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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 26 juin 2020

Nawal Bakouri : quand le design des objets soigne aussi Réécouter Nawal Bakouri : quand le design des objets soigne aussi

LE 09/03/2020

Faire soin |Comment un environnement peut-il prendre soin de ceux qui y évoluent ? Dans quelle mesure prendre soin de la conception d'un objet, c'est aussi prendre soin de son utilisateur ? Et comment penser une hospitalisation à domicile respectueuse des impératifs de sécurité, d'ergonomie, mais aussi de plaisir ? Entretien avec Nawal Bakouri, enseignante, et directrice de l'école de design de Valenciennes.
Nawal Bakoury
Nawal Bakoury Crédits : Julie Hascal - Radio France
Neuvième temps de notre notre série "Faire soin" qui donne la parole à des artistes, dont la pratique se situe à la frontière des mondes de la santé, de l’aide sociale, du soin et de celui de la création. Aujourd’hui, Marie Richeux productrice de "Par les temps qui courent" s’entretient avec Nawal Bakouri.
Nawal Bakouri est directrice de l'École de design de Valenciennes, commissaire d'exposition, enseignante. Elle est aussi cofondatrice de la plateforme social Design qui se propose de réfléchir à ce que peut le design dans le très large champ du social. 
En 2014, l'association France Alzheimer fait appel à Nawal Bakouri pour imaginer une manière sensible de raconter la maladie, le combat des familles, et plus largement les parcours d'accompagnement. Elle fait alors le choix de travailler avec la designeuse Isabelle Daëron. Cette expérience la convainc qu'existe une passerelle forte entre les objets, le mobilier, la scénographie que l'on invente, et la pensée du soin. S'en suivent bien des projets jusqu'à sa toute récente prise de fonction à Valenciennes, où ces questions concernent au plus haut point la future génération de designeurs et designeuses
La Causeuse Memorama et la fenêtre visionneuse Memorama d’Isabelle Daëron,  Exposition « Handle With Care » à Liège, 2018
La Causeuse Memorama et la fenêtre visionneuse Memorama d’Isabelle Daëron, Exposition « Handle With Care » à Liège, 2018 Crédits : Nawal Bakouri

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Exposition à la maltraitance durant l’enfance et syndrome douloureux à l’âge adulte

Univadis


Nathalie Barrès  24 juin 2020

À retenir
Une étude britannique montre après ajustement, en particulier à la présence d’une maladie mentale, que :
  • Les sujets ayant été maltraités durant leur enfance ou ayant été exposés durant l’enfance aux maltraitances d’un tiers avaient jusqu’à deux fois plus de risque de développer un syndrome de l’intestin irritable ou des syndromes somatiques tels que la fibromyalgie, un syndrome de fatigue chronique, des douleurs lombaires chroniques, un syndrome de jambes sans repos. 

Le nouvel hôpital psychiatrique de Saint-Avold en 10 images

Le Républicain lorrain — Wikipédia

Par Photos Marie KOENIG  le 26 juin 2020

Un hôpital de jour, spécialisé en psychiatrie pour des pathologies aussi diverses que les troubles de l'humeur, de l'anxiété ou encore alimentaires, doit ouvrir le 15 juillet. Il s'agit d'un établissement privé, du groupe Inicea, dont le médecin référent sur place est le docteur Akli Khireche, psychiatre. Il est installé sur Saint-Avold depuis déjà deux ans, où il officiait jusque-là à la clinique Saint-Nabor.

Les responsables du nouvel établissement de santé : le psychiatre Akli Khireche et la responsable de site Sandrine Boog.

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L’Assurance-maladie compte faire 1 milliard d’euros d’économies en 2021, moitié moins qu’en 2020

Cette baisse est justifiée par la chute d’activité des « soins de ville » pendant le confinement, qui ne sera pas rattrapée d’ici la fin de l’année.
Le Monde avec AFP Publié le 26 juin 2020

Saignée par le coronavirus et le confinement (31 milliards d’euros de déficit prévus cette année), l’Assurance-maladie n’entend pas serrer le garrot l’an prochain pour juguler ses pertes. L’Assurance-maladie a renouvelé, vendredi 26 juin, sa prescription annuelle d’économies, en réduisant la dose de moitié, avec un objectif fixé à un peu plus d’un milliard d’euros pour 2021.

L’ÉCOLOGIE, EN LEUR ARME ET CONSCIENCE

Par Alexandra Schwartzbrod — 

Atteinte comme beaucoup par le syndrome de l’éco-anxiété, Laure Noualhat, ex-journaliste à «Libération», témoigne dans un essai revigorant qu’il est encore possible de combattre les désastres annoncés sans tomber dans la dépression.

Jour 23 : prunier reine-claude de Carennac, Jardres, France, le 8 avril 2020, de la série prise par Claude Pauquet durant son confinement.
Jour 23 : prunier reine-claude de Carennac, Jardres, France, le 8 avril 2020, de la série prise par Claude Pauquet durant son confinement. Photo Claude Pauquet. Agence VU

Longtemps, elle a cru se battre contre des moulins à vent, rageant contre la désinvolture de ces femmes et de ces hommes qui consomment à corps perdu sans se soucier de l’avenir de la planète. Elle s’est toujours refusée à composer, fourrant son nez dans les poubelles nucléaires américaines et russes, partageant la peur de la montée des eaux sur l’île de Tuvalu, arpentant les forêts scarifiées de la République démocratique du Congo, racontant la fonte de l’Arctique et la détresse des ours blancs, enquêtant sur les coulées de boue rouge en Hongrie, cheminant dans la zone irradiée de Tchernobyl sans songer aux conséquences possibles sur son organisme, infligeant à son corps toutes sortes d’expériences bizarres.
Elle a failli y laisser sa santé physique et mentale, sombrant dans des abîmes de désespoir et de solitude jusqu’au jour où elle s’est relevée, apaisée. Elle, l’écolo pure et dure, ne finirait pas dépressive. Ce long parcours, jalonné de mille chausse-trappes, coups de cœur et coups de gueule (on se souvient du personnage hilarant de Bridget Kyoto qu’elle avait créé pour des vidéos postées sur YouTube, tournées avec son complice Eric La Blanche), la journaliste Laure Noualhat le raconte à la première personne du singulier dans un livre, Comment rester écolo sans finir dépressif, qui entremêle avec une formidable aisance l’intime et l’universel. Un livre qu’elle porte en elle depuis de nombreuses années, nous pouvons en témoigner puisqu’elle a longtemps travaillé à Libération.

Laurence Devillairs : « Dans “Westworld”, tout pouvoir est un abus de pouvoir »

Mis en ligne le 25/06/2020
Westworld, saison 3
L'humain Caleb Nichols (Aaron Paul) va faire l'expérience du libre-arbitre. © HBO/OCS

La série « Westworld », dont la troisième saison vient d’être diffusée aux États-Unis sur la chaîne HBO, met en scène des robots esclaves des humains dans une sorte de Disneyland où tout est permis. Mais certains d’entre eux s’affranchissent de nous. La philosophe de l’éthique Laurence Devillairs a bien voulu nous livrer quelques clés pour comprendre ce mouvement d’émancipation… et pour nous dire pourquoi il nous concerne de très près.

« Avec Westworld, on est en plein dans la troisième génération de films ou de séries qui cherchent à comprendre l’homme à partir de ce qui n’est pas humain. La première génération, c’était La Planète des singes (Franklin Schaffner, 1968), où l’on essayait de comprendre l’humain à partir de l’animal. La deuxième génération, c’était E.T. (Steven Spielberg, 1982), où l’on a essayé de comprendre l’homme à partir des extraterrestres. Dans Westworld, la troisième génération, on essaie désormais de penser l’homme à partir des robots. Et, à chaque fois, ce qui n’est pas humain se révèle plus humain, au sens moral du terme : dans La Planète des singes, les singes sont plus civilisés que les hommes ; E.T. est plus généreux que les hommes ; et dans Westworld, c’est Dolorès, un robot, qui se révèle la plus humaine. L’homme n’a eu de cesse d’essayer de se comprendre en se confrontant à ce qui n’est pas lui. C’est ce qu’a fait la philosophie : la définition de l’homme comme “animal raisonnable” cherche à saisir la part d’animalité chez l’homme pour mieux l’en distinguer. Il en va de même pour nous : nous ne pouvons pas nous comprendre nous-même sans admettre aussi ce nous faisons à l’autre. C’est Levinas qui a raison : la métaphysique est une éthique, c’est-à-dire qu’on ne peut pas comprendre la nature de l’homme si l’on ne se pose pas la question morale de ce que l’homme fait à l’autre (que l’autre soit un singe, un robot, un extraterrestre ou un humain).


Numinus présente son conseil consultatif clinique qui fera progresser son modèle intégré de bien-être

Cision in Canada

Juin 24, 2020

Des conseillers, dont le Dr Gabor Maté et Zach Walsh, apportent une expertise et de la formation en matière de thérapie assistée par les psychédéliques et en traitement de la santé mentale
VANCOUVER, BC, le 24 juin 2020 /CNW/ - Numinus Wellness Inc. (TSX-V : NUMI) (« Numinus » ou la « société ») a le plaisir de présenter son conseil consultatif clinique, présidé par le médecin en chef de Numinus, le Dr Evan Wood. Tirant parti de l'expertise de ses membres, le conseil sera responsable de l'élaboration du programme, de la mobilisation des connaissances et d'orienter des changements de politique dans le domaine de la thérapie assistée par les psychédéliques.

« Notre conseil consultatif clinique rassemble des chefs de file en sciences, en santé mentale ainsi que des cliniciens afin d'explorer le potentiel des thérapies assistées par les psychédéliques dans un environnement thérapeutique sûr et contrôlé », explique le Dr Wood. « Le conseil travaillera avec la direction de l'entreprise afin de faire avancer Numinus et de mobiliser les décideurs politiques et les législateurs pour créer les conditions dans lesquelles les thérapies psychédéliques peuvent être envisagées et avancées. »

Béni Mellal : Aide psychologique au personnel soignant

L'Opinion
26 Juin 2020

MAROC

La direction régionale de la Santé (DRS) a mis en place une cellule d’aide psychologique dédiée au soutien moral et psychologique du personnel soignant du circuit Covid-19.


Béni Mellal : Aide psychologique au personnel soignant
La cellule d’aide psychologique, qui a pour vocation d’accompagner le personnel soignant opérant dans le circuit Covid-19 du Centre hospitalier régional (CHR) de Béni Mellal, intervient dans le cadre des mesures initiées par la DRS pour freiner la propagation du nouveau coronavirus et accompagner le personnel médical et paramédical en situation de détresse et d’épuisement.

«Les médecins et le personnel infirmier, paramédical et technicien, dans les premières lignes du combat contre le Covid-19, sont sollicités quotidiennement, de jour comme de nuit, et ont par conséquent besoin d’un accompagnement de bout en bout», indique le psychiatre au CHR de Béni Mellal, M. Driss Tahiri Alaoui, relevant que l’effet de surprise augmente le niveau d’anxiété et de peur chez le personnel soignant qui finalement, lui aussi, a peur d’être infecté et de contaminer ses proches et ses enfants, d’où l’utilité d’un soutien moral pour les professionnels en souffrance. 


jeudi 25 juin 2020

L’Association Hospitalière Sainte-Marie lance une étude pour évaluer les réponses organisationnelles des établissements en psychiatrie au sortir du confinement

Association Hospitalière Sainte-Marie - AHSM - Home | Facebook
COMMUNIQUE DE PRESSE 26 mai 2020 

Chamalières, le 20 mai 2020 - L’Association Hospitalière Sainte Marie (AHSM), acteur majeur de la psychiatrie en territoire, lance une enquête nationale EvOlu’Psy Covid-19 afin d’étudier les réponses organisationnelles des établissements de prise en charge en santé mentale face à la Covid-19. Face à la crise épidémique de la Covid-19, tout comme l’ensemble des établissements en psychiatrie, l’AHSM a dû adapter de manière générale l’organisation de ses établissements selon les activités réalisées, en se basant sur des recommandations et référentiels ayant évolué rapidement en mars et avril jusqu’au pic épidémique. Chaque établissement en santé mentale a ainsi dû développer des initiatives organisationnelles adaptées à ses problématiques de prise en charge et à son territoire, ce qui a généré sur cette première phase de l’épidémie une multiplicité d’expériences et d’approches organisationnelles pour lesquels une capitalisation étendue est à construire. 

mercredi 24 juin 2020

Santé mentale : de nouvelles formations à la fac de médecine de Brest

Le Télégramme Publié le 24 juin 2020

L’OMS estime qu’une personne sur trois vivra un trouble psychique au cours de sa vie et la demande de soins et de soutien est en augmentation constante dans la population générale.
L’OMS estime qu’une personne sur trois vivra un trouble 
psychique au cours de sa vie et la demande de soins et de 
soutien est en augmentation constante dans la population 
générale. (Photo d’illustration/Le Télégramme)

La notion de santé mentale recouvre un champ très large qui renvoie à un état d’équilibre, qu’il soit individuel et/ou collectif, permettant aux personnes de se maintenir en bonne santé malgré les épreuves et les difficultés. À l’heure actuelle, l’Organisation mondiale de la santé a répertorié plus de 500 troubles psychiques. L’OMS estime qu’une personne sur trois vivra un trouble psychique au cours de sa vie et la demande de soins et de soutien est en augmentation constante dans la population générale.


mardi 23 juin 2020

Ségur de la santé : la Fédération française de psychiatrie se positionne notamment en faveur d’une réforme de la gouvernance hospitalière

23 juin 2020

Dans le cadre de la concertation du Ségur de la santé, la Fédération française de psychiatrie appelle à prendre en compte ses positions "fermes et consensuelles" prenant en compte l'attractivité, le financement, la simplification et la territorialité. 
Ségur de la santé : la Fédération française de psychiatrie se positionne notamment en faveur d'une réforme de la gouvernance hospitalière
"L'épidémie de coronavirus a montré les limites du système de gouvernance hospitalière actuel", constate la Fédération française de psychiatrie dans un communiqué. 

Les soins au centre de l'organisation

La fédération, qui rassemble les principaux acteurs, syndicats et sociétés savantes du soin psychiatrique, "soutient" une modification de la gouvernance hospitalière, "seule susceptible de contrer la diminution de l'attractivité pour les carrières hospitalière", fait-elle savoir. 

Elle demande que soit intégrés les avis des professionnels de terrain pour organiser et développer les politiques territoriales (ARS), "de manière décentralisée, en s'appuyant notamment sur les travaux des projets territoriaux de santé mentale (PTSM)". 

Déconfinement : le risque d’une « deuxième vague » psychiatrique

psychologies_logo

Par Lucien Fauvernier   Mis à jour le 23 juin 2020

Covid-19 : le risque d’une « deuxième vague » psychiatrique
Si la période de confinement n’a, a priori, pas provoqué un afflux important de patients en psychiatrie, les professionnels de santé appellent à rester vigilants face au déconfinement et au retour à la normale relatif que nous vivons. En effet, un certain nombre d’éléments peuvent faire craindre l’émergence de troubles anxieux ou dépressifs, voire même d’idées suicidaires parmi la population. Explications de Philippe Courtet, professeur de psychiatrie à l'Université de Montpellier.

De nombreux psychiatres étaient inquiets des effets du confinement sur la santé mentale des Français et craignaient de voir un afflux de patients en consultation. Il semblerait que cela n’ait pas été le cas, comment l’expliquer ?

Philippe Courtet : La période de confinement a été une équation aux nombreuses inconnues. Nous n’avions alors jamais vécu un tel événement, il était donc difficile de prévoir son incidence. Il est vrai que nous avons été au début très inquiets et que nous nous attendions à voir se multiplier les cas d’urgences psychiatriques, ce qui ne semble pas s’être produit. Il se pourrait même que les passages à l’acte suicidaire aient diminué, mais il faut rester prudents car les chiffres mettent souvent beaucoup de temps à remonter. Notre principale source d’inquiétude concernait les effets néfastes de la distanciation sociale et de la solitude durant le confinement. Mais finalement, nombre de gens sont restés connectés, certains ont même peut-être eu plus d’appels qu’en temps normal. On peut penser, par exemple, aux grands-parents isolés plus souvent sollicités par leurs petits enfants. De plus, le fait que nous ayons tous été confinés a certainement joué un rôle de cohésion sociale protectrice. Nous étions « tous dans le même bateau », cela à quelque chose de rassurant quelque part. Le rituel des applaudissements chaque soir à 20 heures, en tant qu’ acte de gratitude, a pu aussi contribuer à protéger notre santé psychologique.

Après la crise sanitaire et 30 000 décès, le modèle des EHPAD appelé à évoluer

Crédit photo : AFP
PUBLIÉ LE 23/06/2020

Les EHPAD, durement frappées par l'épidémie de coronavirus qui a révélé leurs faiblesses, vont devoir accélérer leur transformation. C'est en tout cas ce que préconise une note du cabinet Xerfi, dans une note sur les « nouveaux défis des acteurs du grand âge », publiée début juin.
Près de la moitié des quelque 30 000 morts du Covid-19 en France étaient des résidents d'EHPAD (décédés dans leur établissement ou à l'hôpital), et la commission d'enquête de l'Assemblée nationale doit notamment chercher à identifier des « défaillances » dans la gestion de la pandémie.

L’autisme sur Netflix, atypique

Publié le 04/06/2020





Residents’ Journal (le supplément de The American Journal of Psychiatry destiné aux jeunes médecins) propose une analyse d’Atypical[1], une série diffusée sur Netflix depuis août 2017 (la quatrième et dernière saison étant prévue pour 2021). Cette série est consacrée à la quête d’indépendance (notamment en matière de vie sociale et amoureuse) d’un jeune homme atteint d’autisme (Sam Gardner, incarné par l’acteur canadien Keir Gilchrist).

Le Residents’ Journal rappelle que depuis une trentaine d’années, un « nombre croissant » d’émissions de télévision ont dépeint des personnes avec des troubles du spectre autistique (TSA), mais qu’en général ces programmes ont contribué à propager de fausses idées et des stéréotypes sur les TSA, sans parvenir à restituer à l’écran toute la riche gamme de phénotypes observée dans la réalité.

Pour les auteurs de Residents’ Journal, cette série de Netflix traduit cependant de manière plus précise la diversité et l’expérience des personnes atteintes de TSA.

Atypical décrit ainsi de plus près la trajectoire clinique des TSA, en particulier à travers « les crises d’anxiété récurrentes » du personnage principal, dans un contexte de difficultés souvent éprouvées par les sujets avec autisme, « l’hyperstimulation sensorielle et le rejet par les pairs » (neurotypiques).

Traiter une dépression chez des patients en surpoids, c’est plus compliqué…

Publié le 15/06/2020

Alors que la dépression et l’obésité représentent séparément des « affections péjoratives » pour la santé, leur association est fréquente, et représente donc « un énorme fardeau sanitaire et économique dans le monde. » Comme on constate de surcroît que les sujets obèses risquent de répondre plus mal aux traitements antidépresseurs, la prise en charge d’une dépression est donc plus compliquée chez un patient souffrant aussi d’une obésité associée.

Pour approfondir ce sujet, les auteurs ont analysé dans les bases de données Medline et PsycINFO douze études relatives à la différence de réponse aux antidépresseurs chez les patients en surpoids, comparativement aux patients de poids normal. 

Aux assises du Var, l'introuvable solution pour un récidiviste de l'incendie volontaire

  • afp
Aux assises du Var, l'introuvable solution pour un récidiviste de l'incendie volontaire

Un accusé «poli» mais aux facultés intellectuelles limitées, des psychiatres «pessimistes»: la cour d'assises du Var a jugé mardi un jeune homme pour sept incendies volontaires commis en 2018 à sa sortie de prison, où il avait été écroué pour des faits similaires.

Dans ce département boisé très vulnérable aux incendies, le feu que Kevin Lebreton, 25 ans, a reconnu avoir allumé avec des allumettes s'était déclaré en lisière de l'agglomération de Toulon le 15 septembre 2018, cinquième d'une série de sept départs de feu.
Au final, seule de la végétation avait été détruite mais ce jour-là, 16 casernes avaient été appelées en renfort, 82 sapeurs-pompiers dépêchés sur place avec l'appui de deux hélicoptères pour des largages d'eau.
«Qu'est-ce qu'on peut faire M. Lebreton?», l'interroge Didier Guissart le président de la cour d'assises située à Draguignan.
Pour le ministère public, seule une nouvelle incarcération est à même de protéger la société: «Ce n'est pas quelqu'un de méchant, mais c'est quelqu'un qui reste dangereux», fustige l'avocate générale. Elle requiert contre M. Lebreton une peine «pas inférieure» à 14 ans de réclusion, et une interdiction de reparaître en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et en Corse, où le risque d'incendie est majeur.