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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 février 2020

HANDICAP : L’INDUSTRIE DE L’AÉRONAUTIQUE RECHERCHE DES CANDIDATS

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L’association Hanvol aide les jeunes et adultes en situation de handicap intéressés par les métiers de l’industrie aéronautique et spatiale. Elle propose un certain nombre de contrats en alternance en Ile-de-France.
Hanvol

HANVOL : CAMPAGNE DE RECRUTEMENT

"Recherche candidats en situation de handicap pour suivre une formation en alternance et se préparer à des métiers de l’industrie aéronautique et spatiale : mécaniciens, techniciens et ingénieurs". A l’origine de cette annonce, l’association Hanvol, dont les membres sont des entreprises du secteur.

L'algorithme d’une épidémie

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Prendre le dessus sur une pandémie n’est qu’une simple question d’arithmétique, ou presque, explique Adam Kucharski. Ce mathématicien spécialiste des mécanismes épidémiques publie The Rules of Contagion. Il avait achevé son livre bien avant l’apparition du dernier coronavirus en Chine, et « intelligemment ne s’est pas précipité pour réviser son texte », note le journaliste scientifique Clive Cookson dans The Financial Times. Mais « il offre un bon point de départ pour que les lecteurs comprennent la situation actuelle en distillant les leçons tirées depuis un siècle d’études des épidémies. »
Dans cette exploration historique, il revient sur l’élaboration, dans les années 1970, d’un concept clé par le mathématicien Klaus Dietz et les épidémiologistes Roy Anderson and Robert May :  le taux de reproduction de base. R0 représente le nombre moyen de personnes infectées par un seul et même individu malade dans une population spécifique. Ainsi pour la rougeole, maladie extrêmement contagieuse, R0 se situe entre 12 et 18. Il serait de 2,2 à 3,5 pour Covid-19 selon les premières estimations. Chaque malade contaminerait en moyenne 2 à 3 personnes. Mathématiquement, une maladie tend à disparaître quand R0 est ramené en dessous de 1. 

samedi 22 février 2020

Le bal des folles de la Salpêtrière (1/2) Le corps exhibé

UNE HISTOIRE PARTICULIÈRE, UN RÉCIT DOCUMENTAIRE EN DEUX PARTIES
15/02/2020
28 MIN

L’hôpital de la Salpêtrière, qui n’accueillait que des femmes jusqu’en 1968, organisait au XIXe siècle et jusqu’au début du XXe un bal de la mi-carême nommé "bal des folles". Mais y voyait-on vraiment des femmes faire les folles ?
Gravure extraite du journal hebdomadaire "L'Univers illustré", Paris, 17 mars 1888
Gravure extraite du journal hebdomadaire "L'Univers illustré", Paris, 17 mars 1888 Crédits : Wikipédia
A l’hôpital comme au dehors, le temps est scandé par des célébrations : on fête Noël, le Nouvel An, et le carnaval de la mi-carême. L’hôpital de la Salpêtrière, accueillant exclusivement des femmes jusqu’en 1968, organisait au XIXe siècle et jusqu’au début du XXe un bal de la mi-carême auquel étaient conviées quelques personnes de la bonne société parisienne. La curiosité et l’excitation que manifestaient les journalistes pour cet événement, qui pourtant n’était pas inédit, sont aiguisées lorsque Charcot, directeur du service des aliénées, gagne en célébrité. On le connaît bien au-delà des cercles médicaux. Parce qu’il soigne des hystériques qui se contorsionnent, ce bal est appelé « Le Bal des folles ».  Mais y voit-on vraiment des femmes faire les folles ? 

1er épisode : Le bal des folles, le corps exhibé

C’est la presse parisienne, Le Monde illustré et Le Parisien illustré – et non pas Charcot, ni même l’administration de la Salpêtrière – qui surnomme dans les années 1880 cet événement « le bal des folles ». La soirée, organisée dans l’hospice de La Salpêtrière (c’est ainsi que s’appelle cet hôpital à partir de 1885) réunit les épileptiques, celles que l’on appelle alors les « hystériques », et des invités parisiens triés sur le volet. Ils espèrent frissonner au contact de ces pensionnaires qui, dit-on, ignorent tout des limites. Peut-être assisteront-ils à des gestes obscènes de la part de ces femmes dont le corps exprime le mal-être de façon théâtrale ? Le célèbre médecin exhibait déjà ses patientes tous les vendredis lors de ses séances d’hypnose publiques.
Ce qui a changé pour l’hystérie dans les années 1880 c’est qu’on en a fait une maladie nerveuse, essentiellement (…) L’hystérie, comme l’étymologie l’indique, on pensait que cela venait de l’utérus. Ce que vont apporter Charcot ainsi que ses disciples c’est l’idée que cela ne se situe pas au niveau de l’utérus mais au niveau nerveux, du cerveau et des nerfs. Aude Fauvel
Démonstration d'hypnose sur une femme atteinte d'hystérie par le neurologue Jean-Martin Charcot, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, en 1885
Démonstration d'hypnose sur une femme atteinte d'hystérie par le neurologue Jean-Martin Charcot, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, en 1885 Crédits : Getty

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“Être là” : plongée dans le quotidien des femmes psychiatres en milieu carcéral

Aux frontières du réel, la chronique documentaire

François Ekchajzer    Publié le 20/02/2020.

Être là documentaire de Regis Sauder (2012).

Dans son documentaire “Être là”, sorti en 2012 et que la Cinémathèque du documentaire diffuse mercredi 26 février au Centre Pompidou, à Paris, Régis Sauder aborde la difficile question des troubles mentaux en prison par le prisme de la parole des soignantes. Des “héroïnes bergmaniennes”, qu’il filme au plus près.

Quelle que soit l’infraction qui leur vaut d’être là, les détenus de la maison d’arrêt des Baumettes, à Marseille, doivent composer avec l’enfermement qui, chez certains, aggrave des souffrances psychiques antérieures à leur détention. À eux de faire de cet « être là » un semblant d’existence.
Même si elles ont probablement choisi d’exercer au sein du SMPR (service médico-psychiatrique régional) des Baumettes, les femmes qui y travaillent partagent avec les hommes dont elles prennent soin cet « être là » problématique, passant leurs journées dans un environnement que certaines songent à quitter pour intégrer un hôpital. C’est que l’attention à autrui inhérente à leur activité professionnelle se heurte au manque de considération que leur accorde le monde pénitentiaire.

«Des hommes», documentaire accablant sur la vie de prisonnier en France

Publié le : 
Une cellule de la prison des Baumettes, à Marseille, dans le sud de la France, le 6 novembre 2017.
Une cellule de la prison des Baumettes, à Marseille, dans le sud de la France, le 6 novembre 2017. BORIS HORVAT / AFP

Parmi les nouveaux films en salles en France ce mercredi 19 février, un premier long-métrage documentaire intitulé « Des hommes ». Les deux réalisateurs, Alice Odiot et Jean-Robert Viallet, ont pu tourner, avant sa fermeture, à la prison des Baumettes, à Marseille.

Le documentaire Des hommes apporte un nouveau témoignage accablant sur l'état des lieux de la privation de liberté en France. Les journalistes Alice Odiot et Jean-Robert Viallet ont pu tourner pendant 25 jours aux Baumettes. De ce temps à filmer derrière les barreaux, ils rapportent des séquences fortes et montrent la banalité de la détention, et l'humanité des prisonniers.


Diagnostic préimplantatoire : "Vivre l'infertilité ce n'est pas évident"

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21 févr. 2020

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Pour la planète, l’indispensable réduction des inégalités

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par  Jean-Baptiste Veyrieras   21.02.2020


L'économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, livre un diagnostic sans appel sur la privatisation du monde et ses méfaits pour l’environnement, et renouvelle le concept des biens communs.
Cet article a été publié dans le n° 7 de la revue Carnets de science, en vente en librairie.
Plusieurs études ont souligné ces dernières années le lien entre inégalités économiques et environnement. En résumé, plus les inégalités sont élevées, plus une société produit de déchets, de pollution ou émet du C02. Pour votre part, quel lien faites-vous entre les deux ?

Gaël Giraud1 : Je partage en partie ces analyses, à quelques nuances près. Il est exact que les émissions de C02 atmosphérique reflètent directement les inégalités économiques entre pays. Pour une raison simple : les personnes bénéficiant des revenus annuels les plus élevés sont celles qui émettent le plus de C02 par an. Un citoyen américain émet, par exemple, en moyenne chaque année, plus de 15 tonnes (t) de C02, un Français environ 5 t quand un Tchadien émet moins de 2 t. Cette tendance s’observe également au sein de chaque pays : les émissions de CO2 augmentent avec le revenu et ce, même si les personnes les plus aisées peuvent s’offrir des modes de consommation plus respectueux de l’environnement.
Pour faire converger vers zéro les émissions nettes de C02 (...), il faut transformer en profondeur et collectivement les infrastructures dont nous dépendons.

Mais cette corrélation entre inégalités et pollution ne peut pas être comprise comme un lien de cause à effet. Supposons que nous décidions de partager les revenus mondiaux entre tous les habitants de la planète sans rien changer à nos modes de vie. Même si, demain, tous les humains percevaient le revenu moyen d’un Terrien, de sorte que la société mondiale serait parfaitement égalitaire, la réduction des émissions de CO2 serait négligeable – la hausse des émissions des habitants modestes compensant la baisse des plus favorisés. Ce n’est donc pas la redistribution économique qui importe, au premier ordre, mais nos modes de vie et le nécessaire apprentissage par tous de la sobriété.
D’après la société Carbone 4, changer nos comportements individuels pourrait permettre de réduire jusqu’à 25 % notre empreinte carbone en l’état, 30 % pour les plus ascétiques d’entre nous. Pour faire converger vers zéro les émissions nettes de C02, et conserver quelque chance de ne pas trop nous éloigner de l’objectif de 2 °C de l’Accord de Paris, il faut transformer en profondeur et collectivement les infrastructures dont nous dépendons.

Transports parisiens : des personnes à mobilité réduite dénoncent une « assignation à résidence »

REPORTAGEQuinze ans après la loi handicap, les personnes à mobilité réduite peinent encore à se déplacer : environ 60 % du réseau de transport francilien leur est inaccessible.

Par    Publié le 23 février 2020

Le plus simple serait qu’Alexandre Martel reste chez lui. Mais le jeune homme de 24 ans n’est pas du genre à renoncer. A 9 heures, comme chaque matin, il est en bas de sa résidence, dans le 14e arrondissement. Atteint d’une paralysie cérébrale depuis sa naissance, il se rend tous les jours près du stade Charléty, dans le 13e arrondissement, à la délégation de l’APF France handicap, où il se bat pour que les revendications des personnes handicapées soient entendues.

Pour rejoindre le siège de l’association, impossible de prendre le métro : seule la ligne 14 – neuf stations sur 303, soit 3 % du réseau parisien – est accessible aux personnes en fauteuil roulant. Alors, Alexandre Martel fonce avec son fauteuil électrique jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche. Le réseau de bus parisien est, lui, entièrement adapté aux utilisateurs de fauteuil roulant : les 4 500 bus en circulation sont équipés de rampes d’accès, que les chauffeurs peuvent déployer.

En arrivant à Denfert-Rochereau, Alexandre peste contre les poubelles mal stationnées qui gênent sa descente de la rampe.
En arrivant à Denfert-Rochereau, Alexandre peste contre les poubelles mal stationnées qui gênent sa descente de la rampe.

vendredi 21 février 2020

À l'hôpital, Véran promet de remplacer systématiquement les congés maternité des paramédicaux

PUBLIÉ LE 21/02/2020



Crédit photo : Phanie
Le nouveau ministre de la Santé Olivier Véran s'est engagé à faire des « propositions fin avril » pour garantir le remplacement systématique des congés maternité chez les paramédicaux hospitaliers, a annoncé vendredi 21 février son cabinet, au lendemain d'une rencontre avec des médecins chefs démissionnaires réclamant plus de moyens pour l'hôpital.
« Fin avril, des propositions seront faites afin que toute absence prévisible de professionnel paramédical de plus de 48 heures soit remplacée », a indiqué Ségur dans un communiqué, sans préciser si les arrêts maladie et jours de congé classiques étaient également concernés. Il s'agira de faire en sorte que « le principe de polyvalence subie par les soignants », souvent contraints de remplacer leurs collègues au pied levé dans d'autres services et à d'autres horaires que les leurs, « ne soit plus la règle », est-il ajouté.

Idées suicidaires, addictions, troubles du sommeil : à l'hôpital, 57 médecins témoignent de souffrance au travail en 2019

PAR 
MARIE FOULT - 
PUBLIÉ LE 21/02/2020




Crédit photo : Phanie
La souffrance au travail des praticiens hospitaliers ne tarit pas. En 2019, 57 médecins ont témoigné de leurs difficultés professionnelles à l'Observatoire de la souffrance au travail (OSAT), mis en place depuis décembre 2017 par le syndicat Action praticien hospitalier (APH). Ils étaient 64 en 2018.
Près d'un quart des praticiens en souffrance travaillent dans un CHU, 72 % dans un centre hospitalier, 4 % dans un établissement de santé mentale et 2 % dans le privé à but non lucratif (ESPIC). 63 % sont des femmes, et l’âge médian est de 48 ans. Les trois quarts sont praticiens hospitaliers à temps plein (48 heures par semaine), 2 % ont des fonctions universitaires. Dans un quart des cas, c'est un chef de service ou de pôle.
En termes de spécialités, ce sont les anesthésistes-réanimateurs (comme en 2018) qui souffrent le plus, suivis des pharmaciens hospitaliers et des urgentistes.

Une oncologue australienne alerte sur les dangers de la "super spécialisation" de la médecine moderne

 Camille Roux
| 22.02.2020


    Ecorché
SIMON FRASER/SPL/PHANIE

La "super spécialisation" de la médecine représente-t-elle un danger pour le bien-être des patients ? C'est ce qu'affirme le Dr Ranjana Srivastava, une oncologue australienne, dans une tribune publiée par The Guardian. Pour l'auteure, il s'agit même d'un problème alarmant pour la médecine moderne. Selon elle, certes, la spécialisation permet de « protéger les patients de médecins persuadés de tout savoir » mais « aucune spécialité ne doit exempter les médecins de l'évaluation du patient dans son ensemble ».
Prestige et récompenses
Le Dr Ranjana Srivastava se demande ainsi pourquoi les médecins et chirurgiens modernes préfèrent s'occuper d'un « seul organe » ou d'un « seul type d'os ». Selon l'oncologue, la réponse se trouve dans la reconnaissance du métier. « On se demande pourquoi, plus la spécialité est précise, plus le prestige est grand alors que le patient moyen polypathologique chronique a désespérément besoin de quelqu'un pour avoir une vision d'ensemble. » L'oncologue met ainsi en lumière l'un des paradoxes des systèmes de santé modernes : « Les patients aspirent à être soignés par un généraliste compétent mais la société continue de récompenser les spécialistes de niche », déplore-t-elle.  
Selon la spécialiste, faire passer « ses larges connaissances, sa curiosité et ses idées avant sa spécialité » était auparavant gage de maturité et de sagesse. Aujourd'hui, « ces médecins qui regardent au-delà d'un seul problème sont considérés comme des ringards », ajoute-t-elle.

Colloque « Santé Mentale et Discriminations » Théatre Gabrielle ROBINNE Montluçon

UNIDIVERS
Colloque « Santé Mentale et Discriminations » Théatre Gabrielle ROBINNE, le jeudi 26 mars à 08:30
Présentation des associations de lutte contre les discriminations (LICRA, SOS homophobie, le Refuge, …)

Professeur PARQUET, Professeur de psychiatrie « Précarité, santé mentale et exclusion »
L’intervention aura pour visée de comprendre le rejet social des précaires et des exclus. En effet, ceux-ci sont souvent considérés comme des personnes dont les compétences ne sont pas présentes ou sont seulement bloquées. Le Professeur Parquet proposera donc de traiter ce thème selon deux approches : l’assistance ou l’aide à la restauration des compétences.
Colloque "Santé Mentale et Discriminations" Théatre Gabrielle ROBINNE