Début juillet, la Cour des comptes a rendu public un référé relatif à son contrôle de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC). Le rapport conclusif fait état de nombreux dysfonctionnements et formule plusieurs recommandations. Après la publication de la réponse écrite d’Agnès Buzyn, la directrice générale de l’ANDPC, Michèle Lenoir-Salfati décrypte à son tour pour le Généraliste ce rapport et les mesures d’ajustement en cours et à venir.
Vous avez reçu le rapport définitif de la Cour des comptes au mois de mai, quelle a été votre réaction face à ces conclusions qui font état de « nombreux dysfonctionnements » ?
Michèle Lenoir-Salfati : Il est important de souligner la période de ce contrôle. Il a eu lieu sur 2012-2017, donc majoritairement sur un temps où l’ANDPC n’existait pas, c’était l’OGDPC. En 2017 l’Agence démarrait son travail de restructuration. Depuis, un certain nombre de recommandations faites par la Cour des comptes sont très largement en cours et d’autres points sont en projet. Ce rapport est intéressant car il montre encore le chemin à parcourir. Il faut le prendre comme la suite de notre feuille de route.