Une note festive est venue rythmer cette journée avec la remise des prix du premier concours d'affiches organisé par l'hôpital pour promouvoir la vaccination contre la grippe.
Une journée spéciale était organisée jeudi à l'hôpital d'Arles. Sous le titre "Hôpital et handicap", cet événement avait pour but d'informer sur la sécurisation du parcours de santé des personnes en situation de handicap et de promouvoir la continuité des parcours de soins à l'hôpital.
Pour ce Dimanche du Documentaire à l'Escurial, DIMANCHE 3 NOVEMBRE, à 11h, nous partons sur les pas d'Aurélien, qui trouve les mots pour décrire sont état d'autiste.
Aurélien est charmant, mais il est tourmenté. Aurélien est volubile, mais il est solitaire. Aurélien se sent inadapté, mais il a tout compris. Aurélien est autiste. Filmé, il a délié sa parole, libérant un chant d'une intensité prodigieuse, un miroir tendu vers nous.
La séance sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur, Diego Governatori, et Aurélien Deschamps, protagoniste du film.
Portrait extraordinaire d’un autiste relatant son ressenti, à mesure qu’il invente son chemin dans un monde qui le met en échec. Liberation
Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a insisté sur la nécessité d’avoir plus de logements pour éloigner les conjoints violents.
« C’est une vraie question sur laquelle je crois nous n’apportons pas de réponse suffisamment affinée ou déployée », a expliqué la ministre, qui a notamment rencontré des auteurs de violences conjugales venus témoigner des effets positifs de la prise en charge dont ils avaient pu bénéficier.
« Il faut plus d’appartements pour qu’ils quittent le domicile conjugal dans certaines hypothèses, ça ne doit pas être une règle générale », a précisé la ministre à l’issue de ces rencontres.
Un employé de Fotmer Life Sciences, le 27 septembre 2019 à Montevideo, en Uruguay, au milieu de cultures de cannabis destinées à un usage médical.Reuters
L’Assemblée nationale a voté vendredi en faveur de l’expérimentation du cannabis thérapeutique, déjà menée dans une trentaine de pays, à partir de l’an prochain. En s’appuyant sur le retour des patients, elle visera à trouver la formule française.
La mesure était attendue et a été votée, vendredi 25 octobre, à l’Assemblée nationale : la France va expérimenter durant deux ans l’usage du cannabis thérapeutique à partir du premier semestre 2020. Une décision qui devrait soulager de nombreux patients atteints de certaines pathologies et pour lesquels les antidouleurs classiques n’agissent pas ou plus.
Claude Halmos publié le Sigmund Freud, neurologue autrichien, le "père de la psychanalyse", est né en 1856 et mort le 23 septembre 1939, à Londres. (PHOTOSHOT/MAXPPP)
On commémore donc, cette année, le 80e anniversaire de la mort de Sigmund Freud, médecin, neurologue, inventeur de la psychanalyse et des théories sur les notions de conscient, d’inconscient, de rêve, de refoulement, de transfert ou encore de complexe d’Œdipe. Nous revenons avec la psychanalyste Claude Halmos sur la place qu’occupe aujourd’hui la psychanalyse en France.
franceinfo : À l’heure où, dans le domaine du soin psychique, bien d’autres courants se sont développés, quelle est aujourd’hui la place de la psychanalyse ?
Claude Halmos : La psychanalyse occupe aujourd’hui une place, de plus en plus réduite. Et pour plusieurs raisons. Certaines sont liées à ce qu’elle est ; et d’autres, à la façon dont elle est pratiquée.
La caractéristique de la psychanalyse est de considérer, comme le faisait la psychiatrie classique, chaque personne comme un être unique. Et ses symptômes, comme ayant, dans son cas, un sens particulier, qu’il faut comprendre : on peut avoir peur de l’eau parce que l’on a été, enfant, jeté dans une piscine. Mais, aussi bien parce que le suicide de sa grand-mère, par noyade, est un secret de famille, que l’on connaît, inconsciemment.
Paris, le samedi 26 octobre 2059 – A chaque fois qu’elle allume son télécéphaloscope* Rose-Jean H. a une pensée pour sa grand-mère et ses articles du début du 21ème siècle. Ces articles où elle dénonçait le catastrophisme ambiant, se montrant sarcastique quant aux messages qui à l’époque s’inquiétaient de la possible fin du monde. Ce n’est sans doute pas la fin du monde, mais on ne peut probablement pas dire que les messages d’alerte étaient si exagérés. Car en allumant son terminal numérique collectif, elle reçoit ce message rituel : « Vous ne disposez aujourd’hui que de 3h42 minutes d’autonomie et les serveurs que vous alimenterez seront immédiatement vidés sauf instruction contraire, moyennant un forfait de 95 euros-dollars - Merci de bien vouloir éteindre vos éclairages électriques pendant toute la durée de votre utilisation ».
Tous âges confondus, une personne sur trois en France souffre de douleurs chroniques, plus ou moins invalidantes, qui s’éternisent au-delà de trois mois. Pour 20 % des Français, ce sont même des douleurs d’intensité modérée à sévère. Un mal qui cloue 45 % des patients douloureux chroniques chez eux, en arrêts maladie dont la durée moyenne cumulée dépasse 4 mois par an.
Le psychiatre Serge Hefez et le chercheur Sébastien Boussois reviennent sur la figure du clown maléfique, au cœur du dernier film de Todd Phillips, et tentent de comprendre en quoi ce personnage est symptomatique d’un processus de dérive de certains jeunes en marge d’une société déjà largement violente.
Autrefois réservée aux militaires pour les stress post traumatiques, la réalité Virtuelle est entrée chez les thérapeutes. Des études montrent que le taux de guérison avoisine les 80% et que la durée de la prise en charge est relativement courte. Un cabinet bordelais utilise cette technique.
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Des séances de TERV
Anne Roche, psychanaliste à Bordeaux, propose ce type de thérapies pour des maux malheureusement de plus en plus courants dans notre vie actuelle.
Le spectre du suicide s’est emparé du corps médical d’Oujda, le mercredi 23 octobre. En une journée, deux tristes événements se sont produits dans la capitale de l’Oriental, avec un suicide et une tentative de suicide avortée de justesse.
Un infirmier anesthésiste de 26 ans, exerçant au Centre hospitalier universitaire d’Oujda, s’est donné la mort dans des circonstances mystérieuses, en choisissant de s’injecter un produit anesthésiant à son domicile.
L’invention du futur questionne le monde d’aujourd’hui pour mieux appréhender celui de demain. Au programme confrontation entre philosophie et poésie, questionnements sur l’universalité et nouveaux paradigmes avec l’anthropologie anarchiste.
QUE RESTE-T-IL DE L'UNIVERSEL ?
Depuis la grande querelle des Universaux au XIIème siècle, qui opposait les nominalistes aux réalistes, le débat sur l’universel s’est poursuivi de plusieurs manières, au point qu’une guerre perpétuelle semble désormais opposer les tenants de l’universalisme aux adeptes du particularisme. On appelle universel ce qui caractérise en soi le genre humain : « l’autre ne peut être que moi-même ». Mais on peut objecter à cette affirmation qu’elle nie l’existence de tout ce qui est différent de soi : la culture, la religion, les manières de vivre et de penser, etc. D’où l’accusation selon laquelle les universalistes ne seraient que les agents d’un impérialisme abstrait ayant pour but de réduire à néant toute forme d’altérité : les prétendus « civilisés » contre les supposés « sauvages ». L’ennui c’est que les idéologues de la suprématie des différences ne sont pas moins impérialistes que les universalistes quand ils définissent le genre humain comme la somme de ses particularismes. Il est tout aussi dangereux, en effet, de nier l’universel du genre humain que de réduire l’homme à l’étroitesse de ses différences. D’un côté comme de l’autre, un tel clivage est source de dérives identitaires. Comment résoudre ce conflit ? Tel sera le thème de cette conférence.
ELISABETH ROUDINESCO
Née à Paris en 1944, Élisabeth Roudinesco est docteur ès lettres et historienne, chercheur associé (HDR) au département d’histoire de l’Université de Paris VII où elle dirige des thèses depuis 1991. Son séminaire sur l’histoire de la psychanalyse est rattaché au département d’histoire de l’École normale supérieure. Élisabeth Roudinesco a été membre de l’École freudienne de Paris fondée par Jacques Lacan entre 1969 à 1981, où elle a reçu sa formation psychanalytique.
"Un jour, poussée par mon entourage, j'ai effectivement fumé un joint de cannabis qui m'a soulagée instantanément pratiquement, comme aucun médicament ne l'avait fait avant", a confié ce vendredi 25 octobre sur franceinfo Mado Gilanton, porte-parole du collectif Espoir (im)patient et représentante de l’Alliance maladies rares au comité scientifique temporaire Cannabis thérapeutique de l’ANSM. Elle réagissait au feu vert donné par l'Assemblée nationale à l'expérimentation du cannabis à usage thérapeutique pour quelques 3 000 patients dès le premier semestre 2020.
franceinfo : Pourquoi avez-vous commencé à consommer du cannabis ?
Mado Gilanton :J'ai 65 ans. J'ai lutté toute ma vie contre les drogues. Et puis un jour, j'ai été atteinte d'une maladie rare qui s'appelle la syringomyélie qui est une maladie de la moelle épinière. C'est une maladie extrêmement douloureuse, des douleurs neuropathiques sévères, réfractaires à tout traitement. J'ai été sous des traitements lourds à base d'opioïdes qui ne faisaient rien, mais dont j'étais devenue dépendante. Et puis un jour, poussée par mon entourage, j'ai effectivement fumé un joint de cannabis qui m'a soulagée instantanément pratiquement, comme aucun médicament ne l'avait fait avant.