Programme détaillé des 6èmes Rencontres de la Recherche en Soins en Psychiatrie
Argumentaire
En 2019, la dynamique initiée par les 5èmes Rencontres de la recherche en soins en psychiatrie a mobilisé 70 établissements et activé un réseau de plus de 1000 professionnels.
L’évolution de la recherche en soins en psychiatrie (RSI) au cours des dix dernières années a été marquée par la montée en puissance de la qualité des projets de recherche, la richesse des données recueillies, la communication et la publication des résultats et leur transfert des dans les pratiques de soins.
À Pau, un rassemblement été organisé mardi soir, en hommages aux sept militaires décédés au Mali.
Mourir au combat, les militaires du 5e RHC de Pau et leurs familles s’y étaient préparés. Pour autant, le soutien psychologique dans ces moments de deuil est particulièrement important.
Pour le neuroscientifique Michel Desmurget, laisser les enfants et les adolescents face à des écrans relève de la maltraitance. Il alerte sur ce qu’il considère comme un problème majeur de santé publique.
Michel Desmurget dirige, au CNRS, une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Il vient de publier La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil, 425 pages, 20 euros).
En se fondant sur la littérature scientifique disponible, le neuroscientifique y détaille les effets de l’omniprésence des outils numériques sur la cognition, le comportement et le bien-être des enfants.
Vous abordez dans votre livre les différents types d’écrans classiques, les jeux vidéo, etc. Qu’est-ce qui est le plus délétère pour l’enfant ?
C’est la convergence de tout cela. De nombreuses études mettent en évidence l’impact des écrans, quels qu’ils soient, sur des retards dans le développement du langage, sur le sommeil et l’attention. Le cerveau – surtout lorsqu’il est en construction – n’est pas fait pour subir ce bombardement sensoriel.
L’exposition « L’indomptée » à la galerie parisienne Christian Berst offre l’occasion de découvrir un ensemble très représentatif de l’œuvre de Jacqueline B., peu visible depuis cinquante ans. Ces dessins et peintures témoignent de l’aisance picturale et de l’inventivité formelle de cette figure de l’art brut.
L’exposition « L’indomptée » à la galerie Christian Berst, à Paris, dévoile un ensemble de dessins et peintures réalisés des années 1950 au début des années 1970 par Jacqueline B., une artiste considérée comme une « classique de l’art brut » et dont Jean Dubuffet, qui l’a découverte en 1964, fut le premier collectionneur.
« L’indomptée » : Jacqueline B. à la galerie Christian Berst
Le titre de l’exposition, « L’indomptée », résume le caractère singulier de Jacqueline B., née en 1928 à Perpignan dans un contexte familial compliqué, confiée à des domestiques, puis envoyée jusqu’à l’âge de cinq ans avant d’être élevée par une belle-mère affectueuse. Malgré son intelligence, elle connaît de telles difficultés scolaires qu’elle sait à peine lire et écrire à l’âge de vingt-trois ans. Son comportement nerveux, agité et même révolté se double d’une santé fragile.
Sommeil chaotique des bébés, horaires scolaires ou adolescence, la synchronisation des rythmes parents-enfants est une difficulté éducative bien partagée. Retour avec l'anthropologue David Le Breton, sur les contradictions qui opposent parfois le temps des adolescents à celui des parents.
L'anthropologue David Le Breton étudie depuis des années l'âge adolescent, le rapport particulier au risque qu'on peut avoir à cet âge. C'est aussi un marcheur qui a fait l'éloge de la lenteur à travers ses livres qui interrogent le rapport contemporain au temps et les temporalités qui structurent nos vies. À l'occasion du 35e Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, dont le thème est l'éloge de la lenteur, nous lui avons demandé ce qui, à ses yeux, particularisait la notion du temps des adolescents. Il était l'invité de Louise Tourret dans l'émission Etre et savoir.
Louise Tourret : La perception du temps vous semble-t-elle différente selon les âges de la vie ? Quelle serait la particularité du temps des adolescents ?
David Le Breton : Le temps adolescent est vraiment rivé sur le présent, avec une grande difficulté à intégrer l'avenir. Pourtant, je pense que beaucoup d'adolescents vivent des journées relativement contrastées, avec des moments d'hyperactivité, des moments de suspension, d'autres d'oisiveté. En quelque sorte, des moments d'accélération et de ralentissements.
Dans une chambre d'hôpital de La Timone (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille), des soignants s'affairent autour d'un mannequin pour débusquer les erreurs allant de l'identité erronée du patient au mauvais étiquetage d'un médicament. Objectif : stimuler leur vigilance dans un contexte de forte tension.
Au 12e étage, dans une aile désaffectée du CHU, cinq infirmiers et une aide-soignante relèvent scrupuleusement les erreurs autour du chariot de soins resté à l'entrée de la chambre, avant de se diriger vers le faux patient.
A l’appel de la CGT, le personnel gréviste et non gréviste de l’hôpital George Sand à Chezal-Benoît (Cher) a prévu de se rassembler ce mardi 26 novembre à 9H et d’intervenir lors de la réunion du CHSCT de l’hôpital.
"La présence de chacun est indispensable, on lâche rien !", scande le tract syndicat de la CGT, partagé plusieurs fois sur les réseaux sociaux.
Ce mardi 26 novembre, les syndicats ont prévu de protester dès 9h devant l’hôpital George Sand, à Chezal-Benoît (Cher) contre la fermeture d’un de ses services de psychiatrie qui engendre la perte de 31 lits.
Personnel gréviste et non gréviste mais aussi citoyens, qui ont créé un comité de soutien, sont invités à "venir en masse" pour intervenir lors du CHSCT de l’hôpital prévue à 9h. "Nous allons expliquer au directeur notre désaccord profond", explique Emmanuelle Arnoult Marais, aide-soignante et déléguée CGT à George Sand.
Diagnostiquée à l’âge de 42 ans en 2013, Florence Niederlander publie Alzheimer précoce. Mes petits carnets de vie. Un livre qui a beaucoup touché l’éditeur Yves Michalon.
Florence Niederlander a été diagnostiquée Alzheimer à l’âge de 42 ans. C’était en 2013. Elle vient de publier Alzheimer précoce. Mes petits carnets de vie, aux Editions Michalon.
« Au départ, cela devait être un journal intime qui, je pensais, serait peut-être lu par mon fils, pour qu’il comprenne, au fur et à mesure du temps qu’il passait, du fou rire au cri parfois, sa maman qui devenait une autre personne. »
Quelle est ma part de responsabilité dans l'augmentation du CO2 et de la pollution en général ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.
Éteindre la lumière, diminuer le chauffage, réduire la consommation de viande, ne plus utiliser de plastique, sans oublier de recycler ses déchets et de limiter au maximum ses trajets en avion. Ces changements de comportements individuels ont-ils un réel effet à l'échelle planétaire ? Peuvent-ils suppléer les efforts que doivent fournir les entreprises et les États ?
La lutte contre le réchauffement climatique est partout et concerne tout le monde. Nombreux sont ceux qui réclament des actions politiques et conseillent des initiatives individuelles. Des familles se mettent au "zéro déchet", des jeunes limitent les fast-foods où la viande et le plastique sont rois.
Pour démêler le vrai du faux, nous avons demandé à Philippe Bihouix, ingénieur et auteur de Le bonheur était pour demain aux éditions du Seuil.
Après plusieurs mois de souffrance, de larmes et de difficultés à sortir de son lit, Ludivine*, 30 ans, se décide: elle va parler à son médecin de famille. «Mes proches me poussaient, mais j'ai mis du temps à trouver le courage.» C'est d'ailleurs pour un mal de ventre qu'elle prend d'abord rendez-vous. Mais, au milieu de la consultation, elle fond en larmes. «J'ai expliqué tout ce que j'avais sur le cœur et à quel point le quotidien me pesait. Seulement, j'ai eu l'impression de parler à un vieil oncle un peu embarrassé. Il m'a dit de “reprendre du poil de la bête”, “que ça arrivait à tout le monde”. Je ne me suis pas sentie écoutée.»
Expérience similaire pour Audrey, 25 ans, à qui l'on a répondu: «Vous n'avez pas de quoi avoir de problèmes. Vous êtes étudiante, ce n'est pas comme si vous aviez des enfants, une vie active. Promenez-vous la nuit, faites du repassage. Ça vous fatiguera et vous dormirez.» De quoi couper net l'élan de la patiente insomniaque. «Je n'ai même pas osé parler de mes paralysies du sommeil.»
Même conséquence pour les deux femmes: une perte de confiance en leur praticien. «Je ne voulais pas y retourner», raconte Ludivine. Quand quelques mois plus tard elle ne parvient plus à se rendre au travail, elle consulte finalement une nouvelle généraliste, cette fois-ci à l'écoute. «Aujourd'hui, j'ai compris que tout ce temps j'étais en dépression et que j'avais de l'anxiété sociale. Je me dis que, si j'avais été mieux prise en charge au début, ça ne se serait pas autant aggravé.»
Chezal-Benoit. L’hôpital prévoit de fermer le pavillon Gargilesse et de supprimer le poste d’infirmier de nuit de l’Ehpad.
Mardi matin, plus de cinquante personnes se sont invitées, à l’appel de la CGT, au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) qui se tenait à l’hôpital George-Sand, site de Chezal-Benoît (Cher).
A cette institution représentative et consultative, des salariés et administrés casalais sont venus dire leur grande inquiétude concernant une future réorganisation du site, prévue l’année prochaine. Annoncé discrètement par la direction aux personnels concernés, le 7 novembre, ce projet porte sur la fermeture du pavillon Gargilesse et la suppression du poste d’infirmier de nuit à l’Ehpad.
L'hôpital psychiatrique du Rouvray (Seine-Maritime) lors de la grève du 29 mai où les salariés dénonçaient un manque d'effectif préjudiciable aux patiens.Charly Triballeau. AFP
Des «dysfonctionnements graves» impactant «la dignité» et les «droits fondamentaux» des patients ont été constatés à l'hôpital psychiatrique du Rouvray par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Des «dysfonctionnements graves» et des conditions d’accueil «indignes», concernant notamment des enfants, ont été constatés à l’hôpital psychiatrique de la métropole de Rouen, a annoncé mardi le contrôleur général des lieux de privations de liberté (CGLPL) qui a lancé une procédure d’urgence. «Des incidents graves sont rapportés au sein des unités d’hospitalisation pour adultes, dont des adolescents seraient victimes, constitués de propos et gestes violents de la part de patients adultes, parfois de nature sexuelle, parfois relatifs à la consommation de produits stupéfiants», relève le CGLPL Adeline Hazan dans un communiqué qui fait suite à une visite des lieux du 7 au 18 octobre.