des années avec «les Chatouilles» les violences sexuelles qu’elle a subies petite publie trois ouvrages jeunesse sur le sujet.

Elle est là, au milieu d’une trentaine de danseurs en pleine répétition d’une comédie musicale. Et il ne voit plus qu’elle. Un corps habité par une énergie folle, dévorant l’espace. «Elle donnait tout. Elle ne dansait pas comme les autres, elle vivait», se souvient le comédien et metteur en scène Eric Métayer. C’était il y a douze ans et, depuis, Andréa Bescond et son compagnon ne se sont plus quittés. Elle lui a confié son histoire, il l’a aidée à surmonter son traumatisme, celui d’une petite fille violée durant quatre ans par un ami de ses parents.

Andréa Bescond a 9 ans la première fois. Ses parents travaillent dans un commerce fruitier et emménagent dans une petite ville du Tarn-et-Garonne. Un homme charmant devient rapidement l’ami du couple. Père de quatre garçons, bien sous tous rapports, il entre un matin dans la chambre où dorment les enfants, s’approche de la petite et glisse sa main sous les draps. «Je suis totalement mutique, je ne réagis pas. Je regarde mon frère dormir à côté de moi pendant qu’il me viole», raconte celle qui a récemment troqué sa longue chevelure blonde pour un carré roux plus dynamique.

EHPAD : lieux de vie, lieux de soin ou lieux de privation de liberté ?

 

Interdits de sorties, sous contrainte de visites programmées et limitées, que reste-t-il comme espace pour vivre ?

Promis, juré ! Les chambres des résidents d’un EHPAD sont des espaces privés. Un espace où les résidents ont le droit de faire ce qu’ils veulent et recevoir qui ils souhaitent. Mais que reste-t-il de ce principe à l’heure de la crise sanitaire actuelle ?

Le contrôle et la privation de liberté deviennent progressivement la norme. Pourquoi ?

Pour protéger le résident ? Dès l’instant ou la personne est compétente pour comprendre les consignes de précautions à prendre, à quel titre devrions-nous empêcher une personne de vivre comme elle le souhaite ? Pourquoi devrions nous protéger une personne adulte malgré elle ?

Pour protéger les autres résidents ? C’est sans doute l’argument retenu, pour interdire à une personne de se balader à l’extérieur et de ramener le virus au sein de l’établissement. Mais se pose alors l’adéquation de ce type d’établissement pour accueillir des personnes qui peuvent être en perte d’autonomie mais qui restent conscientes de leur environnement et souhaitent pouvoir vivre à leur rythme.

La pratique de cette protection et de contrôle est une zone grise du fonctionnement de certains EHPAD sans qu’aucune décision de justice précise les droits des personnes accueillies.

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La proposition de loi allongeant le délai d'accès à l'IVG votée malgré les réserves du gouvernement

Par Laure Equy — 

Le Ministre de la Santé Olivier Véran à l'Assemblée Nationale le 29 septembre.

Le Ministre de la Santé Olivier Véran à l'Assemblée 

Nationale le 29 septembre. 

Photo Alain Jocard. AFP


Le texte, dont la principale disposition portait sur l’allongement de douze à quatorze semaines le délai pour avorter, a été adopté en première lecture. Les députés LREM l'ont en majorité soutenue.

Ils se sont, pour une fois, passés de l’onction du gouvernement. Les députés LREM ont en majorité voté en première lecture, ce jeudi, une proposition de loi du groupe Ecologie démocratie solidarité (EDS) «visant à renforcer le droit à l’avortement». Le texte, dont la principale disposition portait sur l’allongement de douze à quatorze semaines de l’accès à l’IVG a été adopté à 86 voix pour, 59 députés ayant voté contre. Les députés LREM présents l'ont en majorité soutenu: 48 ont voté pour, 10 contre et quatre se sont abstenus.

Hikikomoris : Les Reclus Volontaires - Japon - L'Effet Papillon

FTP CAPA

 7 oct. 2020

Hikikomoris : Les Reclus Volontaires - Japon - L'Effet Papillon - YouTube

Au Japon frappé par une étrange épidémie : les « Hikikomori », reclus volontaires en VF. On estime à près d’1 million les adolescents et jeunes adultes qui ont décidé, un beau jour, de se murer dans leur chambre. Coupés du monde, ils passent leur journée à lire des mangas et jouer aux jeux vidéo. 70 à 80% sont des hommes, pour la plupart âgés de 15 à 35 ans.

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La régénération des neurones dans le cerveau permet la mémorisation pendant le sommeil

 RTFLASH   06/10/2020 

Des chercheurs japonais sont parvenus à comprendre comment notre cerveau travaille pour mémoriser et apprendre pendant le sommeil. La clé dans la mémorisation pendant le sommeil réside dans la capacité des cellules du cerveau à se régénérer. « Dans le cerveau adulte, les cellules ne sont pas remplacées comme c'est le cas pour les cellules du foie, du sang ou de la peau », rappelle Masanori Sakaguchi, chercheur principal de l’étude. « Cependant, il existe une neurogenèse dans notre hippocampe, région du cerveau où la mémoire est stockée. Certes, cette capacité de régénération neuronale chez l'adulte est réduite, mais elle n'en est pas moins potentiellement bénéfique ».

Si ce processus est déjà connu lorsque nous sommes éveillés, les chercheurs sont parvenus à comprendre comment cela se passe pendant notre sommeil. Pour cela, ils ont soumis des souris à un test de conditionnement à la peur afin de créer chez elles un nouveau souvenir. Concrètement, il s’agit d’une répétition d’un choc modéré sur la patte après avoir entendu un stimulus auditif. À l’aide d’un microscope miniature, les chercheurs ont enregistré l’activité des nouveaux neurones.

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L'ADN « sauteur » régule des neurones humains

 RTFLASH  08/10/2020

Le génome humain contient plus de 4,5 millions de séquences d’ADN appelées « éléments transposables », qui s’y sont répandus durant l’évolution et contribuent au contrôle de l'expression des gènes. Ils le font en se liant à des facteurs de transcription, qui sont des protéines qui contrôlent la vitesse de transcription de l’ADN en ARN, influençant ainsi l’expression des gènes dans un vaste domaine d’événements biologiques.

Une équipe internationale de scientifiques dirigée par Didier Trono à l’EPFL a maintenant découvert que des éléments transposables jouent un rôle important dans le contrôle du développement du cerveau humain.

Ces scientifiques ont trouvé que des éléments transposables régulent le développement du cerveau en établissant un partenariat avec deux protéines spécialisées de la famille de protéines connues sous le nom de « protéines KRAB à doigt de zinc » ou KZFP. En 2019, une autre étude dirigée par Trono a montré que les KZFP jugulaient l’activité régulatrice d’éléments transposables durant les tout premiers jours de la vie de l’embryon. Ils soupçonnaient toutefois que ces séquences régulatrices étaient réactivées ultérieurement pour orchestrer le développement et le fonctionnement d’organes adultes.

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