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samedi 29 juin 2019

Genre & Internet. Sous les imaginaires, les usages ordinaires

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Introduction
Marie Bergström et Dominique Pasquier

Plan


Texte intégral

Comment les pratiques numériques changent ou reproduisent-elles les rapports de genre, c’est-à-dire les pratiques et les principes de différenciation entre femmes et hommes ? Telle est la question à l’origine de ce numéro de RESET consacré à « Genre & Internet ». L’objectif est tout autant d’interroger les usages sexués des nouvelles technologies que de revisiter les approches théoriques des études de genre à partir du numérique. À ce titre, le numéro fait écho à un article publié en 2003 par Josiane Jouët, « Technologies de communication et genre. Des relations en question », paru dans la revue Réseaux dans un dossier intitulé « Une communication sexuée » (Jouët, 2003). La sociologue proposait une revue de littérature critique et véritablement internationale, montrant à la fois la place du genre dans la conception des technologies de communication, et les modes d’appropriation sexués. Inscrite dans une même problématique, ce numéro donne à voir les travaux récents dans le domaine, et permet ainsi d’observer les évolutions et les permanences en matière de genre et nouvelles technologies.

« Plongez en nos troubles » - présentation du Web-documentaire


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Plongez en nos troubles (PENT) est un documentaire interactif, en libre accès sur www.plongezennostroubles.com.
PENT vous invite à vous glisser dans le quotidien de Lalie, Jules, Matéo, Mélissa, Alexandre, Lucas, Enzo, Marius et Bastien pour vous aider à comprendre les difficultés scolaires liées au Trouble Déficit de l’Attention/Hyperactivité (TDAH).
Les enfants parlent de leur TDAH et de leurs difficultés à l’école primaire, au collège et au lycée.

Une entrée par niveau scolaire

Comment s’exprime le TDAH en classe ? Où placer son enfant ? Quelles sont les difficultés liées à l’inattention ? Quelles sont les solutions ? Pour répondre à ces questions, l’internaute choisi son entrée dans le documentaire.
  • école primaire,
  • collège,
  • lycée,

Plongez en nos troubles Le webdocumentaire "Le Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité TDAH, les enfants en parlent"

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En Nos Troubles #03 LES PSYCHOSES AIGUES

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Courrier des lecteurs Conversation entre le Dr Geek et le Dr Vieuxjeu




Conversation entre le Dr Geek et le Dr Vieuxjeu à la cafétéria où ils déjeunent :
- Dr Vieuxjeu : « Qu’est-ce que tu as fait, ce matin ? »
- Dr Geek : « J’ai fait de la consultation par télémédecine ! »
- Dr Vieuxjeu : « Ah oui ! Et comment ça se passe en réalité ? »
- Dr Geek : « J’avais bloqué ma matinée pour ne pas être dérangé. J’ai vérifié que tout était en ordre : connexion Internet, vidéotransmission, messagerie sécurisée (pas Apicrypt, l’autre), retrouver les mots de passe, ouvrir le dossier patient et y jeter un coup d’œil. Ensuite, j’ai établi la communication et j’ai continué le check-up : identité, localisation géographique (des fois qu’il soit allé passer son arrêt de travail en Guadeloupe), numéro de téléphone. Tu dois aussi prouver ton identité pour éviter que des pervers aillent se rincer l’œil en se faisant passer pour un médecin. Après, c’est comme sur un tournage cinématographique : il faut vérifier la netteté des images, pas trop claires, pas trop sombres ; la balance des couleurs parce qu’en cas de subictère conjonctival, un spectre des couleurs mal réglé, ce n’est pas évident. La vraie consultation a pu commencer. C’est comme une communication téléphonique, mais en plus tu as la tête de ton client. »

Une Américaine fait une fausse couche après avoir été blessée par balle, puis est arrêtée pour la mort de son fœtus

L’accident a eu lieu après une bagarre en décembre 2018 dans l’Alabama. Elle est inculpée d’homicide, la justice lui reprochant d’avoir causé la mort.
Le Monde avec AFP Publié le 28 juin 2019
Une Américaine, qui a fait une fausse couche après avoir été blessée par balle au ventre, a été arrêtée et inculpée d’homicide par la justice de l’Alabama, qui lui reproche d’avoir causé la mort du fœtus.

Khadija, victime d’un viol collectif au Maroc : « A l’issue du procès, j’espère revivre normalement »

Douze hommes âgés de 19 à 29 ans sont jugés pour « traite d’être humain, viol, constitution de bande organisée, enlèvement et séquestration ».
Par Théa Ollivier  Publié le 26 juin 2019
Agée de 17 ans au moment des faits, Khadija (ici le 21 août 2018) a raconté avoir été kidnappée, séquestrée, violée et tatouée par une dizaine d’hommes à Oulad Ayad, au Maroc.
Agée de 17 ans au moment des faits, Khadija (ici le 21 août 2018) a raconté avoir été kidnappée, séquestrée, violée et tatouée par une dizaine d’hommes à Oulad Ayad, au Maroc. STRINGER / AFP
« J’ai eu peur pendant cette audience », témoigne Khadija, qui a assisté au procès de ses bourreaux présumés, mardi 25 juin, assise au milieu de leurs mères et sœurs, tandis que son père était de l’autre côté de la salle d’audience du tribunal de Beni Mellal, dans le centre du Maroc. Agée de 17 ans au moment des faits, Khadija a porté plainte, en août 2018, contre une dizaine d’hommes de son village d’Oulad Ayad, au pied du Moyen-Atlas. Dans une vidéo devenue virale, elle a raconté avoir été kidnappée, séquestrée, violée et grossièrement tatouée sur tout son corps, contre son gré. Des violences qui ont duré deux mois.
Les douze prévenus, âgés de 19 à 29 ans, sont jugés pour « traite d’être humain, viol, constitution de bande organisée, enlèvement et séquestration ». Ils risquent jusqu’à trente ans de prison. Le treizième prévenu, mineur au moment des faits, est jugé séparément à huis clos, et un dernier suspect, qui était en fuite, a été arrêté plus récemment. La phase d’instruction de l’enquête vient d’être terminée, confie Ibrahim Hachane, l’un des avocats de Khadija, au Monde Afrique.

« J’ai confiance dans la justice »

Dans le tribunal de Beni Mellal, « l’ambiance était tendue et électrique », témoigne Laila Slassi, fondatrice du collectif Masaktach (« je ne me tais pas », en dialecte marocain). Depuis l’année dernière, elle accompagne Khadija dans ses démarches juridiques et médicales. Elle regrette la configuration choisie. « C’était la première audience à laquelle assistait Khadija, elle a eu un courage incroyable. Elle était au milieu des familles des détenus, qui la regardaient avec des yeux noirs, mais il y avait un bon maintien de l’ordre », estime la militante casablancaise, qui se félicite que « les expertises du juge d’instruction aient confirmé la date des tatouages et son état psychologique ».
Le père de l’adolescente, Mohamed, se dit pour sa part « serein et rassuré par le travail d’instruction, dont les procédures ont été respectées avec beaucoup de sérieux ». Cette qualité du travail est confirmée par Me Hachane, pour qui « le juge d’instruction a fait un bon travail » et qui observe que « le dossier avance bien »,plaidant pour que soient appliquées les peines les plus sévères. Depuis l’ouverture du procès, en avril, aucun accusé n’a encore pris la parole ou été interrogé. La troisième audience a été reportée au 9 juillet, deux des prévenus n’ayant toujours pas d’avocat.
Khadija aussi veut croire dans l’issue du procès. « J’ai confiance dans la justice,explique-t-elle d’une voix posée. En déposant ma plainte, je savais que la procédure serait longue et difficile. J’ai décidé d’avoir la patience nécessaire pour affronter cette épreuve jusqu’au bout, sans regret. Je fais aussi cela pour montrer l’exemple et pour que ces choses ne se répètent pas. » Issue d’une famille défavorisée, la jeune fille espère pouvoir démarrer rapidement la phase de soin et effacer les tatouages qui couvrent ses bras, ses jambes et son cou.

Des juges « laxistes envers les criminels sexuels »

L’émoi suscité par cette affaire a abouti à la création d’un réseau de solidarité. « A Masaktach, nous avons contacté des médecins qui ont accepté de travailler gratuitement », se réjouit Laila Slassi, dont le collectif féministe s’est créé dans la foulée des révélations de Khadija. Très vite, les propos de la jeune fille ont été remis en question et le premier soutien, unanime à l’échelle du pays, s’est dissipé lorsque les familles des prévenus ont commencé à critiquer les « mauvaises mœurs » de Khadija, l’accusant de « boire, fumer et traîner avec les garçons ». Des raisons suffisantes, selon elles, pour la désigner comme responsable de son agression, alors même que ces allégations sont niées par l’adolescente et ses proches.
Preuve du « malaise social » qui règne au Maroc, pour reprendre les mots de Laila Slassi, plus de 90 % des personnes qui ont subi des actes de violence ne portent pas plainte contre leurs agresseurs, selon une récente enquête officielle citée par l’AFP. Et quand les femmes portent plainte, il n’y a pas toujours de suites. « La loi marocaine protège les femmes victimes de violences. Le problème, c’est l’application de la loi par les juges, qui sont laxistes envers les criminels sexuels, insiste la militante. Il ne faut pas attendre que ce soit grave à ce point pour réagir. »
Mohamed, le père de Khadija, est encore sous le choc. « L’ambiance reste très tendue et difficile dans le village, où beaucoup de gens nous en veulent », témoigne ce père de famille qui a dû arrêter de travailler et « reste inquiet pour la santé de Khadija ». La jeune fille avoue être incapable de se projeter dans l’avenir tant qu’elle a la tête dans le procès et qu’elle garde ses tatouages : « C’est un drame qui m’a bouleversée, moi et toute ma famille. A l’issue du procès, j’espère revivre normalement, quitter Oulad Ayad et refaire notre vie ailleurs, tranquillement. »

Ecoféminisme : sauvons les zones humides

Par Léa Mormin-Chauvac — 

Ce mouvement des années 80, né sur fond de lutte contre l'armement entre Est et Ouest et teinté de spiritualisme, est alors désavoué par de nombreuses féministes françaises. Il renaît aujourd'hui par l'exigence politique de prendre soin de son environnement, de son biotope.

«Pubis et forêts, arrêtons de tout raser», «A défaut de faire jouir les femmes, vous niquez bien la planète», «Ma planète, ma chatte, sauvons les zones humides»... Dans ces slogans qui ont fleuri aux marches pour le climat, la journaliste Dora Moutot voit une «nouvelle forme d’écoféminisme». Ce nouveau courant, à la croisée de l’écologie et du féminisme, dit «clicli», pour climat-clito, peut faire sourire. Mais il rappelle un postulat féministe de la fin des années 70. «La culture capitaliste patriarcale se rend coupable d’une double oppression, à la fois sur la nature et sur le corps des femmes», disaient les activistes qui occupaient la base militaire de Greenham Common. L’écoféminisme, mot-valise conceptuel dont on trouve la première occurrence chez l’intellectuelle féministe Françoise d’Eaubonne désigne le lien théorique entre oppression des femmes et destruction de la nature.

The Consequences of Feminism (1906) - ALICE GUY BLACHE - Les resultats du feminisme

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vendredi 28 juin 2019

Sur Instagram, une révolution sexuelle à coups de hashtags

@jemenbatsleclito, @tasjoui... ces comptes où l’on parle de sexualité féminine brisent encore des tabous dans une société pourtant hypersexualisée.
Par   Publié le 28 juin 2019
« Red Nails ». Extrait de la série « For Your Eyes Only » (2014). La photographe Pixy Liao est exposée aux Rencontres d’Arles, du 1er juillet au 22 septembre.
« Red Nails ». Extrait de la série « For Your Eyes Only » (2014). La photographe Pixy Liao est exposée aux Rencontres d’Arles, du 1er juillet au 22 septembre. Pixy Liao
Sur les rives du canal de l’Ourcq, ce vendredi soir de printemps, des affiches « Dessine-moi un clitoris » font sourire les passants. Certains s’y essaient, d’autres, curieux, cherchent à savoir qui se cache derrière ces réclames d’un nouveau genre. Deux jeunes femmes, à peine majeures et tee-shirt « Girl Power » sur le dos, lèvent le mystère : « C’est pour la sortie du livre de Camille, je la suis sur Insta ! » Elles sont venues pour le lancement de Je m’en bats le clito ! Et si on arrêtait de se taire ? (Kiwi, 144 p.), livre inspiré du compte Instagram du même nom, paru le 13 juin.
Avec ses quelque 290 000 abonnés, Camille (qui préfère garder pour elle son nom de famille), 22 ans, parle sur ce compte plaisir sexuel, consentement et mycose – en vrac, « selon [son] inspiration ». Tout commence en octobre 2018. « J’étais avec trois copains, qui discutaient de comment faire jouir une filleIls ­disaient connerie sur connerie, il fallait faire quelque chose. » Elle décide de se lancer sur le réseau social pour parler de sexualité féminine et féministe. Ses posts, dans lesquels elle raconte ses ­réflexions du quotidien sur la question, trouvent très vite une audience. « Mais je suis la petite dernière », reconnaît-elle. Avant la création de son compte existaient déjà @jouissanceclub, @tasjoui, @mercibeaucul_, @gangduclito…