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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 27 août 2020

Risques – Comment les hiérarchiser ?

Books — Wikipédia


Numéro 110 - Risques - Comment les hiérarchiser ?

Risques - Comment les hiérarchiser ?
La Nouvelle-Orléans sous les flots après le passage de l’ouragan Katrina en 2005. Il nous reste encore beaucoup de lacunes à combler sur le fonctionnement du système climatique.
« Alors qu’il traversait la rue, le temps s’ouvrit devant lui et il vit la mort et le malheur s’abattre sur le monde, la tournure des événements à venir. 1 » C’était en 1933. Le physicien Leo Szilard venait de découvrir comment déclencher une réac­tion nucléaire en chaîne. Aujourd’hui, il nous paraît évident, sinon normal, de vivre dans un monde doté de l’arme nucléaire, mais nous oublions volontiers qu’il y a seulement cent ans personne n’aurait pu imaginer qu’une telle arme puisse être inventée. De même, si l’on prend 1920 comme année de référence, personne n’aurait pu imaginer qu’un fou furieux comme Hitler puisse prendre le pouvoir ni qu’un projet comme l’extermination des juifs d’Europe puisse être réalisé.
Il nous paraît normal aujourd’hui de vivre à l’ère d’Internet et du GPS, mais quand, en 1955, le génial mathématicien John von Neumann, après avoir participé au projet Manhattan, se mit en devoir d’imaginer quelles pourraient être les avancées positives et les périls du progrès technologique dans les décennies suivantes, pas une seconde il n’imaginait ni ne pouvait imaginer le Web ni la géolocalisation par satellite. C’est dire à quel point penser les risques globaux du futur et tenter de les hiérarchiser est un exercice périlleux.
Cela n’empêche pas de brillants esprits et des collectifs d’experts de se livrer régulièrement à l’exercice, et c’est légitime : car, même si l’on se trompe, il faut bien tenter de penser l’avenir pour prendre des décisions pas trop mal inspirées. Tout de même, l’analyse rétrospective des prévisions d’experts en tout genre, des économistes aux démographes en passant par les prophètes de l’écologie, offre le tableau d’un véritable champ de ruines. C’est à en rire ou à en pleurer.


Pour Jean Castex, « papy et mamie » doivent éviter d’aller chercher les enfants à l’école

Pour compenser, le chef du gouvernement a laissé entendre qu’une extension de l’accueil périscolaire pourrait être mise en œuvre. Les municipalités tombent des nues.
Par  Publié le 27 août 2020

« Evitons que papy et mamie aillent chercher leurs petits-enfants à l’école, quitte à augmenter le périscolaire jusqu’à ce que les parents puissent venir eux-mêmes les récupérer. » Prononcée par le chef du gouvernement, Jean Castex, lors de sa conférence de presse consacrée à l’épidémie de coronavirus, jeudi 27 août, cette phrase a immédiatement fait réagir. La veille, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, s’était évertué à transmettre devant la presse l’idée d’une rentrée « normale ».

Abby Johnson : cette Américaine milite ... contre le droit de vote pour les femmes !

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par Mathilde Wattecamps créé le 27 août 2020

Abby Johnson : cette Américaine milite ... contre le droit de vote pour les femmes !© Element5 Digital Unsplash

Cette supportrice de Donald de Trump propose un retour en arrière au début du 20e siècle pour les femmes.
Elle est l’une des personnes qui ont pris la parole lors de la Convention Nationale des Républicains du 25 août 2020. Cette convention soutient la candidature du président Donald Trump à sa réélection en novembre prochain. Invitée pour s’exprimer à propos du droit à la procréation, Abby Johnson, fervente conservatrice, y a notamment défendu le vote au profit d’une seule personne dans chaque foyer. Pour cette femme, en cas de désaccord, le mari aurait forcément le dernier mot au nom de la Bible, ainsi qu’elle le clame sur Twitter : “ dans un foyer pieux, le mari aurait le dernier mot” si la femme "honore son mari”.
Cela a rapidement soulevé la polémique parmi les femmes et hommes politiques américains, même dans son propre camp.


La littérature peut-elle dire la souffrance au travail ?

LE 27/08/2020

Dans son livre "Personne ne sort les fusils", Sandra Lucbert fait le procès de l'atmosphère au travail chez France Telecom, dont les conditions de vie des employés ont été souvent décriées. Le langage littéraire sait-il retranscrire ce quotidien cauchemardesque ?

Face à des conditions de travail aussi délétères que banalisées, que peut le langage de la littérature ?
Face à des conditions de travail aussi délétères que banalisées, que peut le langage de la littérature ? Crédits : Getty
"Toute notre mécanique sociale devrait comparaître ; et c'est impossible, parce que nous sommes à l'intérieur ; elle dicte nos présupposés. On en la voit pas : c'est par elle _qu'on voit. Ainsi, le tribunal est intérieur à ce qu'il juge. Il parle la langue qu'il accuse. Je parle aussi cette langue. Mais je trimballe avec moi quantité d'états de langage, c'est ce que fait la littérature aux gens qui la pratiquent. Elle impose un écart permanent d'avec tout ce qu'_on dit. Je parle la langue collective, mais contestée par une cacophonie intérieure." Tel est le procédé de réappropriation du langage banalisé du quotidien par la littérature qu'entreprend et décrit Sandra Lucbert dans son livre "Personne ne sort les fusils", paru en août 2020 chez Seuil (collection Fiction & Cie). 
Ce n'est pas n'importe quel langage du quotidien auquel s'attaque l'autrice : c'est celui d'un environnement de travail (à France Telecom) où les occurrences de burn-out, de dépression et de suicide ont été banalisées au point de devenir des élements communs du discours de tous les jours. Au sein des bureaux comme dans les tribunaux affairés à ces cas de suicide, Sandra Lucbert constate l'impossibilité de prendre conscience de la violence de cette réalité, dès lors qu'elle est énoncée et répétée comme une simple donnée. 
Avec Bernard Lahire, professeur de sociologie à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, nous nous interrogeons aujourd'hui sur un des possibles pouvoir de la littérature : celui de se réapproprier, par un langage qu'elle crée elle-même, une réalité dont les extrêmes dépassent l'entendement.

LA PUCE CONNECTÉE D'ELON MUSK IMPLANTÉE DANS LE CERVEAU D'UN COCHON

Fichier:BFM Business logo 2016.svg — Wikipédia
Le 
Elon Musk

Elon Musk a vanté sur YouTube les avancées de son projet d'implant cérébral. L'objectif était aussi de séduire et recruter de nombreux ingénieurs, chirurgiens, chimistes et spécialistes de la robotique.
Gertrude participe à une expérience de science-fiction: la start-up d'Elon Musk, Neuralink, a implanté une puce connectée dans le cerveau de ce cochon cobaye, un prototype en vue de fabriquer la version pour les humains qui redonnera la parole et la mobilité aux personnes paralysées.
"C'est comme une Fitbit (montre connectée) dans votre crâne", s'est enthousiasmé Elon Musk vendredi, lors d'une conférence en ligne sur les progrès de son projet d'interface reliant le cerveau aux ordinateurs, qui suscite beaucoup de scepticisme dans la communauté scientifique.
L'entrepreneur (Tesla, SpaceX) a présenté il y a un an une puce dotée de fils ultra-fins, pouvant être implantés dans le cerveau par un robot, une sorte de machine à coudre ultra-précise.
Le nouveau modèle, sans-fil grâce à la technologie bluetooth, se recharge la nuit et mesure 23 mm de diamètre (comme une petite pièce de monnaie) sur 8 mm d'épaisseur. En théorie, la puce ronde sera implantée dans le cerveau, sans qu'il y ait besoin de passer une nuit à l'hôpital, et sans laisser de trace, si ce n'est une petite cicatrice sous les cheveux.
Elle servira d'abord à traiter les maladies neurologiques. Mais l'objectif à long terme est de rendre les implants si sûrs, fiables et simples qu'ils relèveraient de la chirurgie élective (de confort). Des personnes pourraient alors débourser quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau d'une puissance informatique.
 

Opération séduction

Pour l'instant, dans les laboratoires de Neuralink, le cochon Gertrude marche sur un tapis roulant, le groin dans une mangeoire accrochée devant elle, pendant que la puce retransmet ses signaux neurologiques. A partir de ces informations, l'ordinateur est capable de prédire à tout instant où se trouvent chacun de ses membres. De quoi donner l'espoir de rendre la mobilité aux personnes paraplégiques.

mercredi 26 août 2020

Emmanuel Venet : « L’abandon de la psychiatrie publique est le fruit d’une volonté plutôt que d’une impuissance politique »

DIACRITIK

— LE MAGAZINE QUI MET L'ACCENT SUR LA CULTURE 





Incisif, percutant et indispensable : tels sont les mots qui viennent à l’esprit à la lecture du Manifeste pour une psychiatrie artisanale d’Emmanuel Venet qui vient de paraître chez Verdier. Si on connaît Emmanuel Venet pour ses superbes Rien et Marcher droit, tourner en rondon le sait aussi psychiatre et c’est à ce titre qu’il prend dans cet essai la parole pour dresser un impitoyable constat sur la politique publique de soins psychiatrique. Le pouvoir l’abandonne pour privilégier une psychiatrie industrielle, numérisable et inégalitaire. Diacritik est parti à la rencontre du psychiatre le temps d’un grand entretien autour de cet essai énergique, l’un des plus importants de cette année.
Ma première question voudrait porter sur la genèse de votre si juste et si percutant Manifeste pour une psychiatrie artisanale. Quelles circonstances exactes sont à l’origine de votre réflexion sur l’abandon de la psychiatrie publique par les autorités politiques ? On sait que vous êtes psychiatre et que vous exercez à Lyon : vos réflexions procèdent-elles ainsi d’un constat personnel de praticien devant une telle politique psychiatrique ou s’agit-il plus largement pour vous de rendre compte d’une situation partagée par l’ensemble de la profession dont vous vous feriez ici pour l’occasion le porte-parole ?
Ce manifeste procède avant tout d’un constat personnel dont la genèse mérite un petit détour. Je travaille au Vinatier, gros hôpital psychiatrique public proche de Lyon, depuis près de quarante ans. J’y ai été externe, interne, assistant chef de clinique puis, depuis 1991, praticien hospitalier, de sorte que j’en connais l’atmosphère depuis quatre décennies, et je suis en mesure d’affirmer qu’il s’y produit une rupture profonde et grave depuis quelques années. Je fais partie des psychiatres de terrain qui ont œuvré, sans tambour ni trompette mais avec obstination, pour une pratique où prime la logique de soin sur la logique de contrôle social. Je n’ai jamais contesté la dimension sécuritaire de la psychiatrie publique, mais j’ai toujours essayé de l’intégrer dans une démarche humaniste, c’est-à-dire de préférer l’alliance thérapeutique à la contrainte, le soin ambulatoire à l’hospitalisation, la personnalisation du soin à sa protocoli­sation. Depuis les années quatre-vingt-dix, j’ai été témoin des fermetures de lits et de l’érosion lente mais continue des moyens budgétaires ; puis, dans les années deux mille, de la catastrophique influence du sarkozysme sur la pratique psychiatrique (retour de l’innéisme, fantasme de prédiction de la délinquance, régression sécuritaire, disqualification de l’expertise des psychiatres au profit d’une supposée expertise des préfets et des magistrats) ; et enfin, depuis quelques années, j’observe un effondrement institutionnel et intellectuel dont la gravité fait craindre une disparition pure et simple de la psychiatrie en tant que médecine du psychisme. Sur le plan de l’offre de soins, notre dispositif à bout de souffle n’est plus en mesure de répondre à la demande : les centres médico-psychologiques ferment ou manquent si cruellement de moyens qu’ils proposent des délais absurdes ; les lits d’hospitalisation sont tellement saturés que les services d’urgences s’embouteillent et peinent à assurer leurs missions.


L'union Syndicale de la Psychiatrie critique vertement le Ségur de la santé

25.08.2020

Le Ségur de la santé n'aura pas convaincu l'Union Syndicale de la Psychiatrie. Dans un communiqué de presse, le syndicat évoque le rendez-vous manqué de cette mission de concertation censée initier une grande refonte du secteur de la santé (hôpitaux, Ehpad, médecine de ville...) Tous les participants l’ont dit : les pseudo concertations du Ségur ont été organisées dans le désordre, dans le flou, voire dans des discours contradictoires, semant confusion, clivage, discorde entre professionnels de la santé, syndicats et collectifs de soignants, ceci afin de mieux faire passer la feuille de route que se donnait le gouvernement depuis trois ans : accentuer la bascule public/privé, s'insurge ainsi l'USP. 


L'Ancien Testament 4 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)

Les chemins de la philosophie

À PROPOS DE LA SÉRIE
L’expression "Ancien Testament" est chrétienne.
Elle fut appliquée aux ouvrages que les chrétiens partageaient avec le judaïsme.
L’Ancien Testament raconte la création du monde et de l’humanité à travers des personnages comme Abraham, Moïse, David.
L’Ancien Testament prône-t-il une soumission à l’autorité divine ?
Et quel rapport à autrui valorise-t-il ?

TOUS LES ÉPISODES
58 MIN
LE 24/08/2020
L’Ancien Testament prône-t-il une soumission à l’autorité divine ou invite-t-il au contraire à la remettre en question, et à la faire passer après le souci...
58 MIN
LE 25/08/2020
Si dans la Bible, un premier récit présente Dieu créant l'homme et la femme simultanément, une autre histoire se juxtapose, suggérant qu'Eve aurait été...

mardi 25 août 2020

« On est naufragés, si la deuxième vague arrive, elle va être dangereuse » : dans les Ehpad, la crainte du retour du Covid-19

Les familles de résidents s’alarment des reconfinements, alors que le personnel, épuisé, est en nombre insuffisant.
Par  Publié le 25 août 2020
L’art-thérapeute Céline Charbonnier danse avec une résidente de l’Ehpad « Maison Saint Jean Hélios », à Nice (Alpes-Maritimes), le 4 août.
Samedi 15 août, Claudine Guittienne, 82 ans, pleure au téléphone dans sa chambre de la maison de retraite des Palmiers à La Seyne-sur-Mer (Var). « On est incarcérés, on est pires que des prisonniers », sanglote-t-elle auprès de sa fille Valérie. La veille, un mail a été envoyé aux familles, un cas de Covid-19 ayant été découvert dans l’établissement.
La réaction de la direction est alors immédiate : reconfinement total. Fini les repas collectifs, les visiteurs extérieurs, et même les balades dans le couloir. Claudine a pourtant pour consigne médicale de marcher le plus possible, car il faut lutter contre la réduction de sa mobilité. « Déambuler de la salle de bains au fauteuil dans une chambre de 18 m2, ça n’a aucun sens, s’insurge Valérie Guittienne. C’est comme pour le téléphone, elle ne sait plus raccrocher ou décrocher depuis le premier confinement, c’est devenu très compliqué de communiquer avec elle. »

Soins dentaires en psychiatrie, un peu de négligence…

Publié le 25/08/2020





Les articles signés par une équipe française dans les revues psychiatriques internationales sont trop rares pour ne pas évoquer cette publication proposée (dans le Canadian Journal of Psychiatry) par une équipe de l’hôpital de Ville-Evrard, en Seine-Saint-Denis. Consacrant une étude à « l’évaluation de la douleur et de l’anxiété lors de soins dentaires chez les patients hospitalisés en psychiatrie », les auteurs rappellent que la santé bucco-dentaire des patients en psychiatrie s’avère souvent « problématique », dans la mesure où le taux de recours au chirurgien-dentiste demeure inférieur de 25 % à celui de la population générale.  Ce constat est d’autant plus préoccupant qu’on connaît les effets indésirables de certains traitements psychotropes (risques d’hyposialie médicamenteuse), préjudiciables pour la santé bucco-dentaire quand ils ne sont pas pris en compte et corrigés.

L’Education nationale sous le choc

Par Rodrigo Arenas, co-président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) — 

Photo Lionel Bonaventure. AFP

Depuis la crise sanitaire le secteur privé s’installe dans la grande maison républicaine de l’Education nationale. On assiste à une accélération de la vente à la découpe de l’école publique.

Le spectacle vivant et la présence du handicap, vient de paraître !



25 août 2020

Le spectacle vivant et la présence du handicap, vient de paraître !

Présence du handicap dans le spectacle vivant, un livre de Olivier Couder.

À la fois témoignage, guide pratique, autobiographie, essai théorique, cet ouvrage retrace un parcours de création de plus de 30 ans, avec des comédiens handicapés, dans le spectacle vivant.

A travers récits, dialogues, observations, références théoriques, cet ouvrage sur le spectacle vivant et le handicap aborde les questions essentielles suivantes :

Quels sont les processus esthétiques à l’œuvre dans les créations des comédiens en situation de handicap ?
Quels sont les traits communs et les différences entre ces démarches artistiques et l’art-thérapie ?
Comment et par quels méandres la société a-t-elle progressivement construit la possibilité d’un art fait par des personnes handicapées et reconnu comme tel ?
Pourquoi l’art brut a-t-il devancé de plusieurs dizaines d’années la diffusion de spectacles intégrant des personnes en situation de handicap dans leur distribution ?


Découvrez la réponse à toutes ces questions essentielles dans la participation des personnes en situation de handicap au monde du spectacle vivant et de la culture en générale. 

Associations et opposition rappellent l'urgence sociale au bon souvenir de l'exécutif

LE 25/08/2020

Alors qu'un conseil de défense se tient, ce matin à l'Elysée, sur la crise sanitaire, des acteurs de la solidarité attendent un geste de l'exécutif sur la bombe à retardement du logement. Des membres de l'opposition et des marcheurs interpellent le gouvernement sur la gratuité des masques à l'école.
Une étudiante prise en photo à Poitiers le 14 avril 2020, inquiète pour la suite de ses études
Une étudiante prise en photo à Poitiers le 14 avril 2020, inquiète pour la suite de ses études Crédits : Jean Francois Fort / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - AFP
Alors qu'un conseil de défense se tient, ce matin, à l'Elysée, sur la crise sanitaire, des acteurs de la solidarité attendent un geste de l'exécutif sur la bombe à retardement du logement. Le Secours catholique alerte sur le sort de milliers de Français qui passent, en cette rentrée,  "de la précarité à la pauvreté".  Avec les loyers impayés, la Fondation Abbé Pierre, qui fait partie des associations de solidarité qui seront reçues après-demain par la ministre chargée du logement Emmanuel Wargon, craint une vague d'expulsions locatives. Parmi les précaires, on trouve les étudiants, parfois privés de petits boulots cet été, ou de stages rémunérés. Se loger, à quelques jours de la rentrée, devient très compliqué. Reportage de Thomas Larabi.