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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 juin 2019

Le gouvernement a modifié à la dernière minute son projet de loi sur la laïcité.

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 17 juin 2019
Tout juste avant son adoption, qualifiée de «moment important» pour le Québec par le premier ministre, le gouvernement Legault a déposé dimanche soir deux amendements au projet de loi sur la laïcité, qui permettront d’appliquer des sanctions aux employés de l’État en position d’autorité qui refusent de retirer leurs signes religieux.


dimanche 16 juin 2019

L’Illinois, terre d’accueil pour l’IVG

Par   Publié le 14 juin 2019

Portés par l’élection de Trump, les antiavortement multiplient les offensives. Cerné par les Etats conservateurs, l’Illinois se dote d’un arsenal législatif visant à sanctuariser l’accès à l’IVG.

Dr. Erin King, the head gynecologist of the Hope Clinic in Granite City, Illinois, poses for a portrait inside the clinic.

Certes, le Mississippi est un très large fleuve. Un épais ruban boueux qu’enjambe une ribambelle de ponts. Des plus anciens aux plus récents, ils relient ici la ville de Saint-Louis (Missouri) à Granite City (Illinois), un peu plus au nord et bien plus modeste. Mais, dans ce coin du Midwest conservateur, le fleuve frontière ne sépare pas seulement deux Etats. « A chaque fois que je franchis le Mississippi pour venir travailler, je passe véritablement d’un monde à un autre », assure sans exagération Erin King.

Blouse bleue de rigueur, la gynécologue-obstétricienne a pris une pause dans son emploi du temps « de dingue ». Ces jours-ci, l’avortement agite les esprits des deux côtés de la frontière et la docteure King est en première ligne. Face aux offensives tous azimuts des militants anti-IVG, jamais l’Illinois n’a autant mérité sa réputation d’« Etat refuge » pour les femmes souhaitant avorter.

A la tête de la Hope Clinic for Women depuis trois ans, un centre spécialisé dans les avortements situé au beau milieu d’une vilaine zone industrielle de Granite City, l’énergique quadragénaire habite toujours dans le Missouri. Chaque jour, son trajet de vingt minutes en voiture la transporte de l’un des Etats américains les plus restrictifs en matière de droits à l’avortement à l’un des plus libéraux.

La Hope Clinic for Women, à Granite City dans l’Illinois, le 7 juin. Environ 4 000 femmes, dont 55 % viennent du Missouri voisin, se font avorter dans cet établissement chaque année.
La Hope Clinic for Women, à Granite City dans l’Illinois, le 7 juin. Environ 4 000 femmes, dont 55 % viennent du Missouri voisin, se font avorter dans cet établissement chaque année. NEETA SATAM POUR "M LE MAGAZINE DU MONDE"

Même sa vie de famille est rythmée par ce fossé grandissant entre deux Amériques. Son mari, « gyn-obs » comme elle, se bat pour maintenir ouverte la dernière clinique pratiquant les IVG dans le Missouri, à Saint-Louis. Et chacun, de part et d’autre du fleuve, peut constater les crispations et les positions irréconciliables des deux camps.

Ce jour-là, à Saint-Louis, devant la clinique du Planning familial menacée de fermeture par les autorités pour des raisons de « sécurité sanitaire », une poignée de jeunes gens opposés à l’interruption volontaire de grossesse agitent une pancarte à l’étrange slogan : « L’avortement est l’ultime exploitation de la femme ». Sur le parking, un homme plus âgé vêtu d’un gilet arc-en-ciel siglé « clinic escort » se tient prêt à accueillir des patientes. Un jeu de rôles désormais classique dans le pays.

«QU’EST-CE QUE LA PATRIE ET LA PATERNITÉ ?» : ENTRETIEN AVEC FRANCESCA MELANDRI

Par Claire Devarrieux   14 juin 2019


Francesca Melandri, le 7 juin à Paris.
Francesca Melandri, le 7 juin à Paris. Photo Samuel Kirszenbaum pour Libération
Un jeune homme quitte l’Ethiopie en 2007. Trois ans plus tard, le voici enfermé dans un Centre d’identification et d’expulsion (CIE), en Italie. «Ce sont nos frontières. Celles que nous avons fait semblant de supprimer», dit un avocat désabusé à la fin du grand roman de Francesca Melandri, Tous, sauf moi.Il s’agit, disons, d’un roman historique. L’auteure - 55 ans, polyglotte, de passage à Paris - ne récuse pas l’expression. Eva dort (Gallimard, 2012) traitait de l’italianisation forcée du Tyrol du Sud germanophone, avec en parallèle la traversée contemporaine de l’Italie du nord au sud. Plus haut que la mer (2015) confrontait des prisonniers politiques (mais pas seulement) et leur famille, à la fin des années 70.
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Le jeune homme de Tous, sauf moi a connu les geôles libyennes. Il en a été libéré lorsque Kadhafi, reçu à Rome par Berlusconi avec baisemain et fastes impériaux, a jugé bon de nettoyer ses cachots. Puis il a traversé la Méditerranée dans les conditions que tout le monde connaît. Le migrant ne possède rien, sauf sa carte d’identité et ce bien immatériel qu’on ne peut lui voler : son adresse mail. Il est noir, il s’appelle Shimeta Ietmgeta Attilaprofeti. Avant d’atterrir au CIE, il se rend à l’adresse qui a été le véritable but de son voyage. Il vient voir Attilio Profeti, son grand-père, dont il sait qu’il réside à Rome. En vérité, c’est dans la vie des enfants d’Attilio Profeti qu’il débarque, chez sa tante et son oncle présumés.

samedi 15 juin 2019

Projection-rencontre : la non-psychiatrie en Suisse. Autour du Collectif de recherche pédagogique et psychanalytique (fondé en 1974)

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Séminaire « INHALab. Association ATHAMAS – Art et antipsychiatrie »


Projection du film Dans l'aventure du non, la parole (1991), 56', réalisé par Catherine Scheuchzer.

En présence de membres de l'association Le chiffre de la parole : Enrica Ferri, François Keller, Adeena Mey, Ingrid Portner, Eveline Sautaux et Fanchette Kunz.
Ce "film-document" est un témoignage de la pratique du lieu de vie et du travail du Collectif de recherche pédagogique et psychanalytique, fondé dans le canton de Vaud en Suisse en 1974. Inspiré par la pratique d’accueil et de soin d’enfants souffrant de psychoses ou de névroses graves développée par Maud Mannoni à l’École expérimentale de Bonneuil-sur-Marne, le Collectif est, quant à lui, pionnier en Suisse dans un abord du malaise non-psychiatrique et non-académique. Toujours actif aujourd’hui, il a été renommé Le chiffre de la parole en 1988. 
Cette séance sera l’occasion de revenir sur le projet historique, ses enjeux théoriques et thérapeutiques, ainsi que d’aborder les activités actuelles de l’association et la situation des alternatives à la psychiatrie en Suisse.


Centre Eugène Millon, Le Nouveau Pôle Hospitalier Psychiatrie De Paris 15




Le centre Eugène Millon a ouvert ses portes au public le temps d’un après-midi le 6 juin dernier. Une occasion pour les riverains, notamment, de découvrir ce nouveau centre hospitalier ambulatoire, le plus grand du GHU Paris psychiatrie & neurosciences. Implanté rue Eugène Millon dans le 15èmearrondissement depuis le début d’année, ce pôle accueille la population en souffrance psychique de tout l’arrondissement.
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Inauguration du Centre Eugène Millon / 
Dr Demaricourt, chef de service responsable 
de la structure
Le 1er janvier dernier, le Groupe Hospitalier Universitaire Paris psychiatrie & neurosciences est né du rapprochement des hôpitaux Maison Blanche, Perray-Vaucluse et Sainte-Anne. La création de cette nouvelle entité s’accompagne d’une réorganisation de l’offre de soins structurée par secteur. Le territoire parisien en comptabilise 29, dont trois pour le 15ème arrondissement, les secteurs 14, 15 et 16. Dans chacun d’entre eux se trouve un centre médico-psychologique (CMP) accueillant les patients domiciliés dans le périmètre ainsi défini.
Les trois CMP du 15ème arrondissement ont déménagé et sont désormais réunis dans le Centre Eugène Millon. Il s’agit d’un regroupement et non d’une fusion de ces centres qui conservent chacun leurs spécificités, leur sectorisation et leurs patients. Ils occupent d’ailleurs chacun un étage qui leur est propre, identifié par une couleur spécifique. Ils ont aussi été renommés. Le CMP de la rue Mathurin Régnier devient le CMP Vaugirard, celui de la rue Tiphaine le CMP Grenelle et celui de la rue Tisserand le CMP Javel.

Sur ce nouveau site de plus de 2 000 m2, quelques 60 professionnels de santé accueillent les 10 500 patients annuels du 15ème arrondissement. Le centre dispose également d’une policlinique de 24 lits et d’une unité spécialisée non sectorisée pour personnes malentendantes. Ce regroupement offre aux patients une complémentarité dans l’offre de soins et les activités. Le pôle permet en effet un continuum de soins (urgences, consultations, hospitalisations post-cure) adossé à un dispositif universitaire et scientifique.

Alzheimer et inégalités sociales

   

par Geneviève Chovrelat-Péchoux , le 13 juin 2019

À propos de : Aude Béliard, Des familles bouleversées par la maladie d’Alzheimer. Variations sociales, Éditions Érès


La maladie d’Alzheimer serait-elle une construction sociale ? C’est ce que montre une enquête qui croise les sociologies de la santé et de la famille en donnant à voir comment cette maladie s’inscrit dans les clivages sociaux, les discriminations de genre et les configurations familiales.



Le système de santé français est-il toujours un modèle ?

09/06/2019
45 MIN

Alors que de nombreux services d'urgences sont en grève en France pour réclamer des moyens supplémentaires, "Dimanche, et après ?" propose de s'interroger sur l'efficacité du système de santé français. Comment se situe-t-il, comparé à d'autres systèmes étrangers ?

Manifestations de personnels des urgences hospitalières le 6 juin 2019 à Paris
Manifestations de personnels des urgences hospitalières le 6 juin 2019 à Paris Crédits : CRÉDITAURORE MESENGE / - AFP

Le témoignage est celui d’Adrien, un jeune interne des urgences de Lons-le-Saunier, dans le Jura, rapporté cette semaine par le Quotidien du médecin. 
Adrien commence ses gardes de nuit le 28 mai dans un service déjà saturé. Il est seul avec un médecin. « C’était l’enfer, dit-il, ça n’arrêtait pas d’entrer, au bout de 16 heures de boulot on ne sait plus ce qu’on fait… il a fallu en tenir 24. Un médecin du SMUR de Champagnole est venu en renfort, il avait 70 ans et ne maîtrisait pas l’outil  informatique. Moi non plus, qui ne suis arrivé en stage qu’en mai. »
[...] INTERVENANTS
  • Grand reporter et auteur réalisateur de films documentaires, notamment auteur de "SOS Santé pour tous" (Arte, 2017)
  • Porte-parole de l’association des Médecins urgentistes et délégué CGT santé
  • Directeur Général de la Fédération européenne des hôpitaux (HOPE)

La mutation « remarquable » du centre psychothérapeutique de l'Ain saluée par la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté

Coline Garré
| 14.06.2019


« Évolution remarquable » : c'est en ces termes que la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) salue les efforts fournis « dans un temps particulièrement court » par le centre psychothérapique de l'Ain, à Bourg-en-Bresse, qu'elle avait étrillé il y a trois ans. 
En 2016, en effet, la Contrôleuse générale Adeline Hazan dénonçait « les violations les plus graves des droits fondamentaux constatées par ses services ». Par exemple, « une pratique de maîtrise et de contrôle des faits et gestes des patients d’autant plus singulière qu’elle est appliquée avec une rigueur exceptionnelle », des restrictions appliquées à tous les patients, y compris ceux hospitalisés en soins libres, des recours à l'isolement et à la contention « dans des proportions jamais observées jusqu'alors et non conformes aux règles communément appliquées ». L'institution avait publié dans la foulée un rapport sur la question de l'isolement et de la contention en psychiatrie, pratiques alors banalisées et trop systématiques. Un an plus tard, la Haute Autorité de santé (HAS) publiait des recommandations pour les encadrer.

Digne-les-Bains : la grève se poursuit aux Urgences du Centre Hospitalier



13 juin 2019

Digne-les-Bains : la grève se poursuit aux Urgences du Centre Hospitalier

Les agents du service des urgences de l'hôpital de Digne maintiennent leur mouvement de grève, et le syndicat CGT de l'établissement appelle l'ensemble des salariés à rejoindre le mouvement.

Au centre hospitalier de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), un préavis de grève a été déposé par la CGT, mardi 11 juin sur la demande des agents des urgences. Celui-ci demandait « des moyens et des effectifs pour soigner et être soignés, le respect des droits à congés et repos, le respect des métiers et compétences, et des organisations qui prennent en compte les pics d’activité ».

Colloque en hommage à Guy-Félix Duportail / 21 et 22 juin



Colloque en hommage à Guy-Félix Duportail / 21 et 22 juin


Organisation :
Renaud Barbaras / Jocelyn Benoist (UMR 8103 PhiCo-EXeCO)



Vendredi 21 juin 2019
Centre Panthéon, Salle 1


14h : Sandra Laugier (Paris 1, PhiCo-EXeCo)
Introduction


14h30 Elisabeth Roudinesco :
La philosophie à l’épreuve de la psychanalyse



Une unité de gynécologie dédiée aux ados ouvre à l'hôpital Bicêtre

Dr Irène Drogou
| 14.06.2019




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Crédit Photo : S. Toubon

L'AP-HP a inauguré le 13 juin la nouvelle unité de gynécologie adolescente et jeune adulte de l'hôpital Bicêtre. Cette structure a pour vocation d'accompagner de la pédiatrie vers les soins adultes les adolescentes âgées de 12 à 25 ans atteintes de maladies chroniques.
Près de 20 % des adolescents sont porteurs d'une affection chronique en France. Avec les progrès médicaux et l'allongement de l'espérance de vie, la transition des adolescents vers le secteur adulte est devenue une question prégnante. « Le Quotidien » a récemment rapporté l'expérience de l'espace transversal La Suite ouvert à l'hôpital Necker depuis septembre 2016. D'autres initiatives de ce type existent ailleurs, notamment à Paris (Robert Debré, Pitié-Salpêtrière, Pompidou) et bientôt à Lyon.

L’histoire du « plus beau suicide de tous les temps »

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Le mercredi 22 mai 2019 




Dans Je ne ferai une bonne épouse pour personne (La Table Ronde), la journaliste italienne Nadia Busato signe un roman sous forme d'enquête : en 1947, Evelyn McHale, jeune femme de 23 ans comptable à Manhattan et fiancée à un ex-GI, se jette du haut de l'Empire State Building. La photo de son corps inanimé, enfoncé sur le toit d'une limousine comme dans un linceul, est devenue une inspiration pour de nombreux artistes. En retraçant sa vie entre réalité et fiction, l'auteure construit brillamment le malaise dont est victime la société américaine après la seconde guerre mondiale.
Par Eugénie Bourlet.
« La vraie vie ne peut se réduire à quelques paroles rapportées ou écrites, personne n’y arrive jamais ». La vie d’Evelyn Francis McHale s’est résumée longtemps à une photo, celle de son corps, indolemment lové sur le toit de la limousine d’un diplomate des Nations Unies garée dans la 33e Rue, à New-York, et à une courte note abandonnée comme en guise d’épitaphe au fond de la poche de son manteau resté au 86e étage de l’Empire State Building, d’où elle s’était jetée pour se suicider le 1er mai 1947. « Mon fiancé m’a demandé de l’épouser en juin prochain. Je pense que je ne ferai une bonne épouse pour personne. Il se portera bien mieux sans moi. Dites à mon père que je ressemble trop à ma mère » : ce constat laconique seul justifie l’acte mystérieux, incompréhensible, dérangeant de la jeune femme. La photo de son corps, si troublante en ce que la mort violente y apparaît comme un apaisement, a été publiée par le magazine Life sous le titre : « Le plus beau des suicides ». Elle est ensuite devenue la référence de nombreux artistes, d’Andy Warhol à David Bowie dans le clip de « Jump They Say » (chanson dédiée à son demi-frère Terry, qui s’est donné la mort en se jetant sous un train) en passant par la première scène de La mariée était en noir de François Truffaut. 

Le poids du corps

Comment reconstruire l’histoire d’une personne dont on connaît avant tout la mort ? Nadia Busato, reprenant à son compte ce fait divers d’emblée fictionalisé en image, crée un patchwork de voix autour du mystère d’Evelyn McHale. Ses proches, mère, sœur, amie, fiancé sont convoqués, ainsi que ceux qui ont assisté au décès, l’agent de police, le jeune étudiant en photographie qui a immortalisé son corps si nonchalamment désarticulé ou les rédactrices du magazine Life qui découvrent le cliché. Mais il y a aussi des inconnus dont la mort similaire a défrayé la chronique de manière éphémère.

En classe de 6e, près d'un ado sur deux a déjà expérimenté l'alcool

14.06.2019
Si les années collège sont celles de l’expérimentation et de la diffusion du tabac et de l’alcool chez les jeunes, celles du lycée sont celles des usages qui s’installent. Ces résultats apparaissent comme le principal enseignement de l’étude EnCLASS menée en 2018 sur plus de 20 000 collégiens et lycéens âgés de 11 à 18 ans et publiée dans le dernier tendances, la lettre d'information de l'OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies).
Dès le collège
« L’alcool est la première substance psychoactive expérimentée à la préadolescence puisque 44 % des jeunes en classe de 6e y ont déjà eu accès durant leur cycle scolaire primaire. Ce chiffre passe à 75,3 % en classe de 3e. Néanmoins, seul un collégien sur 10 rapporte avoir connu un moment d’ivresse », analyse Stanislas Spilka (EHESP) pour l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies. Le tabac vient en deuxième position avec un taux d’expérimentation de 7,6 % en classe de 6e et de 37,5 % en classe de 3e.