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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 7 mai 2020

Cholet. Covid-19 : 18 patients hospitalisés, les visites assouplies en psychiatrie et maternité

Publié le 


https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDA1ZWYyOTMxYjUzNDMwNDBhZTA5YmEyNjRmYzBkMzVmNWQ?width=480&height=270&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=7a2283783795d47956372df2c71f5981618bfbf95b4a6aa954b7bebef0c4523d
130 patients ont été pris en charge cette semaine, contre 139 la semaine passée, au centre Coville 49 de Cholet. Une légère baisse, même si 18 personnes atteintes du Covid-19 ou suspectées de l’être sont toujours hospitalisées. « Quatre sont en réanimation, quatorze en hospitalisation conventionnelle », précise la direction.
Le centre hospitalier annonce reprendre, dès le 11 mai, ses « activités de consultation ou d’hospitalisation de jour qui avaient été interrompues, afin de répondre aux besoins de santé les plus urgents, en fonction de la gravité de la maladie ».


Dr Alain Mercuel : « Les hospitalisations sous contrainte des SDF sont plus fréquentes »

PAR 
COLINE GARRÉ
PUBLIÉ LE 07/05/2020

Le Dr Alain Mercuel, chef du pôle « Psychiatrie-Précarité » de Paris, coordonne les cinq équipes mobiles psychiatrie précarité (EMPP) parisiennes qui ont pour mission d'aller vers les personnes en très grande précarité souffrant de troubles psychiatriques.
Crédit photo : DR
LE QUOTIDIEN : Comment avez-vous adapté votre organisation pour répondre aux problématiques soulevées par la crise sanitaire chez les précaires ?
DR MERCUEL : Nous sommes moins nombreux, mais nous continuons d'aller sur le terrain. La moitié de nos soignants a été redéployée dans les services où du personnel était malade, ou dans les unités Covid + en psychiatrie. Cette tendance à confondre équipes mobiles et « mobilisables », comme si nous étions une variable d'ajustement, est d'ailleurs préjudiciable.

Santé mentale et Covid : l'anxiété baisse un peu au fil du confinement en France, bientôt des résultats à l'internationale dans l'étude COHFIT

PAR 
ELSA BELLANGER
PUBLIÉ LE 07/05/2020

Crédit photo : AFP
Si plusieurs mois de recul seront certainement nécessaires pour mesurer l’impact du confinement et de la crise épidémique actuelle sur la santé mentale, plusieurs enquêtes permettent d’entrevoir l’état psychique de la population.
Depuis le début du confinement, Santé publique France (SPF) a mis en place un dispositif d’enquête en ligne, avec l’institut de sondage BVA, auprès d’un échantillon de 2000 personnes. Mené en plusieurs vagues, dont les premières se sont déroulées du 23 au 25 mars et de 30 mars au 1er avril, ce travail avait déjà révélé que plus d’un quart (27 %) des répondants avait ressenti un état d’anxiété, soit un taux deux fois supérieur à celui observé avant la crise (13,5 % en 2017, selon le Baromètre de SPF à paraître).

Quand le cinéma nourrit les préjugés sur les troubles mentaux

par France Inter publié le 
Dans "Grand bien Vous Fasse", le professeur Jean-Victor Blanc explique que, si le cinéma est un très bon support pour traduire une certaine réalité du quotidien des personnes atteintes de troubles mentaux ou psychiques, il continue toutefois à nourrir de nombreux préjugés sur la schizophrénie ou encore la bipolarité.
Portraits des deux acteurs Joaquin Phoenix (G) et Jack Nicholson (R) qui ont interprété le légendaire "Joker" - Street art, Naples
Portraits des deux acteurs Joaquin Phoenix (G) et Jack Nicholson (R) qui ont interprété le légendaire "Joker" - Street art, Naples © AFP / ELIANO IMPERATO / CONTROLUCE
La pop-culture peut nous aider à nous interroger sur la manière dont les troubles psychiques sont encore perçus dans l'imaginaire collectif, que cela soit la personnalité borderline, les troubles obsessionnels compulsifs ou encore la schizophrénie. Pensez à JokerVol au dessus d'un Nid de CoucouRain ManSplitShining ou encore Black Swan.

"La fiction privilégie toujours les phases de délires irréalistes"


Alors que les troubles psychiques sont très fréquents et touchent une personne sur quatre (selon l'OMS), le médecin-psychiatre, Jean-Victor Blanc, intervient fréquemment auprès des patients et du public pour tenter d'améliorer la représentation, la compréhension de ces troubles en donnant quelques clés pour mieux apprendre à décoder les préjugés et stéréotypes cinématographiques. 


Covid-19 : une mutation pourrait être à l'origine d'une souche plus virulente en Europe

PAR 
DAMIEN COULOMB
PUBLIÉ LE 07/05/2020

Crédit photo : PHANIE
Le SARS-CoV-2 qui circule majoritairement en Europe pourrait être plus virulent que les souches que l'on retrouve dans d'autres régions, la faute à une mutation particulière décrite dans une étude anglo-américaine diffusée sur le site de prépublication biorxiv.
Depuis le début de la pandémie, l'infection des cellules humaines par le SARS-CoV-2 a été rendue possible, puis perfectionnée, par plusieurs mutations des gènes codant pour les sous-unités de la protéine Spike. « Cette situation est analogue à ce que l'on observe avec les virus influenza responsables de la grippe au sein desquels des mutations s'accumulent dans les gènes codant pour l'hémagglutinine », précisent les auteurs.

Le besoin de relations sociales, aussi fort que celui de nourriture

Univadis

Par Agnès Lara  5 mai 2020

À retenir

Chez l’homme, un isolement social aigu provoque une réponse de craving (envie/motivation) à la vue d’une image évoquant des interactions sociales habituellement privilégiées.
. Le même phénomène est observé en réponse à une stimulation visuelle évoquant de la nourriture après un jeûne.
. Ces réponses de craving peuvent être mesurées en IRM fonctionnelle.
. Elles se sont révélées similaires après une période d’isolement et après une période de jeûne, et ont été corrélées avec les déclarations des participants.

. Les interactions sociales représentent un besoin élémentaire chez l’homme et l’on sait que l’isolement social chronique et la solitude ont un impact sur la santé physique et mentale. Mais qu’en est-il d’un isolement obligatoire de plus courte durée comme nous l’impose aujourd’hui le confinement ? Il a été montré que des signaux d’interaction sociale positifs, les sourires par exemple, tout comme le fait de vouloir/d’avoir envie de (craving) nourriture ou de drogue en cas d’addiction, activent les neurones dopaminergiques du système de récompense. Cependant, l’activité de cette région cérébrale associée à une privation de relations sociales a été peu étudiée. Des chercheurs de Cambridge ont émis l’hypothèse que l’isolement social pourrait entraîner une motivation à retrouver du lien social du même ordre de grandeur que le manque de nourriture en déclenche la recherche.

Le sentiment océanique 4 ÉPISODES (4 DISPONIBLES)

TOUS LES ÉPISODES

54 MIN
LE 04/05/2020
"Ce qui me frappe dans l’expérience des apnéistes, c’est l’abandon et du détachement. Jean-Marc Barr évoque même l’insignifiance de nos vies" Yves Vaillancourt...
54 MIN
LE 05/05/2020
"Il faudrait toujours être en route pour l’Alaska, mais y arriver, à quoi bon" Catherine Poulain

«Il faut renvoyer les enfants à l’école le plus vite possible»

Par Jean-Paul Mari, Journaliste et réalisateur 





Photo Derajinski Daniel. Abaca
Le journaliste et écrivain Jean-Paul Mari suit au jour le jour le combat d’une équipe médicale dans un hôpital d’Ile-de-France.
36e épisode, le 6 mai

«Il faut renvoyer les enfants à l’école le plus vite possible»


Il y a le monde de l’hôpital et celui du dehors. En ce moment, le monde du dehors bruit d’un roulement de tambour rythmé par un seul mot, «école» et de suppliques angoissées, lancées par des élus, des syndicats d’enseignants et des parents d’élèves qui appellent au mieux à la prudence, voire annoncent l’apocalypse. Dans le monde du silence de l’hôpital, on lève un œil étonné, mais compréhensif, comme devant un patient certes malade, mais un peu agité.
L’école, ici, ne fait peur à personne. Ce qui inquiète, c’est l’état des enfants du département, population misérable et en perdition, des familles entières entassées dans 20 mètres carrés où personne n’est capable d’assurer le moindre enseignement. Et tous ces gosses, privés de cantine, souvent le seul vrai repas de la journée, qui souffrent de la faim, à deux pas du centre de Paris. «Pour eux, le confinement n’est plus tenable», dit le docteur David (1), qui reçoit leurs appels. Rien à voir avec les autres, confinés dans leur résidence secondaire en province, parents en télétravail et après-midi dans le jardin. Le peuple et les bobos ? Oui, mais, le risque sanitaire ? «Il faut renvoyer les enfants à l’école le plus vite possible», tranche le docteur Franck. «J’ai deux enfants, 7 et 10 ans, dit une femme médecin. Ils vont reprendre l’école.» On sait maintenant que la contamination se fait surtout des adultes vers les enfants, pas le contraire. Le Covid des petits est bénin, peu symptomatique, avec une mortalité quasi-nulle de 0,1 %.
Quant au cauchemar du syndrome de Kawasaki, lié au Covid, myocardite, œdèmes et langue en feu… «une affaire énorme dans les médias, mais un fait mineur», note le docteur Pierre, «environ 60 cas dans toute l’Europe. Aucun décès. Bien soigné, aucune séquelle». Et la peur des enseignants qui crient qu’on les envoie à l’abattoir ? «Entre un instituteur de 25 ans, qui ne risque pas grand-chose et un professeur de 60 ans, obèse, hypertendu et diabétique, le tableau est radicalement différent, rappelle le docteur Franck, comme avec toute personne à risques, il faudra les tenir loin des écoliers.» Quand on évoque les préavis de grève déposés par certains enseignants pour le 11 mai, les blouses blanches haussent les épaules et parlent de… «faiblesse». Eux ont pris des risques face à un virus inconnu.
Aujourd’hui, ils savent qui est en danger et qui ne l’est pas. Et quels sont les gestes barrières simples et efficaces. En Allemagne, au Danemark, en Suède, les écoles sont ouvertes, «et il n’y a pas eu d’accident sanitaire», note le docteur Franck. A terme, il préconise une vaste enquête sérologique au résultat inscrit sur le carnet de santé des enfants, qui permettra d’établir les risques de transmission du virus. Pour l’heure, «il faut rouvrir les écoles. Le danger sanitaire est minime. Et les bénéfices majeurs.»
(1) Les noms ont été modifiés

Vaccination : histoire d'une défiance française

07/05/2020

Histoire |En 2019, 41% de la population française se déclarait méfiante à l’égard des vaccins contre 17% dans le reste des pays européens. Ici, le discours "antivax" n'est donc ni anecdotique ni résiduel et les arguments qui le composent semblent être les mêmes depuis la fin du XVIIIe siècle. Comment expliquer que, dans le pays de Louis Pasteur pourtant érigé en héros républicain, la défiance envers la vaccination reste aussi prégnante ? Xavier Mauduit, producteur de l'émission Le Cours de l'histoire, a posé la question à l'historien Laurent-Henri Vignaud.
Louis Pasteur supervise une vaccination contre la rage dans son laboratoire, dessin de C. Gilbert, d'après nature, 1886
Louis Pasteur supervise une vaccination contre la rage dans son laboratoire, dessin de C. Gilbert, d'après nature, 1886 Crédits : Getty
Selon un sondage IFOP réalisé à la fin du mois de mars 2020, 26% des Français refuseraient le vaccin contre le Covid-19 s'il existait. Cette méfiance française à l'égard de la vaccination semble découler d'un manque de confiance envers certains choix politiques et d'une méfiance envers les laboratoires pharmaceutiques, accusés de faire primer le profit économique sur la santé des populations. Si cet argument irrigue le discours antivax actuel,  il n'est pourtant pas la seule cause d'une hostilité qui semble particulièrement marquée en France. 
Pour l'historien Laurent-Henri Vignaud, quatre grands fils argumentaires composent, depuis la fin du XVIIIe siècle, le discours antivax : l'argument religieux, l'argument naturaliste, l'argument para-scientifique et, enfin, l'argument politique. Si ces différents discours résistent aux implacables démonstrations scientifiques en faveur de la vaccination, c'est bien parce qu'ils s'adaptent à chaque époque et à chaque contexte, et ne disparaissent jamais tout à fait. Pourquoi ces discours antivax ont-ils la vie aussi dure, et comment continuent-ils de se transmettre au détriment des discours médicaux ?  
Pour faire le point, Xavier Mauduit, producteur de l'émission "Le Cours de l'histoire", s'entretient avec Laurent-Henri Vignaud, historien,  maître de conférences d’histoire moderne à l’université de Bourgogne, et co-auteur avec Françoise Salvadori d'ANTIVAX. La résistance aux vaccins du XVIIIe siècle à nos jours, paru en janvier 2019 aux éditions Vendémiaire.

Déconfinement confirmé le 11 mai, Olivier Véran invite les patients à « reprendre le chemin des cabinets médicaux »

PAR 
MARIE FOULT
PUBLIÉ LE 07/05/2020

Crédit photo : AFP
C'est officiel, le déconfinement débutera bien ce lundi 11 mai sur l'ensemble du territoire métropolitain, a annoncé ce jeudi 7 mai le premier ministre Édouard Philippe. Cette nouvelle séquence de la crise sanitaire inédite que traverse le pays se fera cependant « doucement mais sûrement », et de façon plus stricte dans certains départements, dont les résultats sont moins bons qu'espérés.

Une psychothérapie assistée par psychédéliques, ça vous tente ?

franceinfo:  Publié le 


Blueberry (Kounen, 2004)

Les psychédéliques sont des psychotropes qui agissent sur vos états de conscience. Les plus connus sont le LSD ou la psilocybine, le principe actif des champignons hallucinogènes. En lisant "Voyage aux confins de l'esprit", le livre du journaliste Michael Pollan1, j'ai découvert que ces drogues pouvaient soulager vos troubles psychologiques…
"Voyage aux confins de l'esprit" est un pavé. Un pavé captivant sur l'histoire et l'étude scientifique des psychédéliques. Son auteur révèle, preuves à l'appui, que ces substances ont des pouvoirs thérapeutiques sur divers troubles psychiques, comme la dépression, les addictions ou l'anxiété. Ces effets bénéfiques sont liés à la qualité de l'expérience spirituelle vécue au cours d'un trip : plus vous avez le sentiment de vivre une expérience mystique profonde, plus vos problèmes psychologiques s'amenuisent. Or science et spiritualité n'ont jamais fait bon ménage. Dès lors, l'étude scientifique des effets induits par les psychédéliques devient une gageure. Peu importe ! Pollan relève le défi et en fait la problématique centrale de son ouvrage. Pour résoudre son enquête, le journaliste invoque la piste des neurosciences. Mais il fait l'impasse sur les processus psychologiques. Pourtant, le bouquin transpire de références non avouées à la psychologie comportementale, support d'une thérapie de choix pour conduire les séances sous psychédéliques…
Les effets thérapeutiques des psychédéliques expliqués par les neurosciences
L'entropie de votre cerveau
A l'heure actuelle, la théorie la plus séduisante pour expliquer les effets des psychédéliques est la théorie du cerveau entropique. L'entropie renvoie à la notion d'ordre dans un système : plus l'entropie est faible, plus l'ordre est maintenu ; à l'inverse, plus grande est l'entropie, plus grand est le chaos. Classiquement, votre cerveau d'adulte est à faible entropie. Sa structure est en effet organisée en zones spécifiques et indépendantes les unes des autres qui lui permettent de maintenir un certain ordre cognitif. Bien que cette faible entropie présente un avantage adaptatif certain, elle a un revers de médaille : trop d'ordre dans la dynamique de votre cerveau peut conduire à une rigidité mentale, terreau de la plupart des psychopathologies (dans la dépression par exemple, la pensée est "bloquée" dans un biais négatif, quelles que soient les contingences de l'environnement)2.

A la veille du déconfinement, des projections épidémiologiques globalement pessimistes

Selon différentes modélisations, la stratégie du gouvernement est insuffisante pour endiguer une seconde vague de l’épidémie. Elle pourrait frapper de plein fouet des hôpitaux fragilisés par deux mois de lutte contre le coronavirus.
Par  et  Publié le 7 mai 2020
Désinfection d’une salle de classe du groupe scolaire des Peupliers à Beaune (Côte-d’Or), le 6 mai.
Désinfection d’une salle de classe du groupe scolaire des Peupliers à Beaune (Côte-d’Or), le 6 mai. JEFF PACHOUD / AFP
A quelques jours du déconfinement, dont les derniers détails doivent être détaillés jeudi 7 mai par le premier ministre, la France est-elle aussi à la veille d’un rebond épidémique ? « Trop de relâchement et d’insouciance, et c’est une deuxième vague qui menace ; trop d’immobilisme et d’angoisse, et c’est l’asphyxie collective. Tel est le chemin de crête sur lequel nous devons avancer : chaque versant est un à-pic vertigineux », a résumé Edouard Philippe, auditionné le 4 mai au Sénat.
Partant de ce constat, plusieurs stratégies sont possibles, mais celle en demi-teinte présentée par le gouvernement est loin de faire l’unanimité parmi les épidémiologistes.

Le modèle de la Suède non confinée à l’heure du déconfinement

Par Alain Gras, sociologue — 
A Stockholm, le 26 avril.
A Stockholm, le 26 avril. Photo TT News Agency. Reuters

Contrairement à la France qui préfère brandir la menace du gendarme, les pays du Nord accompagnent le déconfinement en entretenant avec leur population une relation basée sur la confiance plutôt que la méfiance.

Inégalités : un nerf de famille

Par Sonya Faure — 

ILL. COCO FRONSAC. VOZ'IMAGE

Les familles sont aussi des institutions économiques, avec des disparités en capital moins connues que celles entre salaires. Pour révéler ces injustices, souvent passées sous silence au nom de la «paix des familles», des chercheuses en appellent à une sociologie féministe des foyers.

VIOLENCES CONJUGALES : JACQUELINE, ALEXANDRA, CHRISTINE ET QUELQUES AUTRES

Auteur(s) : Patrick de Neuter, Psychanalyste
Ce texte reprend intégralement l'exposé réalisé par l'auteur aux Unités de clinique du traumatisme et du couple, Service de santé mentale, La Chapelle-aux-Champs, le 17 janvier 2020.
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