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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 17 septembre 2020

EXCLU - Un infirmier azuréen affirme que du personnel médical positif continue à travailler

France Bleu — Wikipédia


Info France Bleu. À l’hôpital, si un personnel soignant a été en contact et qu''il est asymptomatique, il est maintenu au travail en attendant le résultat du test PCR. C'est la procédure officielle.
PHOTOPQR/LE DAUPHINE/Angélique SUREL ; Avignon ; 14/09/2020 ; Angélique SUREL/ Le Dauphiné Libéré. Avignon le 14 septembre 2020. Covid-19. Service de réanimation de l'hôpital Henri DUFFAUT.
PHOTOPQR/LE DAUPHINE/Angélique SUREL ; Avignon ; 14/09/2020 ; Angélique SUREL/ Le Dauphiné Libéré. Avignon le 14 septembre 2020. Covid-19. Service de réanimation de l'hôpital Henri DUFFAUT. © Maxppp - Angélique SUREL
Normalement, quand on va à l’hôpital, c'est pour être soigné, pas pour tomber malade. Pourtant, France Bleu Azur a recueilli le témoignage d'un infirmier qui affirme que du personnel médical continuerait à travailler en étant positif au coronavirus, mais en étant asymptomatique dans les Alpes-Maritimes.

Plus d’un millier d’infirmiers dans le monde seraient décédés après avoir contracté la Covid-19

17 septembre 2020

Un nouveau rapport du CII (Conseil international des infirmières) estime à plus de mille, le nombre d’infirmiers décédés après avoir contracté la Covid-19, dans 44 pays où des données étaient disponibles.

Le rapport, qui comprend une étude menée auprès d’un certain nombre d’associations internationales d’infirmiers du CII, révèle la hausse constante et « catastrophique » du nombre de décès et des taux d’infection des IDE dus à la Covid-19.
« Sachant que les taux d’infection des agents de santé se situent en moyenne autour de 10% du total des infections dans le monde et que près de 30 millions de personnes ont été infectées par le viris, cela signifie que trois millions d’agents de santé seraient infectés », fait savoir le CII.

L’étude révèle également que moins de la moitié des pays étudiés classent la Covid-19 comme maladie professionnelle, « ce qui a des graves conséquences en matière d’indemnisation, que ce soit en maladie ou en décès. »


La Maestra – Eliminatoires (1/2) Concours de cheffes d’orchestre

arte

181 min

Disponible du 16/09/2020 au 14/03/2021

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Au départ de La Maestra, un triste constat : 4 % seulement des chefs d’orchestre programmés par des institutions culturelles françaises sont des femmes. Pour y remédier, la Philharmonie de Paris et le Paris Mozart Orchestra lancent La Maestra, un concours uniquement dédié aux cheffes d’orchestre. Des sélections à la finale, suivez la compétition comme si vous y étiez !

Douze candidates venues du monde entier participent à la première édition de La Maestra. Mardi et mercredi sont consacrés aux éliminatoires, jeudi à la demi-finale et vendredi à la finale. Ainsi, elles ne seront plus que trois à pouvoir accéder aux titres de lauréates. Pour se départager, ces cheffes de tout âge doivent diriger des œuvres diverses, des classiques du répertoire comme des créations contemporaines.





Conversation : Maxime et sa mère parlent de la bipolarité

Brut  16/09/2020 

Conversation : Maxime et sa mère parlent de la bipolarité | Brut.

Il y a 5 ans, Maxime a appris qu'il était bipolaire. Et s'il va mieux aujourd'hui, c'est grâce à sa mère. Brut les a rencontrés.




Onet-le-Château : amélioration de la prise en charge de la souffrance psychique

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Publié le 

Jacqueline Fraissenet, déléguée de l’Unafam. / repro cpa
L’assemblée annuelle des adhérents qui s’est déroulée dans une salle de réunion de l’hôtellerie de Fontanges, fut riche en informations visant à illustrer l’évolution progressive de la prise en charge des personnes en souffrance psychique.


Après avoir rappelé l’importance d’accueillir la personne dans sa globalité, en explorant les différentes facettes de ses conditions de vie, Mme Fraissenet, déléguée départementale, a donné la parole à chacun des bénévoles, afin qu’il précise ses responsabilités.


«Avec votre ADN, je peux raconter des choses sur l’histoire de l’humanité»

 

Pour la chercheuse Evelyne Heyer, la génétique permet de voyager dans le temps et dans l’espace. Il est en effet possible de retrouver au sein du génome humain les traces des migrations passées et des pratiques culturelles transmises sur plusieurs générations.

Notre ADN est une macromolécule fascinante. Elle contient l’information génétique qui va influer sur nos caractéristiques physiques, notre développement et tant d’autres aspects de notre vie. C’est aussi un héritage, celui de nos parents qui nous transmettent chacun la moitié de leur propre ADN, mais aussi de toutes celles et tous ceux qui étaient là avant, nos ancêtres. «Nous sommes les descendants d’un ensemble de gens qui, sur plein de générations, se sont reproduits.» C’est trivial, certes, mais lorsque c’est Evelyne Heyer qui le dit, cette réalité qui peut sembler basique prend une tout autre dimension.

Apprentissage : vers la fin des quotas pour les infirmiers et les aides-soignants

Par Maxime François Le 15 septembre 2020


 Paris (XIXe), mardi. Le Premier ministre, Jean Castex, et la ministre du Travail, Elisabeth Borne, ont visité le salon de la Grande rentrée de l’apprentissage.
Paris (XIXe), mardi. Le Premier ministre, Jean Castex, et la ministre du Travail, Elisabeth Borne, ont visité le salon de la Grande rentrée de l’apprentissage. LP/M.Fr.

La nouvelle est porteuse d'espoir pour des milliers d'étudiants et de salariés en reconversion dans le domaine de la santé : il n'y aura bientôt plus de quotas, et donc plus de limite à la quantité d'apprentis concernés par les formations d'aide soignant et d'infirmiers.
Interrogé à ce sujet à l'occasion de sa visite à la Grande rentrée de l'apprentissage — un salon étudiant ouvert ce lundi, Porte de la Villette à Paris (XIXe), le Premier ministre, Jean Castex, l'a assuré au Parisien : « Le verrou va sauter! » Historiquement, ces quotas, dans lesquels figurait la quantité d'apprentis, étaient fixés par l'Agence régionale de la santé (ARS) et la région, qui ont des compétences de droit commun en termes de formation sanitaire et de soin.

De tous temps et en tous lieux, médecine et religion ont bridé le plaisir solitaire des femmes

Slate.fr

Au XIXe siècle, la masturbation féminine est associée à de nombreuses pathologies. Dénigrée voire diabolisée, cette pratique est longtemps restée taboue. Jusqu'à aujourd'hui.


Il était une fois, John Harvey Kellogg. Inscrit en lettres rouges sur fond blanc, son patronyme barre la moitié de nos boîtes de céréales. Mais l'héritage du médecin américain ne s'arrête pas à l'invention des corn flakes. Au milieu du XIXe siècle, l'idéologue mène une croisade violente contre la masturbation.
D'après le docteur en philosophie David Simard, qu'il soit féminin ou masculin, l'onanisme a longtemps été prohibé. Mais les manœuvres pour empêcher les femmes de toucher leur sexe ont fait couler beaucoup d'encre et c'est pour ça qu'on s'intéresse au docteur Kellogg.
Dans l'histoire des femmes, son nom est associé à une pratique terrible: la prescription d'acide carbolique (phénol) sur le clitoris afin de calmer les ardeurs des femmes. «Depuis les années 1860, cet acide fait office d'antiseptique lors des opérations chirurgicales», indique le chercheur. Mais pourquoi empêcher les femmes de se donner du plaisir?
Installé dans le Michigan, le médecin tient la masturbation féminine comme responsable de tous les maux: cancer de l'utérus, crise d'épilepsie, folie. Dans la bande dessinée L'origine du monde (parue en 2016), l'autrice Liv Strömquist le hisse à la septième place du classement intitulé «Ces hommes qui se sont un peu trop intéressés à ce qu'on appelle les organes féminins».

Un médicament pourrait-il vaincre le bégaiement ?

Slate.fr

Repéré par Léah Boukobza — 

Un psychiatre américain teste un traitement expérimental appelé l'écopipam.

Soixante-dix millions de personnes souffrent de bégaiement dans le monde. | Robina Weermeijer via Unsplash
Soixante-dix millions de personnes souffrent de bégaiement dans le monde. | Robina Weermeijer via Unsplash


Gerald Maguire, psychiatre à l'université de Californie à Riverside, bégaie depuis son enfance. Grâce à l'écopipam, un traitement expérimental à base d'antipsychotiques, son handicap est pourtant difficile à deviner. Ce médicament n'est pas encore commercialisé, mais les premiers résultats de la recherche de Maguire pourraient donner de l'espoir aux 70 millions de personnes bègues dans le monde, dont plus de 600.000 résident en France.


Quand les médias créent la polémique  Réécouter Les débats de société à l’assaut de l’université  (3/4) : Quand les médias créent la polémique

À retrouver dans l'émission
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
par Perrine Kervran

LE 16/09/2020


LES DÉBATS DE SOCIÉTÉ À L’ASSAUT DE L’UNIVERSITÉ  (4 ÉPISODES)

Comment les médias ont soufflé sur les braises du communautarisme et du séparatisme et ont déclenché une guerre des idées ?
UNE du magazine Marianne
UNE du magazine Marianne
Stéphane Dorin s'inquiétait de la venue de Houria Bouteldja dans son université alors qu’elle parle de domination sioniste, de suprématisme blanc, de domination blanche. Il a été clairement exclu de son laboratoire. Les raisons de son exclusion n'étaient pas officiellement liées à ça mais il a alerté et a porté plainte. Il a eu gain de cause puisque le tribunal administratif lui a permis de réintégrer son laboratoire. Céline Masson 
[...] Avec :
  • Celine Masson, maître de conférence, psychanalyste
  • Isabelle Barberis, Maître de conférences en arts du spectacle à l’université Paris-Diderot et chercheuse associée au CNRS


Aurélie Jean: «En médecine, l’intelligence artificielle a un impact énorme»

Le Temps

Publié mercredi 16 septembre 2020

A 38 ans, Aurélie Jean a déjà eu plusieurs vies. Cette spécialiste des algorithmes et de la modélisation numérique a mené plusieurs travaux de recherche dans la santé, notamment au Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston. Fondatrice de la société franco-américaine In Silico Veritas, spécialisée dans le conseil stratégique en données et en algorithmique, elle est aussi associée auprès de la société française de conseil Altermind. Aurélie Jean a notamment publié, en 2019, De l’autre côté de la machine. Voyage d’une scientifique au pays des algorithmes. Elle a répondu par écrit à nos questions.
«Le Temps»: La technologie et l’intelligence artificielle peuvent-elles nous aider à sortir de cette crise sanitaire?
Aurélie Jean: Cette question est bancale, car beaucoup de choses peuvent aider à sortir de la crise sanitaire. L’intelligence artificielle (IA) en fait partie, mais elle n’est pas la seule. On peut, par l’IA, simuler des scénarios de déconfinement et de reconfinement, contribuer au développement de vaccins, ou encore améliorer la logistique par une optimisation des transports de matériels, voire de patients. Cela étant dit, l’IA seule ne peut pas réussir sans le soutien de la médecine, c’est une évidence qu’il faut souligner et ne jamais oublier.
L’intelligence artificielle aurait-elle eu la possibilité de prévenir la pandémie ou de la prédire? Ou pourra-t-elle le faire à l’avenir?
Des modèles d’IA sont actuellement utilisés pour anticiper chaque année les évolutions de la grippe saisonnière, mais cela aurait été quasiment impossible pour le virus du Covid-19 et ce pour plusieurs raisons. L’IA fonctionne sur des composantes explicites de modélisation dans lesquelles on décrit explicitement le phénomène à simuler, et sur des composantes implicites dans lesquelles la logique est décrite implicitement par apprentissage sur des données qui représentent des scénarios du passé du phénomène à simuler.

Toux, réunions Zoom… une carte interactive vous fait écouter les bruits du confinement

L'ADN

MARGAUX DUSSERT  16 septembre 2020

Avec son projet Sound of the Earth : The Pandemic Chapter, le sound designer Yuri Suzuki partage les sons et voix désincarnées restés dans l’anonymat du confinement.
Une voix féminine sur une jolie ballade, les cloches d’une église, le cliquetis de couverts, des applaudissements aux fenêtres... et puis soudain, une voix lointaine, celle d’une jeune fille semblant dialoguer à distance avec sa psychologue. 
 _  Avec ce virus qui traine dehors…
_  Comment cela t’affecte-t-il ?
_  Je ne peux pas travailler comme d’habitude ou aller à l’école. Je ne peux pas sortir, voir des amis. Je me sens seule. J’ai l’impression que papa va devenir fou...
Sur la plateforme Sound of the Earth : The Pandemic Chapter, sorte de bibliothèque d’enregistrements audio, on peut se faire une idée des joies et des affres de la vie en quarantaine
Elle est l’oeuvre de l’artiste et sound designer Yuri Suzuki. Pendant le confinement, ce Japonais basé à Londres a compilé et centralisé plusieurs centaines d’extraits audio envoyés par des anonymes du monde entier.

Échos du confinement

Le projet, commandé par le Dallas Museum of Art en mai dernier, visait à connecter les gens à travers l’expérience sonore. 
« Nous avons été forcés de nous éloigner physiquement des autres, mais je crois que la communication audio et sonore, ou tout projet interactif, peuvent aider à combler ce vide, rapporte l’artiste au Art Newspaper. Les gens doivent se tenir à distance, mais il y a toujours la possibilité d’interagir de façon audio. Vous pouvez envoyer un e-mail ou un SMS, mais ce ne sera jamais la même chose que d'entendre la voix de quelqu'un d'autre. »

« Attention travail d’Arabe », une exposition drôle et dérangeante

Jusqu’au 3 octobre, cette exposition détourne les clichés, pour sourire et s’indigner, à la Maison du combattant, de la vie associative et citoyenne, à Paris.
Par  Publié le 16 septembre 2020

« L'immigré : l'alimentation électorale » (2013), d’Ali Guessoum.
C’est un voyage à la fois drôle et dérangeant dans le monde des idées reçues. Avec un humour acide, la Maison du combattant, de la vie associative et citoyenne (Macavac), dans le 19e arrondissement de Paris, met en scène, du 8 septembre au 3 octobre, une trentaine de panneaux pseudo-publicitaires aux slogans et à la charte graphique détournés pour fracasser les clichés. « Attention travail d’Arabe », ironise le titre de cette exposition taillée pour les amateurs de calembours.
« Après les Macaronis, Espingouins, Polacks, Portos, Bougnoules, Nègres, Chinetoks, tous les chemins du racisme mènent aux Roms », annonce une des images. Et c’est vrai qu’à y regarder de plus près, le parcours raconte une partie de l’histoire de l’immigration en France. Ainsi, le camembert Président devient le « Camembeur résident ». Un pastiche qui fleure bon les années 1970, un temps où les immigrés, venus du Maghreb et notamment d’Algérie, décident de s’installer durablement en France et que les lois sur l’immigration se durcissent.