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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 29 octobre 2019

Quand les cabinets médicaux discriminent les patients les plus précaires

Selon une enquête, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres refusent, sous certaines conditions, de donner un rendez-vous.
Par  et   Publié le 29 octobre 2019
Des médecins spécialistes qui refusent un rendez-vous au motif que le patient est bénéficiaire d’une aide à la complémentaire santé : le phénomène est bien présent et d’ampleur. C’est ce que montre le testing mené début 2019 par le Défenseur des droits et le Fonds CMU-C auprès de 1 500 cabinets médicaux. Selon cette enquête publiée mardi 29 octobre – la première d’une telle ampleur depuis près de quinze ans –, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres libéraux discriminent les patients bénéficiaires d’une aide sociale à la complémentaire santé en refusant de leur donner un rendez-vous qu’ils accordent dans le même temps à un patient « lambda ».
Au total, en moyenne, 12 % des cabinets contactés se montrent discriminants. Et il ne s’agit que d’une moyenne nationale. Les refus de soins discriminatoires sont très variables selon les régions, « ce qui n’avait pas pu être montré jusqu’ici ». A Paris, ce sont près de quatre dentistes sur dix (38,2 %), d’un gynécologue sur quatre (26,2 %) et d’un psychiatre sur trois (31 %) qui refusent des patients en situation de précarité économique. Si Paris est particulièrement mauvaise élève, toute l’Ile-de-France est concernée. Le taux de refus de soins n’est par ailleurs pas lié à la densité de médecins dans la commune : les patients habitant un désert médical ne s’exposent pas à davantage de refus.

Sortir les schizophrènes du cercle vicieux de la criminalité

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Davide Gentile   29 octobre 2019

Quatre unités de psychiatrie légales ont été créées pour traiter les personnes qui sont déclarées criminellement non responsables en raison de maladie mentale, après avoir commis des crimes non violents. La plus récente de ces unités, qui préparent les détenus les moins dangereux à la réinsertion, a été inaugurée cette année dans l'est de Montréal.
Il s’agit d’un petit département, à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSM), où se retrouvent 18 personnes déclarées criminellement non responsables. À mi-chemin entre une prison et un hôpital, le lieu héberge une majorité des patients psychotiques.
L'objectif est de permettre à ces personnes sérieusement malades de réintégrer la société. Un concept qui garantirait de meilleurs résultats que les prisons.
Plusieurs fois par semaine, Georges-Alexandre cogne sur un sac d'entraînement. Il n'est pas un boxeur, mais un patient dans la nouvelle unité de psychiatrie légale de l'IUSM.
Un homme noir portant une casquette et une camisole.
Georges-Alexandre Malette Jules
PHOTO : RADIO-CANADA
Une salle de défoulement a été aménagée pour les 18 patients, dont plusieurs sont, comme lui, schizophrènes.

Alcoolodépendance : la psilocybine fait des miracles ?

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Pauline Anderson   4 juin 2019


San Francisco, Etats-Unis – Deux doses seulement de psilocybine, un médicament psychédélique administré sur une période de 8 semaines, ont permis de réduire de manière significative la consommation d’alcool et les envies irrépressibles de boire chez les patients alcoolodépendants, selon des résultats préliminaires présentés lors du congrès annuel de l'American Psychiatric Association (APA) 2019[1].


« Mental » ou comment aborder les troubles psychiques chez les adolescents

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Anne Demoulin   Publié le 25/10/19

FranceTVSlash lance ce vendredi « Mental », une série aussi drôle que touchante, qui suit les aventures d’une bande d’adolescents dans une clinique pédopsychiatrique


Constantin Vidal, Lauréna Thellier, Louis Peres et Alicia Hava incarnent respectivement Marvin, Estelle, Simon et Mélodie, les héros de « Mental ».
Constantin Vidal, Lauréna Thellier, Louis Peres et Alicia Hava incarnent respectivement Marvin, Estelle, Simon et Mélodie, les héros de « Mental ». — Jean-Philippe BALTEL/FTV
  • Après Skam, qui suit les tribulations d’une bande de lycéens, Mental, disponible ce vendredi sur le site FranceTVSlash, raconte les aventures d’une bande d’adolescents au sein d’une clinique pédopsychiatrique.
  • Alors que Skam était tiré d’un format norvégien, Mental est librement adapté d’une série finlandaise intitulée « Sekasin ».
  • La dramédie Mental ambitionne de libérer la parole autour des troubles psychiques des adolescents.
Bienvenue à la clinique pédopsychiatrique des Primevères pour une dramédie parfaitement barrée ! Après Skam, qui suit les tribulations d’une bande de lycéens, Mental, disponible ce vendredi sur le site FranceTVSlash, raconte les aventures d’une bande d’adolescents au sein d’une institution, perturbée par l’arrivée d’un nouveau patient, un jeune garçon de 17 ans nommé Marvin (Constantin Vidal), interné à la suite d’une décision de justice et plein d’agressivité à l’encontre du personnel et de ses nouveaux compagnons : Mélodie (Alicia Hava), Estelle (Lauréna Thellier) et Simon (Louis Peres). A l’instar des Bracelets rouges sur TF1 qui parvient à chroniquer la vie des enfants malades dans un hôpital sans sombrer dans le pathos, Mentalsacrée meilleure série 26’, au dernier Festival de la fiction TV de la Rochelle, réussit à aborder un thème épineux, les troubles psychiques chez les adolescents, avec délicatesse, émotion et surtout, beaucoup d’humour. Explications.

lundi 28 octobre 2019

Prioriser la santé mentale, c’est aussi soulager les urgences

La Presse

BENOIT GAREAU   Publié le 28 octobre 2019


PHOTO GETTY IMAGES
« Il faudrait augmenter et protéger les budgets en santé mentale pour éviter un transfert vers la santé physique », suggère l’auteur.


Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’intégration des soins de santé mentale à la première ligne est la façon la plus viable de s’assurer que le plus grand nombre de personnes atteintes de troubles mentaux puissent avoir accès rapidement aux soins et services de santé mentale dont ils ont besoin.


Journées d’étude sur les séminaires de Derrida



Geschlecht III, La Vie la mort, Le parjure et le pardon

Organisées par Marc Crépon et Jean-Claude Monod
7 et 8 novembre 2019, Ecole normale Supérieure, 75005
Annexe : 29, rue d’Ulm

Jeudi 7 novembre 
9h30 : Introduction à la journée 

Séminaire Geschlecht III 
9h40 : Jerônimo Milone : « La loi du genre » 
10h30 : Rodrigo Therezo : « Le national-humanisme de Heidegger »
[...]
Vendredi 8 novembre 
Séminaire La vie la mort (suite) 
9h30 Frédéric Worms : « La différance entre la vie et la mort » 
10h20 : Jean-Claude Monod : « Quelle logique du vivant ? » 

11h10 : Pause 

11h20 : Elisabeth Roudinesco : « La mort, les spectres, les adieux »


Etre une présence d'Eglise en hôpital psychiatrique

RCF, La Joie se partage
ROUTES DIOCÉSAINES
LUNDI 28 OCTOBRE
Sylvie Kopp et le Père Alphonse Fisher sont tous deux envoyés en mission pour l'aumônerie catholique du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Sarreguemines.

Le Théorème funeste

ActuaBD

26 octobre 2019


Alexandre Kha

Nouvelle direction encore en septembre, avec la parution de Cité irréelle, premier livre de l’Américain D. J. Bryant sorti outre-Atlantique en 2017. Il n’est plus question ici de pédagogie ni même d’histoire, mais de jeux sur les apparences et de troubles - nous ne nous en éloignons pas ! - psychologiques voire psychiatriques. Rassemblant cinq récits assez courts, Cité irréelle met en scène des personnages dont le rapport à l’identité, à la sexualité ou à la société tangue quelque peu.

CHUL: des peluches sous le bistouri au Centre mère-enfant


Des enfants malades ont soigné les maux imaginaires de leur peluche pour vaincre une peur bien réelle, celle de l’hôpital et de la «blouse blanche», dimanche matin. 

PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE
Au Centre mère-enfant Soleil de Québec, la quinzaine d’apprentis médecins, âgés de cinq à sept ans, ont expérimenté «l’hôpital des nounours», une initiative d’étudiants dans différentes disciplines à l’Université Laval née en 2018. 

PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE
Imagerie médicale, pharmacie, chirurgie, traumatologie... les petits oursons et autres compagnons poilus ont subi toute une gamme de traitements, en espérant que cela puisse rendre le prochain rendez-vous médical de leur jeune propriétaire plus facile et moins angoissant. 

PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE

Le projet pilote servait à vérifier dans quelle mesure il est possible de réaliser cette activité en milieu hospitalier, avec du vrai matériel médical. 


Le masculin l’emporte accord et encore

Le masculin l’emporte accord et encore
Le masculin l’emporte accord et encore Photo Marie Rouge


La grammaire n’est pas apolitique. Notre langue reste un lieu où l’on assigne l’autre à la subordination. Où les femmes ne sont pas légitimes.

Je ne suis pas chez moi dans la langue où j’écris, la langue de mon pays, la langue qui m’a faite, dont j’ai fait mon métier, moi, qui suis enseignante, chercheure et écrivain. Ecrivain. Pas écrivaine. Parce qu’un jour un homme (un parmi beaucoup d’autres) a dit à la radio d’un ton très légitime qu’«écrivaine», ça n’est pas un mot de langue française, et que ce serait idiot de se dire écrivaine, car ça rime avec «vaine» (comme si «écrivain» ne rimait pas avec «vain»).
Ma langue me dit que «femme», ça n’est pas légitime. Que le masculin noble l’emportera toujours, même en minorité. Qu’il faut donc accorder 100 femmes à un seul homme, s’ils sont dans la même phrase. Allez faire l’expérience de grandir dans cette langue qui subordonne tout au masculin régnant, et revenez débattre ensuite de l’héritage, de la littérature, de la culture même. Voyez si vous trouvez vos phrases légitimes, autant que celles deceux qui peuvent tout accorder au genre qui est le leur.

«L’absence de pleurs d’un enfant blessé doit toujours nous alerter»

Par Anaïs Moran, Dessin Cat O’Neil — 
«L’absence de pleurs d’un enfant blessé doit toujours nous alerter»

«L’absence de pleurs d’un enfant blessé doit toujours nous alerter» Dessin Cat O'Neil

Protection de l’enfance (3/5). Alors qu’une «stratégie nationale» est en projet pour repenser le secteur sinistré, «Libération» est allé à la rencontre des premiers concernés et des acteurs de terrain. Cette semaine, Nathalie Vabres, coordinatrice de l’unité d’accueil médico-judiciaire pédiatrique du CHU de Nantes.

Depuis une vingtaine d’années, le CHU de Nantes est considéré comme un modèle de suivi médical des enfants maltraités. Le centre hospitalier dispose d’une unité d’accueil médico-judiciaire pédiatrique (UAMJP) composée de dix personnes - des médecins, une puéricultrice, des psychologues et des assistantes sociales. Créée sous l’impulsion de l’association La voix de l’enfant et financée par le CHU, le conseil départemental et l’Agence régionale de santé (ARS), l’équipe spécialisée accueille chaque année près de 800 enfants victimes de violences.

Appli seniors : à Paris, la vie en solidaires

Par Kim Hullot-Guiot, Photos Florence Brochoire — 
Philippe ­Lazzerini, bénévole de Paris en compagnie, avec Irène Martin, le 8 septembre.
Philippe ­Lazzerini, bénévole de Paris en compagnie, avec Irène Martin, le 8 septembre. Photo Florence Brochoire

Une nouvelle plateforme, Paris en compagnie, met en relation des accompagnateurs bénévoles avec des personnes âgées isolées ou ne pouvant se déplacer seules, pour aller à un rendez-vous médical, faire des démarches, des courses ou simplement se promener.

Lorsqu’il se promène dans son quartier du XIe arrondissement parisien, Philippe Lazzerini voit désormais des choses qu’il ne soupçonnait pas auparavant. Derrière cette façade, il sait que jadis on trouvait une ferronnerie. Devant cette autre boutique, il revoit les anciens commerçants qui l’ont tenue, même s’il ne les a jamais connus. Ces mille et une anecdotes sur la vie de son quartier, il les tient des personnes âgées qu’il accompagne deux fois par mois pour faire une course, boire un café ou se promener une ou deux heures. «Ceux qui habitent le quartier depuis soixante ans ont vu les choses évoluer d’une façon que les gens de mon âge n’imaginent pas», explique le quadragénaire. Parfois, Philippe Lazzerini accompagne aussi des personnes qui vivent dans d’autres coins de la capitale : «Ça fait trente ans que j’habite ici, et il y a des quartiers que je ne connais quasiment pas. Aller dans le IXe, le XVe ou le XIIIe, ça me permet aussi de faire un peu de tourisme», sourit-il.

Au Royaume-Uni, vers un congé ménopause ?

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Alors que la chaîne britannique Channel 4 a annoncé le 17 octobre qu’elle mettait en place une politique spécifique à destination des femmes ménopausées, la question s’invite au Parlement britannique.
La ménopause devrait-elle être considérée de la même manière qu’une maladie ou qu’une grossesse par les entreprises ? Deux députées britanniques, l’une travailliste, l’autre conservatrice, plaident pour. Un texte en ce sens pourrait même être soumis au Parlement, afin de permettre aux femmes d’adapter leur rythme de travail au gré des changements hormonaux.
La conservatrice Rachel Maclean “souhaite que les femmes puissent disposer de temps libre ou aménager leurs horaires ou conditions de travail afin de mieux gérer les effets de certains symptômes bien plus gênants que les fameuses bouffées de chaleur ou sueurs nocturnes”, détaille The Guardian. Et, selon le journal classé à gauche, qui soutient l’initiative dans un éditorial publié à la fin d’août, “lorsque la question a été débattue à la Chambre, récemment, elle a recueilli un soutien massif des parlementaires de tous bords et tout particulièrement d’hommes dont les épouses sont passées par là et qui comprennent donc le problème”.