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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 27 octobre 2019

Le Joker, l’emblème radical de nos sociétés malades ?

Publié le 24 octobre 2019 

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Le psychiatre Serge Hefez et le chercheur Sébastien Boussois reviennent sur la figure du clown maléfique, au cœur du dernier film de Todd Phillips, et tentent de comprendre en quoi ce personnage est symptomatique d’un processus de dérive de certains jeunes en marge d’une société déjà largement violente.


Bordeaux : un casque de “réalité virtuelle” pour vaincre ses phobies

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Publié le 26/10/2019

© P. Mondon
© P. Mondon

Autrefois réservée aux militaires pour les stress post traumatiques, la réalité Virtuelle est entrée chez les thérapeutes. Des études montrent que le taux de guérison avoisine les 80% et que la durée de la prise en charge est relativement courte. Un cabinet bordelais utilise cette technique.

[...] 

Des séances de TERV

Anne Roche, psychanaliste à Bordeaux, propose ce type de thérapies  pour des maux malheureusement de plus en plus courants dans notre vie actuelle.


Oujda : inquiétante détresse chez les médecins

Bladi.net

6 octobre 2019

MAROC
Le spectre du suicide s’est emparé du corps médical d’Oujda, le mercredi 23 octobre. En une journée, deux tristes événements se sont produits dans la capitale de l’Oriental, avec un suicide et une tentative de suicide avortée de justesse.

Un infirmier anesthésiste de 26 ans, exerçant au Centre hospitalier universitaire d’Oujda, s’est donné la mort dans des circonstances mystérieuses, en choisissant de s’injecter un produit anesthésiant à son domicile.


samedi 26 octobre 2019

QUE RESTE-T-IL DE L'UNIVERSEL ? Par Elisabeth Roudinesco

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Le 06 nov. 2019

L’invention du futur questionne le monde d’aujourd’hui pour mieux appréhender celui de demain. Au programme confrontation entre philosophie et poésie, questionnements sur l’universalité et nouveaux paradigmes avec l’anthropologie anarchiste.

QUE RESTE-T-IL DE L'UNIVERSEL ?

Depuis la grande querelle des Universaux au XIIème siècle, qui opposait les nominalistes aux réalistes, le débat sur l’universel s’est poursuivi de plusieurs manières, au point qu’une guerre perpétuelle semble désormais opposer les tenants de l’universalisme aux adeptes du particularisme.  On appelle universel ce qui caractérise en soi le genre humain : « l’autre ne peut être que moi-même ».  Mais on peut objecter à cette affirmation qu’elle nie l’existence de tout ce qui est différent de soi : la culture, la religion, les manières de vivre et de penser, etc. D’où l’accusation selon laquelle les universalistes ne seraient que les agents d’un impérialisme abstrait ayant pour but de réduire à néant toute forme d’altérité : les prétendus « civilisés » contre les supposés « sauvages ». L’ennui c’est que les idéologues de la suprématie des différences ne sont pas moins impérialistes que les universalistes quand ils définissent le genre humain comme la somme de ses particularismes. Il est tout aussi dangereux, en effet, de nier l’universel du genre humain que de réduire l’homme à l’étroitesse de ses différences. D’un côté comme de l’autre, un tel clivage est source de dérives identitaires. Comment résoudre ce conflit ? Tel sera le thème de cette conférence.

ELISABETH ROUDINESCO

Née à Paris en 1944, Élisabeth Roudinesco est docteur ès lettres et historienne, chercheur associé (HDR) au département d’histoire de l’Université de Paris VII où elle dirige des thèses depuis 1991. Son séminaire sur l’histoire de la psychanalyse est rattaché au département d’histoire de l’École normale supérieure. Élisabeth Roudinesco a été membre de l’École freudienne de Paris fondée par Jacques Lacan entre 1969 à 1981, où elle a reçu sa formation psychanalytique.

Cannabis thérapeutique : "J'ai fumé un joint qui m'a soulagée comme aucun médicament ne l'avait fait avant"

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Publié le 
"Un jour, poussée par mon entourage, j'ai effectivement fumé un joint de cannabis qui m'a soulagée instantanément pratiquement, comme aucun médicament ne l'avait fait avant", a confié ce vendredi 25 octobre sur franceinfo Mado Gilanton, porte-parole du collectif Espoir (im)patient et représentante de l’Alliance maladies rares au comité scientifique temporaire Cannabis thérapeutique de l’ANSM. Elle réagissait au feu vert donné par l'Assemblée nationale à l'expérimentation du cannabis à usage thérapeutique pour quelques 3 000 patients dès le premier semestre 2020.
franceinfo : Pourquoi avez-vous commencé à consommer du cannabis ?

Mado Gilanton : J'ai 65 ans. J'ai lutté toute ma vie contre les drogues. Et puis un jour, j'ai été atteinte d'une maladie rare qui s'appelle la syringomyélie qui est une maladie de la moelle épinière. C'est une maladie extrêmement douloureuse, des douleurs neuropathiques sévères, réfractaires à tout traitement. J'ai été sous des traitements lourds à base d'opioïdes qui ne faisaient rien, mais dont j'étais devenue dépendante. Et puis un jour, poussée par mon entourage, j'ai effectivement fumé un joint de cannabis qui m'a soulagée instantanément pratiquement, comme aucun médicament ne l'avait fait avant.

Vieillir ... mais comment et jusqu'au où ?

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Vieillir, mais comment et jusqu'où ?
Une avalanche de livres nous annonce des vieux jours qui chantent. Alimenté par les progrès de la médecine, une industrie pharmaceutique boostée par le « papy boom » ainsi que quantité de gadgets, de cours de fitness en tout genre et de publicités ciblées, le concept des jeunes vieux fait florès.
Et c’est tant mieux, à une époque où l’« âgisme », cette idéologie qui tend à multiplier les discriminations à l’égard de ceux qui prennent de l’âge, est en plein essor.
Notre dossier met en garde contre les illusions d’une psychologie positive qui tend à masquer une réalité moins brillante. Âgée de 74 ans, la psychologue Carol Tavris tempère l’enthousiasme ambiant. Entre un quart et la moitié de la population sera atteinte d’une forme ou une autre de démence après 85 ans, et les espoirs placés dans la retraite sont loin d’être toujours comblés.

vendredi 25 octobre 2019

Psychiatrie : le méa culpa des directions du Centre hospitalier de Cayenne et de l'Agence régionale de santé

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Conférence de presse CHAR
Au centre Christophe Robert directeur CHAR, à droite Clara De Bort directrice ARS  Karl Constable

La direction de l’ARS répond au rapport sur le Pôle de psychiatrie du CHAR. Un rapport accablant sur la situation des services de psychiatrie établi par le Contrôleur général des lieux de privation. L’ enquête a été réalisé en 2018. Depuis le Pôle psychiatrie a été réorganisé.
Ils assument. Les directions du Centre hospitalier Andrée Rosemon et de l’Agence régionale de la santé font face. Ils ne démentent pas les constats effectués dans ce rapport établi par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Ils ne contestent pas la gravité des faits et admettent la privation des droits et de la dignité des malades mentaux en Guyane jusqu’en 2019.
Clara de Bort directrice de l’ARS  :
 « Ce rapport décrit une situation qui était effectivement grave. Elle l’était à la fois pour les patients et leurs familles, mais aussi pour les personnels soignants qui y travaillent au quotidien. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’accompagner les équipes pour que des actions immédiates soient lancées. Nous le devons aux personnes hospitalisées en psychiatrie, qui ont droit à toute notre attention ».


Nidcap : quand les soignants apprennent à lire le comportement des bébés prématurés

24.10.19

A Brest, premier centre de formation Nidcap en France, comme à Montpellier et dans bien d’autres villes, les établissements de santé sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la formation Nidcap. Ce programme d’observation des bébés prématurés vise à mieux décrypter le comportement de l’enfant, afin que chacun puisse mieux s’ajuster à ses besoins durant ses premières semaines de vie. Béatrice Kerleroux est infirmière certifiée Nidcap, elle occupe le poste de coordinatrice NIDCAP au CHU de Brest. Elle nous en dit plus.
Le programme Nidcap : de quoi s’agit-il ?
Nidcap : quand les soignants apprennent à lire le comportement des bébés prématurés
La petite Louisa est née à 29 semaines et 6 jours, au poids de 1000g. 
Le programme NIDCAP a été mis au point à l’université de Harvard à Boston  dans les années 80 par Heidelise Als, ancienne  élève du Dr Brazelton. Mr Brazelton est un pédiatre américain qui a beaucoup étudié le comportement du bébé à terme. Il a été un des premiers  à démontrer que dès sa naissance le bébé a des compétences et qu’il peut être acteur de son développement. Mme Als a adapté les travaux de Mr Brazelton  aux nouveau-nés prématurés et développé le programme NIDCAP.

Bégard. La Fondation Bon-Sauveur, un exemple d’intégration des usagers

Publié le