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samedi 9 mai 2020

LES 10 PIRES PANDÉMIES DE NOTRE HISTOIRE

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| 9 mai, 2020

Pour commencer, il est important de faire la distinction entre une épidémie et une pandémie. On parle d’épidémie lorsqu’une maladie infectieuse touche une population limitée à une zone géographique relativement restreinte, comme une ville, un pays ou quelques pays. Par contre, on fait référence à une pandémie lorsqu’elle affecte d’innombrables personnes à travers un ou plusieurs continents.

Le Coronavirus est devenu une pandémie le 11 mars. L’annonce a été faite par l’OMS lorsque plus de cent pays situés dans différentes régions du monde ont signalé des cas de contamination par le SARS-CoV-2. Rappelons que, depuis le début se son histoire, l’homo sapiens a fait face à de nombreuses pandémies ravageuses avant le Covid-19.

1/ Les Pestes

La peste est l’une des maladies infectieuses les plus anciennes. Certains chercheurs situent ses origines en Asie centrale, d’autres ont avancé l’hypothèse qu’elle ait vu le jour en Égypte pharaonique. La bactérie Yersinia pestis, responsable de la maladie, a fait des centaines de millions de morts depuis l’Antiquité. Il existe deux formes de peste : bubonique et pulmonaire. C’est une maladie grave, hautement contagieuse et la propagation de l’agent pathogène se fait par expectoration, c’est-à-dire par les toux des personnes infectées.
[...]

2/ L’épidémie de Cocoliztli

Il s’agit d’une fièvre hémorragique virale dont le responsable serait probablement la bactérie Salmonella enterica Paratyphi C.
La maladie de Cociliztli était une infection meurtrière qui a décimé une grande partie de la population amérindienne de Nouvelle-Espagne de juillet 1576 jusqu’en 1577. Accompagnée par d’autres vagues d’épidémies, dont la rougeole et la variole, elle a réduit la population indigène du Mexique d’environ 15 millions à environ 2 millions.
[...] 

3/ La Fièvre jaune

Caractérisée par de la fièvre, de la bradycardie, de la fatigue, une céphalée, des vomissements et de la cyanose, la Fièvre jaune est une zoonose provenant des singes de la forêt équatoriale. Elle est transmise de singe en singe par des moustiques de la même zone géographique.

vendredi 8 mai 2020

Dans les prisons de France en temps de confinement, « on a enfin le temps de faire du bon boulot »

Les surveillants pénitentiaires à Fleury-Mérogis (Essonne) ou Bois-d’Arcy (Yvelines) se réjouissent de la baisse spectaculaire du nombre de détenus.
Par  Publié le 7 mai 2020
La prison de Fleury-Mérogis (Essonne) en mai 2019, où le taux d’occupation vient de passer sous les 100 %.
La prison de Fleury-Mérogis (Essonne) en mai 2019, où le taux d’occupation vient de passer sous les 100 %. PHILIPPE LOPEZ / AFP
Les claquements de portières ne font pas taire les merles aux premières lueurs du jour. C’est leur heure. Le parking de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy (Yvelines) s’anime. Il est 6 h 30 ce lundi 4 mai. Les surveillants de l’équipe du matin arrivent pour prendre leur service.
« Depuis le début de la crise liée au coronavirus, on travaille beaucoup mieux, c’est plus tranquille », assure ce surveillant de 31 ans sur un ton décontracté. Comme il n’y a plus d’activités ni de parloir pour les détenus, on n’a plus que deux mouvements par jour à gérer, la douche et la promenade. »
Ces « mouvements » qui rythment les journées des surveillants sont les incessantes allées et venues pour accompagner les détenus aux parloirs, aux ateliers ou aux salles d’enseignement, à la bibliothèque, à la salle de sport ou au parloir avocat. Des kilomètres à parcourir, des centaines de tours de clé pour ouvrir et fermer les portes des cellules, et des attentes entre les lourdes grilles métalliques des sas qui claquent dans un bruit d’enfer.

Infirmières, soignantes, caissières : « C’est une bande de femmes qui fait tenir la société »

Par    Publié le 8 mai 2020

REPORTAGE Elles sont très majoritaires dans ces métiers peu valorisés et rémunérés. La photographe Florence Brochoire les a suivies.

« Infirmières, aides-soignantes, caissières, enseignantes, aides à la personne, personnel de nettoyage : c’est une bande de femmes qui fait tenir la société ! », soulignait l’ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira, le 13 avril, sur France Inter.

Il n’est pas vain de le rappeler, les femmes représentent 91 % des aides-soignants, 83 % des enseignants du premier degré, 90 % du personnel des Ehpad, 90 % des caissiers et 97 % des aides à domicile. Des métiers souvent peu reconnus à leur juste valeur, tant sur le plan financier que social, mais plus que jamais apparus comme essentiels aux yeux du public en cette période de crise du Covid-19.

En plus d’être largement majoritaires dans ces métiers peu considérés et peu rémunérés, les femmes sont également celles qui, au sein des foyers, continuent de porter une large part des tâches ménagères et du suivi de la scolarité. De fortes inégalités de genre qui ont été exacerbées par le confinement : selon un sondage de l’institut Harris Interactive, réalisé les 8 et 9 avril pour le secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, 58 % des femmes en couple estiment assurer la majorité des tâches ménagères et éducatives.

Durant plusieurs semaines, la photographe Florence Brochoire a suivi une dizaine de femmes dans leur quotidien, en Seine-Maritime, dont Elsa, Isabelle, Kelly, Aude, Manou, Marie et Amélie.

Elsa Rousseau, 22 ans, aide à domicile à Rouen


« Mes parents étaient tous les deux dans le social, je suis tombée dedans quand j’étais toute petite. Au départ, je voulais travailler avec des enfants polyhandicapés. J’ai passé un diplôme d’éducatrice spécialisée. Mais à la fin de ma formation, je ne me suis pas sentie prête tout de suite à travailler avec les enfants. Comme aide à domicile, je gagne le smic (1 500 euros brut). J’ai un contrat de soixante-dix heures sur quinze jours. Je suis sécurisée par ce contrat, d’autres n’ont même pas cela. »

« Ce qui manque le plus, dans cette période, ce sont les petites marques d’affection, la bise, le touché. Avec des gants, ce n’est pas pareil, et avec le masque je transpire, j’ai chaud. Cela complique le travail », regrette Elsa Rousseau.
« Ce qui manque le plus, dans cette période, ce sont les petites marques d’affection, la bise, le touché. Avec des gants, ce n’est pas pareil, et avec le masque je transpire, j’ai chaud. Cela complique le travail », regrette Elsa Rousseau. FLORENCE BROCHOIRE / SIGNATURES

Pour Elsa Rousseau, « ce métier, c’est gratifiant vis-à-vis des personnes dont on s’occupe. Pour moi, le minimum, c’est le bien être des personnes et le respect envers elles. Ça passe par les soins, l’hygiène corporelle, le ménage, la vaisselle… Je fais ce métier avec abnégation parce que je me dis toujours “comment aimerais-je être traitée plus tard ?” Et surtout, “qu’est-ce que je n’aimerais pas qu’on me fasse ?” »
Pour Elsa Rousseau, « ce métier, c’est gratifiant vis-à-vis des personnes dont on s’occupe. Pour moi, le minimum, c’est le bien être des personnes et le respect envers elles. Ça passe par les soins, l’hygiène corporelle, le ménage, la vaisselle… Je fais ce métier avec abnégation parce que je me dis toujours “comment aimerais-je être traitée plus tard ?” Et surtout, “qu’est-ce que je n’aimerais pas qu’on me fasse ?” » FLORENCE BROCHOIRE / SIGNATURES

« Madeleine, c’est mon rayon de soleil. Elle est douce, elle est gentille. Je sais qu’elle a mal partout, mais elle ne se plaint pas. Elle essaie toujours de voir le bon côté des choses. Il y a certaines bénéficiaires que j’aimerais suivre jusqu’au bout », explique Elsa Rousseau.
« Madeleine, c’est mon rayon de soleil. Elle est douce, elle est gentille. Je sais qu’elle a mal partout, mais elle ne se plaint pas. Elle essaie toujours de voir le bon côté des choses. Il y a certaines bénéficiaires que j’aimerais suivre jusqu’au bout », explique Elsa Rousseau. FLORENCE BROCHOIRE / SIGNATURES




« Quand tout sera privé, nous serons privés de tout »



TRIBUNE. Dans ce texte inspiré par les tours de la Défense, le politologue Nicolas Matyjasik met en garde contre notre « sempiternelle quête de rentabilité ».

https://focus.nouvelobs.com/2020/04/29/37/0/4690/2345/1200/630/60/0/f3fba3b_AFP_1QV6HJ.jpg
A l’hôpital Lariboisière, le 27 avril 2020. 
(JOEL SAGET / AFP)

Il y a des mots qu’on ne veut plus entendre, des chiffres qu’on ne veut plus voir. Ils brûlent nos yeux et nos oreilles. Ils contaminent les services publics depuis trop longtemps. Ils imposent leurs réalités qui ont germé dans les open spaces des grandes tours du quartier de la Défense, dans cette forêt urbaine et son sous-bois aux odeurs de capitalisme triomphant. Des agents pollinisateurs les ont transportés dans le jardin de hauts fonctionnaires qui multiplient les allers-retours dans les entreprises privées.

Clément est consultant. Il arrive difficilement à son bureau niché au dix-huitième étage d’un immeuble turgescent. Son RER D, pris depuis la Gare du Nord, a du retard à cause d’une grève, et cela le stresse. Son temps doit toujours être optimisé, il rend des comptes sur son activité dans son time shit, une feuille de temps dématérialisée, qui observe chaque battement de ses doigts sur son clavier d’ordinateur.

~ Les Gens de Couleur ~ Spectacle très vivant, mobile et scénique

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Les Gens de Couleur déambulent dans la cité, grandissant l’image de l’homme par leur apparente liberté. Les gens s’arrêtent, les voitures stoppent, l’architecture devient grise et nue.

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