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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 22 août 2019

La première saucisse au cannabis rencontre un vif succès à Marseille

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franceinfoFrance Télévisionspublié le 

Un boucher marseillais a lancé la première saucisse au cannabis. 
Un boucher marseillais a lancé la première saucisse au cannabis.  (ROULIER/ TURIOT / MOOD4FOOD / AF

Le barbecue aura-t-il des effets innattendus ? Luca Morand, un boucher marseillais de 22 ans, a lancé la Ouidi, une chipolata au cannabidiol, rapporte La Provence. Plus connue sous le nom de CBD, cette molécule non psychoactive du cannabis est légale dans toute l'Union Européenne. La loi autorise en effet à commercialiser un produit contenant moins de 0,2% de THC.


mercredi 21 août 2019

Eternels adolescents

LES PIEDS SUR TERREpar Sonia Kronlund
19/08/201928 MIN
Sur une plage, des adultes de tous âges observent des adolescents qui eux-mêmes s’épient sur leurs serviettes… Les souvenirs heureux ou douloureux des "anciens" font écho au quotidien des adolescents en pleine effervescence.
 adolescents sur la plage
adolescents sur la plage Crédits : cc/pixabay
Sur une plage, des adolescents s'observent. Les formes, les habits, l'allure : les regards se croisent, tout est scruté. 
Les adultes eux, observent aussi ces adolescents, et se remémorent leur adolescence, bien souvent très différente de celle des jeunes d'aujourd'hui. Avec pudeur, ils reviennent sur certains épisodes marquants de leur adolescence : flirts, amour, peurs, angoisses...
Une dame raconte le changement qu'elle ressent entre les adolescent d'aujourd'hui et l'adolescente qu'elle fut : 
Autrefois on entendait toujours des cris sur la plage. Ceux des enfants qui étaient heureux et tout ça. Maintenant, moins. Il y a beaucoup moin 
s de jeux sur la plage qu'autrefois. On a une vie différente. La bronzette, ça n'existait pas pour les jeunes. [...] Nous, jusqu'à 18 ans on pensait pas du tout à ça ! Pas du tout ! Ah non… Nous, on avait toute notre adolescence tranquille sans penser à ces choses là ! Une femme de 84 ans
J'ai eu une adolescence difficile. Pas parce que j'étais difficile, mais parce que j'avais un père très sévère. Il nous empêchait de sortir, il nous empêchait de parler aux garçons alors que j'avais un frère. Il pensait qu'on allait se faire avoir très rapidement, qu'on allait tomber enceinte. Avec ma sœur, on avait peur. Une autre dame.

mardi 20 août 2019

À la demande d'un tiers

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premier roman
À la demande d'un tiers

«  La folie n’est pas donnée à tout le monde. Pourtant j’avais essayé de toutes mes forces.  »

C’est le genre de fille qui ne réussit jamais à pleurer quand on l’attend. Elle est obsédée par Bambi, ce personnage larmoyant qu’elle voudrait tant détester. Et elle éprouve une fascination immodérée pour les requins qu’elle va régulièrement observer à l’aquarium.
Mais la narratrice et la fille avec qui elle veut vieillir ont rompu. Elle a aussi dû faire interner sa sœur Suzanne en hôpital psychiatrique. Définitivement atteinte du syndrome du cœur brisé, elle se décide à en savoir plus sur sa mère, qui s’est suicidée lorsqu’elle et Suzanne étaient encore enfants.


« La capacité de penser de façon autonome, voire de penser tout court, est en péril »

Contre l’aliénation nouvelle que représente la manipulation des données par des algorithmes mis au service des grandes entreprises et des Etats, l’économiste Pierre Dockès en appelle, dans une tribune au « Monde », à une « insurrection civique ».

Professeur honoraire d’économie à l’université Lyon-2     Publié le 20 août 2019

« Les smartphones, les objets connectés, que la 5G va permettre de centupler, sont autant d’espions. »
« Les smartphones, les objets connectés, que la 5G va permettre de centupler, sont autant d’espions. » INGRAM / PHOTONONSTOP
Tribune. Les grandes vagues de changement technique ont toutes suscité des réactions de rejet pouvant aller jusqu’à la révolte. Le Moyen Age rejetait les innovations estimées maléfiques. La révolution industrielle provoqua les révoltes luddistes [luddisme : mouvement opposé au machinisme au début de la révolution industrielle]. L’avènement de la grande industrie faisait de l’usine un « bagne mitigé » et de la société une « mégamachine ».
Pourtant la technologie n’est pas, en elle-même, responsable des maux dont on l’accable. Les luddistes s’en prenaient aux machines, mais leurs conséquences négatives s’expliquaient par leur mise en œuvre sous des rapports sociaux spécifiques. Les techniques ne sont cependant pas « innocentes » puisqu’elles ont été configurées dans un certain schéma social.

La cosmologie aux portes d’une révolution ?

La théorie qui décrit le mieux l’histoire de l’Univers, depuis le Big Bang et les premiers atomes, comporterait une anomalie. Selon plusieurs observations, l’expansion de notre Univers serait plus rapide que prévu par ce modèle.
Par   Publié le 20 août 2019
La galaxie Messier 104, surnommée « galaxie du Sombrero », photographiée par le télescope spatial Hubble.
La galaxie Messier 104, surnommée « galaxie du Sombrero », photographiée par le télescope spatial Hubble. NASA / ESA AND THE HUBBLE HERITAGE
« Peut-être qu’une faille qu’on n’attendait plus est en train de devenir béante. C’est excitant ! », prévient François Bouchet. Ce chercheur n’est pas géologue mais astrophysicien à l’Institut d’astrophysique de Paris, et la faille qui l’intéresse ne déchire pas un continent, mais une théorie de cosmologie. Pas n’importe laquelle, puisque c’est celle qui décrit le mieux pour l’instant toute l’histoire de l’Univers, depuis le Big Bang et les premiers atomes, jusqu’à aujourd’hui, en passant par les premières étoiles et galaxies. Or ce bel échafaudage serait en train de ­craquer. Selon plusieurs observations, notre Univers, qui gonfle depuis plus de treize milliards d’années, enfle plus vite que prévu par ce modèle. Si bien que tels des raisins sur un soufflé au four, les galaxies s’éloignent les unes des autres, comme l’avait montré l’astronome Edwin Hubble en 1929. Mais avec trop d’entrain.

Psychiatrie à Poitiers : faute de moyens, la chambre d'isolement pour séjour

Publié le 

À Nice, le Dr Adriaan Barbaroux veut aiguiser l’esprit critique des internes

Amandine Le Blanc
| 20.08.2019


Le Dr Adrien Barbaroux a été récompensé du prix Formation-Recherche, jeudi 20 juin dernier, lors de la cérémonie des Grands Prix du Généraliste. À 30 ans, le généraliste niçois a contribué dans sa faculté d’origine à mettre en place les Journées de l’esprit critique, qui visent à sensibiliser les étudiants dès la formation initiale à la prévention des conflits d'intérêts vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique.
Pendant ses études, Adriaan Barbaroux a eu parfois bien du mal à comprendre les paradoxes de la profession. « En stage, j’ai eu des soucis à l’hôpital car j’étais réticent à la réception des visiteurs médicaux, comme beaucoup. Mais je ne comprenais pas pourquoi mes collègues qui les critiquaient les recevaient malgré tout. »

La tenue professionnelle : une grande question en psychiatrie

20.08.19

Une étudiante en soins infirmiers (L1) à Saint-Etienne, a effectué un stage en psychiatrie. Une situation particulière l’interpelle : les soignants sont invités à ne pas porter de tenue professionnelle mais juste une tenue civile avec une blouse.  La réflexion qui en résulte a mis à l’épreuve ses connaissances théoriques en hygiène et elle nous fait part de son étonnement et de ses réflexions.


Stéphanie, 44 ans, doit annoncer à des patients qu'ils ont le VIH : "On se doit d'être prêt à accueillir leurs émotions"

 le 20 août 2019

Psychologue, Stéphanie raconte au micro d'Eve Roger sur Europe 1 qu'elle peut continuer à annoncer aux gens qu'ils ont le VIH car elle a su se trouver un "dérivatif" pour évacuer la charge émotionnelle liée à ce métier.
VOS EXPÉRIENCES DE VIE
Stéphanie, 44 ans, est psychologue, avec une tâche bien particulière : c'est elle qui doit annoncer aux patients s'ils sont séropositifs. Une annonce potentiellement bouleversante, qui peut logiquement générer de fortes réactions chez les personnes auxquelles elle est confrontée au quotidien. Au micro Europe 1 d'Eve Roger, mardi, elle explique les difficultés qui existent lorsqu'on exerce un tel métier. Une formation est nécessaire, mais c'est loin d'être suffisant, raconte la psychologue.

Une extase nichée dans le cerveau

Univadis

Serge Cannasse   15 août 2019

Certains patients épileptiques ont des crises pendant lesquelles surviennent des phénomènes qu’il est possible de qualifier d’extatiques : toute anxiété est absente, le bien-être est diffus, avec le sentiment d’être totalement présent au monde et de ne faire qu’un avec l’univers. Des travaux récents ont fait penser que ces manifestations pourraient avoir leur origine dans l’insula cérébrale. Cette région du cerveau est impliquée dans l’anticipation anxieuse. Elle agit comme un système d’alerte, dont l’inhibition (par exemple, par stimulation électrique) pourrait donner au sujet un sentiment de clarté, de certitude et d’évidence.


La PACES coûte 17 000 euros aux étudiants, dont 5 465 euros de frais de rentrée en 2019

PAR ANNE BAYLE-INIGUEZ  
PUBLIÉ LE 20/08/2019

Crédit photo : S. Toubon
L'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a rendu public ce mardi 20 août son indicateur de coût de la rentrée 2019 pour un étudiant en PACES (première année) et un étudiant en quatrième année (DFASM1) non boursier et ne vivant plus au domicile familial.
Comme l'année dernière, l'association a focalisé son attention sur les frais spécifiques de rentrée (frais de scolarité, complémentaires santé, assurance logement, frais d'agence et matériel pédagogique) d'une part et les frais de vie courante mensuels (loyers, repas, équipements divers, téléphonie, Internet et transports) d'autre part. 
Que ce soit en première ou en quatrième année, les chiffres ne sont pas glorieux. Ils sont même pires qu'en 2018. 

Lorsque la folie est soignée par un dermatologue !

The Conversation

August 20, 2019 

Dans le Midwest américain, à l’automne 2015, la vie de Matthew, un garçon âgé de 14 ans a totalement basculé. Alors qu’il était en parfaite santé, scolairement et socialement épanoui, en seulement quelques semaines, le jeune homme se prenait pour le fils maléfique du diable.
Entre consultation de spécialistes, internement en hôpitaux psychiatriques et lourds traitements médicamenteux, rien n’a pu soigner Matthew. Pourtant, la cause de son mal fut finalement identifiée par un… dermatologue ! Si la spécialité du médecin qui a permis au jeune garçon de se remettre de sa psychose vous a surpris, l’origine de sa folie risque de pas mal vous désarçonner.

Un tout nouvel organe sensible à la douleur découvert sous notre peau

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On pensait jusqu'ici que la capacité à ressentir la douleur était réservée aux cellules nociceptrices de la peau dépourvues de myéline. Des chercheurs affirment aujourd'hui avoir identifié un réseau de cellules gliales sous-cutanées d'un nouveau type et pouvant répondre à des stimuli douloureux.

Ce n'est pas tous les jours que l'on découvre un nouvel organe dans le corps. En mars 2018, des chercheurs américains avaient déjà proposé de définir l'interstitium, constitué de l'ensemble des tissus interstitiels, comme organe à part entière (voir l'article précédent, ci-dessous). En 2017, c'était le mésentère qui prétendait briguer le titre de 79e organe du corps humain. Aujourd'hui, des chercheurs du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) affirment à leur tour avoir découvert un nouveau type de cellules gliales cutanées qui joueraient un rôle important dans la perception de la douleur. Formant un réseau de mailles dans la couche sous-cutanée supérieure, ces cellules pourraient être considérées comme un organe à part entière.

Les cellules de Schwann nociceptrices (en rouge) s’enroulent autour des cellules nerveuses (en bleu) à qui elles transmettent le signal de la douleur. © Hind Abdo et al, Science, 2019


Comment détecter le traumatisme chez l'enfant ?

   Par      Diffusion : mardi 20 août 2019



Comment détecter qu'un enfant a subi un traumatisme ? Quels sont les signes pouvant alerter ? Quand consulter ?


Nu(e), comment s'aimer ?

LES 400 CULS    
En 1535, Clément Marot compose un poème sur le sein d’une demoiselle. Son «Beau Tétin» connait un succès éclatant. En 2009, Catherine Bernstein applique à son propre corps le style du blason anatomique. Elle se dissèque, nue devant la caméra.

Une femme raconte son corps. Le film dure 6 minutes et s’achève sur une déclaration d’amour. Cela commence par une piqure d’insecte dans son dos, «une zone définitivement morteC’est la première partie de mon corps à disparaître.» Elle énumère ensuite, par fragments, ses fesses trop rondes d’adolescente, son ventre affaissé par la maternité, ses dents jaunes, le pli de son cou et ses poils drus, bref tout ce qui lui a «pourri la tête» si longtemps qu’elle se cachait pour faire l’amour. Jusqu’au jour où un homme est venu. Il l’a regardée entièrement, dit-elle. «Moi je me voyais en morceaux
Le corps : créature de Frankenstein ?
Le film fait partie de la section «Femme nue» qui rassemble des fictions et des documentaires en libre-accès sur le site de KuB (1) avec un point commun : questionner l’influence des images mainstream du corps. Ces images, pour citer Bernard Noël (2), font du corps un objet toujours neuf, toujours beau et «paupérisent le désir en le stylisant.» Comment se définit-on quand on ne colle pas avec les canons de beauté ? Comment faire pour surmonter la détestation de soi ? Dans le film Nue, la réalisatrice Catherine Bernstein apporte une réponse très personnelle : chaque jour, un homme lui «réapprend à être un tout», dit-elle. Bien sûr, cela prend du temps. Les jours gris, elle voit encore les coutures de son corps, qu’elle considère comme un étranger. «Mais les jours clairs, j’arrive à accepter le tout
Pour s’aimer soi-même, il faut bien être deux

Pour Catherine Bernstein, s’exposer nue c’est répondre à cet homme : merci de m’avoir recollée. D’abord le film ne montre que des gros plans, fragmentés. Plus on avance, plus la caméra recule. Plus le corps devient entier, exposant de façon palpable le combat intérieur qui déchire cette femme. Pas évident de s’aimer. Dans le dossier de presse, elle raconte : «J’aurai pu intituler ce film Diasparagnos, terme philosophique signifiant : le corps en morceaux. Ou encore Blason, genre littéraire très en vogue au XVIe siècle désignant une poésie qui décrit de manière détaillé, sur le mode de l’éloge ou de la satire, les caractères et qualités d’un être.» Catherine fait allusion aux blasons du corps féminin créés par le poète Clément Marot.

Femme nue : l’icône obsessionnelle.

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La représentation de la femme nue est inextricablement liée à l’histoire de l’art. Du graffiti au tableau le plus sophistiqué, des grottes de Lascaux à Internet, les hommes – des mâles en grande majorité – projettent leurs rêves sur des formes les plus diverses. Rêves lubriques, mais pas que. Le dévoilement du corps de la femme participe intimement aux mécaniques de survie de l’espèce. Le Christianisme qui tente de mettre bon ordre dans le désir animal ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Adam et Ève avant d’avoir commis la faute originelle, ignoraient qu’ils étaient nus. Découvrant des pulsions qui pouvaient manquer de grâce aux yeux du Créateur, la nudité est devenue une honte, et par conséquent un tabou qu’il s’est agi ensuite de transgresser. L’histoire de la peinture est peuplée de « nudités » telles Vénus et autres Aphrodite ou Odalisque. Avec l’apparition, au 19e siècle, des images photographiées, la femme nue reste un sujet majeur. Les tirages et les publications papier circulent sous le manteau et représentent une part non négligeable de la production. Il en sera de même avec le cinéma, mais c’est Internet qui marque l’entrée dans une ère de profusion d’images de femmes nues. Plus précisément d’images pornographiques, de tous (dés)ordres, majoritairement vulgaires, et dégradantes. De quoi cette obsession est-elle le nom ? D’une misère sexuelle, d’une frustration attisée par une société de consommation qui fait des femmes nues un moteur de désir inépuisable et accommodé à toutes les sauces (l’allusion au sexe est sous-jacente dans la publicité en général). Que peut alors un média comme KuB face à cette situation ? Ne pas s’abstenir, proposer du sexe, de la nudité, mais avec la complicité des femmes, de tous ceux et celles qui envisagent la question hors de toute pulsion prédatrice. Globalement, de telles œuvres restent peu nombreuses. Nous nous efforçons ici de les rendre visibles..