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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 11 mai 2020

Confinement.“Syndrome de la cabane” : ces Espagnols qui ne veulent plus ressortir de chez eux

EL PAÍS - MADRID   Publié le 10/05/2020


Des Madrilènes à leur balcon le 3 mai 2020. 
 
 PHOTO / Juan Medina / REUTERS

La France s’apprête, ce lundi 11 mai, à alléger les restrictions. L’Espagne – entre autres – avait fait de même il y a une quinzaine de jours. Mais certains de nos voisins ont peur ou ne souhaitent pas recommencer à sortir. Ce que des spécialistes appellent “le syndrome de la cabane”. Explications du journal El País.

Nuit de la France mystérieuse (10 DISPONIBLES)





En compagnie de Marie-Charlotte Delmas, Grégoire Solotareff et Roger Brunet, Philippe Garbit vous propose de redécouvrir la Nuit de la France mystérieuse, diffusée pour la première fois en février 2017.
TOUS LES ÉPISODES
39 MIN
LE 10/05/2020
Le premier entretien de cette nuit spéciale "La France mystérieuse" avec la sémiologue Marie-Charlotte Delmas vous emmène dans un voyage historique dans...
14 MIN
LE 10/05/2020
Visite de la grotte de Montespan (1ère diffusion : 01/01/1945)
1H39
LE 10/05/2020
"La matinée des autres" s'intéressait au loup-garou en février 1981 : une émission consacrée à la lycanthropie, aux différentes manifestations du loup-garou...
54 MIN
LE 10/05/2020
Ecrivain-culte pour un grand nombre de lecteurs, Claude Seignolle, collecteur des croyances rurales avait donné un entretien à Marie-Hélène Fraïssé en...
24 MIN
LE 10/05/2020
Pour "La Nuit spéciale - La France mystérieuse" Philippe Garbit s'entretient avec Grégoire Solotareff qui publie un "Dictionnaire des Sorcières" à l'Ecole...

samedi 9 mai 2020

« Il n’y aura probablement pas de traitement universel contre le Covid-19 »

09.05.2020



  • Bruno Lina
Capture d'écran

Alors que l’analyse des premières données de l’essai européen Discovery a été annoncée pour le 14 mai, le Pr Bruno Lina, directeur du laboratoire de Virologie et Pathologie Humaine (VIRPATH) (Lyon) dans le Centre International de Recherche en Infectiologie, et co-coordinateur pour la France de Discovery, nous livre sa vision sur la recherche thérapeutique contre le SARS-CoV-2. Pour lui, la pléthore d’essais thérapeutiques est justifiée par le patchwork des présentations cliniques du Covid-19. Une grande partie des centaines d’essais en cours livrera des premiers résultats courant mai et juin. Mais à ce stade de la recherche, aucun traitement universel ne semble se dégager.
Antipaludéen, antiviraux, immunomodulateurs, nicotine, chlorpromazine… Qu’est-ce qui justifie un tel dynamisme de la recherche tous azimuts ?
Pr Bruno Lina : Les nombreux essais cliniques s’attachent à différentes phases de l’infection due au coronavirus SARS-CoV-2 : la maladie Covid-19 est un patchwork de différentes présentations cliniques, dans l’immense majorité des cas relativement simples et bénignes, mais avec une frange significative de cas qui posent des problèmes sur le court et le plus long terme (lésions pulmonaires, syndrome de Kawasaki…).

Grippe de Hongkong en 1968 : pourquoi on l’a tous oubliée

PODCAST Il y a 52 ans, la grippe de Hongkong, causée par le virus H3N2, partait de Chine centrale pour se propager et faire un million de victimes dans le monde. Mais personne ne s’en souvient.
Publié le 9 mai 2020
Il y a cinquante-deux ans, la grippe de Hongkong, causée par le virus H3N2, partait de Chine centrale pour se propager sur la planète. Le bilan est terrible : plus d’un million de morts dans le monde, dont 30 000 à 35 000 en France. Pourtant, plus personne ne semble s’en souvenir, y compris parmi les médecins qui étaient mobilisés à l’époque.

Direct 9 mai : moins de 100 décès en France | La vérité ne se décrète pas à l'applaudimètre

Publié le 09/05/2020

Cette veille quotidienne régulièrement réactualisée vous permet de retrouver rapidement certaines des informations brèves concernant l’épidémie actuelle. Retrouvez tous nos articles sur le Covid-19.

19 h 20 - France : moins de 100 décès

Selon les dernières données de Santé publique France, on compte 22 614 patients Covid + hospitalisés dans notre pays (- 110, 265 admis en 24 h) dont 2 812 en réanimation (-56 , 38 admis en 24 h). Au total, on recense 26 710 décès de Covid-19 dépuis le début de la pandémie (+80 vs + 243). Rappelons, néanmoins, que les chiffres de décès du week-end sont généralement minorés. Malgré tout, soulignons que le samedi 2 mai, on recensait 166 décès de Covid-19.

17 h 30 - L'Académie de médecine rappelle : "la vérité scientifique ne se décrète pas à l'applaudimètre".

Dans un communiqué paru aujourd'hui l'Académie de médecine pointe les dérives dans la recherche d'un traitement contre le Covid-19. Elle souligne : "la vérité scientifique ne se décrète pas à l’applaudimètre. Elle n’émerge pas du discours politique, ni des pétitions, ni des réseaux sociaux. En science, ce n’est ni le poids majoritaire ni l’argument d’autorité qui font loi". Elle rappelle en outre : "l’essai thérapeutique contrôlé randomisé est la seule méthode permettant de répondre à ces questions avec un niveau de preuve élevé".

16 h 30 - De bonne nouvelle sur l'immunisation des patients ayant eu le Covid-19

En Corée du Sud, 292 personnes guéries du Covid-19 avaient été testées une nouvelle fois positives pour le SARS-CoV-2 plusieurs semaines après leur rémission. Aujourd'hui, l'Organisation mondiale de la santé se veut rassurante : "d'après ce que nous savons aujourd’hui, sur la base de données très récentes est que les patients expulsent du matériel ayant persisté dans les poumons, dans le cadre de la phase de rétablissement”. L'OMS qualifie donc ces 292 cas coréens de "faux positifs". En outre, l'agence onusienne estime désormais peu probable qu'un patient ayant été atteint de Covid-19 puisse être infecté une deuxième fois par le SARS-CoV-2.



L'épidémie de coronavirus vue par un service de psychiatrie

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Par Esther Degbe 09/05/2020

Chef de clinique en psychiatrie à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, Redwan Maatoug et son service ont dû soigner des personnes gravement atteintes du coronavirus.


L'épidémie de coronavirus vue par un service de psychiatrie | Le ...
TÉMOIGNAGE - La crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus a mis tout le monde à contribution dans les hôpitaux, y compris les soignants dont la spécialité en était éloignée. À la Pitié Salpêtrière à Paris, le service de psychiatrie du médecin Redwan Maatoug a ainsi dû faire face à une situation exceptionnelle, en accueillant des patients gravement atteints par le covid-19. 
Le chef de clinique a décrit au HuffPost cette période compliquée durant laquelle le stress et le doute permanents ont fini par faire partie du quotidien. Être à l’écoute, ne pas montrer son inquiétude et naviguer “en plein brouillard” tout en sachant que certains patients pourraient ne pas survivre.

« En banlieue, “restez chez vous” est un slogan qui n’a pas de sens

TRIBUNE  Brigitte Giraud Écrivaine Publié le 9 mai 2020

Pour l’écrivaine Brigitte Giraud, qui a grandi dans une « ZUP » près de Lyon, être confiné « à la maison » ne vaut que si l’on peut parler d’un « chez-soi ». Car, explique-t-elle dans une tribune au « Monde », dans ce que l’on nomme les « cités », l’extérieur est devenu l’extension naturelle de l’habitat.

Tribune. Si la banlieue est le lieu de l’enfance, c’est aussi là que vit encore une partie de ma famille. Je n’ai jamais cessé d’aller et venir entre ce qu’on nommait jadis la zone à urbaniser en priorité (ZUP) et le presque centre-ville de Lyon, où je me suis installée à l’âge de 20 ans. Depuis ce temps, la ZUP a changé de nom, on lui préfère « cité » ou « quartiers ». Les quartiers, c’est un peu le pire de la banlieue dans l’esprit du Français moyen. Vaulx-en-Velin (Rhône), Echirolles (Isère) ou Montfermeil (Seine-Saint-Denis) : pas des endroits où on se balade le dimanche. On en entend parler comme des territoires perdus de la République. Perdus pour qui ? Comme des zones de non-droit. Comme si elles étaient habitées par des « non-gens ». Des expressions dénigrantes, il en existe à la pelle, qui me font mal.

Pour les collapsologues, la pandémie accélère la quête de l’autosuffisance

Entre utopie et envie de nouvelles solidarités sociales, les partisans d’une théorie de l’effondement imaginent un avenir fait de résilience et d’autonomie.
Par  et  Publié le 8 mai 2020
Dans un jardin lillois, le 10 avril.
Dans un jardin lillois, le 10 avril. MICHEL SPINGLER / AP
Emmanuel Cappellin s’est surpris à vivre la crise du Covid-19 dans « une forme de normalité »« Pas dans le sens “on vous l’avait bien dit”, mais juste parce que ça fait partie des soubresauts qu’il va y avoir de plus en plus, symptômes d’un système à bout de souffle », estime le documentariste drômois, qui navigue depuis plusieurs années dans les théories de la collapsologie.
Popularisée en France par Pablo Servigne, la collapsologie explore la vulnérabilité de nos sociétés face à divers risques systémiques – crise financière, épuisement des ressources, changement climatique, etc. –, qui les menaceraient d’un effondrement dans un avenir proche. Pour ses partisans, la crise du coronavirus a fortement fait écho aux scénarios lus et entendus dans la sphère « collapso ». Ils y ont reconnu la même vision, celle d’un monde fragile, car interconnecté, et les mêmes ingrédients : pénuries, crise pétrolière ou économique, affaiblissement des services publics…
Si les plus convaincus y ont vu la confirmation d’un monde qui s’abîme, d’autres, moins familiers, ont plongé dans les théories de la collapsologie à la faveur de cette crise. L’un des principaux groupes Facebook sur ce thème, La collapso heureuse, a gagné quatre mille nouveaux membres depuis le début du confinement, atteignant plus de 27 000 abonnés.

Le monde d’après : une dictature sanitaire ?




Paris, le samedi 9 mai 2020 – Sur les réseaux sociaux, des messages désabusés face à l’inconséquence des Français. Aussi peu disciplinés que les Italiens entend-t-on, trop égoïstes pour comprendre les enjeux sanitaires, indifférents aux difficultés des professionnels de santé. Dès qu’oscille à la hausse le nombre de morts, on s’indigne du "relâchement" vis-à-vis des mesures de confinement. Pourtant, au-delà de quelques épiphénomènes, les images passées à l’infini des rues désertées, l’absence d’explosion des interventions des forces de l’ordre et de façon désolante les dénonciations que l’on a vu fleurir témoignent au contraire que d’une manière globale et majoritaire les Français ont accepté sans sourciller, sans se révolter, le confinement.

Des fondements de nos civilisations délaissés sans mot dire

Cette docilité étonne. D’abord, parce que les mesures édictées ont touché des fondements de civilisation dont il paraissait anthropologiquement difficilement concevable qu’ils puissent être remis en cause si facilement. « Je reste sidéré, d’un point de vue anthropologique, par l’acceptation, sans beaucoup de protestations me semble-t-il, des modalités d’accompagnement des mourants du Covid-19 dans les Ehpad. L’obligation d’accompagnement des mourants, puis des morts, constitue en effet une caractéristique fondamentale de toutes les sociétés humaines. Or, il a été décidé que des personnes mourraient sans l’assistance de leurs proches, et que ce non-accompagnement se poursuivrait pour partie lors des enterrements, réduits au minimum. Pour moi, c’est une transgression anthropologique majeure qui s’est produite quasiment "toute seule". Alors que si on nous avait proposé cela il y a deux mois, on se serait récriés en désignant de telles pratiques comme inhumaines et inacceptables » remarque ainsi dans un entretien diffusé par Mediapart et Tribune juive l’historien de la guerre Stéphane Audoin-Rouzeau.


Déconfinement : "N'allons pas inventer un syndrome post-confinement", explique un psychiatre

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Christelle Rebière   PUBLIÉ LE 08/05/2020

Lundi 11 mai nous pourrons quitter nos quatre murs qui nous servaient d'horizon depuis 55 jours, respirer l'air libre, mais va-t-il falloir réapprendre à vivre ? Le déconfinement tant espéré n'est pas un retour à notre vie d'avant et beaucoup sont mêmes angoissés à l'idée de sortir.
"Je crois qu’il faut quand même raison gardée, nous avons beaucoup souffert des contraintes imposées par l'épidémie, par le virus. N'allons pas aujourd'hui inventer une nouvelle maladie qui serait le syndrome post-confinement, qui nous atteindrait obligatoirement parce que tout d'un coup on retrouve une liberté de mouvements", explique Michel Lejoyeux, chef du Service de psychiatrie à l'hôpital Bichat à Paris, sur RTL. "La nouvelle vie à laquelle nous allons être confrontés à, à la fois, des motifs d'inquiétude et des motifs de réassurance (...) On va se réhabituer à la sortie du cocon".
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