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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 17 août 2019

Paris: 80 médecins de l'hôpital d'Aulnay-sous-Bois réclament la création d'une zone médicale prioritaire



SANTE - Dans une lettre adressée mi-juillet à l'Agence régionale de santé, 80 médecins de l'hôpital d'Aulnay-sous-Bois réclament la création d'une «zone médicale prioritaire»
Ils tirent la sonnette d’alarme. Face à la situation qui se détériore au sein de leur établissement de santé - rupture de stock de médicaments, patients de plus en plus précaires, manque de médecins aux urgences - 80 médecins de l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ont adressé une lettre à l' Agence régionale de santé, qui demande la création d’une « zone médicale prioritaire ». Ces chefs de service, praticiens et assistants de l’hôpital Robert-Ballanger s’alarment de la situation « très inquiétante » de leur établissement dans un courrier daté du 14 juillet, dont Le Parisien s’était fait l’écho et que l’AFP a consulté.

Au Salvador, 40 ans de prison pour meurtre requis contre une femme qui a perdu son bébé

Par LIBERATION, avec AFP — 
Evelyn Hernandez, une jeune femme qui a perdu son bébé, à nouveau jugée pour homicide, à Ciudad Delgado, le 15 août 2019 au Salvador

Evelyn Hernandez, une jeune femme qui a perdu son bébé, à nouveau jugée pour homicide, à Ciudad Delgado, le 15 août 2019 au Salvador Photo MARVIN RECINOS. AFP

Evelyn Hernandez, adolescente au moment des faits, a protesté de son innocence. Le bébé était mort-né, a-t-elle toujours expliqué. La législation anti-IVG au Salvador est l’une des plus strictes du monde.

Six jours à l’urgence psychiatrique

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ÉLISABETH FLEURY
16 août 2019 

QUEBEC

Bipolaire, Simon Pichette vit des épisodes maniaques. Ce printemps, il s’est retrouvé sans psychiatre, comme près de 600 autres patients à Québec. Entre le 6 juillet et le 12 août, il a été hospitalisé trois fois en psychiatrie. La troisième fois, il est resté près d’une semaine à l’urgence psychiatrique du CHUL, faute de lits disponibles. Témoignage.

À seulement 27 ans, Simon Pichette parle de sa maladie avec ouverture, lucidité et humour. L’étudiant en travail social donne d’ailleurs depuis l’an dernier des conférences sur la bipolarité dans le cadre d’un cours de la technique, où sont abordés les différents troubles de santé mentale. Il est content, celle qu’il donnera cette année sera appuyée de «plein de belles photos».
«J’ai fait une belle manie cet été, et j’ai pris plein de photos symboliques avec mon nouveau téléphone», raconte-t-il en nous montrant une photo où on voit l’ombre de barreaux. L’image est coiffée d’une citation de Victor Hugo : «Celui qui ouvre une porte d’école ferme une porte de prison.»

Les personnes âgées sentent-elles mauvais ?


Repéré par Ines Clivio — 

Une question honteuse à formuler et sur laquelle personne ne semble s'accorder.

Trois études se disputent la vérité sur l'odeur de personne âgée. | Arnel Hasanovic via Unsplash
Trois études se disputent la vérité sur l'odeur de personne âgée. | Arnel Hasanovic via Unsplash
Ann Bauer est journaliste au New York Times. L'année dernière, pendant un voyage, elle a loué sa maison à un couple de personnes âgées. En partant, les seniors ont laissé du chocolat et du vin, mais aussi autre chose. Une odeur. Certes, chaque ménage a son odeur, en fonction de sa lessive et de son lieu de vie. Mais celle-là, rance, légèrement aigre, comme celle de «fraises un peu trop mûres quand on ouvrirait le cageot», avait un caractère bien particulier. Aussi, le soir même, Ann Bauer a honteusement cherché sur internet «les personnes âgées sentent-elles mauvais?».
Oui, non, peut-être... Finalement encore plus embarrassée dans ses interrogations gérontophobes, elle s'est décidée à appeler plusieurs scientifiques qui ont mené des études sur le sujet. Mais là encore, il semblerait que personne ne s'entende.

Le psychiatre juif américain qui a pris le contrôle de la vie d’un patient

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12 août 2019

Pendant 40 ans, Isaac Herschkopf a convaincu l'homme d'affaires Martin Markowitz de s'éloigner de sa famille et de lui confier sa fortune

Marty Markowitz montrant son rucher dans la cour de son jardin de sa maison de Shouthampton. (Debra Nussbaum Cohen via JTA)
Marty Markowitz montrant son rucher dans la cour de son jardin de sa maison de Shouthampton. (Debra Nussbaum Cohen via JTA)

SOUTHAMPTON, New York (JTA) — C’est l’une des histoires les plus étranges que vous aurez l’occasion de lire, sur l’une des plus étranges histoires jamais racontées dans un podcast.

« Mon voisin le psy », classé numéro un dans les classements de podcast sur Apple pendant trois semaines d’affilée, s’intéresse à un psychiatre de Manhattan, le Dr Isaac « Ike » Herschkopf, connu pour avoir traité – et utilisé leur nom – un grand nombre de patients célèbres tout en se faisant un nom dans les cercles juifs américains et les clubs littéraires philanthropiques.
Le podcast, écrit et préparé par Joe Nocera, un journaliste de Bloomberg, traite principalement de Martin Markowitz, un patient de longue date d’Herschkopf, qui affirme avoir passé la majorité de sa vie – plus de 30 ans – sous l’influence d’Herschkopf. En sept épisodes, Joe Nocera décrit comment le psychiatre a isolé Markowitz de ses amis et de sa famille et l’a encouragé à ne pas chercher de partenaire potentiel pour se marier.

Syllogomanie : 5 choses à savoir sur ce syndrome qui nous pousse à ne rien jeter

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1. La syllogomanie nous pousse à accumuler de façon compulsive

Pour les personnes concernées, il est impossible de jeter à la poubelle quoi que ce soit. "Il n’est pas rare de retrouver de vieux prospectus, des capsules de bouteilles, des journaux qui datent d’il y a plusieurs années", informe docteur Jérôme Palazzolo, psychiatre. L’intérieur du logement devient petit à petit invivable et difficile d’accès : il y a des montagnes d’objets, emballages et autres détritus inutiles qui s’entassent. Les individus touchés sont incapables de s’en séparer.

2. Les répercussions sur la vie sociale sont considérables

"La syllogomanie peut couper d’une vie sociale", intervient le spécialiste. Et pour cause : le logement est si encombré qu’il est impossible de recevoir des proches. "Certains ont honte également. Ils cachent ce comportement aux autres et ne veulent pas dévoiler leur secret", ajoute dr. Palazzolo. Résultat, les patients s’isolent peu à peu.

3. Plusieurs pathologies peuvent en être la cause

La syllogomanie n’est pas une pathologie, mais un symptôme, un "comportement problématique" qui peut être lié à plusieurs maladies :
  • Dans certains TOC (trouble obsessionnels compulsifs), le patient accumule mais de façon "ordonnée". Il craint de se séparer d’objets, paperasse ou affaires de peur de mettre à la poubelle quelque chose d’important.
  • La schizophrénie. Certains patients ne veulent pas jeter leurs poubelles pour des raisons "délirantes", parce qu’ils ont la peur panique de sortir dehors et de se faire enlever, par exemple.
  • Cela peut aussi venir d’une pathologie dite "démentielle", comme Alzheimer. "Ici, le patient peut jeter des affaires très importantes et au contraire conserver des factures qui ont une dizaine d’années", explique le psychiatre.

La cinéaste Alice Guy, près de mille films et cent ans d’oubli

Alice Guy Blache (1873-1968) 1ere realisatrice de cinema (La fee aux choux en 1896) et creatrice de la Solax Film Co en 1910

Femmes artistes oubliées (1/6). Née en 1873, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma, qui a travaillé, entre autres, aux côtés des frères Lumière et de Léon Gaumont, a vu son œuvre réduite à néant.

Par    Publié le 12 août 2019

Et si Méliès était une femme ? Oui, une femme ! Cette femme a bel et bien existé. Elle s’appelait Alice Guy. Elle aurait réalisé près de mille films, dont beaucoup semblent perdus à jamais. Et puis elle a complètement disparu. Les frères Lumière, Murnau, Griffith : pas une cinémathèque ne néglige ses acolytes masculins. Comment une telle œuvre a-t-elle pu être ainsi réduite à néant ? Archives incomplètes, films non crédités ou attribués à ses assistants, paresse misogyne des historiens du cinéma… Celle à qui Eisenstein et Hitchcock ont adressé leurs sincères compliments a disparu des radars. Aujourd’hui encore, on ne trouve pas deux experts qui soient d’accord sur sa filmographie, au catalogue très incomplet. Sans le travail de mémoire de sa petite-fille, Marquise Lepage, qui lui consacre un documentaire en 1995, Le Jardin oublié, et le film tout récent (2018) de Pamela B. Green, Be Natural : The Untold Story of Alice Guy-Blaché (toujours pas diffusé en France), l’oubli aurait définitivement remporté la victoire.

Femmes artistes oubliées (1/6). Née en 1873, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma, qui a travaillé, entre autres, aux côtés des frères Lumière et de Léon Gaumont, a vu son œuvre réduite à néant.

Alice Guy Blache (1873-1968) 1ere realisatrice de cinema (La fee aux choux en 1896) et creatrice de la Solax Film Co en 1910

Femmes artistes oubliées (1/6). Née en 1873, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma, qui a travaillé, entre autres, aux côtés des frères Lumière et de Léon Gaumont, a vu son œuvre réduite à néant.

Par    Publié le 12 août 2019

Et si Méliès était une femme ? Oui, une femme ! Cette femme a bel et bien existé. Elle s’appelait Alice Guy. Elle aurait réalisé près de mille films, dont beaucoup semblent perdus à jamais. Et puis elle a complètement disparu. Les frères Lumière, Murnau, Griffith : pas une cinémathèque ne néglige ses acolytes masculins. Comment une telle œuvre a-t-elle pu être ainsi réduite à néant ? Archives incomplètes, films non crédités ou attribués à ses assistants, paresse misogyne des historiens du cinéma… Celle à qui Eisenstein et Hitchcock ont adressé leurs sincères compliments a disparu des radars. Aujourd’hui encore, on ne trouve pas deux experts qui soient d’accord sur sa filmographie, au catalogue très incomplet. Sans le travail de mémoire de sa petite-fille, Marquise Lepage, qui lui consacre un documentaire en 1995, Le Jardin oublié, et le film tout récent (2018) de Pamela B. Green, Be Natural : The Untold Story of Alice Guy-Blaché (toujours pas diffusé en France), l’oubli aurait définitivement remporté la victoire.

Grève aux urgences : « C’est la révolte des petites mains de l’hôpital »

Dans la plupart des services en grève, les figures de la contestation sont des infirmiers, des brancardiers ou des aides-soignants, souvent non syndiqués et peu habitués à prendre la parole dans un milieu médical très hiérarchisé.
Par   Publié le 10 août 2019 
Toute sa carrière, Hélène (elle a requis l’anonymat) a « encaissé sans broncher ». En vingt-deux ans, elle a vu les cadences s’accélérer et le nombre de patients doubler dans les urgences de son hôpital du Var. En été, c’est une admission toutes les trois minutes. Jamais pourtant elle ne s’en est plainte. « Par respect pour les patients qui souffraientpour toute cette misère qu’on prend en pleine face », dit-elle. Mais fin juin, pour la première fois, cette aide-soignante de 44 ans a voté pour la grève. « Si je me taisais maintenant, autant raccrocher la blouse, car je n’en étais plus digne », justifie-t-elle.

Au centre hospitalier de Lisieux, « il y a urgence aux urgences »

 Restructurées en 1995, les urgences de l’hôpital normand Robert-Bisson avaient été conçues pour accueillir 15 000 patients par an. En 2018, les soignants en ont accueilli 33 000.
Par   Publié le 10 août 2019
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, aux urgences du centre hospitalier Saint-Louis à La Rochelle (Charente-Maritime), le 12 juillet.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, aux urgences du centre hospitalier Saint-Louis à La Rochelle (Charente-Maritime), le 12 juillet. XAVIER LEOTY / AFP
Dans le couloir, sept patients sont étendus sur des brancards, à moitié dévêtus. Les six salles de « déchoc » sont occupées, et deux infirmières tentent de questionner un vieux monsieur au bras ensanglanté, qui marmonne en anglais.« C’est étonnamment calme, seulement cinquante-sept entrées depuis ce matin »,commente Vincent Othon, aide-soignant depuis dix ans aux urgences de l’hôpital Robert-Bisson de Lisieux (Calvados)
La veille à la même heure, ils étaient une trentaine de malades à attendre là, allongés tête-bêche, sans aucune intimité. D’autres avaient été placés dans la salle de repos du personnel, sacrifiée depuis longtemps pour agrandir les capacités d’accueil. Une dame de 98 ans s’y est levée à deux reprises, gênant ses voisins.« La troisième fois, il a fallu l’attacher, car on ne pouvait pas la surveiller », regrette l’aide-soignant de 35 ans, si attristé de voir « des patients s’uriner dessus parce qu’on n’a pas le temps de leur apporter un bassin ». Son diagnostic est lapidaire : « On nous pousse à être maltraitants. »

ÉTATS-UNIS Des soins médicaux trop élevés ? Un couple retrouvé mort



  • Le 10/08/2019

C'est au bout de cette impasse que le couple de personnes âgées vivait. Capture d'écran Google street view

Dans le nord-ouest de l'Etat de Washington, un homme de 77 ans et son épouse, âgée de 76 ans, seraient morts en raison de leurs difficultés à payer des soins médicaux.

Un homme de 77 ans et son épouse, âgée de 76 ans, sont-ils morts en raison de leurs difficultés à payer des soins médicaux ?
C'est en tout cas l'hypothèse émise par le shérif du comté de Whatcom, dans le nord-ouest de l'Etat de Washington.


Ouvrir la voie à l'histoire des sourds

LA GRANDE TABLE D'ÉTÉ  
09/08/2019
1H11

Vidéo en LSF | En 1e partie, retour sur une histoire encore trop méconnue, celle des grandes étapes de progrès dans l'instruction et l'intégration des personnes sourdes en France. Puis en 2e partie, portrait électro de l'artiste Léonie Pernet qui explore la musicalité de ses textes préférés.
Gonzagues Privat, "L'abbé de l'Epée instruisant ses élèves en présence de Louis XVI", huile sur toile, 1875, collection INJS de Paris. L'abbé de l'Epée est l'un des précurseurs de l'enseignement spécialisé pour les personnes sourdes-muettes
Gonzagues Privat, "L'abbé de l'Epée instruisant ses élèves en présence de Louis XVI", huile sur toile, 1875, collection INJS de Paris. L'abbé de l'Epée est l'un des précurseurs de l'enseignement spécialisé pour les personnes sourdes-muettes Crédits : Wikimedia Commons

PREMIÈRE PARTIE | Ouvrir la voie à l'histoire des sourds

avec Yann Cantin, maître de conférences à l'université Paris-8 Vincennes-Saint-Denis, historien spécialisé sur l'histoire de la communauté sourde et de la langue des signes en France, et Florence Encrevé, maîtresse de conférences en sciences du langage à l'université Paris-8 Vincennes-Saint-Denis
"L’abbé de l’Épée a rendu l’éducation des enfants sourds gratuite, avec la langue des signes. Cette éducation sourde a été reprise après la Révolution. La langue des signes a finalement perduré et participe vraiment de l’identité des sourds, ceux-ci peuvent participer à la société grâce à cette langue des signes." (Yann Cantin)
Alors que les journaux nous annoncent le décès de Jean Grémion, fondateur de l’International Visual Theatre (IVT) et promoteur de la langue des signes, nous allons parler de l’exposition que consacre le Panthéon à l’histoire silencieuse des sourds. Le projet ? Raconter une histoire ignorée du grand public, et donner toute sa place à la communauté des sourds, longtemps restée invisible. Une histoire racontée par les textes philosophiques, littéraires mais aussi juridiques et militants, jusqu’à la reconnaissance d’un statut pour la langue des signes.
"L’histoire des sourds, c’est l’histoire d’une minorité qui a été infériorisée, longtemps invisibilisée. Il se trouve que c’est l’histoire d’une minorité essentiellement culturelle et linguistique. Ce qui importe c’est la langue et la culture, c’est l’histoire d’un groupe social et d’un groupe linguistique." (Florence Encrevé)

Evaluation des soins : la grande mystification ?






Paris, le samedi 10 août 2019 – L’évaluation des professionnels de santé et des établissements de santé afin de vérifier s’ils répondent à un certain nombre de critères est une préoccupation légitime destinée à garantir la qualité des soins. Cependant, de nombreux exemples l’ont mis en évidence, cette évaluation est à bien des égards une gageure (gageure qui ne signifie cependant pas qu’elle doit être totalement abandonnée). Les difficultés concernent notamment l’établissement des critères. Outre le fait que ces derniers échappent difficilement à certaines orientations qui parfois n’ont pas de lien direct avec la qualité des soins (par exemple des orientations économiques ou productivistes), la détermination de la satisfaction des critères donne parfois lieu à des aberrations kafkaïennes qui entraînent sur des terrains parfois très éloignés de la sécurité et de la santé des patients. Parallèlement à ces difficultés, se greffent de nombreuses autres questions, nées notamment de l’évolution de nos systèmes de communication et d’information. Il s’agit par exemple de préciser quelle part les "usagers" (ou plutôt les patients) doivent prendre à cette évaluation ou plus encore de décider dans quelle mesure les résultats de cette évaluation nécessairement imparfaite devront être publiquement révélés.


Anaëlle Touboul

Principales publications :

Histoires de fous. Raconter la folie de l’intérieur dans le roman français du XXe siècle, Honoré Champion, coll. « Littérature de notre siècle », à paraître en 2019.
« Hybridité du récit de folie : le cas d’André Baillon et de Léon Schwarz-Abrys », French Literature Series, BRILL, vol. 42, 2018
« La folie en question(s) dans La Moustache d’Emmanuel Carrère », Emmanuel Carrère. Le point de vue de l’adversaire, sous la direction de Christophe Reig, Alain Romestaing et Alain Schaffner, Presses Sorbonne Nouvelle, 2016.