blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 8 juillet 2019

Nantes. Psychiatrie, Sud dénonce une fermeture estivale

Publié le 09-07-2019

L’hôtel thérapeutique Le Phénicien, dont une partie du personnel est en grève depuis plusieurs mois, est fermé durant l’été.

Le personnel des urgences du CHU de Nantes a reconduit son préavis de grève. Il dénonce aussi des fermetures de lits supplémentaires pendant cet été.
Sur ce même sujet des réductions estivales des moyens, le syndicat Sud Santé sociaux du CHU de Nantes dénonce la fermeture pendant l’été de l’hôtel thérapeutique le Phénicien, une structure d’hospitalisation de nuit, situé à Orvault. Et cela, « sans concertation, affirme Sud Santé, avec l’équipe soignante en grève depuis le début février 2019 pour dénoncer des conditions de travail difficiles en lien avec un sous-effectif récurrent ».

À l’Ehpad de Port-en-Bessin, des aides-soignants en détresse


Publié le 9 Juillet 2019 

Sous-effectif, démissions de directeurs... Le personnel soignant de la maison de retraite Les Embruns, ouverte par la Croix-Rouge en octobre dernier à Port-en-Bessin, voit rouge.

Malgré les difficultés du quotidien, les aides-soignants disent avoir passé le récent épisode caniculaire sans encombre.
Malgré les difficultés du quotidien, les aides-soignants disent avoir passé le récent épisode caniculaire sans encombre. (© La Renaissance)
« Et donc juste ici, vous avez le bureau du directeur qui est de nouveau libre… », ironise Françoise1 en pointant du doigt une porte close. Ce bureau, situé au premier étage de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Les Embruns, est inoccupé depuis une dizaine de jours. Depuis la démission du directeur, arrivé seulement quelques mois plus tôt. Ce dernier est déjà le deuxième à quitter son poste alors que la structure… n’a même pas un an d’existence.

Aux États-Unis, une femme donne naissance à deux enfants n'ayant aucun lien ni avec elle, ni entre eux


Résultat de recherche d'images pour "le figaro logo"

samedi 6 juillet 2019

Depuis plus de dix ans, 140 féminicides sont commis en moyenne chaque année en France. En 2019, 74 femmes ont déjà été tuées. Le compteur tenu par des militantes féministes a participé à rendre visible le phénomène et son augmentation.
Par   Publié le 6 juillet 2019
Manifestation contre les violences faites aux femmes, à Paris, le 29 septembre 2018.
Manifestation contre les violences faites aux femmes, à Paris, le 29 septembre 2018. BENOIT TESSIER/REUTERS
C’est un chiffre qui a été ignoré. Et pourtant, depuis une vingtaine d’années, la société française est confrontée aux campagnes de prévention sur la violence conjugale, aux affiches placardées dans les salles d’attente des hôpitaux et des commissariats, ces visages couverts de bleus, cette phrase répétée en boucle dans les spots télévisés : « Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. » Jusqu’à laisser penser que cette moyenne de 140 féminicides chaque année depuis dix ans est le seuil résiduel de violence d’une société pacifiée, qu’il s’agit de meurtres spectaculaires cantonnés aux faits divers et aux entrefilets de la presse quotidienne régionale.

«PHOTO BRUT» DE DÉCALAGES

Par Clémentine Mercier— 

Première en France, une exposition présentée à Arles rassemble les créations photographiques d’artistes «bruts». Un trésor d’œuvres énigmatiques qui échappent aux critères de classement et qui racontent, à travers elles, l’histoire torturée de leurs auteurs.

Collection «Margret» entre mai 1969 et décembre 1970.
Collection «Margret» entre mai 1969 et décembre 1970. Photo Günter K. Coll B. Decharme






Au milieu d’une planche dessinée de femmes en porte-jarretelles surgissent de fines jambes et des pieds chaussés de mules rouges à talons. Pour donner de la force à sa composition, Giovanni Galli, né en 1954, malade psychique depuis la mort de ses parents, interné dans une institution spécialisée, a découpé une photo de mollets féminins dans un magazine pour les coller au centre de son croquis. A la fois modèles pour ses esquisses, les morceaux de jambes semblent appartenir à une réalité qui échappe à l’auteur.

Pour la première fois montrée comme telle dans une exposition, la photo brute est l’une des plus étonnantes découvertes des Rencontres d’Arles 2019. Jamais les réalisations des artistes photographes ou collagistes dits de l’art brut n’avaient été ainsi regroupées par ce médium - à l’exception d’une exposition aux Etats-Unis. Les œuvres, exposées sur un vaste espace à l’Atelier de mécanique générale, ont été puisées dans la collection de Bruno Decharme (lire ci-contre), de l’American Folk Art Museum de New York et de collections privées.
Le plus souvent étranges, mystérieux, fermés sur eux-mêmes, les collages, tirages, dessins, découpages et les pages de papier glacé cousues échappent aux critères de classement. Ils ne sont ni beaux ni laids, mais contiennent un je-ne-sais-quoi de magnétique - ou de dérangeant - qui résiste aux définitions esthétiques préétablies.

L'été très chaud d'Agnès Buzyn

Logo Paris Match

Mariana Grépinet        Publié le 03/07/2019 

 Agnès Buzyn entourée du Premier ministre, Edouard Philippe, et du secrétaire d’Etat Adrien Taquet, au sein de la cellule de crise mise en place pour faire face à la canicule, le 28 juin.

Agnès Buzyn entourée du Premier ministre, Edouard Philippe, et du secrétaire d’Etat Adrien Taquet, au sein de la cellule de crise mise en place pour faire face à la canicule, le 28 juin.
Baptiste Giroudon / Paris Match
Canicule, urgences, PMA, homéopathie, retraites, dépendance, la ministre de la Santé est en première ligne sur de nombreux dossiers.

«Elle est l’une des meilleurs ministres du gouvernement...» Un compliment signé Edouard Philippe. Pendant l’épisode de canicule, Agnès Buzyn a multiplié déplacements et prises de parole, tout en continuant à gérer une dizaine d’autres chantiers. «Travailler sur des sujets de crise et sur des sujets de moyen et long terme est ce qui caractérise ce ministère», explique-t-elle d’une voix toujours posée.
La détresse des urgentistes est une de ses priorités. Elle promet que la mission qu’elle a confiée au Pr Pierre Carli, président du Conseil national de l’urgence hospitalière, et au député LREM Thomas Mesnier, urgentiste, débouchera sur des propositions concrètes. «Si j’ai des pistes dans quinze jours, je n’attendrai pas novembre pour les mettre en œuvre», promet-elle.

vendredi 5 juillet 2019

Prison : Privation de libertés, privation de dignité ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS D'ÉTÉ par Olivia Gesbert
04/07/2019
30 MIN

Au lendemain de la remise du rapport « La nuit dans les lieux de privation de liberté », Olivia Gesbert reçoit Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté qui a remis le rapport et Delphine Boesel, avocate au barreau de Paris, présidente de l'OIP.
Quartier des hommes,  Palais de justice de Paris
Quartier des hommes, Palais de justice de Paris Crédits : MIGUEL MEDINA / AFP - AFP
La privation de libertés est-elle une privation de dignité ? C'est une question qui concerne aujourd’hui 69 000 personnes détenus dans des établissements pénitentiaires… 
La magistrate Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté a publié son rapport « La nuit dans les lieux de privation de liberté ». Et les nuits sont longues en prison. De 19h à 7h, un détenu reste plus de 12h enfermé dans une cellule, sans autorisation de sortie. Promiscuité, insalubrité, manque de lits, prolifération des petites bêtes (des punaises de lit aux rongeurs), cellule trop chaude en été ou trop froide en hiver, les conditions de vie des détenus sont très difficiles voire inhumaines. Le rapport pointe que les droits les plus fondamentaux ne sont pas respectés, notamment le manque d'intimité. La nuit, thème central du rapport, c’est moins de surveillants, peu ou pas d’équipes médicales, des lumières allumées tout le temps qui empêchent de dormir.
La deuxième invitée Delphine Boesel, avocate au barreau de Paris, présidente de l'Observatoire international des prisons (OIP), section française, veille au respect des droits fondamentaux en prison.

Première séance : « Est-ce à cause de ma mère que je n’ai pas de vie de couple ? »

Psychologies

Par Aude Mérieux  le 3 Juillet 2019 

Face au psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger, un lecteur ou une lectrice s’interroge sur la nécessité de suivre une psychothérapie. Ce mois-ci : Marianne, 38 ans, s'interroge sur le lien entre sa vie amoureuse difficile et l'héritage émotionnel que lui a transmis sa mère.  

Première séance : « Est-ce à cause de ma mère que je n’ai pas de vie de couple ? »

Festival Cinopsy’s – la psychothérapie fat son cinéma UGC Ciné Cité Bordeaux

Festival Cinopsy's - la psychothérapie fat son cinéma UGC Ciné Cité


Festival Cinopsy’s – la psychothérapie fat son cinéma du vendredi 11 octobre au dimanche 13 octobre à UGC Ciné Cité
« Amour et sexualité » tel est le thème de cette quatrième édition du festival Cinopsy’s. Nous allons durant 3 jours aborder ces deux notions qui sont souvent confondues alors que très différentes.


Les cyclistes commettent beaucoup moins d'infractions que les automobilistes

Par Savinien de Rivet — 
Feu rouge à Berlin (Allemagne)
Feu rouge à Berlin (Allemagne)Photo Maurizio Gambarini. AFP

Contrairement à une idée reçue, le taux d'infraction des cyclistes est très largement inférieur à celui des automobilistes. C'est en tout cas le résultat d'une étude danoise basée sur de nombreuses observations du comportement aux intersections.

Ecoféminisme : Françoise d’Eaubonne, révolutionnaire du désir

Par Léa Mormin-Chauvac — 
Ecoféminisme : Françoise d’Eaubonne, révolutionnaire du désir
Ecoféminisme : Françoise d’Eaubonne, révolutionnaire du désir Roger Viollet

Ecrivaine libertaire, la théoricienne féministe était une militante éloignée du milieu universitaire. Elle est à l’origine du concept d’«écoféminisme».

Elle a chanté la révolution sexuelle sur l’air de la Mauvaise réputation, interrompu des conférences contre l’avortement à coups de saucisson, milité pour l’Algérie indépendante, contre la peine de mort, pour la contraception, contre les prisons. Qui est Françoise d’Eaubonne, à qui l’on doit les concepts d’«écoféminisme«et de «phallocratie» ? Résistante, écrivaine et surtout féministe, cette théoricienne, loin du monde académique, a publié plus de 50 romans et essais.

Japan Expo à Paris-Nord : 3 questions à une auteure de manga sur le handicap

Résultat de recherche d'images pour "france 3 paris ile de france logo"
Par Didier Morel    Publié le 04/07/2019

La mangaka Rie Aruga de passage à Paris pour les 20 ans de la Japan Expo / © Rie Aruga / Kodansha Ltd
La mangaka Rie Aruga de passage à Paris pour les 20 ans de la 
Japan Expo / © Rie Aruga / Kodansha Ltd

La Japan Expo à Paris-Nord Villepinte fête ses 20 ans. Parmi les invités, Rie Aruga, une mangaka auteure d'une romance particulière : lui est en fauteuil roulant. Le handicap est abordé frontalement sans fard. A découvrir pour mieux comprendre le quotidien de ceux qui vivent avec un handicap.

Au parc des expositions de Paris-Nord-Villepinte (93), la mangaka Rie ARUGA présente le neuvième tome de sa série Perfect World, lors des 20 ans du festival Japan Expo, du 3 au 5 juillet 2019. L’auteure japonaise donne rendez-vous au public pour une conférence publique, une masterclass et des séances de dédicaces. Depuis son lancement en 2014, Perfect World, ce shôjo (genre de manga destiné à priori aux jeunes femmes), a remporté plusieurs prix au Japon et en France.
extrait de Perfect World (tome 1) de Rie Aruga / © Rie Aruga / Kodansha Ltd 
extrait de Perfect World (tome 1) de Rie Aruga / © Rie Aruga / Kodansha Ltd 
En abordant sans tabou le thème du handicap, elle a conquis de nombreux lecteurs, notamment en France où son manga rencontre un succès ! Cette série se démarque par la justesse de son propos. Avec les huit premiers tomes, la série compte près de 85 000 exemplaires vendus. Elle a été auréolée par de nombreux prix, dont le “Animeland Grand Prix du meilleur shôjo 2016”, le “Meilleur Shôjo 2016” lors du tournoi Manga-news. Et surtout en mai dernier, le "prix du meilleur shôjo 2019" lors des Kodansha Awards.
Nous lui avons posé 3 questions :
  • Le thème du handicap est très peu traité dans les mangas… Pourquoi avez-vous choisi de vous emparer de ce sujet ?
Pour être honnête, c’est une demande de la part de mon responsable éditorial de la revue Kiss, qui est destinée aux femmes plutôt adultes et qui est habituée des sujets de société. Mon éditeur m’a proposé de dessiner une histoire d’amour autour de cette thématique.


Comportement dans l’enfance et revenus professionnels à l’âge adulte : tout se joue-t-il vraiment avant 6 ans ?

Univadis

Par Agnès Lara    1er juillet 2019

À retenir


Une large étude populationnelle canadienne a évalué le comportement des enfants à la maternelle et a recherché une association avec le niveau de revenus des participants à l’âge de 33-35 ans. Les résultats indiquent que les troubles du comportement repérés à l’âge de 6 ans prédisent les revenus professionnels 30 ans plus tard, et ceci indépendamment du milieu socioprofessionnel des parents et du QI de l’enfant. En particulier, un déficit de l’attention a été associé à un moindre niveau de revenu annuel pour les deux sexes. Chez les garçons, la présence de comportements d’agressivité et d’opposition a été associée à des revenus plus faibles, alors qu’une plus grande sociabilité étaient au contraire associés à des revenus plus élevés. Les auteurs encouragent donc au repérage et à la prise en charge précoce de ces troubles afin de favoriser une évolution et une intégration professionnelle plus favorable des individus une fois à l’âge adulte.


Le silence des femmes lors des conférences n’est pas une fatalité

Si les hommes monopolisent la parole lors des questions en public, parler du phénomène permet de le limiter, selon une équipe américaine.
Par   Publié le 02 juillet 2019
L’étude de Natalie Telis et Emily Glassberg montre que les femmes sont beaucoup plus enclines à prendre la parole devant une conférencière que face à un conférencier. 61 % des questions posées par des femmes l’ont ainsi été à des femmes.
L’étude de Natalie Telis et Emily Glassberg montre que les femmes sont beaucoup plus enclines à prendre la parole devant une conférencière que face à un conférencier. 61 % des questions posées par des femmes l’ont ainsi été à des femmes. Rafal Rodzoch/Caia Images/GraphicObsession
Un projet de recherche scientifique peut commencer par une observation banale. Pour Natalie Telis, jeune étudiante en bio-informatique à l’université Stanford (Etats-Unis), cela s’est passé lors de sa première participation à une conférence scientifique. « Le premier jour, j’ai posé une question. Ça me semblait normal. Sauf qu’à la fin de la journée j’étais la seule femme à l’avoir fait. » Dans une salle largement dominée par les hommes, le fait semblerait banal. Mais l’assistance paraissait au contraire mixte.