Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l’homme a théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n’a pas seulement postulé l’infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l’autre homme : l’étranger, le "sous-homme", le "pédéraste"...
Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l’oppression de l’homme par l’homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une "crise de la virilité". Les masculinistes accusent le féminisme d’avoir privé l’homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ?
L'amour, un objet mystérieux que non seulement l'art, mais aussi la science, tentent d’éclairer. On en parle avec le philosophe Francis Wolff et Astrid Aron, co-commissaire de l'exposition "De l’amour" au Palais de la découverte (9 octobre 2019 - 30 août 2020).
Y a-t-il sentiment plus mystérieux que l'amour ? Peut-on mettre des mots sur ce phénomène obscur pour celui qui le subit et dont on dit qu'il rend aveugle? En même temps, n'y a-t-il pas plus universel ? Il y a longtemps que la littérature et les arts s'essayent à cerner l'amour. Mais, et c'est moins connu, les sciences se sont aussi penchées sur le sujet.
C'est tout le propos de l'exposition "De l'amour", présentée au Palais de la Découverte jusqu'au 30 août. Une première pour un musée de sciences. L'enjeu est ici d'explorer différentes facettes du sentiment amoureux par le prisme de diverses disciplines, des neurosciences à la sexologie en passant par la chimie ou la sociologie.
Les sciences "dures" sont donc prééminentes dans cette exposition conçue par Universcience, un organisme qui regroupe le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l'industrie et qui a notamment pour ambition de faire aimer les sciences d'aujourd'hui à un large public.
A travers les statistiques, on voit que les sites de rencontres ne sont pas le moyen principal de se rencontrer. Ce qui change, c'est que ces rencontres se font désormais à l'abri des regards, mais que les codes demeurent, notamment à travers l'écrit. On s'écrit toujours beaucoup de mots d'amour aujourd'hui.
Sandra Laugier : «Les séries sont des outils d’éducation, de pensée et de combat politique»Dessin Simon Bailly
Dans son livre «Nos Vies en série», la philosophe explore les innombrables expériences philosophiques que suscitent ces œuvres de fiction. Elle souligne le lien d’attachement qui nous unit aux personnages et qui dessine une nouvelle sociabilité.
Bonne nouvelle : le temps considérable passé devant les séries ne fera pas de nous des légumes. Depuis le début du XXIe siècle, elles ont envahi nos existences et changé notre rapport à la culture - jusqu’à dépasser le simple divertissement ? Fan absolu du genre, la philosophe Sandra Laugier y voit de véritables œuvres de pensée. Dans Nos Vies en séries (Flammarion), qui réunit ses chroniques écrites depuis 2009 dans Libération et d’autres textes exclusifs, elle examine ce vaste répertoire de situations, d’expériences et de formes de vie que proposent Buffy contre les vampires, Game of Thrones ou encore Six Feet Under.
Reportage à Lyon sur l'extrême précarité des enfants, en novembre 2017. (Photo d'illustration)Photo Bruno Amsellem. Divergence
Auteur d'un rapport de référence sur la pauvreté à l'école, Jean-Paul Delahaye alerte sur les coupes budgétaires drastiques prévues par le gouvernement, notamment dans les crédits destinés aux collégiens et lycéens de familles pauvres.
Il est dans une colère noire. Jean-Paul Delahaye, ancien directeur de l’administration centrale de l’Education nationale, s’est rendu compte en épluchant le projet de budget d’une coupe importante dans les fonds sociaux, cette enveloppe à disposition des collèges et lycées pour aider les élèves en grande précarité... Et ce alors même que le président Macron a lancé un grand plan de lutte contre la pauvreté. Il a donné l’alerte dans une tribune publiée le 13 octobre sur Mediapart. Jean-Paul Delahaye est aussi l’auteur d’un rapport de référence sur la «Grande pauvreté et réussite scolaire», remis en 2015. Entretien
Plus d'une vingtaine de chefs de service de pédiatrie d'Ile-de-France s'alarment du manque d'internes de médecine générale auquel ils risquent de faire face cet hiver, craignant que cela ne débouche sur « une crise sanitaire ».
« À la suite d'ouvertures de postes décidées sans concertation avec les représentants des services de pédiatrie d'Ile-de-France, la répartition des internes de médecine générale dans les différents services de pédiatrie de la région s'est faite sans tenir compte des besoins des hôpitaux, notamment ceux les plus éloignés du centre de Paris », estiment-ils dans un communiqué envoyé à l'AFP.
Quels sont les seuils minimaux de personnels soignants nécessaires – anesthésistes-réanimateurs, obstétriciens, sages-femmes – pour assurer la qualité et la sécurité des soins non programmés dans les maternités ? Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) s'est penché sur la question avec six sociétés savantes du secteur. De leur travail sont nées des préconisations chiffrées qui fixent le nombre de professionnels requis en fonction du volume d'activité.
Une nouvelle étude a identifié un lien significatif entre l’instauration d’un traitement par antipsychotiques et l’accumulation des journées d’hospitalisation chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (MA), les auteurs ayant affirmé qu’une « surveillance attentive et régulière » est nécessaire pour évaluer la réponse et réduire le risque d’effets et d’événements indésirables dans ce groupe de patients.
Erreurs, préjugés, sexisme, racisme… Dans leur exposition milanaise, la chercheuse Kate Crawford et l’artiste Trevor Paglen explorent les risques et les aberrations d’une société quadrillée par des algorithmes peu regardants.
Visuel issu de l'exposition «Training Humans», à Milan.
Courtesy Fondazion Prada
Qui ose ouvrir la boîte noire du totalitarisme numérique dans lequel entrent nos sociétés ? A Milan, un duo de choc bouscule les fondements des intelligences artificielles, nerfs du monde connecté : dans l’exposition «Training Humans», à l’Osservatorio de la Fondation Prada, à Milan, la chercheuse australienne Kate Crawford et l’artiste américain Trevor Paglen ont été farfouiller dans les banques d’images utilisées pour entraîner les machines. Et ce qu’ils ont trouvé est plutôt… inquiétant. Kate Crawford est professeure à l’université de New York, chercheuse à Microsoft, spécialiste des conséquences socio-politiques du big-data et cofondatrice d’un institut de recherche sur les impacts des intelligences artificielles. En septembre, elle a donné la première conférence à la chaire de recherche en intelligence artificielle à l’Ecole normale supérieure de Paris. Trevor Paglen est artiste pluridisciplinaire, connu pour avoir participé au film Citizenfour sur Edward Snowden. Son travail artistique (photo, sculpture, écrits, investigation) porte sur la surveillance, le secret et la collecte de données. En 2018, il a envoyé une sculpture réfléchissante dans l’espace, premier satellite-objet d’art du cosmos. Ensemble, la chercheuse et le plasticien qui se connaissent depuis longtemps se sont posé la question : comment voient les machines ? Et plus précisément, comment nous voient les machines ? Alors que les outils de reconnaissance faciale se répandent, le duo soulève un lièvre : comment apprend-on aux ordinateurs à regarder l’humanité ?
Le CF travaille sur une meilleure prise en charge des personnes atteintes de troubles psychiques. Son plan nécessite quelques ajustements.
Le projet du Conseil fédéral qui permet d'accélérer la prise en charge des personnes atteintes de troubles psychiques est globalement bien accueilli. Plusieurs points font toutefois l'objet de divergences parmi les milieux concernés.
Le projet propose que les prestations fournies par des psychologues, formés en psychothérapie, soient remboursées par l'assurance maladie de base. Mais elles doivent avoir été prescrites par un médecin. Les thérapeutes doivent aussi posséder une qualification appropriée ainsi qu'une autorisation de pratiquer délivrée par le canton.
L'objectif de ce changement est de faciliter l'accès des enfants, des adolescents et des adultes, en particulier, au traitement psychothérapeutique dans les situations de crise et de réduire leurs temps d'attente.
Formation des psychologues suffisante?
La question des compétences des psychothérapeutes fait partie des points discutés dans cette procédure de consultation qui s'achève jeudi. Selon la Fédération suisse des médecins psychiatres-psychothérapeutes (FMPP), les soins de santé mentale exigent «une compétence et une expérience que la formation actuelle des psychothérapeutes ne garantit pas».
Le projet du Conseil fédéral stipule que les psychothérapeutes doivent avoir une année d'expérience clinique postuniversitaire s'ils souhaitent proposer une psychothérapie. Insuffisant, aux yeux des organisations faîtières des assureurs maladie Curafutura et Santésuisse.
Les psychologues ne dépendront plus des psychiatres pour mener leur thérapie: interview de Simon Zurich Le 12h30 /3 min. /
Les médecins-psychiatres ne devraient plus être les seuls à pouvoir prescrire des séances de psychothérapie. Pour les patients, voir un psychologue et se faire rembourser les séances par l'assurance maladie devrait être plus facile.
A l'avenir, un médecin de famille devrait pouvoir prescrire des séances de psychothérapie. Au terme de la procédure de consultation qui s'est achevée ce jeudi, le projet du Conseil fédéral a été bien accueilli.
Dans l'ensemble, les acteurs de la santé sont favorables à ce changement de fonctionnement pour les psychologues, même s'il reste quelques divergences, notamment du côté des médecins-psychiatres. En effet, ces derniers ne seront plus les seuls à pouvoir prescrire des séances chez un psychologue, seul moyen actuellement pour qu'elles soient remboursées par l'assurance maladie de base.
En France, toutes les heures, 25 femmes sont victimes de violences infligées par leur conjoint. 121 d'entre elles sont mortes sous les coups de leur partenaire depuis le 1er janvier 2019. Longtemps tabou, ce sujet de société est jusqu'au 25 novembre au cœur de débats organisés dans tout l'Hexagone dans le cadre du premier Grenelle contre les violences conjugales lancé par le gouvernement. Face à ce fléau, l'un des enjeux est de libérer la parole des femmes. Et les généralistes ont un rôle majeur à jouer. La HAS vient de publier ses premières recommandations (lire p. 12) à destination des soignants pour les aider à repérer et à accompagner les femmes violentées. Sur le terrain, des solutions d’accompagnement se développent. La Maison des femmes de Saint-Denis, ouverte il y a trois ans, offre une prise en charge globale et fait figure de pionnière et de modèle. Cette structure fondée par la gynécologue Ghada Hatem a accepté de nous recevoir. Reportage.
Cherchez la femme : sur les 57 auteurs figurant dans le programme du Bac philo 2020, combien de femmes ? Une seule, Hannah Arendt (elles seront 6 en 2021 parmi 83 auteurs). L’histoire de la philosophie a été écrite au masculin, avec une grande hache. C’est un continent oublié de la pensée que ce hors-série fait émerger d’Hypatie d’Alexandrie à Olympe de Gouges et de Rosa Luxemburg à la King Kong Théorie de Virginie Despentes. Et toutes celles qui n’ont cessé d'honorer l’injonction de Virginia Woolf : « Penser, nous devons ».
Cette soirée films et débat est organisée en partenariat avec le cinéma Le Phénix, Kheper et les Amis du Monde Diplomatique 05 (AMD05). Elle se déroulera autour d’échanges avec le public (que nous espérons bavard et curieux), animés par Alain Dubos, ex-président de l’UNAFAM et les AMD05. La discussion se prolongera amicalement dans le hall du cinéma, autour d’un verre. « Sans arêtes pour la vie » (52 min.), c’est le nom d’un groupe de jeunes musiciens débordant d’enthousiasme pour leur passion, la musique. Mais pas seulement… Le groupe est engagé pour quelques mois dans un magnifique projet : monter un spectacle auprès et avec de jeunes handicapés. Sons et images dépassent, dans ce documentaire, l’attente du spectateur sur un sujet qui, au premier abord, pourrait ne pas être aguichant. Or, le résultat est exactement le contraire : tout en légèreté, allégresse et bonne humeur, thème et choix filmiques de la réalisatrice Camille Morhange, se conjuguent pour nous faire partager un projet particulièrement vivifiant, nous donner l’occasion de renouveler notre regard sur le handicap psychique, et nous interroger sur nos propres capacités à générer de la joie dans nos vies.
« La psycyclette » (16 min.) traite également d’un projet d’aide à des adultes malades psychiques, mais cette fois, par le sport. Ce court métrage où les interlocuteurs se livrent à nous avec une belle authenticité met en scène malades, associations diverses, bénévoles, autour d’un projet organisé localement, avec notamment, l’hôpital psychiatrique de Laragne.
Les linguistes cherchent depuis des décennies à comprendre pourquoi les langues parlées de Paris à New Dehli appartiennent au même groupe de langues, dites indo-européennes. La plus grande étude d’ADN d’humains anciens jamais réalisée apporte une réponse : ce serait à cause des migrations de populations de bergers nomades des steppes eurasiennes, il y a 5 000 ans, vers l’ouest (Europe) et vers l’est (Asie).
Le rôle des déplacements humains depuis 10 000 ans est fondamental pour comprendre les changements linguistiques ainsi que la sédentarisation progressive des humains avec le développement de l’agriculture, explique Vagheesh Narasimhan, coauteur de l’étude.
« Il y a eu beaucoup de travail sur l’ADN, ainsi que des travaux archéologiques, sur ces processus en Europe », poursuit ce postdoctorant à l’école de médecine d’Harvard. Mais ces transformations ont été beaucoup moins étudiées en Asie.
Une équipe internationale de généticiens, d’archéologues et d’anthropologues a analysé les génomes de 524 anciens humains d’Asie centrale et du sous-continent indien, augmentant d’un coup d’un quart le nombre total d’anciens génomes humains séquencés.
Nous publions, avec l'autorisation de l'auteur, ce "Plaidoyer pour l'hôpital public". Il est écrit par une "jeune malade", comme elle se définit elle-même sur son blog au titre éponyme, le 10 octobre dernier, alors qu'avait lieu, à la Pitié-Salpétrière, une assemblée générale de médecins et paramédicaux pour la défense de l’hôpital public. "J’ai voulu écrire quelques mots en soutien. Je ne peux pas faire grand chose de plus, vu mon état, depuis le fond de mon lit. Je me battrais autant que je le pourrais pour devenir moi même médecin et praticien hospitalier si je le peux un jour", écrit-elle. C'est ce que nous lui souhaitons du fond de notre coeur, elle qui souligne combien "la petite malade a mal à son hôpital".
Quiconque a été malade récemment sait cela : l’hôpital public se meurt. C’est un mouvement qui a commencé il y a bien longtemps mais ne va qu'en s’amplifiant. Les directeurs luttent contre les déficits, contre cette abomination qu’est la tarification à l’activité. Le gouvernement vient encore de demander 800 000 millions d’euros d’économies aux hôpitaux pour l’année 2020. Les médecins, nous en manquons cruellement à tous les postes, que ce soit en ville ou à l'hôpital. Pour que cela puisse changer, il faudrait des moyens importants pour que les facs puissent former des étudiants et aussi… des stages donc des praticiens dont nous manquons terriblement. Même en réussissant cette équation impossible, les nouveaux médecins ne seraient pas formés avant 10 ans… L’hôpital pourrait embaucher des infirmier(e)s et aides-soignant(e)s, mais cela demande des moyens … qu’il n’a pas et qu’on ne lui donne pas. Rappelons-le, un budget, c’est un choix politique. Il n’y a pas d’argent magique mais on peut et doit trouver de l’argent pour la santé. Quoi de plus primordial que la santé ?
Même si des études antérieures ont montré une association entre le surmenage chez les professionnels de santé et la qualité des soins apportés aux patients, une nouvelle recherche suggère que ces études pourraient exagérer l’ampleur de l’effet en question.
Bien que les recherches aient identifié un lien entre la dépendance aux smartphones et les symptômes de dépression et de solitude, il n’est pas clairement établi si la dépendance aux smartphones précède la survenue de ces symptômes ou si c’est l’inverse qui se vérifie.
Des chercheurs viennent de déterminer que la dépendance aux smartphones prédit la dépression et la solitude, et affirment que les professionnels de santé doivent communiquer avec leurs patients et les parents de ces derniers au sujet des liens entre l’intérêt accordé à son smartphone et le bien-être psychologique.
Je vais à la salle d’attente pour accueillir une nouvelle cliente. J’aperçois une femme d’une trentaine d’années, assez mince, habillée avec une robe serrée et un décolleté plongeant, de grands yeux un peu tristes. Elle me regarde avec un air de petite fille innocente, mon côté sauveur se réveille et je me dis qu’elle doit être habituée à séduire les hommes prêts à la sauver contre un peu d’affection.
Moi :
Bonjour, je suis Thomas, je crois que nous avons rdv ensemble
Carmen (se lève gracieusement, me fixe intensément dans les yeux et sourit) :
Ah Thomas, je suis si contente que vous soyez là. Ça fait des années que j’attendais ce moment
Moi (je souris, un peu embarrassé par la profusion de signaux ; je me dis qu’avec cette entrée en matière on a déjà de quoi travailler quelques séances)
Carmen me dit avoir une phobie d’ouvrir son courrier, que sa boîte aux lettres déborde, qu’elle aimerait absolument vaincre sa peur pour pouvoir gérer son administratif en retard, que c’est une urgence et qu’elle ne peut plus continuer ainsi, qu’elle ne comprend pas comment elle a pu attendre aussi longtemps avant de consulter et qu’elle est si heureuse d’être tombée sur moi. Elle me dit ne jamais avoir eu recours à une aide administrative. Puis elle parle pendant assez longtemps de complètement autre chose, semblant se perdre dans des détails apparemment insignifiants, ou du moins pas en lien avec sa demande. Je la laisse dériver un long moment parce que le vagabondage, surtout durant les premières séances de psychothérapie, permet d’affiner l’objectif et d’effectuer un accordage relationnel. Sans compter le travail d’intégration que fait le thérapeute avec tous les signaux non-verbaux qu’il reçoit.
Des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont observé, de manière surprenante, que les mini-cerveaux qu'ils ont fabriqués en laboratoire produisaient les mêmes ondes cérébrales que le cerveau d’un bébé prématuré.
Pendant la croissance de ces mini-cerveaux artificiels, les chercheurs ont utilisé des électrodes pour mesurer l’activité cérébrale. Au bout de deux mois, ils commencent déjà à émettre des signaux sporadiques, tous à la même fréquence. Plus le temps passe, plus le cerveau est capable d’émettre des signaux à des fréquences différentes et de manière plus régulière. Cela signifie que l’activité cérébrale se complexifie.