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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 9 janvier 2020

Vire. Elle forme les professionnels de santé quand le travail les déforme

Propos recueillis par Maxime PIONNEAU  Publié le 
Alors que l’Institut de formations de soins infirmiers de Vire ouvre ses portes samedi 11 janvier 2020, sa directrice, Jocelyne Louvet, revient sur l’évolution du milieu de la santé qu’elle a fréquenté tout au long de sa carrière.

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Elle a été aide-soignante, infirmière, puéricultrice, formatrice… En 1993, elle est devenue directrice de l’Institut de formations de soins infirmiers (IFSI) et de l’Institut de formation aide-soignante (IFAS) de Vire.
Alors que ces instituts organisent leurs portes ouvertes samedi 11 janvier 2020, Jocelyne Louvet revient sur sa perception de l’évolution du milieu de la santé et des métiers auxquels elle prépare.
En novembre 2016, votre institut, l’IFSI, a frôlé la fermeture. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Il n’est plus question de fermeture. On a une formation infirmière (IFSI) et une formation aide-soignant (IFSA) à Flers et Vire. Les arguments avancés pour une fermeture étaient une diminution des quotas. Il y aurait eu, à cette époque, trop d’infirmières formées par rapport aux besoins des établissements de santé.
Est-ce le cas ?


Si elles exerçaient toutes, oui. Mais elles ont une durée de vie professionnelle qui se réduit d’année en année. Actuellement, elle est de cinq ans. Des établissements sont en pénurie d’infirmières et d’aides-soignantes.
 

Livres pour l’hiver : une sélection d’ActuSoins

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Dans cette rubrique, Actusoins présente des ouvrages en lien avec la vie professionnelle des soignants, l'hôpital ou l'actualité sanitaire et sociale. 

Le guide de l'infirmier(ère) en pratique avancée, de Florence Ambrosino. Eds Vuibert. 
Le guide de l'infirmier(ère) en pratique avancée, de Florence Ambrosino. Eds Vuibert. 

La pratique avancée infirmière est aujourd'hui une réalité en France. Le dernier décret paru le 13 août 2019 donne des contours clairs au nouveau métier d'Infirmier(ère) en Pratique Avancée (IPA).
Désormais, des infirmiers en pratique avancée formés à un niveau master peuvent assurer le suivi de patients atteints de pathologies chroniques, de cancers ou d’insuffisance rénale, en collaboration avec le médecin. Les IPADE seront en mesure de renouveler les traitements et de prescrire certains examens de surveillance. Leur rôle portera également sur la fluidité des parcours de patients et l’introduction d’innovations dans les pratiques infirmières.
[...] 

Penser la fin de vie, de Jacques Ricot. Eds Presses EHESP
Penser la fin de vie, de Jacques Ricot. Eds Presses EHESP

Dans le débat sur la fin de vie qui anime la société française, le citoyen est sommé d’avoir un avis bien tranché et de dire si, oui ou non, il est favorable à l’euthanasie. Mais sommes-nous bien « armés » pour penser la fin de vie ? Connaissons-nous les implications éthiques, les droits du patient et des familles, les dispositions légales autour des obligations des médecins et des soins palliatifs ?

L’électrorétinographie en psychiatrie ou la maladie mentale au fond des yeux

Publié le 09/01/2020


Dans un contexte où la recherche de biomarqueurs objectifs vise à faciliter une « évaluation rapide et précise » des maladies mentales, l’électrorétinogramme[1] constitue un test non invasif mesurant l’activité électrique engendrée par les cellules neuronales et non neuronales de la rétine.

Proposé bien sûr essentiellement par les ophtalmologistes[2], cet examen pourrait toutefois présenter aussi quelque utilité dans l’aide au diagnostic ou pour le suivi de certaines affections psychiatriques, selon une équipe d’Hamilton (au Canada). Consacrant une revue systématique de la littérature médicale à ce thème novateur de l’intérêt éventuel de l’électrorétinographie en psychiatrie, les auteurs ont ainsi croisé les mots-clefs « électrorétinogramme » et « électrorétinographie » avec le terme « psychiatrie », puis retenu finalement cinquante articles en rapport avec leurs critères d’éligibilité.

Un appel à l’action a été lancé pour soutenir la santé mentale des migrants

Univadis

Mary Corcoran    3 janv. 2020

L’Alliance européenne de santé publique (European Public Health Alliance, EPHA) et Santé mentale Europe (Mental Health Europe, MHE) ont appelé à des financements adéquats pour soutenir la santé mentale des migrants, un nouveau rapport ayant identifié des lacunes dans la disponibilité actuelle de services appropriés d’assistance en santé mentale pour les migrants. 

Le terrible déclin qui frappe l'Amérique

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Par Hélène REY Publié le 9 janv. 2020
Cela n'était pas arrivé depuis la grande épidémie de grippe de 1918 : voici trois ans que l'espérance de vie décline aux Etats-Unis. En cause, la dislocation du lien social et les dysfonctionnements du système de santé. Les explications d'Hélène Rey, professeure à la London Business School.

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Lors de la récente assemblée annuelle de l'Association américaine de sciences sociales à San Diego, on a assisté à une convergence de vues remarquable entre de prééminents chercheurs en sciences politiques (Robert Putnam) et en économie (Anne Case et le prix Nobel Angus Deaton) sur la désintégration du tissu social dans la société américaine et ses conséquences.
Cela fait maintenant trois ans que l'espérance de vie aux Etats-Unis décline. C'est la première fois que cela arrive depuis la Première Guerre mondiale et l'épidémie de grippe de 1918. Ce déclin est dû en bonne part à la mortalité accrue des adultes américains blancs en raison du nombre de morts par suicide, drogue (opioïde) ou alcool qui s'accroissent pour les hommes comme pour les femmes. La crise de 2008 ne conduit pas à un accroissement notable de ces morts. Il s'agit bien d'une tendance de long terme.

Hospitalisation en psychiatrie: des patients «de second ordre», dénoncent des psychiatres

Le Soleil


ÉLISABETH FLEURY  Le jeudi 9 janvier

QUEBEC

Des psychiatres dénoncent que les patients hospitalisés à l’Institut universitaire de santé mentale de Québec (IUSMQ) soient considérés comme des patients «de second ordre», alors qu’ils n’ont pas accès aux mêmes soins physiques que dans les hôpitaux généraux.

En plus d’avoir fermé les 44 lits d’hospitalisation en psychiatrie de l’Hôpital du Saint-Sacrement, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale a transféré une trentaine de lits de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus vers l’IUSMQ. Désormais, la majorité des lits d’hospitalisation en psychiatrie de la région se trouvent à l’ancien hôpital Robert-Giffard, qui héberge actuellement une centaine de patients. 

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Service de santé : grogne des infirmiers à cause du manque de personnel

Accueil
 BY JEAN-MARIE ST CYR   09 JANVIER 2020

MAURITANIE


Il y a un manque criard d’infirmiers à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, Port-Louis.
Il y a un manque d’infirmiers dans les hôpitaux régionaux. Cela a engendré de la frustration et pousse certains à s’absenter régulièrement en raison du nombre d’heures cumulées de travail. Ce qui n’est pas sans conséquence. 
C’est le ras le bol parmi certains infirmiers et particulièrement les infirmières du service de santé public. Ils se plaignent du manque de personnel. Ceux qui sont en service se voient souvent contraints de cumuler le nombre de travail, ce qui est loin d’être une partie de plaisir en dépit des allocations pour les heures supplémentaires. « Se retrouver seule ou à deux pour assurer le service dans une salle où il doit avoir au moins quatre personnes, ce n’est pas évident », martèle une infirmière sous le couvert de l’anonymat. Las de cette situation, certains ont fini par s’absenter, car pour eux cette situation est insupportable. Le problème est plus prononcé du côté des infirmières que des infirmiers, selon nos interlocuteurs. 


Le harcèlement managérial mieux cerné

Comment séparer les actes managériaux indispensables à la survie de l’entreprise et l’infraction pénale de harcèlement moral, constituée par une politique d’entreprise et d’organisation du travail, interroge le juriste Jean-Emmanuel Ray dans sa chronique.

Jean-Emmanuel Ray   Professeur à l'école de droit de Paris-I-Panthéon-Sorbonne Publié le 8 janvier 2020

Comment séparer les actes managériaux indispensables à la survie de l’entreprise et l’infraction pénale de harcèlement moral, constituée par une politique d’entreprise et d’organisation du travail, interroge le juriste Jean-Emmanuel Ray dans sa chronique.

« Rien de nouveau dans le constat qu’un acte managérial banal puisse constituer un délit pénal : ainsi d’une discrimination sur le sexe, ou l’appartenance syndicale lors d’une mobilité. »
« Rien de nouveau dans le constat qu’un acte managérial banal puisse constituer un délit pénal : ainsi d’une discrimination sur le sexe, ou l’appartenance syndicale lors d’une mobilité. » Ingram / Photononstop
Avis d’expert « Droit social ». Le harcèlement managérial étant hiérarchiquement transmissible, il n’est pas étonnant qu’un juge pénal soit appelé à se prononcer sur la responsabilité personnelle des véritables décideurs. Et rien de nouveau dans le constat qu’un acte managérial banal puisse constituer un délit pénal : ainsi d’une discrimination sur le sexe, ou l’appartenance syndicale lors d’une mobilité.
Plus délicat : dans le western qu’est devenue la vie des grandes entreprises soumises à une féroce concurrence, comment séparer, particulièrement en cas d’urgence, les actes managériaux indispensables à la survie de l’entreprise et « l’infraction pénale de harcèlement moral, constituée par une politique d’entreprise et d’organisation du travail », pour reprendre les termes de la procureure de la République ?

Accompagner les plus fragiles vers les soins en santé mentale

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Les soignants de l'équipe Diogène, basée près de Lille, déploient tous les moyens possibles pour aider les personnes les plus démunis et souffrant de troubles psychiques à se tourner vers le soin. Un travail de fourmi auprès des personnes en grande souffrance et dans des situations sociales très complexes. Article paru dans le n°32 d'ActuSoins Magazine (mars-avril-mai 2019).
Rencontre entre deux personnes en difficulté et un membre de l'équipe de Diogène
Rencontre entre deux personnes en difficulté et un membre de l'équipe de Diogène. © EPSM de l'agglomération lilloise
La création de cette équipe, pionnière, il y a vingt ans par les EPSM Lille-Métropole et de l’agglomération lilloise et le CHU de Lille, découle du constat que « certains citoyens, les plus démunis et souffrant de troubles de santé mentale, accédaient rarement aux soins », souligne le Dr Massimo Marsili, psychiatre et responsable médical de l'équipe. Il fallait un « dispositif » à la charnière des mondes du social et du médical : Diogène.
Le repérage des personnes constitue l'une des grandes missions de l'équipe car elles n'expriment pas de demande de soin. Huit infirmières et infirmiers à mi-temps et deux à plein temps, deux psychologues et un psychiatre à mi-temps assurent un système de veille*.
Ils cherchent à approcher les personnes « dont on voit qu'elles vivent en situation de souffrance psychique et de précarité sociale, psychologique, culturelle », précise le médecin. Des situations souvent très complexes.
Il s'agit de SDF ou de personnes en itinérance, d'exilés vivant dans des squats, de personnes vivant dans des campements de fortune... Des personnes qui vivent « des souffrances physiques et psychiques atroces, qui viennent de très loin », souligne Tony Kluziak, l'un des deux infirmiers à plein temps de l'équipe. Auprès de ces personnes, « le mot "accompagnement" revêt toute sa complexité », souligne le psychiatre.

Un travail de repérage


La veille se déroule tous azimuts. « Nous travaillons sur la base de signalements de nos partenaires, indique l'infirmier. Ils sont plus d'une cinquantaine... Nous travaillons beaucoup avec le Samu social, la CMAO (Coordination mobile d'accueil et d'orientation). Nos interactions sont quotidiennes. » Et facilitées par le fait qu'ils occupent le même étage d'un bâtiment de l'EPSM de l'agglomération lilloise, à Saint-André-lez-Lille. Les professionnels des accueils de jour, centres d'hébergement,   services de soins somatiques pour les personnes très défavorisées, services d'aide aux usagers de drogues, centre d'accueil pour demandeurs d'asile, foyers de jeunes travailleurs, entre autres, peuvent solliciter l'équipe lorsqu'ils rencontrent une personne dont ils estiment qu'elle pourrait avoir besoin de l'accompagnement de Diogène.

Un fragment de cerveau humain de 2600 ans très bien conservé




PUBLIÉ LE

Les circonvolutions (gyri) sont aisément reconnaissables à la surface d’un fragment de cerveau. Petzold A, et al. J. R. Soc. Interface. 2020.
C’est l’histoire d’un cerveau humain datant de 2600 ans que des biologistes et archéologues britanniques ont étudié afin de comprendre comment il a pu être préservé pendant plus de deux millénaires. Ces scientifiques rapportent leurs résultats dans un article publié le 8 janvier 2020 dans le Journal of The Royal Society Interface.
En août 2008, des archéologues britanniques découvrent un crâne humain contenant les restes d’un cerveau dans un puits aux abords du village de Heslington, non loin d’York, en Angleterre. Les fouilles ont été entreprises avant la construction d’un nouveau campus sur un site préhistorique de l’époque anglo-romaine.
Découvert dans un puits, le crâne noirâtre avec sa mandibule articulée repose face contre terre sur un fond humide, une boue argileuse et sableuse. A travers le trou occipital situé à l’arrière et en bas du crâne, les chercheurs aperçoivent à la lumière d’une lampe électrique le cerveau sous la forme d’une masse de couleur jaune-brunâtre. La datation au carbone 14 du collagène osseux a permis de dater le crâne entre 673 et 482 ans avant notre ère.

Cerveau de « l’homme d’Heslington ». (a) Tous les orifices du crâne sont recouverts de boue. (b) Base du crâne avec trou occipital (foramen magnum). (c) A l’ouverture du crâne, des sédiments recouvrent le tissu cérébral resté intact. (d) Le cerveau est rétréci et recouvert de sédiments boueux. O’Connor S. et al. J. Archaeol. Sci. 2001;38:1641–54.
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Cette illusion avec du faux caca pourrait aider les personnes souffrant de TOC

JdC

Par Felix Gouty le 


De nouvelles propriétés électriques observées dans le cerveau humain

Une équipe allemande a observé dans des neurones de couches spécifiques du cortex un mode de propagation de l’influx nerveux qui faciliterait certaines opérations logiques.
Par   Publié le 07 janvier 2020
TETRA IMAGES / PHOTONONSTOP
D’où viennent nos capacités cognitives hors normes ? Pourquoi ce saut évolutif, qui a longtemps semblé faire d’Homo sapiens un animal à part – avec un effet pervers : n’en avons-nous pas tiré une forme d’hubris qui nous a poussés à piller sans remords notre planète ?
Une étude publiée dans la revue Science, le 3 janvier, livre une nouvelle pièce du puzzle de notre machine à penser. Elle révèle l’importance, dans cette affaire de neurones, d’un segment anatomique de ces cellules : les dendrites.
Comparons le neurone à un arbre. Le tronc en serait l’axone, ce long et fin prolongement qui conduit l’influx nerveux – un signal électrique. Les racines, elles, en seraient les dendrites, ces filaments courts et très ramifiés qui prolongent le corps du neurone. De même que les racines d’un arbre collectent l’eau et les minéraux du sol, les dendrites, elles, reçoivent et intègrent les influx nerveux issus des neurones en amont. Selon le résultat de cette intégration, le neurone sera inhibé (il ne transmettra aucun message) ou excité (il transmettra le message nerveux à d’autres neurones en aval, par l’intermédiaire de structures particulières, les synapses).

Conversation avec Antoine Pelissolo  : «  Les troubles anxieux sont fréquents, il faut les diagnostiquer  »

The Conversation

9 janvier 2020

Antoine Pelissolo est professeur de psychiatrie à l’Université Paris Est Créteil et chef du service de psychiatrie sectorisée au CHU Henri-Mondor. Auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation, il est spécialiste des troubles anxieux sévères.

Qu’est-ce qui caractérise les troubles anxieux ?

Tous les troubles anxieux ont en commun la peur et les produits dérivés de la peur que sont l’angoisse et l’anxiété. C’est l’objet sur lequel se fixent ces émotions de peur qui détermine à quelle catégorie de trouble anxieux on a affaire. On en distingue trois types : les phobies, le trouble panique et l’anxiété généralisée.
Dans le cas des phobies, les émotions de peur se fixent soit sur des objets, soit sur des situations. On distingue les phobies simples, ou spécifiques, dans lesquelles la peur concerne un seul objet (par exemple un animal ou une situation particulière), des phobies plus complexes et plus invalidantes que sont l’agoraphobie (la peur des lieux d’où il serait difficile de s’échapper ou d’être secouru) et les phobies sociales.
Le trouble panique se traduit quant à lui par la survenue d’attaques de paniques. Si les premières fois, ces crises d’angoisse surviennent sans aucun déclencheur, elles deviennent ensuite en elle-même le motif de la peur. Autrement dit le trouble panique, c’est la peur d’avoir peur.
Enfin, l’anxiété généralisée concerne plutôt la peur de l’avenir en général, de tout ce qui peut arriver dans la vie : problèmes de santé, d’argent, d’accident, etc. Ces inquiétudes peuvent porter sur soi ou sur les autres, la famille, les proches… Il est question d’événements qui peuvent effectivement se produire dans la vie courante. Cependant les personnes ont tendance à ne plus pouvoir relativiser leur risque de survenue ou leur gravité.

De nouvelles propriétés électriques observées dans le cerveau humain



Capharnaum Espace Glenmor Carhaix-Plouguer

UNIDIVERS
Capharnaum Espace Glenmor, le lundi 27 janvier à 14:30
Capharnaüm est un récit qui, au travers de la vie d’une artiste d’art brut née avant la guerre, raconte toute la complexité de nos rapports aux objets dans une société de surproduction. 

Capharnaüm est un spectacle qui questionne notre rapport aux objets et à leur accumulation à travers l’histoire de Marguerite, une excentrique atteinte du syndrome d’accumulation compulsive ou syllogomanie. 

En Espagne, moins de bébés, plus de « Tanguy »

La crise économique, la hausse des loyers et la précarité de l’emploi reportent l’âge de la maternité et retardent le départ des 25-29 ans du nid familial.
Par   Publié le 9 janvier 2020
La dureté de la crise économique a découragé la formation ou l’agrandissement des familles espagnoles.
La dureté de la crise économique a découragé la formation ou l’agrandissement des familles espagnoles. LOIC VENANCE / AFP
LETTRE DE MADRID

Est-ce parce qu’ils se font rares que les Espagnols aiment autant les bébés ? Impossible de se promener dans Madrid avec un bambin sans qu’il ne se fasse caresser la tête par des inconnus ou offrir des bonbons par des personnes âgées. Il faut dire que depuis 1941, date des premières statistiques démographiques, jamais le nombre de naissances enregistrées n’avait été aussi bas en Espagne. Au premier semestre 2019 : à peine 170 000, soit 6 % de moins qu’au premier semestre 2018 et un tiers de moins qu’en 2008… Sur la même période, l’Espagne a dénombré près de 215 500 décès, soit une diminution naturelle de la population de près de 45 000 personnes. C’est la cinquième année consécutive que le royaume affiche un solde naturel négatif.

Carrefours de la Pédo-psychiatrie 2020



Détail de l’évènement

VEN
07
FÉV
2020

Carrefours de la Pédo-psychiatrie 2020

Paris

Le vendredi 7 Février 2020 se tiendront à Paris les Carrefours de la Pédo-psychiatrie sur le thème : « CMP : mission un possible… »

Découvrez le programme (pdf).

Argument :

Les CMP ont été pensés comme le « pivot du secteur infanto-juvénile » depuis leur création à partir de 1972 : ils se sont institués comme lieu de prévention, de diagnostic et de soins précoces, au sein d’équipes pluridisciplinaires en assumant des missions « généralistes », à savoir l’accueil de toutes les demandes. La loi de « modernisation de notre système de santé » (janvier 2016, modifiée en janvier 2018) énonce que doivent être garanties à l’ensemble de la population : – l’organisation de soins ambulatoires psychiatriques de proximité –l’accessibilité territoriale et financière des soins –la continuité des soins psychiatriques.

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