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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 février 2020

J'ai claqué 200 euros au salon parapsy et je regrette

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Par Sébastien Wesolowski; photos Thibault Hollebecq
19 Février 2020

Cette somme rondelette m'a permis d'acheter beaucoup de choses inutiles mais super chères, comme un livre sur les secrets des pierres et un élixir lacto-fermenté.

Le Salon Parapsy s'est tenu du 13 au 17 février dernier du côté de la porte de Champerret. Comme son angle « arts divinatoires, forme et bien-être» et son affiche sur laquelle s'ébroue une femme à la poitrine convenablement floutée nous ont immédiatement séduits, VICE France a envoyé plusieurs de ses grands reporters sur place, dont votre obligé. Ma mission : dépenser 200 euros tirés du coffre de la boîte en babioles diverses pour améliorer mon quotidien. Après mon retour du salon vendredi dernier, une collègue nous a quitté pour le week-end en me souhaitant de revenir changé. J'ai une mauvaise nouvelle pas si surprenante : je suis toujours une larve. Ci-dessous, les tests des objets qui ont tenté de me rendre meilleur.
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Les mules de réflexologie plantaire


Tout sur la psychologie en ligne avec psynyou.com


18/02/2020

Une séance de thérapie, c’est peut-être bien ce dont vous avez le plus besoin en ce moment mais vous n’avez pas le temps de vous déplacer en cabinet ? À l’heure du numérique où tout a tendance à être digitalisé, vous pourrez profiter de la psychothérapie en ligne. Cela vous permet de parler à cœur ouvert avec votre psychologue sans faire face à une longue file d’attente dans les cabinets.
psychologue en ligne
Tout sur la psychologie en ligne
Personne ne doute de l’efficacité de la séance de psychothérapie pour retrouver le bien-être. En effet, faire appel à un professionnel vous aidera à vous retrouver et à vous sentir bien dans votre tête. D’ailleurs, le fait que la psychothérapie puisse être réalisée en ligne depuis votre domicile arrange bien les choses. En effet, en plus d’avoir la possibilité de faire la consultation depuis chez vous, vous avez également droit à une consultation personnalisée et professionnelle avec des psychologues reconnus dans leurs métiers..

Arts : A la prison de Réau, une exposition pour « blâmer les préjugés »

Une équipe mixte de détenus a monté elle-même, avec l’aval du service pénitentiaire, cette manifestation autour du thème de la femme.
Par  Publié le 19 février 2020
Vue de l’exposition « La Femme, un regard différent », au Centre pénitentiaire du Réau.
Vue de l’exposition « La Femme, un regard différent », au Centre pénitentiaire du Réau. RAPHAËL CHIPAULT
« Simone Veil, elle me rappelle ma mère, qui s’est battue toute sa vie contre des hommes hostiles. Au Parlement, ils étaient tous contre elle, mais elle leur a fait comprendre qu’ils n’étaient que des bébés au petit pied. Et elle l’a eu, son avortement ! Elle a jamais lâché l’affaire, je suis si fière d’elle ! » La voix de Bouchra tremble. D’elle, on ne saura rien. Son histoire lui appartient, et restera entre les murs de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Mais cette émotion, cette ardeur, elle les partage depuis trois mois avec ses codétenus du centre pénitentiaire sud-francilien, quand elle leur fait visiter l’exposition qu’elle a conçue au sein de l’établissement avec une dizaine de compagnons d’infortune. Ils l’ont intitulée « La Femme, un regard différent ». Simone Veil en est l’une des vedettes, aux côtés de l’écrivaine Colette, ou de la révolutionnaire Olympe de Gouges, qui finit guillotinée.
Rien à voir avec un accrochage de pacotille : ce collectif de commissaires hors norme a eu accès aux plus belles collections muséales. Comme par deux fois auparavant : deux expositions ont déjà été montées ici, l’une autour du voyage, aidée par le Musée du quai Branly-Jacques Chirac, et l’autre autour des Misérables de Victor Hugo. C’est d’ailleurs Vincent Gille, l’un des conservateurs de la maison de Victor Hugo, place des Vosges, qui se trouve aux manettes depuis le début. Il ne compte pas son temps pour voir aboutir ces initiatives ardues, mais essentielles à ses yeux : « Les détenus se sentent exclus de la culture, il y a une vraie distance symbolique entre le monde de l’art et eux, que d’un coup nous faisons disparaître. Les œuvres des musées nationaux leur appartiennent, autant qu’à nous tous. »

Des protestations face à la réforme des urgences

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19/02/2020

LUXEMBOURG
Des médecins urgentistes mettent en garde contre des problèmes de sécurité et des psychiatres menacent carrément de démissionner. La réforme des services d'urgence qui doit se concrétiser en juin dans le centre du pays se heurte à des résistances.
(MF avec Maximilian Richard) – Pour trouver une solution aux services d'urgence constamment engorgés dans les quatre groupes hospitaliers du pays,  le ministère de la Santé avait commandé un audit en 2017. Bilan: la durée moyenne aux urgences allait de 1h20 à 3h49 d'attente pour les patients.

Opérée du cerveau, une violoniste joue de son instrument pour guider les chirurgiens

Les chirurgiens de l’hôpital King’s College de Londres ont mis au point une technique permettant de vérifier en temps réel que les zones du cerveau responsables du mouvement des mains n’étaient pas affectées pendant l’opération.
Le Monde avec AFP Publié le 19 février 2019
L’idée peut paraître audacieuse, mais l’opération a bien fonctionné. Une violoniste a aidé les médecins à ne pas endommager une zone importante de son cerveau en jouant de son instrument pendant l’opération destinée à enlever sa tumeur, a annoncé l’hôpital King’s College de Londres.
Les chirurgiens qui l’ont opérée ont mis au point une technique permettant de vérifier en temps réel que les zones du cerveau responsables du mouvement des mains n’étaient pas affectées pendant cette procédure délicate, a précisé l’hôpital sur son site mardi 18 février.
Dagmar Turner, musicienne de 53 ans, membre de l’Orchestre symphonique de l’île de Wight (sud de l’Angleterre), a été diagnostiquée en 2013 d’une tumeur à la croissance lente. Lorsque la tumeur est devenue agressive à l’automne 2019, la quinquagénaire a demandé à être opérée. L’acte chirurgical a eu lieu le mois dernier et s’est bien déroulé.
L’idée de faire jouer la musicienne en la réveillant au milieu de l’opération visait à protéger en particulier d’importantes cellules situées dans le lobe frontal droit de son cerveau. Cette zone, située juste à côté de celle opérée, contrôle entre autres la main gauche, essentielle pour jouer de l’instrument.
Lire la suite et voir la vidéo ...

« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut

ELLE, le magazine de toute l'actualité des femmes

Publié le 19 février 2020

« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut
La nouvelle campagne de l'association HandsAway © Shelby Duncan
L’association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles HandsAway lance une nouvelle campagne appelée « Ceci n’est pas un consentement ». L’occasion de rappeler que oui, chaque femme a le droit de s’habiller comme elle l’entend. Découvrez vite huit images très fortes.
Qui n’a jamais troqué une paire de baskets contre des talons en sachant qu’elle allait rentrer tard le soir ? Dégainé une écharpe pour planquer un décolleté qui pourrait provoquer trop de regards insistants et de lourdes remarques une fois dans le métro ? Eu envie de mettre une jupe et avoir finalement opté pour un jean ? Depuis des années, vous avez été très nombreuses à nous raconter le harcèlement de rue, les insultes, les regards qui mettent mal à l’aise et parfois même les violences sexuelles. Et parce qu’en 2020, les choses bougent encore trop lentement, l’association HandsAway lance une campagne nécessaire avec la photographe américaine Shelby Duncan.
« DÉVOILER UNE PARCELLE DE NUDITÉ NE DOIT PAS ÊTRE VUE COMME UNE INVITATION »
L’association qui a créé une appli pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles appelle chacune à revendiquer le droit de s’habiller comme elle le souhaite. Exactement comme ces femmes shootées par Shelby Duncan, que vous pouvez découvrir ci-dessous. Huit photographies barrées de la phrase suivante : « Ceci n’est pas un consentement ». « Parce que la tenue d’une femme, quelle qu’elle soit, ne doit jamais être considérée comme un consentement. L’envie de porter une tenue moulante, une jupe courte, un décolleté plongeant, ou de dévoiler une parcelle de nudité ne doit pas être vue comme une invitation, ou plus grave encore, comme un élément légitimant une agression verbale ou physique, comme c’est encore trop souvent le cas aujourd’hui », rappelle avec justesse l’association dans un communiqué. A partager donc.


Sur le blog de Luc Périno Fertilité de la détresse




Humeurs médicales
Réflexions d'un médecin sur les dérives du système sanitaire

Lire le billet de Luc Périno

La médecine a débuté par la philosophie des énergies et humeurs corporelles : le yin et le yang en Chine, les trois énergies de l’ayurveda ou les 4 humeurs d’Hippocrate. Puis l’anatomie et la physiologie ont permis les progrès que l’on sait. Cependant, les troubles fonctionnels, psychiques et existentiels sont restés en friche, probablement car aucune science ne pourra jamais les défricher. Cette lacune, mal assumée par les médecins et mal acceptée par les patients a stimulé les imaginations pour le meilleur et pour le pire.

Toutes les psychothérapies et leurs dérivés : hypnose, sophrologie, art-thérapies, yoga, méditation, tai-chi-chuan, zoothérapies, tantrisme, training autogène, voire gélothérapie méritent leur place dans les soins académiques en raison de leur efficacité souvent supérieure aux médicaments.

Gymnastiques et massages sont toujours bénéfiques, malgré l’exotisme qui souvent les entoure et les nomme : tao-yin et qi gong, Shiatsu, fasciathérapie, kinésiologie, lomi-lomi, seitai, etc. Seuls, le rolfing qui prétend masser le tissu conjonctif profond et la microkinésithérapie qui, à l’instar de la psychanalyse, prétend effacer sur notre organisme les traces des évènements traumatiques, peuvent agacer le clinicien.
L’acupuncture, l’homéopathie, la phytothérapie, l’ostéopathie, le thermalisme et l’aromathérapie méritent le respect qui convient à leur persévérance, à leur volonté d’empathie et à leur charisme clinique. La chiropraxie pourrait mériter ce respect si elle évitait les très dangereuses manipulations cervicales.
Si l’imagination sans limite des pharmaciens nous irrite parfois, elle est largement dépassée par des pratiques alternatives telles que la chromothérapie, le crudivorisme, l’apithérapie, la lithothérapie ou l’oligothérapie. Surpassées à leur tour par l’ozonothérapie ou la spagyrie issue de l’alchimie. Le record étant détenu par l’amaroli qui encourage à boire ses urines.

Ces fantaisies commerciales deviennent ubuesques quand elles s’accompagnent de théories diagnostiques comme l’auriculothérapie ou l’iridologie, ou qu’elles ressuscitent les vieilles énergies, tel le feng shui qui prétend les harmoniser, le biomagnétisme qui élimine les énergies usées et encombrantes, l’analyse bioénergétique qui les recense avec précision, la géobiologie qui sait d’où elles proviennent et par où elles entrent en vous, et enfin, le reiki qui transmet l’énergie curative : véritable ‘force’ du Jedi


Cité de la santé: trois employés blessés à l’unité de psychiatrie

La Presse

ARIANE LACOURSIÈRE   Publié le 21 février 2020

QUEBEC


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
La Cité de la santé à Laval
Trois employés ont été blessés, mercredi matin, lors d’une intervention auprès de trois patients violents hospitalisés à l’unité de psychiatrie de la Cité de la santé à Laval.

Il s’agit d’un incident de plus à survenir à l’unité de psychiatrie de l’hôpital lavallois. Déjà en 2018, un document interne révélait les problèmes de violence qui y sévissaient.
En mai 2019, les stages d’étudiants en médecine avaient été suspendus dans l’unité de psychiatrie de la Cité de la Santé « étant donné les enjeux de sécurité ».
Les employés du département disaient craindre pour leur propre sécurité. Les stages ont repris depuis.

Trois « codes blancs » en 45 minutes

Trois « codes blancs », soit un signal envoyé à tous les employés quand un patient devient agressif, ont été lancés en 45 minutes mercredi matin à l’unité de psychiatrie de la Cité de la Santé.
Deux agents de sécurité ont été blessés à la cheville et à la jambe. Et un infirmier a été blessé au dos, affirme le vice-président du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires de Laval (SIIIAL-CSQ), Dereck Cyr.
M. Cyr mentionne que l’une des problématiques à l’unité de psychiatrie est que tous les patients, peu importe leur condition, y sont mélangés. Une cohabitation qui crée des tensions.
« Depuis trois ans, on réclame l’ajout d’agents d’intervention. On dit que ça s’en vient […] Mais c’est sûr que les employés de l’unité ont l’impression que ça ne bouge pas vite », dit-il.

Un accusé violent seul et en psychose hors de l'hôpital psychiatrique

logo

QUEBEC

Kathryne Lamontagne - Le Journal de Québec
 JEAN-FRANCOIS DESGAGNES/JOURNAL










Un homme détenu à l’hôpital Robert-Giffard après avoir été accusé de tentative de meurtre l’an dernier s’est retrouvé seul et en état de psychose à l’extérieur des murs, dénonce sa victime, qui lance un cri du cœur pour un rehaussement des soins en santé mentale.  
Victime d’un homme atteint de troubles de santé mentale, Marie-Claude Matte exhorte la ministre de la Santé et des Services sociaux à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins. « Il ne faut pas attendre qu’il arrive des choses graves avant de mettre des mesures en place », peste l’éducatrice.
Photo Stevens LeBlanc
Victime d’un homme atteint de troubles de santé mentale, Marie-Claude Matte exhorte la ministre de la Santé et des Services sociaux à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins. « Il ne faut pas attendre qu’il arrive des choses graves avant de mettre des mesures en place », peste l’éducatrice.
Éducatrice depuis 30 ans, Marie-Claude Matte est responsable depuis près d’une décennie d’une petite ressource intermédiaire en santé mentale à Québec. En novembre 2018, un de ses résidents, psychotique, s’en est violemment pris à elle.       
«J’avais un très bon lien avec lui. Ce jour-là, je le sentais différent. Il a pris un couteau et il a tenté de me trancher la gorge par-derrière. J’ai été capable de me déprendre et de le maîtriser et une collègue est venue m’aider. Il était complètement déconnecté», explique la dame, qui a été en arrêt de travail durant un an à la suite de cette agression.       

mercredi 19 février 2020

Un "appartement de répit" à Besançon pour les femmes sans-abris

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Publié le 19/02/2020

Inauguré ce mercredi 19 février 2020 au centre-ville de Besançon, cet "appartement de répit pour femmes en errance" sera ouvert uniquement le jour. Il pourra accueillir jusqu'à cinq femmes de 28 à 30 ans (sans enfant à charge) chaque demi-journée.

Après avoir constaté que les femmes ne passaient pas la porte des services sociaux, le SAAS (service d'accueil et d'accompagnement social) et le CCAS (centre communal d'action sociale) ont souhaité trouver une alternative : "Lorsque vous êtes à la rue, l'estime de soi est mise à mal. Nous voulions proposer un univers bienveillant. Ici, les femmes peuvent prendre un vrai bain, se détendre, profiter d'activités…", explique Odile Galli, cheffe du SAAS.
"Personne n'est à l'abri de l'exclusion", J-L Fousseret
C'est ému que Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon,  s'est exprimé ce mercredi  en évoquant le cas d'une jeune fille qu'il avait connue petite et avait retrouvée plusieurs années plus tard à la rue. "Tout le monde n'est pas à la rue par choix. Personne n'est à l'abri de l'exclusion. Cette structure est importante, elle permettra à ces femmes d'avoir un peu de répit pendant la journée. Ce n'est pas de l'assistanat, c'est remettre dans le chemin de vie normale", conclut-il.

Comment intégrer cette structure ?

"Des repérages sont effectués par les services d'urgence et nos services de veille mobile", indique Virginie Poussier, directrice des solidarités au CCAS, qui poursuit : "Nous ne forcerons jamais les femmes à entrer dans cette structure, Le but est de créer une relation de confiance avec elles (…) des activités seront également mises en place, elles iront de la mise en beauté, la cuisine, des ateliers artistiques…"

Les psy(chologues) vont-ils sauver les psy(chiatres)

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Par SOPHIE COUSIN  17/02/2020 
Face à la saturation de l’accès aux psychiatres hospitaliers et libéraux, le remboursement des consultations de psychologues par l’Assurance Maladie, envisagée dans un rapport Igas du 7 février, est-elle une bonne piste ?
Les consultations de psychologues vont-elles être remboursées ? Un rapport de l’Igas publié le 7 février (mais rendu en octobre 2019), « Prise en charge coordonnée des troubles psychiques : état des lieux et conditions d’évolution »(1) préconise cette voie, sous certaines conditions, suite à l’expérimentation du remboursement des consultations de psychologue par l’Assurance Maladie.
Depuis avril 2018, quatre départements expérimentent en effet le remboursement des consultations de psychologue : Haute-Garonne, Morbihan, Bouches-du-Rhône et Landes. Cette expérimentation faisait notamment suite à une recommandation de la HAS de 2017 préconisant les psychothérapies avant les antidépresseurs dans les dépressions légères et modérées (2).
Selon le rapport Igas, « une présence renforcée des psychologues aux côtés des psychiatres - et mieux encore dans le cadre d’une prise en charge coordonnée - est une opportunité pour améliorer l’accès aux soins psychiques et pour éviter que l’état des patients ne se dégrade ».

Désengorger les cabinets de psychiatres

« L’une des causes de la crise de la psychiatrie en France est un éparpillement des missions du psychiatre. Ce dernier fait tout, tout seul, et est débordé. La France doit se donner les moyens de former des professionnels de la santé mentale capables de collaborer entre eux », estime le Pr Jean-Pierre Olié, ancien chef de service de psychiatrie de l’hôpital Sainte-Anne et auteur du rapport « Soigner les maladies mentales : pour un plan de mobilisation nationale », remis à l’Académie de Médecine en juin 2019Les psychologues sont déjà « une ressource importante pour la prise en charge ambulatoire de certains troubles psychiques, dans un contexte de saturation de l’offre », souligne le rapport Igas. La France compte actuellement 23 000 psychologues cliniciens selon la CNAM.

« Je n'ai pas peur de dire qu'il faut rouvrir des lits », clame Olivier Véran pour sa première radio nationale

PAR 
ANNE BAYLE-INIGUEZ - 

PUBLIÉ LE 18/02/2020


Crédit photo : AFP

Le tout nouveau ministre de la Santé a choisi le service public pour sa première prise de parole à la radio nationale. Le Dr Olivier Véran était ce mardi 18 février sur les ondes de France Inter
Interrogé sur la crise hospitalière qui soufflera dans quelques semaines sa première bougie, Olivier Véran s'est montré offensif sur la question de la gestion des lits, une première tentative d'apaiser le collectif inter-hôpitaux, dont il « connaî[t] très bien les membres »
« Je n'ai pas peur de dire qu'il faut rouvrir des lits partout où c'est nécessaire », a lancé le praticien hospitalier, qui ne manque jamais une occasion de rappeler sa profession pour convaincre de sa légitimité. « Il y a des endroits où il faut rouvrir des lits. J'ai travaillé dans une unité où nous avions un taux d'occupation de 104 %, ce qui veut dire qu'il y a toujours un malade dans le couloir. » « Le problème hospitalier je le connais, je le vis comme médecin et donc je ne le nie pas », a-t-il assuré.

mardi 18 février 2020

Coronavirus

Posté le 




Blog du Dr Gérard Maudrux

L'ŒIL D'UN ANTI-CONFORMISTE

Vous connaissez ma passion pour les synthèses claires et documentées, afin de rendre accessible à tous ce qui peut paraître compliqué et obscur.
Dans cet esprit je ne peux m’empêcher de vous faire partager cette vidéo exceptionnelle d’un patron Suisse sur le coronavirus. En 20 minutes, tout est dit, dédramatisé, et à la portée des QI de 0 à 150, soignants et non soignants, pour relativiser et vivre plus sereinement.

Epidémie de Covid-19 : la difficulté de bien nommer le virus et la maladie

La confusion est fréquente, Covid-19 n’est pas le nom désignant le virus lui-même mais la maladie qu’il provoque.
Par  Publié le 18 février 2020
Le virus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, en image de synthèse, d’après des observations au microscope électronique.
Le virus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, en image de synthèse, d’après des observations au microscope électronique. CDC / LIZABETH MENZIES / AFP
Comment nommer un virus lorsqu’il surgit et contamine des milliers de gens ? D’abord appelé « coronavirus de Wuhan », du nom de la ville chinoise où il est apparu en décembre, le virus qui sévit depuis en Chine et ailleurs a ensuite été nommé « 2019-nCoV » (pour « nouveau coronavirus 2019 »), une désignation plus neutre mais temporaire. Ce n’est que le 11 février que le Comité international de taxonomie des virus (ICTV) a proposé de désigner le virus par « SARS-CoV-2 ».
  • Ne pas confondre le virus et la maladie qu’il engendre
L’erreur est fréquente : on confond volontiers virus et maladie. Mais il s’agit de deux termes différents, comme le virus du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) porte un nom différent de la maladie qu’il cause, le sida (syndrome d’immunodéficience acquise).
Dans le cas de l’épidémie qui sévit depuis décembre, il faut distinguer :
– le virus, désormais dénommé SARS-CoV-2. Il s’agit de l’agent pathogène qui se transmet d’humain à humain ;
– la maladie respiratoire parfois mortelle engendrée par le virus, désignée par le terme Covid-19, pour Coronavirus Disease 2019, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le même jour.
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