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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 21 septembre 2020

Une résidence d'artistes... dans l'hôpital psychiatrique de La Rochelle

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Par France Bleu La RochelleFrance Bleu

Le collectif Essence Carbone, qui regroupe neuf artistes rochelais, a investi tout un bâtiment au cœur de l'hôpital psychiatrique Marius Lacroix. Ils y resteront un an pour un projet à destination des patients mais aussi des soignants et même du grand public à l'occasion des journées du patrimoine

De l'hôpital psychiatrique, il ne reste que les portes coupe-feu et les fenêtres sans poignées.
De l'hôpital psychiatrique, il ne reste que les portes coupe-feu et les fenêtres sans poignées. © Radio France - Marina Guibert

Une résidence d'artistes au milieu d'un hôpital psychiatrique. Pas commun et pourtant c'est bien ce qui se passe en ce moment à l'hôpital Marius Lacroix de La Rochelle. Neuf artistes, tous Rochelais, regroupé dans le collectif Essence Carbone. Ils ont investi tout un bâtiment au milieu du centre et vont rester un an auprès des patients, des soignants et même du grand public à l'occasion des journées du patrimoine.

De la création à l'exposition, on peut voir tout le parcours d'une oeuvre.
De la création à l'exposition, on peut voir tout le parcours d'une oeuvre. © Radio France - Marina Guibert

Des chambres d'hôpital transformées en ateliers d'artistes

On oublie vite qu'on est au cœur d'un hôpital psychiatrique. Les chambres sont devenues des ateliers qui fourmillent d'artistes en tous genre et les œuvres ont envahi murs sols et plafonds.  _"L'art peut être partout_, affirme Vincent Ruffin, le directeur artistique du projet, même dans un lieu comme celui-ci qui va devenir un lieu d'art par la force des choses".  Cette résidence c'est d'abord un échange de bon procédés avec l'hôpital Marius Lacroix pour ouvrir les patients à l'art. "L'art c'est s'exprimer différemment alors si ça peut aider les patients tant mieux, il faut tester de toute façon."

Les chambres ont pris de la couleur, transformées en ateliers d'artistes, ici celui du peintre et directeur artistique du projet Vincent Ruffin.
Les chambres ont pris de la couleur, transformées en ateliers d'artistes, ici celui du peintre et directeur artistique du projet Vincent Ruffin. © Radio France - Marina Guibert

L'ouverture au monde c'était justement la première volonté du directeur de l'hôpital Aurélien Vautard : "on a encore parfois cette image ancienne et un peu caricaturale de l'hôpital psychiatrique comme un asile, un lieu d'enfermement alors qu'aujourd'hui il y a une modernisation de la prise en charge et une normalisation de la maladie mentale. C'est fondamental que les patients puissent avoir un accès à la culture, à l'art parce _qu'ils ne sont que de passage ici, en dehors ils ont une vie comme vous et moi"_.   Et le message pour Bernard en pleine visite : "c'est intéressant de voir qu'on ne traite pas les patients qui sont ici comme des pestiférés et qu'on leur permet de vivre eux aussi".  

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Toul Ar C'Hoat : l'école pour enfants épileptiques

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20 septembre 2020

Toul Ar C'Hoat : l'école pour enfants épileptiques - Sept à huit | TF1

DOCUMENT – Toul Ar C'Hoat, en Bretagne, est une école dédiée aux enfants épileptiques, handicapés par leur maladie. L'établissement accueille chaque année 84 élèves entre 8 et 20 ans, qui y vivent en internat.

L'épilepsie se manifeste par des absences et des crises convulsives spectaculaires. Elle peut aussi avoir d'autres conséquences, notamment sur les enfants. Des difficultés de mémorisation de concentration et une grande fatigue qui peuvent gâcher une scolarité. En Bretagne, une école unique en son genre permet de remettre à niveau certains de ces jeunes malades, de stabiliser leur épilepsie, mais aussi de leur redonner confiance.


La médecine de précision change la donne pour la santé mentale

 A la une - SWI swissinfo.ch

18 septembre 2020 

SUISSE 

Les patients atteints de cancer bénéficient des avancées de la médecine de précision, mais l’approche personnalisée pour traiter les maladies neurologiques comme Alzheimer n’en est qu’à ses débuts. La neuroimmunologue Maria-Teresa Ferretti explique pourquoi il est important d’investir dans la médecine de précision afin d’améliorer la santé du cerveau pour tous.

Selon la définition des Instituts nationaux de la santé américains, la médecine de précision est une approche émergente pour le traitement et la prévention des maladies qui prend en compte les variables individuelles de chacun au niveau des gènes, de l’environnement et du style de vie. Elle permettra aux médecins et aux chercheurs de prévoir avec plus de précision quelles stratégies de traitement et de prévention fonctionneront pour une maladie particulière, et dans quels groupes de personnes. Elle s’oppose à l’approche «taille unique», dans laquelle les stratégies de traitement et de prévention des maladies sont élaborées pour la personne moyenne, sans tenir compte des différences individuelles.

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« Lettre à un enfant que je n’aurai jamais »

 Causette

Par  20 septembre 2020

Causette est partenaire de Lettres d’une génération, un site sur lequel les adolescent·es et jeunes adultes francophones sont invité·es à écrire une lettre à un destinataire qui ne peut pas répondre. Toutes les deux semaines, Causette publie l’une de ces missives.
Dans ce second épisode, Jeanne, 20 ans, de Besançon dans le Doubs, a choisi d’écrire à l’enfant qu’elle n’aura jamais.

footprints on brown sand

Je n’ai jamais su choisir. J’incarne typiquement la catégorie des indécis, des hausseurs d’épaule, des sans avis et des amateurs du « comme tu veux ». Prendre une décision sur des choix mineurs a toujours été une sorte de micro calvaire social, une chose un peu ennuyante de l’ordre de l’oubli du sucre après avoir fini les courses, ou des petites peaux qui poussent et qui piquent sur le côté des ongles.

Pourtant, il en est une pour laquelle je n’ai pas d’incertitude. Une décision, de celles que l’on ne prend généralement qu’après des années, de celles qui dérangent l’opinion publique, de celles qui attirent les froncements de sourcils, les sourires équivoques et les « Tu verras dans cinq ans, dans dix, dans quinze, peut-être vingt ». De celles qui créent les insomnies.  

J’ai choisi de te priver du jour, de te laisser aveugle, sourd, muet, sans muscles ni chair, sans rire ni sang, sans âme ni larmes. Te laissant rien alors que tu pourrais être. J’ai choisi de supprimer d’avance tout souvenir, bon comme mauvais. D’éviter les albums photos qui font rire et pleurer, les repas de famille barbants, la découverte des beautés et des fragilités de la planète. J’ai choisi d’arracher tes pansements, de couper court à tes colères, d’empêcher tes chutes dans les graviers tranchants, d’abréger toutes tes souffrances avant même qu’elles ne paraissent. Avant même que je ne te les donne. 

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Arnaud Fontanet, épidémiologiste : « Je n’aurais jamais cru voir cela de mon vivant »

 
Par  Publié le 20 septembre 2020




Longtemps médecin de terrain, à l’étranger et souvent dans des pays en guerre, Arnaud Fontanet dirige au sein de l’Institut Pasteur, à Paris, l’unité de recherche des maladies émergentes. Membre du conseil scientifique qui rend des avis à l’exécutif, cet épidémiologiste de 59 ans se consacre depuis des mois, comme ses collègues, à lutter contre le nouveau coronavirus.

Toutes les émissions des Z'entonnoirs 2019

Les Z'Entonnoirs est la première émission de radio en France animée par des personnes présentant des troubles psychiques et des infirmiers. Elle est réalisée de façon hebdomadaire depuis 2005 dans les labos de la fabrique culturelle La Condition Publique à Roubaix. Les Z'Entonnoirs réalisent aussi des Z'émissions spéciales tout au long de l'année et des décrochages sur des événements dans toute la France.

Ce projet est porté par les équipes de l'EPSM de l'agglomération lilloise, financé par l'EPSM de l'agglomération lilloise via sa politique culturelle, par l'association Archipel, le programme Culture et santé DRAC-ARS.

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DRUNK | Thomas Vinterberg et Mads Mikkelsen en sélection cannoise

 LE BLEU DU MIROIR | Critiques cinématographiques

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QUI ?

Leur association avait offert l’un des films les plus remarquables de l’année 2012La chasse. Huit ans plus tard, et comme nous l’avaient confirmé en personne Thomas Vinterberg et Mads Mikkelsen lors de notre dernier entretien, Drunk marquera leurs retrouvailles. Le comédien teasait ce nouveau projet en début d’année passée : « Cela tournera autour d’une bande de copains qui veulent découvrir s’ils sont meilleurs dans leur travail en buvant beaucoup d’alcool… »

Cette « célébration de l’alcool », comme la présentait Thomas Vinterberg, réunira également Thomas Bo Larsen (déjà dans La chasse et Festen), Lars Ranthe et Magnus Millang.

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Betty MILAN De vous à moi Une psychanalyste répond au Courrier du coeur

 Santé Mentale - Les billets du confinement des éditions érès

De vous à moi

Traduit par Danielle BIRCK

Lire l'entretien avec l'auteur

Sollicitée par la grande presse brésilienne, Betty Milan a tenu pendant longtemps la rubrique du Courrier du cœur. En répondant en écrivain qui a une formation analytique aux lettres des lecteurs, elle s’est attachée à développer une nouvelle forme d’éducation sentimentale en phase avec les interrogations de notre époque.

« Pour répondre aux questions, en mettant en relief les mots utilisés, les lapsus et les répétitions, je souligne ce qui est important pour que mon correspondant puisse découvrir la raison de sa souffrance.

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Camp de migrants à Saint-Denis : «Venez dormir ici une nuit et vous finirez complètement fou»

Par Gurvan Kristanadjaja, Photos Albert Facelly — 
Jeudi, lors d'une distribution de vêtements dans un camp de migrants, à Saint-Denis. Photo Albert Facelly pour Libération

Depuis la fin août, plusieurs centaines de personnes exilées se sont installées tout près de l’autoroute A1, dans des conditions de vie insalubres. Les associations réclament l’amélioration des conditions d’accueil.

« Papa, tu regardes trop les écrans ! »

 

Sermonner son enfant pour qu’il décroche de la tablette, alors qu’on est soi-même scotché à son smartphone ? Une incohérence pédagogique répandue décryptée par Nicolas Santolaria.



J’ai récemment participé à une rencontre avec l’institutrice de l’un de mes fils, où un détail m’a frappé. Alors que l’enseignante tentait de présenter son programme en articulant difficilement derrière son masque chirurgical (« On ne fera pas beaucoup de sorties scolaires cette année, mais on va se lancer dans des défis écologiques »), la moitié des parents présents avaient, à un instant ou un autre, le nez collé sur leur smartphone.

Je ne jette ici la pierre à personne, car j’ai moi-même consulté mes mails en douce durant cette réunion, en tentant vaguement de dissimuler mon appareil dans le casier de la petite table où j’étais installé, au dernier rang.

Pour que la maladie mentale soit vue comme n’importe quelle autre maladie physique

 

OLJ / Par Maria EL-HAGE, le 17 septembre 2020

Nagham, Sahar et Sarah Tarhini, trois sœurs libanaises, se sont fixé comme mission de briser le tabou autour de la santé mentale à travers leur plateforme numérique arabophone Mashrou El Tout.

Pour que la maladie mentale soit vue comme n’importe quelle autre maladie physique

De gauche à droite, Sarah, Sahar et Nagham à Ebba, leur village au Liban-Sud. Photo Sarah Tarhini

Mashrou El Tout (en arabe le projet du bip), en allusion au bip de la censure, est le nom que trois jeunes sœurs libanaises, Nagham, Sahar et Sarah Tarhini, ont adopté pour le site web qu’elles ont créé pour démystifier les maladies mentales, briser les tabous et fournir aux internautes des informations sur la santé psychologique. Un site (https://mashroueltout.com/) et une page Facebook (https://www.facebook.com/mashroueltout) que les sœurs Tarhini alimentent régulièrement d’articles scientifiques, de renseignements et de témoignages sur la santé mentale.

« Nous avons eu cette idée à la suite d’une expérience personnelle que j’ai moi-même vécue quand j’avais 15 ans », confie Sahar, 24 ans, qui explique qu'elle souffrait de dépression, d’anxiété sociale et d’un trouble de l’alimentation. « Je me sentais exclue, mal-aimée et comme étant un fardeau pour tout le monde, surtout pour ma famille. Nous n’avions pas trouvé d’aide autour de nous simplement car personne de notre entourage ne travaillait dans le domaine de la santé mentale. C’est par désir de comprendre ce que je ressentais que ma famille et moi avons commencé à chercher des réponses à nos questions, et c’est ainsi que nous avons compris que ce n’était pas ma faute », poursuit-elle.

Les profils variés des trois sœurs facilitent la mise en place de leur projet. Sahar, étudiante en master d’économie à l’Université Saint-Joseph (USJ), indique que ses études l’aident à mesurer la qualité des informations à relayer. Sarah, diplômée en sciences de la vie et de la Terre-biochimie également à l’USJ, supervise l’écriture des articles scientifiques. Et enfin, Nagham, l’aînée des trois sœurs, diplômée en journalisme de l’Université libanaise ainsi qu’en gestion à but non lucratif de l’Université libano-américaine de Beyrouth (LAU), utilise ses vastes connaissances en gestion et en marketing digital pour gérer le projet.

Dans les sociétés arabes, la santé mentale est encore un sujet tabou, dénoncent-elles. Pour briser ce tabou et lutter contre la stigmatisation des personnes souffrant de maladies mentales, elles présentent, chaque trimestre, un nouveau sujet vu sous le prisme de la santé mentale, comme l’image du corps, le milieu professionnel, le harcèlement...

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