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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 26 février 2020

Coronavirus : nos réponses à vos questions pour mieux comprendre l’épidémie

Publié le 26 février 2020
L’épidémie de Covid-19 qui s’est répandue, depuis la Chine, dans d’autres pays suscite de nombreuses interrogations. Face à l’évolution rapide de la situation, qui suscite son lot d’inquiétudes, nous répondons à vos questions avec les informations les plus à jour possibles – et qui sont susceptibles d’évoluer rapidement dans les heures ou jours à venir.
Nous avons sélectionné une trentaine de questions les plus fréquentes afin de revenir plus largement sur le virus et ses conséquences. L’ensemble des réponses sont listées ci-dessous. Pour trouver des éléments en rapport avec vos interrogations, vous pouvez utiliser la fenêtre de recherche ci-dessous en utilisant des mots-clés comme, par exemple, « incubation », « Italie » ou « masque ».

Face au coronavirus, voici ce que vous et votre employeur devez et pouvez faire

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Par  Sandra Lorenzo  26/02/2020

Indemnités journalières en cas de quarantaine, télétravail, enfant confiné, les réponses d'un avocat spécialiste en droit du travail.

CORONAVIRUS - Sur les quatorze cas avérés en France d’infection au nouveau coronavirus, un homme est mort à Paris, 11 autres patients sont guéris et deux nouveaux cas ont été déclarés ce mardi 25 février. L’arrivée d’un nouveau foyer d’épidémie dans le nord de l’Italie fait craindre une recrudescence des cas de contamination.
Comme le rappelle le gouvernement, en cas de signes d’infection respiratoire (fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés respiratoires) dans les 14 jours suivant votre retour de Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, ou des régions de Lombardie et de Vénétie en Italie, ne vous rendez pas chez votre médecin, le premier réflexe à avoir est simple: appelez le 15 en signalant votre voyage.

mardi 25 février 2020

Ados en souffrance : un hôpital pour sauver sa peau

Mariana Grépinet  Publié le 26/02/2020

Dans la cour intérieure des services pour adolescents de l’hôpital Charles-Perrens de Bordeaux, le 17 juin 2019. En fin d’après-midi, Vincent, l’infirmier, discute avec Florian, 14 ans, Océane, 15 ans, et Lucie, 14 ans, qui fait un scoubidou.
Dans la cour intérieure des services pour adolescents de l’hôpital Charles-Perrens de Bordeaux, le 17 juin 2019. En fin d’après-midi, Vincent, l’infirmier, discute avec Florian, 14 ans, Océane, 15 ans, et Lucie, 14 ans, qui fait un scoubidou.
Claire Delfino/Paris Match
Ils sont si jeunes, de 12 à 17 ans. En situation de détresse extrême, ils ont sombré dans la dépression, les scarifications, les violences, les drogues, les tentatives de suicide. Plus de 80 % sont arrivés via les urgences pédiatriques ou psychiatriques dans le centre hospitalier Charles-Perrens, à Bordeaux, novateur, atypique, efficace. Mais limité. En pédopsychiatrie, on ne compte que 15 praticiens pour 100 000 jeunes, alors que 15 à 17 % d’entre eux connaissent un épisode dépressif. En France, 1 430 adolescents sont hospitalisés à temps complet. Les unités sont saturées et cette structure récente apparaît souvent comme le dernier recours. 
Son drap lui a été retiré, tout comme sa couverture, remplacés par les deux boutis matelassés bleus du « kit anti-suicide ». Et, chaque fois qu’elle est seule dans sa chambre, Camille* doit désormais rendre ses vêtements et enfiler un pyjama en papier. Ce samedi matin, sur la grande table du poste de soins, deux longues vis de 8 centimètres sont posées près d’un morceau de plastique coupant qu’elle a elle-même remis aux soignants. « Les vis venaient de l’interrupteur ; le plastique, du contreplaqué de la fenêtre », explique Delphine, l’infirmière. Camille aurait pu se faire très mal avec… Deux jours plus tôt, la jeune fille aux bras couverts de plaies profondes et d’hématomes a déjà fait une tentative de suicide (TS) avec son drap, qu’elle avait déchiré et attaché au sommier de son lit avant de le passer autour de son cou. Depuis, elle est dans la chambre 110, la plus proche du poste de soins, tour de contrôle du service. Son traitement va être réévalué et on va augmenter ses sédatifs.
L’unité psychiatrique pour adolescents Upsilon regroupe 15 lits. « On accueille des ados qui ont voulu se tuer, qui sont atteints de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), de troubles anxieux vis-à-vis de la scolarité pouvant les mener jusqu’à la déscolarisation ; des enfants qui s’auto-agressent en se scarifiant, qui consomment des drogues. Certains ont été témoins ou victimes d’actes graves, de maltraitance de diverses natures », précise le Pr Manuel Bouvard, chef du pôle psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

Contre le risque de schizophrénie, mieux vaut avoir des parents riches !

Publié le 25/02/2020




« Si l’argent ne fait pas le bonheur, il permet en tout cas de choisir son genre de misère préféré. » On songe à cet aphorisme (attribué à l’acteur et humoriste Pierre-Jean Vaillard), en prenant connaissance d’une étude de cohorte réalisée sur une population du Danemark (1 051 033 participants dont 51,3 % d’hommes, nés entre le 1er Janvier 1980 et le 31 Décembre 2000) représentant in fine un suivi équivalent à 11,6 millions de personnes-années.

Pour 7 544 personnes (dont 54,7 % d’hommes) de cette cohorte a été posé le diagnostic de schizophrénie. Or les résultats de cette étude suggèrent que le niveau du revenu des parents pendant l’enfance est lié au risque de schizophrénie chez la progéniture. Plus précisément, les auteurs observent une « association inverse entre niveaux de revenus parentaux et risques subséquents de schizophrénie chez les enfants », ceux des familles à faible revenu ayant un risque particulièrement élevé. On constate l’existence d’une association de type « dose-réponse », l’augmentation du temps passé dans des conditions de faible revenu étant ainsi associée à un risque de schizophrénie plus important. Et quel que soit le niveau financier des parents à la naissance de l’enfant, une « mobilité ascendante » de leurs revenus (c’est-à-dire leur augmentation) est associée à une diminution du risque de schizophrénie.

La vie après la chirurgie bariatrique, une insoutenable légèreté

Publié le 14/02/2020




Actuellement, 13 % des adultes à travers le monde souffrent d’obésité, soit 3 fois plus qu’en 1975. L’obésité est associée à une augmentation du risque de diabète de type 2, de pathologie cardiovasculaire, de certains cancers et de décès prématuré. Les patients souffrant d’obésité sévère et complexe (IMC ≥ 40, ou entre 35 et 40 avec une comorbidité) paient le plus lourd tribut et ont le risque de décès prématuré le plus élevé.

La chirurgie bariatrique a prouvé son efficacité sur le plan clinique pour les patients souffrant d’obésité morbide et on y a de plus en plus fréquemment recours. Les conséquences psychologiques et sociales de ce type de chirurgie sont moins bien connues. Si l’on sait que le suivi de ces patients est important, il n’existe que des données limitées concernant la façon dont il doit être mené, particulièrement du point de vue psycho-social. Pour avancer sur ce point, une équipe du Royaume-Uni a mené une étude qualitative explorant le ressenti des patients après une chirurgie bariatrique et notamment sur certains aspects importants de leur suivi à long terme. Il s’agit d’interviews semi-structurées menées auprès de patients suivis dans 2 hôpitaux publics du Sud de l’Angleterre. Au total 17 adultes (10 femmes) ont accepté d’y participer. Les 3 types de chirurgie étaient représentés (anneau gastrique, sleeve-gastrectomy, bypass).

Mèze : les bénéficiaires du RSA suivis par l’infirmière du Centre communal d’action sociale

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Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Mèze (Hérault) propose, depuis 2008, grâce à un partenariat avec le Conseil départemental, un accompagnement à l'accès aux soins pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA). Un dispositif pour lequel le rôle infirmier est au premier plan.
Mèze : les bénéficiaires du RSA suivis par l’infirmière du Centre communal d'action sociale
Les bénéficiaires du RSA de six communes de l’Hérault peuvent profiter du dispositif de « suivi santé » proposé par le CCAS de la ville de Mèze dans le cadre du Programme départemental d'intégration (PDI).
L'objectif ? Lever les freins qui handicapent le parcours vers le retour à l’emploi. « J’assure des permanences dans les communes avec lesquelles le CCAS a conclu des partenariats, explique Nathalie Meunier, infirmière du pôle social du CCAS de Mèze depuis novembre 2019, qui assure ce suivi santé. J’ai un bureau à disposition pour recevoir les allocataires, mais je peux aussi, si besoin, me rendre à leur domicile lorsqu’ils ont des difficultés à se déplacer. »

Pour bénéficier du suivi santé, les allocataires doivent, dans un premier temps, rencontrer leur référent unique RSA, qui peut être un travailleur social nommée à l’échelle de la commune ou une assistante sociale du secteur. « Si le référent unique constate que le bénéficiaire du RSA est confronté à des freins pour un retour à l’emploi en raison d’un problème de santé, il peut alors me l’orienter », souligne Nathalie Meunier, précisant ne prendre en charge que les personnes isolées sans enfant, les autres bénéficiaires étant reçus par l’association Via Voltaire.

Soins psychiques : l’État va-t-il exclure du service public la majorité des enfants et adolescents ?



PAR 


En Nouvelle Aquitaine, l’Agence régionale de santé veut obliger les centres psychologiques pour enfants et adolescents à changer de fonctionnement. Et à exclure du soin des milliers d’enfants, pour les renvoyer vers le secteur privé.

Le conflit est révélateur d’un tournant pris depuis plusieurs années par les instances du secteur public de la psychiatrie. Les directions des centres médico-psycho-pédagogiques de la région Nouvelle Aquitaine ont reçu fin 2019 un nouveau « cahier des charges » de l’Agence régionale de santé (ARS) [1]. Ces « CMPP » sont des centres d’accueil, de prise en charge et de suivi, en lien avec les parents et l’Éducation nationale, destinés aux enfants et jeunes jusqu’à 20 ans. Ils accueillent ces enfants pour divers troubles : phobies scolaires, addictions, troubles affectifs, du comportement, pathologies psychiques lourdes (schizophrénie…), et pour des troubles dits du neuro-développement (autisme, dyslexie, hyperactivité…). Les enfants peuvent y êtres reçus pour quelques rendez-vous ou pour des prises en charges régulières, mais seulement en journée – ils ne sont pas hébergés sur place.

Sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès : le midazolam, médicament de référence

Univadis

Serge Cannasse   24 févr. 2020

La Haute autorité de santé (HAS) a publié une actualisation de son guide sur les modalités de mise en œuvre d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMD), initialement paru en février 2018. Cette mise au point a été motivée par la mise à disposition d’une recommandation de bonne pratique sur « l’antalgie des douleurs rebelles et les pratiques sédative chez l’adulte en situation palliative jusqu’en fin de vie. » Elle prend place dans un contexte de critique des dispositions actuelles formulée par le Centre national des soins palliatifs et de fin de vie, qui regrettait notamment que les moyens médicamenteux de cette sédation soient difficiles d’accès pour les médecins généralistes prenant en charge des patients à domicile.

Addictions : comment ont changé les pratiques professionnelles

Univadis

Serge Cannasse    20 février 2020

L’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) vient de publier le premier volet d’une série d’études portant sur les interventions réalisées en direction des usagers de drogues, dans le but d’évaluer leur efficacité et leur acceptabilité. Il s’agit d’une revue de la littérature française sur le sujet, dont la première leçon est que ces pratiques professionnelles ont été peu explorées. Ils ne retiennent en effet que 89 publications (livres, articles, thèses) sur une période de 50 ans, soit depuis la promulgation de la loi du 31 décembre 1970 de lutte contre les toxicomanies. Néanmoins, ils distinguent trois périodes, chacune marquée par la prédominance d’un « paradigme » qui pour autant ne fait pas disparaître les approches antérieures.

Des approches centrées sur l’abstinence

Dans les années 1970 et 1980, deux conceptions s’opposent d’abord : l’addiction est « totalement déterminée par la substance » - « ses causes sont à rechercher dans la psyché de l’individu ». Elles sont réconciliées par la théorie du « biopsychosocial », faisant intervenir le contexte social et culturel et refusant la dichotomie que la loi impose aux usagers, à la fois malades et délinquants.

lundi 24 février 2020

Lalla fatma N'Soumer, la résistante kabyle

Par Elsa Mourgues  24/02/2020

Les féministes algériennes d'aujourd'hui s'en disent héritières et son nom, Lalla Fatma N'Soumer, est repris dans les manifestations qui secouent l'Algérie depuis plus d'un an. Résistante, cheffe de guerre, prophétesse, voici l’histoire de la femme kabyle qui a combattu l'occupation française.
Lalla Fatma N'Soumer naît en 1830 la même année que le début de l’occupation en Algérie. Elle grandit à Ouerdja dans une puissante famille kabyle.
Elle venait d’une famille de lettrés qui était très versée dans les études religieuses, et elle-même en a bénéficié. Ce qui, bien sûr, à l’époque, était extrêmement rare pour les femmes. Elle a refusé un mariage endogame, avec son cousin en se réfugiant derrière la religion, en se réfugiant dans une attitude quasi mystique.                      
Feriel Lalami Fates, politologue, spécialiste de l'Algérie

Dix-neuf coups de couteau dans le cou : homicide ou suicide ?




© Pixabay
C’est un cas clinique exceptionnel de médecine légale que rapportent des légistes français dans un article publié en ligne le 31 janvier 2020 dans le Journal of Forensic Sciences. Un jeune homme de 25 ans est découvert gisant mort en pleine rue. Il a succombé à de multiples plaies par arme blanche au niveau du cou. Des traces de sang sont visibles sur 400 mètres, de même qu’une grande quantité de sang sous le cadavre. Un grand couteau, dont la lame mesure 21 cm, a été trouvé à 50 cm de la victime.
L’examen externe autopsique découvre 19 plaies aux contours réguliers à la face antérieure du cou de notre homme : 13 sont des plaies pénétrantes, 6 des incisions superficielles. Ces lésions infligées par arme blanche sont grossièrement parallèles. Les légistes en comptent 11 orientées vers le bas et sur la gauche, une autre a un trajet horizontal, une autre encore est verticale. Toutes les plaies sont orientées vers la gauche chez ce droitier.

Aucune autre lésion n’est observée. Ainsi, les médecins légistes ne notent pas de marques de défense sur les avant-bras, ni de plaies pénétrantes sur le dos de la victime. Le cadavre ne porte aucune incision profonde.
Le scanner post-mortem montre la présence d’air dans les tissus situés sous la peau du cou et dans l’espace situé entre les poumons, ce que l’on appelle respectivement un emphysème sous-cutané et un pneumomédiastin. L’autopsie révèle enfin des perforations des veines jugulaires droite et gauche, mais sans lésion des artères carotides. Par ailleurs, il existe une plaie pénétrante de la trachée sur une longueur de 2 cm.
La cause de la mort est une hémorragie massive due à la perforation des deux grosses veines du cou par des plaies pénétrantes à l’arme blanche.
Caméras de surveillance

Les enquêteurs pensent alors avoir affaire à un homicide. Mais c’est sans compter sur le renfort des caméras de surveillance installées sur la voie publique qui ont filmé les derniers instants de la victime. Il est 9h43 lorsque la caméra saisit les premières images de la victime. Il titube, a un couteau à la main droite et se tient le cou de la main gauche. Sa veste blanche est tachée de sang. L’homme fait ensuite quinze pas puis s’allonge sur le sol, s’assoit rapidement et se rallonge à trois reprises. Il s’assoit à nouveau. Pendant deux minutes, il regarde ses mains sur lesquelles s’écoule le sang issu des plaies du cou.

La Collection Les Impatients sera à la Outsider Art Fair de New York

L'initiative

Février 22, 2020


Du 16 au 19 janvier, les visiteurs de la Outsider Art Fair pourront s’arrêter au kiosque des Impatients. Le directeur général des Impatients, Frédéric Palardy, et le responsable de la Collection, Simon Zagari, seront sur place pour présenter des œuvres de la Collection. Trois auteurs seront exposés à tour de rôle : Philippe Lemaire, Antonio Mazza et Larry Vick.
Cette participation est une première pour la Collection Les Impatients qui souhaite ainsi se positionner comme acteur à portée internationale dans le monde de l’Outsider Art. Déjà en octobre, une première participation à la Outsider Art Fair de Paris jetait les bases de cette démarche.
Depuis sa fondation en 1992, Les Impatients collectionnent des œuvres créées en ateliers. Elle a maintenant plus de 15 000 œuvres. Pionnière au Canada dans son champ de collectionnement et figurant parmi les plus importantes collections de ce type en Amérique du Nord, cette collection rassemble les œuvres de 150 créateurs, en plus des différents dons et des acquisitions provenant de collectionneurs d’art hors norme. En se voulant le reflet d’une communauté en marge des institutions artistiques officielles, la collection se distingue tant par son potentiel scientifique et artistique que par son affinité avec le mouvement de l’art hors norme. Elle constitue une proposition passionnante pour la société. D’ailleurs, des œuvres de la Collection Les Impatients ont été acquises par la Collection de l’Art Brut à Lausanne. On y retrouve des œuvres d’Antonio Mazza et de Philippe Lemaire, qui figurent parmi les premiers participants à avoir été acquis par la Collection Les Impatients.

Lorsque le Louvre s'ouvre au handicap psychique

Handicap.fr

Le musée du Louvre et le GHU Paris psychiatrie et neurosciences ont signé, à l'issue de la semaine de l'accessibilité, le 5 février 2020, un partenariat de médiation culturelle. L'enjeu est double : lutter contre la stigmatisation et l'isolement.

23 février 2020 • Par 

Fyé. Les visiteurs se sont faits plus nombreux

Publié le 


L’association Jardin d’art brut Fernand-Chatelain a convié, samedi 15 février, ses adhérents à la salle de l’ancien presbytère pour son assemblée générale.

l’association ont pris connaissance du bilan moral et financier présenté par François Robert, président, et Thierry Louette, trésorier. « L’exercice écoulé fait ressortir une augmentation du nombre de visiteurs du Jardin d’art brut Fernand-Chatelain : 309 visiteurs ont été comptabilisés, soit près de trois fois plus que l’année précédente. La multiplication de notre communication auprès des autres sites touristiques a porté ses fruits, et nous allons compléter notre effort en ce sens avec la distribution de flyers, la mise en place d’oriflammes sur le bas-côté de la D338 et la mise en place d’un encadrement publicitaire sur l’atelier de Fernand-Chatelain », explique François Robert.


Murielle est schizophrène et fréquente encore son ex-mari : "Ça me fait du bien de le voir"

le 17 février 2020

La schizophrénie de Murielle a eu un impact sur son mariage. À l’époque elle ne se soignait pas et sa maladie lui causait bouffées délirantes et hallucinations. Elle se confie à Olivier Delacroix, sur "La Libre antenne", sur sa relation avec son ex-mari qu’elle continue de fréquenter et qui s’occupe d’elle.
TÉMOIGNAGE
Murielle est schizophrène et sa maladie a eu un impact sur son mariage. Bien que son ex-mari et elle aient divorcé depuis neuf ans, ils continuent de se fréquenter. Elle voit en lui son équilibre. Murielle raconte à Olivier Delacroix, au micro de "La Libre antenne" sur Europe 1, comment sa maladie, qui lui causait bouffées délirantes et hallucinations, a touché sa relation avec son ex-mari.  
"Je suis schizophrène depuis l’âge de 33 ans. J’ai 52 ans aujourd’hui. Mon ex-mari est toujours dans ma vie, bien que nous soyons divorcés depuis 2011. Lorsqu’on était mariés, j’étais alcoolisée tout le temps. Je ne me soignais pas, alors j’avais des bouffées délirantes, des hallucinations auditives et visuelles. Nous voulions un enfant, malheureusement je suis stérile. J’avais 43 ans à l’époque, l’âge limite pour faire une fécondation in vitro. Le jour où mon ex-mari devait faire un don de sperme, il n’a pas voulu y aller.
En 2011, j’ai perdu mon papa, j’ai été hospitalisée et j’ai divorcé. Ça a été une année assez difficile, mais nous n’avons jamais coupé le lien. Il vient me voir trois ou quatre fois par semaine. On a toujours des relations intimes. Il s’occupe de moi, il est pur. Il est très croyant, c’est beau sa manière de croire. Il est courageux, il travaille dur, il a une vie droite, il est gentil. Ça me fait du bien de le voir, c’est mon équilibre.

Art-thérapie : des patients en psychiatrie font leur carnaval à Rio

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Ariadne Mendes  (à droite), psychologue et membre fondateur de Loucura Suburbana, en répétition avec  les patients pour le carnaval de rue "Loucura Suburbana" (folie de banlieue) à l'hôpital psychiatrique municipal Nise da Silveira, à Rio de Janeiro, Brésil, le 14 janvier 2020. (MAURO PIMENTEL / AFP)

Aux abords d'un hôpital psychiatrique de Rio de Janeiro, il est difficile de distinguer les patients des autres fêtards en pleine folie du carnaval.
Depuis 20 ans, l'Institut municipal Nise da Silveira, hôpital de référence au Brésil, ouvre ses portes pour le cortège Loucura suburbana (la folie des faubourgs), à Engenho de Dentro, quartier populaire du nord de Rio, un joyeux défilé qui réunit plusieurs centaines de personnes, entre patients, membres de leurs famille, personnel soignant et badauds.

"C'est ça le carnaval : tout le monde fait ressortir sa folie"

Costumes multicolores, paillettes à gogo, pas de danse de samba du haut d'échasses : un authentique "bloco", cortège musical comme il en existe des dizaines d'autres à Rio, mais avec en plus un vrai esprit d'inclusion et de mise en valeur de la diversité.
"Qui est fou et qui ne l'est pas dans notre société? C'est ça le carnaval : tout le monde fait ressortir sa folie", dit à l'AFP Adriana Carvalho Lopes, enseignante de 46 ans déguisée en diable, avec des cornes, un trident et une cape rouge.

"Les gens qui se disent normaux pensent que les patients n'ont pas de rêves, qu'ils vivent dans un monde à part, mais ils sont aussi très créatifs", renchérit son mari Bruno Coutinho, 42 ans.