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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 1 juin 2020

Villejuif : la colère du psychiatre «remercié à six mois de la retraite» par la mairie

Par Lucile Métout   Le 31 mai 2020


Sous contrat avec la ville depuis 2014, le Dr Régis Airault quitte officiellement le centre médico-psycho-pédagogique ce dimanche. Ses patients s’en émeuvent, la mairie assume.

 Villejuif. Le Dr Régis Airault, psychiatre en structure municipale, quittera officiellement ses fonctions ce dimanche soir. Son contrat n’a pas été reconduit après six ans d’exercice.
Villejuif. Le Dr Régis Airault, psychiatre en structure municipale, quittera officiellement ses fonctions ce dimanche soir. Son contrat n’a pas été reconduit après six ans d’exercice. DR
En ouvrant son recommandé ce lundi-là, il a senti le couperet tomber. Qu'il prépare les cartons : il ne lui reste que quelques jours pour libérer le bureau et prendre congé d'une patientèle de huit ans.
Psychiatre au centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Villejuif, le Dr Régis Airault quittera officiellement cette structure municipale ce dimanche soir. Son contrat n'a pas été renouvelé cette fois. Si la mairie « ne fait que mettre un terme à un CDD », l'homme de 62 ans s'estime injustement « remercié à six mois de la retraite ».
« Je n'ai plus de salaire à compter de ce lundi, et je suis contraint de lâcher des patients soutenus jour et nuit en cette période que l'on sait bouleversante, fulmine le psychiatre. C'est d'une violence totale ! »

Ce que les intelligences atypiques ont à nous apprendre Réécouter Ce que les intelligences atypiques ont à nous apprendre

ÊTRE ET SAVOIR
par Louise Tourret

LE 31/05/2020

Qu'entend-on exactement par "intelligences atypiques"? Comment faire pour que celles-ci soient suffisamment reconnues, détectées, valorisées en société, à l'école, en entreprise ?
L'autisme Asperger, une intelligence atypique?
L'autisme Asperger, une intelligence atypique? Crédits : Chris Madden - Getty
Faut-il faire l’éloge des intelligences atypiques ?
Dans ce numéro d'Être et savoir nous nous intéressons à l’intelligence, ou plutôt aux intelligences, mais pour interroger la question de la norme en éducation.
Et si nous abordons ce sujet c’est parce que l’intérêt pour les autistes Asperger ainsi que pour ce qu’on appelle aujourd’hui la  "neuro diversité" va croissant. Des recherches mais aussi les témoignages des intéressés tendent à montrer qu’il existe des manières totalement différentes, très singulières, d’aborder le savoir et les connaissances - ainsi les neuro-atypiques possèdent des capacités exceptionnelles pour apprendre mais se retrouvent aussi en butte à des difficultés que la plupart d’entre nous vont avoir du mal à se représenter.

"Quand on souffre comme ça, ce n'est pas la peine de rester" : Hélène, centenaire, en grève de la faim pour qu'on lui laisse "le droit de mourir"

franceinfo:  Édité par Noémie Bonnin  Matthieu Mondoloni  publié le 

Hélène Wuillemin, 100 ans, souhaite mourir.

Cette dame, qui vient d'avoir 100 ans, symbolise un nouveau combat en faveur de l’euthanasie.

Hélène Wuillemin a un visage aux mille rides, deux petits yeux rieurs qu’on distingue à peine et depuis le 6 mars dernier, un âge à trois chiffres : "Je viens d'avoir 100 ans. J'aurais bien souhaité ne pas les avoir, mais malheureusement je continue à vivre." Depuis une semaine, cette centenaire, qui habite seule chez elle à Laxou (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, a donc entamé une grève de la faim car on lui refuse, dit-elle, "le droit de mourir".
Hélène redresse son fauteuil électrique. Ses jambes, qui la font tant souffrir, sont allongées. C’est ici, dans cette petite pièce qui lui sert de salon et de chambre, qu’elle passe tout son temps.
Depuis quelque temps, je ne fais plus rien, plus grand-chose. Je regarde un peu la télé, puis je fais des jeux et voilà. Et puis après ça recommence.
Hélène
à franceinfo
Un jour sans fin, dit-elle. Et des douleurs de plus en plus difficiles à supporter. Elle a du mal à se déplacer du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et parfois même… du lit au lit. "J'espérais toujours m'endormir dans mon fauteuil mais non, je ne m'endors pas. Enfin maintenant, je m'endors de plus en plus, alors ce sera peut-être bientôt la fin. C'est ce que j'espère", explique Hélène.
Le petit appartement d\'Hélène.
Le petit appartement d'Hélène. (MATTHIEU MONDOLONI / RADIO FRANCE)
Cette ancienne institutrice, qui a élevé seule ses enfants, dit qu'elle a cherché à se faire euthanasier en Suisse et en Belgique, sans succès. "Je souffre trop ! Quand on souffre comme ça, ce n'est pas la peine de rester."

On doit tous mourir un jour, alors pourquoi attendre 107 ans pour mourir ? À mon âge, à 100 ans, on peut mourir.
Hélène
à franceinfoLire la suite ...

Société.La pandémie va-t-elle changer notre rapport à la mort ?

Publié le Un radiologue rassure une patiente du Royal Blackburn Teaching Hospital, en Angleterre, le 14 mai.  REUTERS/Hannah McKayPour ce docteur britannique, la crise actuelle ne doit pas être considérée comme un événement exceptionnel. Ce virus représente plutôt le dernier vecteur en date de notre finitude et doit nous pousser à réfléchir, en tant qu’individus et en tant que société, à notre façon de mourir.

Rejeter la psychanalyse ?

Si le confinement nous prive de liens sociaux essentiels, il peut aussi nous permettre de nous replonger dans notre bibliothèque et, en s’appuyant sur ce qui s’est noué en corps dans le cabinet de l’analyste (2), formaliser un sentiment et conclure une réflexion.
Il y a quelques mois, j’avais envisagé relire les écrits de Didier Eribon pour comprendre un intérêt passé.
En sortant d’une séance d’analyse, sans vraiment en avoir parlé et en marchant vers le Thalys qui devait me ramener à Liège, j’avais considéré qu’il s’agissait d’une perte de temps. Mes notes de l’époque pouvaient suffire. L’essence du dire du philosophe est très redondante à travers ses textes, même si elle s’appuie sur la connaissance de nombreux auteurs à la pensée complexe. Si nécessaire, la règle analytique (3) fondamentale me ramènerait à l’essentiel.
Mais, dernièrement, j’ai remis la main sur son ouvrage intitulé « Echapper à la psychanalyse » (1). Après quelques jours, ce titre tranchant et la relecture de la quatrième de couverture ne me laissaient pas en paix. Le rédacteur y annonce « une réflexion sur les possibilités de s’inventer soi-même, et sur les moyens de fonder une éthique et une politique de la subjectivation, débarrassées de la conceptualité analytique et du rôle de frein à l’innovation que celle-ci ne cesse de jouer ». Plus encore, le texte devrait permettre de « réactiver… le mouvement de fuite à l’égard » de la psychanalyse.
Selon Didier Eribon, fuir et congédier la psychanalyse sont une nécessité car l’ingéniosité de Freud se donnerait « pour tâche d’assurer le bon fonctionnement de la norme et la perpétuation de la normalité psychique et sociale ». Sa finalité serait d’ « instituer et de légitimer la conformité du choix d’objet sexuel à la norme hétérosexuelle, et même à la pureté sans reste et sans déchet de la norme hétérosexuelle » (4).

Jean-Bertrand Pontalis : "Dans notre vie nocturne, dans nos rêves, nous sommes près de ceux qui sont loin"


LES NUITS DE FRANCE CULTURE
par Philippe Garbit

LE 31/05/2020

2002 |Entretien avec Jean Bertrand Pontalis, psychanalyste, auteur du livre "En marge des jours" édité en 2002 par Gallimard. Cet entretien de l'émission "Du jour au lendemain" a été diffusé la 1ère fois le 01/05/2002.
La Terre vue de la Lune - Illustration -
La Terre vue de la Lune - Illustration - Crédits : ©Ron Miller//Novapix/Leemage AFP
Dans cet entretien donné en 2002 dans l'émission "Du jour au lendemain", Jean-Bertrand Pontalis, qui publiait En marge des jours, expliquait sa démarche pour cet essai, dans lequel les rêves étaient très présents :
Je suis très attaché aux rêves (ou les rêves sont très attachés à moi). Dans notre vie nocturne, dans nos rêves, nous sommes près de ceux qui sont loin souvent. Nous pouvons même être près de ceux que nous avons aimés ou haïs, qui ont disparu soit qu'ils sont morts ou perdus de vue. Il se rapprochent de nous dans une présence plus intense, plus vive parfois que dans la vie quotidienne, dans ce que l'on appelle la réalité.

ESPRIT, ES-TU LÀ ? RÉOUVERTURE DE L'EXPOSITION MYSTIQUE AU MUSÉE MAILLOL

lancer de hache sortir à paris | LES COGNÉES - Prêt à vous défouler?
Esprit, es-tu là ? L'exposition mystique au musée Maillol ...
Par Cécile D., Laurent P. · Publié le 29 mai 2020
Le musée Maillol rouvre enfin et fait de nouveau tourner les tables avec l'exposition "Esprit, es-tu là ? Les peintres et l'Au-delà". Du 10 juin au 1er novembre 2020, venez admirer à nouveau les tableaux des peintres du XIXe et XXe siècle et défiez les fantômes et les esprits... si vous l'osez !
Le musée Maillol rouvre enfin après la crise dû au coronavirus et convoque les fantômes des peintres avec son exposition Esprit es-tu là ? Les peintres et l'au-delàUne centaine d'œuvres sont rassemblées pour l'occasion, issues de collections publiques et privées. Du 10 juin au 1er novembre 2020, venez à la rencontre de ces artistes inspirés par des forces surnaturelles...

Trois grands peintres sont au cœur de cette exposition : Augustin LesageVictor Simon et Fleury-Josepph Crépin. Ces trois hommes se sont mis à la peinture, poussés par des voix étranges. Ces guides invisibles les ont conduits eux, et tous les artistes représentés dans cette collection, à chercher à établir un lien avec l'au-delà à travers leurs peintures.

Anna Feissel-Leibovici, psychanalyste, vient de sortir chez Librinova un passionnant écrit sur son rapport aux soeurs Brontë.

Onirik
vendredi 22 mai 2020.




Anna Feissel-Leibovici, psychanalyste, vient de sortir chez Librinova un passionnant écrit sur son rapport aux soeurs Brontë. Entre réalité et fiction, elle nous entraîne avec elle sur leurs traces, de Haworth au Japon, s’interrogeant au passage sur la place des soeurs dans son quotidien, et par effet miroir sur l’impact qu’elle, elle pourrait avoir sur leur vie.


questions de Claire Saim


Merci beaucoup à Anna Feissel-Leibovici d’avoir pris le temps de répondre à nos questions avec tant de patience et de minutie.

Son livre, Quel Brontë êtes-vous ?, vient de sortir aux éditions Librinova (en formats broché et numérique), et propose une approche très originale et totalement inédite sur la fratrie Brontë. On ne peut que saluer cette initiative, tant les écrits en français (traduits ou non) sur cette célèbre famille demeurent rares dans les bibliothèques et librairies hexagonales.
Onirik : Bonjour Anna, pouvez-vous en quelques mots, présenter votre parcours, qu’est-ce qui vous a amenée à écrire ce livre ?

Anna Feissel-Leibovici  : Je suis devenue psychanalyste après avoir fait de longues études de lettres classiques. Ce sont deux disciplines qui s’accordent très bien et se nourrissent l’une de l’autre. Freud disait que les écrivains précèdent les psychanalystes dans l’art d’éclairer les énigmes de la psyché humaine, et que leurs œuvres ont pour eux valeur d’enseignement. J’étais déjà autrice de deux livres de psychanalyse, mais j’avais le désir d’écrire quelque chose de purement littéraire. Le temps passait, lorsque j’ai rencontré les Brontë. Je parle des personnes, plus encore que de leurs œuvres. Je n’ai plus pu les quitter.

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dimanche 31 mai 2020

Comment Yahvé, petit dieu tribal, est-il devenu un Dieu universel ?

Le monothéisme est né dans un monde où régnait une pléthore de divinités. Comment un dieu parmi d’autres est-il devenu le Dieu unique ?
Propos recueillis par  Publié le 31 mai 2020

samedi 30 mai 2020

Covid-19 : la France insoumise… à la future vaccination

Publié le 25/05/2020


Il y a encore peu, plus de la moitié de la population mondiale était en quarantaine afin de limiter la propagation du SARS-CoV-2. La mise au point de vaccins contre cette infection et leur disponibilité à l'échelle mondiale sont une priorité pour mettre fin à la pandémie, à condition d’une bonne acceptabilité de la vaccination par la population. Or, dans une ambiance de déclin mondial de la confiance du public dans la vaccination au cours de la dernière décennie, en particulier dans toute l'Europe et en France, le pari est loin d’être gagné, comme le montre un sondage en ligne réalisé auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dix jours après l'instauration du confinement (du 27 au 29 mars), au pays de Pasteur !

Un quart de réticents à la vaccination

Au total 26 % des personnes interrogées ont déclaré que, si un vaccin contre le SARS-CoV-2 était disponible, elles ne l'utiliseraient pas, alors même que les médias nous inondaient d’images de cercueils et de services de réanimation ayant besoin d’être réanimés.

Barbara Stiegler : «C’est en nous-mêmes, dans nos lycées et nos hôpitaux, que nous devons réinventer le sens de l’Etat»

Par Simon Blin — 

Un patient atteint du Covid lors de sa rééducation, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le 15 mai.
Un patient atteint du Covid lors de sa rééducation, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le 15 mai. Photo Denis Allard

Si la crise du Covid-19 bouleverse nos hiérarchies de valeurs, les diverses mesures prises pendant cette pandémie ne promeuvent-elles pas un agenda néolibéral ? Selon la philosophe, la société du sans-contact et la dématérialisation des activités favorisent la dissolution du collectif et l’étouffement des luttes sociales, qu’il importe de poursuivre après la crise.

Aurélie Trouvé : «Nous ne voulons pas laisser croire que le capitalisme est la fin de l’histoire»

Par Nicolas Massol, photo Rémy Artiges — 


Aurélie Trouvé à Montreuil, mercredi.
Aurélie Trouvé à Montreuil, mercredi. 
Photo Rémy Artiges pour Libération

Pour la porte-parole d'Attac, le rôle des ONG est de faire infuser dans la société l'idée qu'un autre monde est possible, sans laquelle aucun parti de gauche ne pourra accéder au pouvoir.

Loin d’elle l’idée de remplacer les leaders politiques de la gauche. Même si, avec une vingtaine de syndicats et d’ONG, elle a participé à l’élaboration d’un plan de sortie de crise qui ressemble étrangement à une ébauche de programme commun, Aurélie Trouvé défend l’indépendance des ONG par rapport aux partis. Chacun son rôle : aux uns la conquête électorale du pouvoir, aux autres le travail idéologique de fond et de mobilisation sociale. «Je suis très "charte d’Amiens", finalement», s’amuse la porte-parole d’Attac, en référence à l’acte décrétant la séparation entre la CGT et les officines partisanes, adopté en 1906. Selon elle, le monde d’après pourrait finalement ressembler au monde d’avant-hier.

Confinement : les mères allemandes présentent la facture

Par Johanna Luyssen, correspondante à Berlin — 
Petit-déjeuner en RDA en 1980.
Petit-déjeuner en RDA en 1980. Photo Jean-Pierre Delagarde. La Collection

«Qui prend la plus grande part dans la prise en charge des enfants?» Plus de 50% des femmes répondent «Moi seule», contre 10% des hommes. En Allemagne, un hashtag «les parents corona font les comptes» interpelle les pouvoirs publics.

Séries : un shoot d’héroïnes

Par Sandra Laugier, professeure de philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne — 
Toni Collette et Merritt Wever dans «Unbelievable».
Toni Collette et Merritt Wever dans «Unbelievable». Netflix

«Unorthodox», «Unbelievable», «Kalifat» : les femmes sont au premier plan dans les scénarios. Des personnages qui proposent de nouvelles formes de travail, d’amitié, d’humour, et qui transforment les lois des genres, policier et sécuritaire. (Attention spoilers)

«Nous avons une possibilité assez inédite de voir la science en train de se faire»

Par Olivier Monod — 
Biologiste analysant en laboratoire des échantillons susceptibles d'etre positifs au covid-19 à Levallois-Perret le 22 avril
Biologiste analysant en laboratoire des échantillons susceptibles d'etre positifs au covid-19 à Levallois-Perret le 22 avril Photo Thomas Coex. AFP

Et si la crise du Covid-19 était l'occasion de revoir notre rapport à la science ? Loin de la productrice de certitudes attendue, elle se montre hésitante et plurielle. Une bonne nouvelle, selon l'épistémologue Léo Coutellec.

Léo Coutellec est maître de conférences en éthique et épistémologie de sciences contemporaines à l’université Paris-Saclay. Il observe les débats scientifiques autour de la crise du Covid-19 d’un bon œil. Il espère que la crise permettra de faire émerger une vision plus juste de la science et appelle de ses vœux l’avènement du «pluralisme scientifique».
Est-ce que la science sort grandie de la crise du Covid-19 ?
La situation est encore assez ambiguë et les leçons à en tirer forcément prématurées. Mais j’ai quand même envie de répondre oui à votre question, il y a selon moi plusieurs aspects positifs. D’abord parce que durant ces trois derniers mois, nous avons vu se développer des espaces de gratuités sans précédents. C’est une situation vraiment exceptionnelle. Les grandes revues ont mis des articles en ligne gratuitement, les dépôts de travaux sur des archives ouvertes ont explosé, plusieurs maisons d’édition ont proposé leurs livres numériques en accès libre, etc.
Nous vivons un moment d’expérimentation grandeur nature de la science ouverte, avec un accès et un partage moins marchand et moins sélectif des travaux de recherche. Aussi, nous connaissons les avantages des archives ouvertes et des preprints en termes d’avancement des connaissances. Sur le seul exemple des études scientifiques qui évaluent l’impact d’un mois de confinement sur l’évolution de la maladie, nous avons pu observer qu’à cinq jours d’intervalle, deux études également fiables, déposées sur une archive ouverte (MedRxiv), ont émis des conclusions opposées. Est-ce un problème ? Non, tel est le lot de la démarche scientifique, travailler à partir des conflictualités et non des consensus.