Publié le 13 Mai 2020
Auteur de « Je travaille à l'asile d'aliénés », « La tisane et la camisole », André Roumieux, militant de l'humanisation en psychiatrie, était aussi compagnon d'Emmaüs...
André Roumieux (©DR)
Ce village, Mayrinhac-Lentour, pour lequel André Roumieux éprouvait un attachement très profond, est évoqué avec affection, poésie et humour dans un de ses derniers livres « Les Retournaïres ». En fait, il ne l’a jamais quitté en pensée ; il y revient avec sa famille pour les vacances, avec la complicité de son épouse Marcelle qui aime bien ce coin du Causse.
Né en 1932, André aurait aimé travailler avec son père dont il admire le métier de sabotier-marchand de bois. C’est le cœur déchiré, qu’il quitte son village, ses parents et ses sœurs, Jacqueline et Paulette, pour « monter à Paris » en septembre 1951. Il entre à l’école d’Infirmiers en psychiatrie de Maison Blanche à Neuilly/Marne ; il obtient son diplôme en 1954, est affecté dans un service de Ville-Evrard où il va rester 36 ans. Tour à tour surveillant, puis surveillant chef, il joue un rôle clé dans l’humanisation des soins en psychiatrie. André Roumieux est décédé le 18 avril 2020.