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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 20 août 2019

Sainte Rita et le miracle de l'épine

LES 400 CULS    

Il existe une chapelle dédiée à sainte Rita au 65 boulevard de clichy, en plein quartier «chaud» de Pigalle. Sainte Rita est née à la fin du XIVe siècle. Alors qu’elle est bébé, des abeilles entrent et sortent de sa bouche. C’est la sainte des dards et des épines.

La légende dit que peu de jours après sa naissance, un essaim est vu tournoyant au-dessus de la petite Margherita, dite Rita, native de Cascia (en Italie). Des abeilles blanches entrent dans sa bouche pour y poser du miel, signe qu’elle est prédestinée. Dès le berceau, Rita entretient avec le dard divin une relation d’affinité. Des abeilles ont déposé leur sécrétion dans sa bouche. Près de quarante ans plus tard, Rita s’unit «par amour du Christ à sa Passion» en recevant dans sa chair une des 34 épines de la couronne. Durant 15 ans (jusqu’à sa mort en 1447), Rita porte au front une plaie à l’odeur fétide qui suinte en permanence. Elle devient la sainte des causes désespérées. La «sainte de l’impossible». Peu avant sa mort, Rita – qui ne se nourrissait plus que d’une hostie par jour –, très affaiblie, demande une rose en plein hiver et, miracle, une rose parfumée pousse dans son jardin. Après sa mort, son petit corps ne se putréfie pas. Il embaume. La blessure à son front, notamment, répand un parfum délicieux. Cela signifie, qu’«en dépit de sa vie charnelle passée, Rita recouvre sa pureté.» Pour l’anthropologue Gilles Tétart, auteur du Sang des fleurs, bien que mère de deux enfants, Rita redevient vierge.

Psychiatrie : à Poitiers, le centre Henri-Laborit "en crise", victime du sous-effectif

Publié le 

A cause de la surpopulation, certains patients sont contraints de séjourner en chambre d’isolement, parfois plusieurs jours. 
© (Photo d’archives NR-CP)
L’épuisement généralisé des soignants révèle une situation alarmante au site de la Milétrie où le manque de personnel se répercute sur l’hospitalisation.

Je rentre chez moi le soir et j’ai comme cette boule dans le ventre. Cette boule qui me rappelle qu’on ne fait plus ce métier comme il le faut. Jean-Charles (1) est infirmier de nuit au centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers. Comme nombre de ses collègues il fait le constat de « conditions de travail délabrées ». « Surmenés »« à bout de nerfs »… Les mots derrière les murs du seul établissement public de référence en psychiatrie et santé mentale de la Vienne traduisent une situation de crise.

Urgences : 200 services toujours en grève, les médecins de l'AMUF réclament des primes

PAR ANNE BAYLE-INIGUEZ  
- PUBLIÉ LE 19/08/2019

Si, été après été, certains services d'urgences à l'hôpital public prennent bien malgré eux l'habitude de travailler en tension, le mouvement de grève qui anime près de 200 d'entre eux depuis cinq mois est inédit à plus d'un titre. 
La France compte 545 services d'urgences générales (hors pédiatrie), dont 389 en hôpital public, indiquait en juillet la DREES (ministère de la Santé) dans son panorama 2019 des établissements de santé.
Crédit photo : Phanie

« Partir des banlieues, c’est toujours un peu trahir »

Par Fabien Truong   Publié le 20 août 2019

Dans les quartiers, la réconciliation est d’abord une affaire personnelle, comme le montre le sociologue Fabien Truong, qui décrit, dans une tribune au « Monde », les parcours de deux jeunes, en tous points opposés mais empreints du même sentiment diffus de culpabilité.

Tribune. Souvent, on entend que les « jeunes de banlieue » feraient mieux de se réconcilier avec la République. Parfois, on rappelle que c’est plutôt « la France » qui devrait se réconcilier avec ces jeunes, qui sont d’abord « ses » jeunes. Derrière ces appels à la réconciliation nationale se déploie un imaginaire du clash des cultures. « De gauche » ou « de droite », les injonctions morales flottent dans les nuages de la contrition : c’est « la France » qui n’en aurait pas assez fait ou « la banlieue » qui serait ingrate. Alors on déclame, on réclame, on tweete.

RÉPARER LES VIVANTES

Par Stéphanie Maurice  — 

Aubépine et noisetier, joubarbe ou alchémille, verveine et millepertuis… Tour d’horizon des plantes qui rendent amoureux, protègent ou accablent. Aujourd’hui, les affaires de femmes.

L’alchémille, qui a donné leur nom aux alchimistes.
L’alchémille, qui a donné leur nom aux alchimistes. Photo Emmanuel PIerrot

«L’unique médecin du peuple, pendant mille ans, fut la sorcière», rappelle l’historien Jules Michelet, dans l’étrange livre qu’il lui consacre. La guérisseuse du village connaissait les simples, ces plantes qui, à elles seules, sont remèdes, sans autre ajout, et soignait pour pas cher. L’équivalent du jardin de curé, cultivé dans les abbayes et les paroisses. Mais difficile d’aller toquer à ces portes pour des affaires de femmes… Faire passer un bébé dont on ne veut pas, ça ne se dit pas, même à confesse, sauf à la sorcière, femme aussi, femme avant tout. La faiseuse d’anges, qui pour ce forfait, a brûlé sur les bûchers.

Pourquoi l'élargissement de la PMA va poser des difficultés techniques

par Danielle Messager publié le 
La loi bioéthique, qui comprend l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, sera examinée fin septembre à l’Assemblée nationale. Déjà à flux tendus, les équipes médicales se demandent comment parvenir à prendre en charge les nouvelles demandes.
Les professionnels de santé redoutent notamment un allongement important des délais.
Les professionnels de santé redoutent notamment un allongement important des délais. © Getty / Jose Luis Pelaez Inc
"On est tout simplement paniqués", résume Nelly Frydman, responsable des activités de biologie de la reproduction au sein de l’hôpital Antoine-Béclère, à Clamart (Hauts-de-Seine). Le projet de loi sur la bioéthique, dont la mesure phare est l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires, sera examiné par les députés à compter du 24 septembre. Sans véritable réflexion sur les moyens nécessaires à sa mise en œuvre. 
"L'augmentation de l'offre de soin va se faire sans avoir évalué nos capacités à prendre en charge toutes ces nouvelles demandes, s'agace Nelly Frydman. Pour les couples qui souffrent d'infertilité et qui ont besoin d'avoir recours à un donneur de sperme ou une donneuse d'ovocyte, le délai d'attente est d'au moins un an aujourd’hui. Il va forcément lourdement s’aggraver".
Les premières qui vont en pâtir, ce sont les femmes qui pensent qu'elles ont gagné un nouveau droit, alors qu’on ne va pas pouvoir appliquer la loi - Nelly Frydman

Avec la levée de l'anonymat des donneurs, les stocks de sperme vont être détruits


L’un des problèmes qui va se poser est celui du stock de gamètes. La loi à venir n’autorisera comme donneurs de sperme que ceux qui auront consenti à la levée de leur anonymat. Les stocks actuels de sperme vont donc devoir être détruits. Les renouveler prendra du temps. 


Les rêves de Mathilde

GREYPRIDE    

Les rêves de Mathilde
Petite chronique inattendue d'une vieillesse sans tabou
La vie s’envole, Et quand on s’affole, Hélas il est trop tard, Pour mordre son mouchoir
En marchant dans la rue j’ai ce refrain en tête ; refrain d’une chanson légère de Jeanne Moreau.
J’adore ces quelques mots, qui sonnent tellement vrais ; chanson sur les regrets de tout ce que nous aurions pu faire dans notre vie et que nous n’avons pas osé faire, quand la vieillesse nous surprend et ne nous permet plus d’accomplir nos projets, nos rencontres, nos amours...
Mais pour autant, quel que soit notre âge, il est toujours temps de réaliser ses projets. Avec les ans, ils changent de nature, ils sont peut être moins ambitieux, voire considérés comme futiles par notre entourage, mais c’est notre moteur, ce qui entretien notre désir de vivre...
Se lever le matin en décidant d’apprendre une poésie que l’on avait découverte à l’école, préparer un gâteau que l’on partagera avec la voisine du dessous, prendre des nouvelles d’une amie que l’on n’a pas vu depuis longtemps, aller dans le parc pour ressentir les rayons du soleil d’une journée d’automne, s’habiller avec soin et remettre cette robe ou cette veste que l’on avait oubliée au fond du placard...
Autant de petits projets qui nous donnent le goût de vivre et surtout nous donnent le sentiment d’être vivants. Quoi de plus angoissant que d’être réduit au rang d’objet inutile, objet de soin que l’on maintient en vie, dans l’attente de la mort...
Mathilde, malgré ses 78 ans, avait conservé cette capacité : elle avait des projets ambitieux, qui dépassaient ses capacités, mais elle savait être suffisamment convaincante pour trouver des bonnes volontés pour l’aider à les réaliser.
Aujourd’hui, on lui livrait l’armoire monumentale qu’elle avait commandée chez IKEA, et dont elle rêvait...

lundi 19 août 2019

Arguments, d’Olivier Zabat ... les entendeurs de voix

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Dans leur « maison du rétablissement », Ron Coleman et sa femme Karen Taylor réunissent chez eux des personnes venues de toute l’Europe. Toutes entendent des voix envahissantes qui commentent leurs pensées et leurs gestes au quotidien.


Comment les étoiles créent la matière en jouant aux Lego (Chercheuses d’étoiles Ep. 3/4)

VIDÉO Chercheuses d’étoiles (3/4). Cet épisode de notre série documentaire vous raconte comment l’astrophysicienne Margaret Burbidge et ses collègues ont découvert, en 1957, les origines de la matière. Indice : ça se passe dans le ciel.

Par   Publié le 18 aout 2019

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Une plume, un caillou, un pot de fleurs… D’où vient toute cette matière qui nous entoure ? C’est la question que s’est posée un groupe d’astronomes et de physiciens dans les années 1950. Dans leur équipe, il y avait une femme : Margaret Burbidge. Sa spécialité ? L’observation des étoiles. Et ça tombe bien, puisque l’origine de la plupart des éléments chimiques de notre monde se cache précisément au cœur des étoiles. Pour expliquer tout ça, Margaret Burbidge, Geoffrey Burbidge, William Fowler et Fred Hoyle publient, en 1957, un article fondateur intitulé « Synthesis of Elements in Stars », mais plus connu sous le nom de « B2FH », d’après les initiales du nom de ses auteurs. La conclusion est simple : nous sommes tous des poussières d’étoiles.