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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 13 février 2020

LA SANTÉ MENTALE DANS LES MÉDIAS

Publié le 28 Janvier 2020




La santé mentale dans les médias

Les Cahiers du journalisme, revue de recherche semestrielle publiée par les Presses de l'école de journalisme de Lille, consacre son dossier principal au traitement de la santé mentale dans les médias. 
Extrait de l'introduction de ce numéro (Marie-Christine Lipani, IJBA – Université Bordeaux Montaigne Alain Kiyindou, Université Bordeaux Montaigne)
"Lors du lancement en France, en octobre 2016, du Conseil national de santé mentale, le sociologue Alain Ehrenberg, nommé président de cette institution, avait largement insisté sur les enjeux à prendre en considération : « Les problèmes de santé mentale ne sont plus seulement des problèmes spécialisés de psychiatrie et de psychologie clinique ; ils relèvent également de problèmes généraux de la vie sociale qu’ils traversent de part en part » (2016, p. 28). De nombreux autres spécialistes, chercheurs et cliniciens ont également une analyse qui va dans le même sens (Furtos, 2001 ; Martin, 2001 ; Paul Jacques, 2004, etc.). Le champ de la santé mentale, depuis plusieurs années déjà, s’est donc élargi et cela n’englobe plus uniquement des pathologies lourdes comme par exemple la psychose. Dans le même temps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que « la santé mentale sera la première cause mondiale de handicap dès 2020 » (cit. in ODI, 2018)

Les "factures surprises" révèlent l'opacité du système de santé américain

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PUBLIÉ LE 
Les "factures surprises" révèlent l'opacité du système de santé américain
Morsa Images / Getty Images

Aux États-Unis, un patient sur cinq reçoit "une facture surprise" après une opération dans un hôpital, pourtant couverte par son assurance médicale. Son montant moyen est de 2.000 dollars.

Le système de santé américain une nouvelle fois pointé du doigt. Selon une étude parue ce mardi 11 février, un patient sur cinq aux États-Unis reçoit "une facture surprise" après une opération dans un hôpital, pourtant couverte par son assurance médicale. Son montant moyen est de 2.000 dollars. Ces pratiques illustrent l'opacité et le manque de transparence du système de santé américain, où il est très difficile pour les patients de connaître à l'avance les montants qui resteront à leur charge après une intervention médicale, même avec une bonne couverture


Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
10/02/2020
58 MIN

Qu’appelle-t-on "plasticité cérébrale" ? En quoi consiste-t-elle ? Quelles sont les impacts de la plasticité neuronale en médecine ?
La neuroplasticité - ou plasticité neuronale - peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie.
La neuroplasticité - ou plasticité neuronale - peut se définir comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie. Crédits : Andriy Onufriyenko - Getty
Pendant très longtemps, on pensait que le cerveau, une fois atteint l’âge adulte, ne faisait que se dégrader : nous perdions chaque jour des milliers de neurones, sans qu’aucun nouveau de réapparaisse. Cette idée a été, au cours du XXème siècle, lentement mais sûrement battue en brèche. Il est aujourd’hui établi que non seulement, certaines zones de notre cerveau peuvent produire, tout au long de notre vie, de nouveaux neurones mais plus avant, que le cerveau, lorsqu’il est lésé notamment, est capable de se réorganiser dans une certaine mesure pour compenser ces lésions. Bref, que cet organe que l’on pensait immuable est en fait doué d’une surprenante plasticité. 
Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique : c’est le programme adaptatif qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.
Et pour évoquer ces capacités adaptatives du cerveau, tout au long de la vie, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Pauline Spéder, responsable du groupe plasticité cérébrale en réponse à l’environnement de l’Institut Pasteur et Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche CNRS, chef d’unité « Perception et mémoire » à l’Institut Pasteur, et directeur du laboratoire « Gènes, Synapses et Cognition ».

Aux urgences de Valenciennes, un logiciel prédit le flux de patients

Stéphane Lancelot
| 10.02.2020



  • Urgences
APHP-St ANTOINE-GARO/PHANIE

En proie comme tant d'autres établissements à des épisodes de tension aux urgences, l'hôpital de Valenciennes s'est récemment doté d'un logiciel d'intelligence artificielle capable de prédire le nombre de patients attendus chaque jour, permettant ainsi aux médecins d'anticiper les besoins.
À l'origine de cette innovation, un constat : celui de l'augmentation de l'activité des urgences alors que les capacités d'accueil n'ont, elles, pas suivi. Entre 2008 et 2019, le nombre de patients admis chaque jour par les urgences de l'hôpital du Nord est en effet passé de 119 à 195, soit une augmentation de la fréquentation de 64 %.

LES CANONS DE LA CHAIR

Par Robert Maggiori— 

En se concentrant sur l’évolution des notions de virginité et de chasteté à travers les siècles, les historiens Alain Cabantous et François Walter retracent l’influence de l’Eglise catholique sur la sexualité et ses interdits.

Huile sur bois anonyme datant de la première moitié du XVIIe siècle qui brocarde de façon satirique le célibat des religieux.
Huile sur bois anonyme datant de la première moitié du XVIIe siècle qui brocarde de façon satirique le célibat des religieux. Photo AKG-images
Une bulle du pape Paul IV confère à l’Inquisition du diocèse de Grenade la tâche de réprimer la «sollicitatio ad turpia», le délit de harcèlement sexuel - mesure étendue ensuite à toute l’Espagne en 1561. Dès lors, les procès font florès, les sanctions tombent : coups de fouet, obligation de porter l’habit de pénitent, autodafé… Les peines touchent les prêtres confesseurs, souvent les seuls hommes que «les femmes rencontrent en dehors de leur environnement familial», qui profitent de leur situation de directeur de conscience pour «induire une pénitente à des pratiques sexuelles». Coupe-vent dérisoire - inapte à freiner les tempêtes libidinales qui soufflaient sur les couvents et les monastères. Sur les 187 affaires de pédérastie déférées devant les tribunaux de Venise quelques décennies plus tard, 18 % impliquent des ecclésiastiques (ne représentant que 3 % de la population masculine). Au couvent de Maubuisson, qu’Henri IV tenait pour son harem, on ne compte pas les cas de syphilis chez les moniales. Dans ces mêmes années, un chapelain est brûlé vif pour avoir «sodomisé une quantité innombrable de jeunes garçons, en quarante-huit ans de sévices». On saute les époques, mais rien ne change : «A Paris, au milieu du XVIIIe siècle, la police se livre à une véritable chasse aux ecclésiastiques libertins. Plus de 1 000 arrestations sont recensées entre 1751 et 1764.»

A LA PRISON DE RÉAU, LES ŒUVRES OUVRENT L’ESPRIT

Par Annabelle Martella — «La Femme, un regard différent» questionne les rapports hommes-femmes, de l’Antiquité à nos jours.«La Femme, un regard différent» questionne les rapports hommes-femmes, de l’Antiquité à nos jours. photo Raphaël Chipault

Une dizaine de détenus du centre pénitentiaire de Seine-et-Marne ont joué les curateurs d’expo pour «la Femme, un regard différent», une expérience enrichissante et unique qui permet aussi le décloisonnement des arts.

C’est une expo que vous ne verrez sans doute jamais. Les 70 œuvres réunies pour «la Femme, un regard différent» - céramiques antiques, sculptures kanakes, esquisses de Picasso, photos de Janine Niépce, etc. - sont enfermées… derrière les vitres, les portes blindées, les barbelés et les portiques de détection à métaux de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Hold-up de la culture au profit des publics les plus éloignés des musées, cette exposition a été organisée par une dizaine de détenus (hommes et femmes) à l’intention des autres prisonniers, leurs familles et le personnel pénitentiaire. Accompagnés pendant un an et demi par deux commissaires - Vincent Gille, de la Maison de Victor Hugo, et Jérôme Godeau, des musées Bourdelle et Zadkine -, ils ont choisi eux-mêmes les œuvres issues des collections de différents musées parisiens (musée du Quai-Branly, musée Picasso, musée d’Art moderne, etc.), établi le parcours et conçu textes et livret d’une expo dont le thème a été soumis au vote de la prison.

Handicap : Macron a des promesses à tenir

Par Anaïs Moran — 


Très volontariste lors de la campagne présidentielle, le chef de l’Etat dévoilera ce mardi son plan en faveur des personnes en situation de handicap. Les associations attendent des mesures fortes.

Le candidat l’avait érigée comme l’une des «priorités» de son futur quinquennat, le Président la décline aujourd’hui en «pacte». Ce mardi matin, Emmanuel Macron doit dévoiler sa stratégie nationale pour la «Grande Cause Handicap», quasiment trois ans après ses promesses formulées lors du débat de l’entre-deux-tours. «Je ne veux plus de personnes vivant en situation de handicap qui soient sans solutions, avait-il déclaré le 3 mai 2017. Parce qu’aujourd’hui, il y a des dizaines de milliers de nos concitoyens […] qui sont sans solutions, livrés à eux-mêmes, à un quotidien où on apporte aucune réponse.»

Autisme : où en est le retard français ?

Par Eric Favereau — 
INTERVIEW
Lors d'une séance d'équithérapie avec un jeune homme autiste à Asnière-lès-Dijon.
Lors d'une séance d'équithérapie avec un jeune homme autiste à Asnière-lès-Dijon. Photo Amelie-Benoist. BSIP


La déléguée interministérielle sur l'autisme, Claire Compagnon, fait le point sur les avancées du plan lancé il y a deux ans par le gouvernement, avant les annonces de demain.

Claire Compagnon est depuis deux ans déléguée interministérielle en charge de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour l’autisme, lancée en avril 2018. Ancienne militante associative sur le cancer et le sida, elle fait le point sur la rupture promise par Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.
Y a-t-il des mesures nouvelles sur l’autisme dans la «grande cause nationale handicap» ?
Oui. Il y a l’élargissement à 12 ans du dispositif de diagnostic, qui, dans le plan autisme, restait de 0 à 6 ans. Cela va permettre un allongement du parcours de l’enfant et de prendre en compte des enfants chez qui les troubles ne se voient que plus tardivement, lors des apprentissages scolaires. C’était une forte demande des associations. L’autre mesure est d’essayer de mieux répondre aux situations des adultes autistes sévères. Par exemple de concevoir des mesures d’aides aux logements pour eux, en obligeant les établissements médico-sociaux à travailler de façon plus étroite avec les services de santé mentale.

Handicap : la France doit-elle s’inspirer d’expériences menées à l’étranger ?

LA QUESTION DU JOUR par Guillaume Erner
11/02/2020
6 MIN


Mardi 11 janvier 2020 s’ouvre à l’Elysée la Conférence National du Handicap. Une conférence au cours de laquelle sera dressé un premier bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron sur ces questions. La France doit-elle s’inspirer d’expériences menées à l’étranger ?

Photo prise au Japon
Photo prise au Japon Crédits : Trevor Williams - Getty

C’est mardi 11 janvier 2020 que s’ouvre à l’Elysée la Conférence National du Handicap. Une conférence au cours de laquelle sera dressé un premier bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron - le président de la République a fait de l’inclusion des personnes handicapées, l’une de ses priorités. Pourtant, dimanche 9 février 2020, dans le JDD, un collectif de 47 associations dénonçait la persistance des inégalités d’accès aux droits et l’insuffisance des avancées en la matière. La France doit-elle s’inspirer d’expériences menées à l’étranger ?
Guillaume Erner reçoit Charles Gardou, anthropologue, professeur à l’Université Lumière Lyon 2, auteur notamment de « La société inclusive, parlons-en ! : il n'y a pas de vie minuscule », éd. Eres, membre du comité de pilotage de la conférence nationale du handicap.

Comment faire du sport sans bouger un orteil

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Publié dans le magazine Books n° 91, septembre/octobre 2018. Par Nicola Twilley.


Plusieurs biologistes travaillent à la mise au point d’une molécule reproduisant les effets bénéfiques de l’activité physique sur l’organisme. Ce médicament, qui pourrait être extrêmement lucratif, pose des questions abyssales – qui en disent long sur l’évolution de notre société






















© Martin Parr / Magnum
Les bienfaits de l’activité physique sont avérés, et l’OMS recommande deux heures et demie d’exercice par semaine. Mais les chercheurs peinent encore à comprendre les processus à l’œuvre.
Nous sommes à la fin de l’été 2017. Les tours grises de l’Institut Salk, à San Diego, se fondent dans la brume océanique. L’austère cour centrale ­dallée de marbre est silencieuse et déserte. Sur la pelouse sud, un coin paisible où ont souvent lieu des cours de yoga et de tai-chi, aucune trace de vie non plus. Il émane toutefois des grilles d’aération de la bordure en béton une légère odeur d’ammoniaque provenant des quelque 2 000 cages de souris de laboratoire héber­gées au sous-sol. Dans un bureau avec vue sur l’océan, le biologiste ­Ronald Evans me présente deux spécimens : Gros Mollasson et Lance Armstrong.
La souris Gros Mollasson a été élevée pour représenter l’Américain moyen. Son activité physique quotidienne se limite à se dandiner de temps à autre jusqu’à un bol rempli à ras bord de granulés contenant essentiellement des sucres et des graisses – granulés dont le goût rappelle, à ce qu’il paraît, celui de la pâte à biscuit et qui représentent la version de laboratoire du « régime alimentaire occidental ». Cette souris léthargique se prélasse sur sa ­litière, bourrelets de graisse bien visibles sous sa fourrure clairsemée.
La souris Lance Armstrong a été élevée exactement dans les mêmes conditions, et pourtant, malgré son alimentation peu équilibrée et son manque d’activité physique, elle est mince et ferme, a les yeux et le pelage luisants et s’active dans sa cage. Le secret de sa forme physique et de son énergie juvénile tient, nous ­explique Evans, à une dose quotidienne de GW501516, un médicament qui repro­duit les effets bénéfiques de l’activité physique sans qu’il soit nécessaire de faire travailler le moindre muscle.
Evans a commencé ses expériences avec le 516, comme on appelle com­munément ce produit, en 2007. Il ­espé­rait pouvoir comprendre comment les gènes qui contrôlent le métabolisme humain sont activés ou désactivés, question à laquelle il a consacré l’essentiel de sa carrière.
Les souris adorent courir, me raconte Evans, et, quand il équipe leur cage d’une roue d’activité, elles font en géné­ral plusieurs kilomètres chaque nuit. Ces exercices nocturnes ne servent pas uniquement à évacuer le stress de la vie de laboratoire, comme l’ont démontré il y a quelques années des chercheurs de l’université de Leyde, aux Pays-Bas, avec une expérience amusante : ils ont déposé une petite structure ressemblant à une cage et contenant une roue dans un coin paisible d’un parc urbain sur­veillé par une caméra de vision nocturne à détecteur de mouvements. Les enregistrements ont révélé que la roue était utilisée en permanence ou presque par des souris sauvages. Bien que leurs activités quotidiennes – chercher de la nourriture, trouver des partenaires, échapper aux prédateurs – leur procurent une dose plus que suffisante d’exercice, les souris avaient envie de courir et passaient jusqu’à dix-huit minutes d’affilée sur la roue, à laquelle elles ne cessaient de revenir.
Mais, comme le montre l’exemple du Lance Armstrong humain, l’exercice ne suffit pas toujours. Quand Evans a ­commencé à administrer du 516 à des souris de laboratoire qui faisaient régu­lièrement de la roue, il a découvert qu’après seulement quatre semaines de traitement elles avaient amélioré leur endurance – le temps passé à courir et la distance parcourue – de 75 %. Ce faisant, leur tour de taille (leur « section transversale » dans le jargon scientifique) et leur indice de masse grasse avaient diminué, ainsi que leur résistance à l’insuline. La composition de leur tissu musculaire s’était modifiée, se rapprochant de celui des coureurs de fond, qui développent ce qu’on appelle des fibres à contraction lente – ayant une meilleure résistance à la fatigue et brûlant davantage de graisses. En d’autres termes, c’est un peu comme si un joggeur du dimanche se réveillait avec un corps d’athlète.
Evans publie ses premiers résultats dans la revue Cell Metabolism en 2008. En 2017, il démontre [dans la même revue] que, quand les souris gavées de pâte à biscuit ont la possibilité de faire de l’exercice, celles à qui on a administré du 516 pendant huit semaines peuvent courir près d’une heure et demie de plus que celles qui n’en ont pas pris. Conclusion : « On peut remplacer l’entraînement pas un médicament. »
Le produit opère en reproduisant les ­effets des activités d’endurance sur un gène spécifique : le PPAR delta (PPARD). Comme tous les gènes, le PPARD envoie des instructions sous forme de substances chimiques – des signaux transmis par des protéines aux cellules pour leur indiquer d’où tirer leur énergie, quels déchets éliminer, etc. En se fixant au récepteur du gène PPARD, le 516 le reconfigure en modifiant le message envoyé : le signal ordonnant de décomposer et de brûler les graisses est intensifié tandis que celui qui concerne les sucres est supprimé.


Comment les parents français tentent de contrôler l’usage des écrans par leurs enfants

Une étude révèle les outils et techniques, parfois radicales, pour surveiller les enfants et les adolescents.
Par   Publié le 10 février 2020
21 % des enfants des foyers interrogés disposent de leur propre appareil.
21 % des enfants des foyers interrogés disposent de leur propre appareil. CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Les enfants et adolescents français sont de plus en plus tôt équipés en smartphones et écrans connectés. C’est ce qui ressort des chiffres d’une étude Médiamétrie menée entre septembre et octobre 2019, et rendue publique lundi 10 février, pour le compte de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (OPEN) et de l’Union nationale des associations familiales (UNAF), avec le soutien de Google.
Réalisée à partir d’entretiens menés dans plus de deux mille foyers français où vivent des enfants et adolescents âgés de 0 à 14 ans, elle établit que 49 % de ces derniers « possèdent au moins un équipement » numérique. En tête du classement figurent les smartphones, les consoles et les tablettes.
Pour les smartphones, l’étude indique que 21 % des enfants des foyers interrogés disposent de leur propre terminal, et que l’âge moyen d’accès à cet objet est de 9,9 ans. « C’est une grosse nouveauté, réagit Thomas Rohmer, président de l’OPEN. On avait tendance à considérer que le saut se faisait en moyenne avec l’entrée au collège. Mais l’accès au smartphone se décale, on est maintenant vers le CM1 ou le CM2. »
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