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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 28 mai 2019

JACQUELINE ÉCRITS D’ART BRUT France

UNIDIVERS


Force de la nature, colosse au regard lumineux et une voix dont il fait ce qu’il veut, Olivier Martin-Salvan met sa puissance de jeu au service d’écrits bruts.
Des textes qui émanent d’auteurs enfermés dans leurs troubles mentaux mais affranchis de toute norme esthétique.

Hôpital. Inauguration du Centre ambulatoire de psychiatrie à Bellevue

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Publié le 27 mai 2019

De gauche à droite, Dr Michel Schmouchkovitch, directeur du pôle psychiatrie du CHRU, Philippe El Saïr, directeur général du CHRU, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole, Dr Philippe Genest, praticien hospitalier à Bohars et le Pr Éric Stindel, président de la Commission médicale d’établissement, lors de l’inauguration. (Photo : CHRU)
De gauche à droite, Dr Michel Schmouchkovitch, directeur du pôle psychiatrie du CHRU, Philippe El Saïr, directeur général du CHRU, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole, Dr Philippe Genest, praticien hospitalier à Bohars et le Pr Éric Stindel, président de la Commission médicale d’établissement, lors de l’inauguration. (Photo : CHRU)
« Depuis plusieurs années, les soins psychiatriques se développent au cœur de la cité, au plus proche des lieux de vie des personnes accompagnées. L’ouverture du Centre ambulatoire de psychiatrie (CAP) des Haut de Provence dans le quartier de Bellevue à Brest complète l’offre existante de structures ambulatoires sur les secteurs dépendant du CHRU de Brest en milieu urbain, avec le Centre médico-psychologique - Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel à Delcourt-Ponchelet et Recouvrance, ainsi qu’en milieu périurbain sur les communes de Plabennec et Saint-Renan », a souligné le docteur Michel Schmouchkovitch, directeur du pôle psychiatrie du CHRU à l’occasion de l’inauguration du site, le lundi 27 mai.


PMA : les familles et leurs fantômes

Par Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste — 
Lors d'une manifestation à Paris en 2015.

Lors d'une manifestation à Paris en 2015. Photo Albert Facelly pour Libération

Instituer la volonté et l’engagement des parents à l’égard de l’enfant plutôt que d’escamoter le don ou de pérenniser son statut de secret de famille donne une noblesse au recours au don. Et inscrit toutes les familles dans le droit commun.

C’est sur l’aménagement de cette filiation que les regards divergent : faut-il ou non, comme nous le proposions dans ces colonnes, faire figurer son mode d’établissement par le biais d’une «déclaration commune anticipée de filiation»figurant sur l’état civil intégral de l’enfant, et ce, que les parents soient mariés ou non mariés, de sexe différent ou de même sexe ? Certains redoutent une «tyrannie de la transparence» voire une nouvelle «police des familles» qui obligerait les parents à révéler à leur enfant son mode de conception.

Burn-out, trouble du jeu vidéo, médecine traditionnelle : l'OMS adopte la CIM 11

Coline Garré
| 27.05.2019
Les États membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont officiellement adopté la 11e révision de la Classification internationale des maladies (CIM 11) le 25 mai, au cours de la 72e Assemblée mondiale qui se tient jusqu'au 28 mai à Genève.
Le document, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, est connu depuis juin dernier. Aboutissement de 12 ans de travail, la CMI 11 « a été actualisée pour répondre aux défis du XXIe siècle et reflète les dernières avancées en médecine et en science », souligne l'OMS. Elle permet d'identifier les maladies, anomalies, blessures et autres problèmes de santé, mais aussi les déterminants de santé, ou les causes extérieures de mortalité et de morbidité.

Avis négatifs sur la pratique médicale : un médecin messin attaque Google

Marie Foult
| 27.05.2019
Un psychiatre de Metz a décidé de passer à l'attaque en justice contre Google, après avoir fait l'objet de commentaires publics peu sympathiques sur sa pratique. C'est ce que révèle le quotidien l'Est Républicain, précisant que des avocats sont aussi concernés.
Le médecin a découvert des avis sur sa fiche « Google my business » alors qu'il n'avait jamais rien autorisé de tel. Problème : certains commentaires désobligeants remettent directement en cause sa pratique. « Ces avis sont péjoratifs sur la façon dont le médecin accueille sa patientèle par exemple, et le problème est qu'ils sont anonymes ! Le médecin ne peut donc pas savoir si ce sont ses patients qui les ont vraiment écrits, ni en discuter avec eux », explique Me Xavier Iochum, l'avocat du praticien mosellan joint par « Le Quotidien ».

LA PLAINTE SOMATIQUE EN PSYCHIATRIE

SANTÉ MENTALE N° 238 MAI 2019




N° 238 - Mai 2019

L'espérance de vie des personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l’accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. À l’heure où le parcours du patient s’inscrit comme ligne directrice de l’organisation des soins, le travail en réseau s’impose !

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lundi 27 mai 2019

« Certains médecins se sentent attaqués sur leur savoir » : quand le numérique bouleverse le colloque singulier

Loan Tranthimy
| 28.05.2019
Pour le Dr Eric Henry, pas de doute, l'avènement du cabinet médical virtuel change totalement la relation entre le médecin et son patient. Invité à une table ronde organisée par Hellocare (une plateforme e-santé) au salon annuel des hospitaliers Paris Healthcare Week, le médecin généraliste et président de l'association Soins aux professionnels de santé (SPS) a évoqué les « tensions » que peut générer la transformation numérique dans le colloque singulier : « Avant il y avait le sachant et le patient sur sa chaise. Aujourd'hui, grâce au numérique, le patient a autant d'informations sur sa pathologie que le médecin. Certains professionnels se sentent attaqués sur leur savoir. Mais attention à la désinformation véhiculée dans les réseaux sociaux », dit-il.

Propos discriminatoires et misogynes en amphi : Vidal ouvre une enquête contre le vice-doyen de Lyon-Sud

Sophie Martos
| 28.05.2019


fac lyon
Crédit Photo : S. Toubon

Le Pr Gilles Freyer, chef du service d'oncologie médicale aux Hospices civils de Lyon (HCL) et vice-doyen de la faculté de médecine de Lyon-Sud, est au centre d'une polémique. En charge du module « science, société et humanité », ce médecin né en 1967 aurait tenu des propos « nauséabonds » devant les étudiants de première année commune aux études de santé (PACES), vient de révéler « Médiacités Lyon ».

Enregistrements à l'appui, « Médiacités » dévoile plusieurs dérapages du Pr Freyer lors de ses cours magistraux où il affiche des positions tranchées sur l'euthanasie, l'extension de l'assistance médicale à la procréation (AMP) ou le féminisme dit « radical »(voir extrait ci-dessous).

LE ROI INAUGURE UN CENTRE D'ADDICTOLOGIE À BENSLIMANE

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MAROC

le 28/05/2019

roi
Le Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI a procédé, mardi dans la province de Benslimane (région Casablanca – Settat), à l'inauguration d’un Centre d’addictologie, un projet solidaire qui traduit la Haute sollicitude royale envers les personnes en situation de vulnérabilité souffrant de comportements addictifs.


Un ouvrage pour raconter le lien historique entre Dun-sur-Auron et la psychiatrie

Le Berry

Publié le 27/05/2019

Un ouvrage pour raconter le lien historique entre Dun-sur-Auron et la psychiatrie
Avec Un village pour aliénés tranquilles, Juliette Rigondet signe 
son deuxième ouvrage. © Antoine Bonfils

Au travers de son ouvrage Un village pour aliénés tranquilles, Juliette Rigondet met en lumière le lien historique, et qui perdure, entre le village de Dun-sur-Auron et la psychiatrie.
Après le Soin de la terre, la journaliste Juliette Rigondet livre un témoignage passionnant sur la psychiatrie à Dun-sur-Auron, dans son ouvrage Un village pour aliénés tranquilles, paru début mai aux éditions Fayard.
« Ils sont nombreux à sillonner la petite ville. Lorsqu’il fait trop chaud, ou trop froid, ou que la fermeture hebdomadaire des commerces, le lundi, vide les rues du centre, ce sont surtout eux que l’on voit dans la “Grande rue”, au square, sur les places, devant la bibliothèque municipale, dans les cafés, au supermarché.. Attendre, observer, se rencontrer. Passer le temps. »

Dun, première « colonie familiale » en France

Un écrit qui parle de l’arrivée des « malades », des « patients », des « pensionnaires », des « petits fous » dans le village dunois, à la fin du XIXe siècle, pour délester les asiles psychiatriques parisiens. Également pigiste à l’Histoire et animatrice d’ateliers d’écriture, Juliette Rigondet s’est appuyée sur trois années de recherches et de rencontres pour nourrir sa réflexion.
« J’ai voulu faire exister ces hommes et ces femmes auxquels nous n’avons pas beaucoup fait attention »

Le sens des mots

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S’il y a un sujet avec lequel Daniel Gamper, professeur de philosophie à l’Université autonome de Barcelone (UAB), ne badine pas, c’est le langage. En témoigne l’ouvrage qu’il vient de consacrer à l’art presque perdu de bien choisir ses mots. Et son initiative suscite l’adhésion, puisque Las mejores palabras a été récompensé du prix Anagrama de l'essai.
 
Cet ouvrage est né d’un double constat : d’un côté, nous assistons à une « dévaluation de la parole », et de l’autre, à une « revendication accrue de la liberté d’expression ». C’est ce qu’a exposé Daniel Gamper le 6 mai dernier, au cours d’une conférence de presse dont le quotidien catalan El Periódico fait le compte rendu.
 
En 22 chapitres thématiques, le philosophe barcelonais interroge la manière dont nous choisissons nos mots à l’école, en famille ou dans la sphère publique. Il aborde notamment la question des fake news, de l’autocensure, du bilinguisme, du politiquement correct et de l’impact des réseaux sociaux sur notre façon de nous exprimer.

Theranexus révolutionne les traitements contre les troubles neurologiques

26.05.2019

La société biopharmaceutique est propriétaire d’une plateforme technologique qui apporte une innovation thérapeutique de rupture aux patients atteints de troubles neurologiques comme les maladies de Parkinson, d’Alzheimer ou les douleurs.
Ils affectent près d’un milliard de personnes dans le monde, une proportion qui ne cesse de croître avec le vieillissement de la population. Les troubles neurologiques sont l’une des premières causes d’invalidité et leurs coûts globaux (estimés à plus de 2 000 milliards d’euros par an) correspondent à plus d’un tiers des dépenses mondiales de santé.
[...] C’est lors de leurs travaux au CEA que Franck Mouthon et Mathieu Charvériat ont pu identifier le rôle important que jouent les cellules gliales dans la réponse des neurones aux médicaments psychotropes. « Le rôle des cellules gliales ou non-neuronales avait jusqu’à récemment été sous-estimé par l’industrie pharmaceutique», explique Franck Mouthon. « Nos travaux nous ont permis de découvrir et de protéger le fait qu’en modulant l’organisation des réseaux des cellules gliales, il était possible d’améliorer la réponse neuronale et ainsi d’accroître l’efficacité des médicaments psychotropes. »

Régis Aubry, André Comte-Sponville. Euthanasie, une question de vie ou de mort

Mis en ligne le 23/01/2014

La légalisation de l’euthanasie divise. Si Régis Aubry et André Comte-Sponville défendent le droit de mourir dans la dignité, ces deux membres du Comité consultatif national d’éthique – récemment saisi de cette question par François Hollande – ont des positions diamétralement opposées. Pour le médecin, l’interdiction de donner la mort à un tiers doit être maintenue, pour le philosophe, la liberté de décider de sa propre mort doit l’emporter.

ANDRÉ COMTE-SPONVILLE

Né en 1952, philosophe, maître de conférences à la Sorbonne jusqu’en 1998, il anotamment  publié Le Sexe ni la mort. Trois essais sur l’amour et la sexualité (Albin Michel, 2012). Il a contribué à élargir l’audience de la philosophie avec des livres comme Le Petit Traité des grandes vertus (PUF, 1995) ou le Dictionnaire philosophique (PUF, 2013). Fin lecteur d’Épicure et de Montaigne, il inscrit sa réflexion dans le courant du matérialisme philosophique, qu’il cherche à réconcilier avec la quête d’une vie spirituelle (mais sans Dieu). Il siège au Comité consultatif national d'éthiqu et il a fait paraître récemment C’est chose tendre que la vie (avec François L’Yvonnet, Albin Michel, 2015), un recueil d’entretiens qui retrace sa biographie intellectuelle.

RÉGIS AUBRY

Ce médecin et chef du département regroupant les soins palliatifs, le centre d’évaluation et de traitement de la douleur du centre hospitalier universitaire de Besançon est aussi diplômé de Sciences-Po et titulaire d’une maîtrise de philosophie. Il est membre du Comité consultatif national d’éthique, préside l’Observatoire national de la fin de vie et a participé à l’élaboration de la loi Leonetti en 2005.

Publié dans

Philosophie magazine #76 février 2014
76
Février 2014


C’était l’un des soixante engagements de campagne du candidat François Hollande : ouvrir pour « toute personne majeure en phase avancée d’une maladie incurable » un droit à « bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Autrement dit : légaliser l’euthanasie. Saisi par le président de la République au début de l’année 2013, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a récemment rendu son avis – consultable en ligne sur ccne-ethique.fr. Sans surprise, sa réponse est sur l’essentiel négative : le CCNE préconise le maintien de l’interdiction de « provoquer délibérément la mort » en laissant seulement la possibilité d’endormir ou de laisser mourir le patient. Mais, signe d’une inédite intensité des discussions, l’avis officiel – corédigé par le médecin Régis Aubry – est cette fois-ci suivi de deux contre-avis appelant à une claire dépénalisation et signés par huit des quarante membres du Comité, dont le philosophe André Comte-Sponville. Les deux hommes ont accepté de rejouer pour nous ce débat crucial, urgent, et qui cependant ne supporte que le sens de la nuance.
André Comte-Sponville : Le débat sur l’euthanasie est très différent des questions bioéthiques qui nous ont été posées ces dernières années. Avec les tests génétiques prénataux, la recherche sur les embryons, les mères porteuses, le CCNE était confronté à des questions neuves, techniquement compliquées, sur lesquelles la plupart d’entre nous n’avions aucun avis préconçu. Nous nous informions longuement avant de délibérer et parvenions en général à un consensus. Mais s’agissant du débat sur la fin de vie, ce n’est pas un problème nouveau, il est techniquement relativement simple, et nous savions dès le début que nous ne parviendrions pas à nous mettre d’accord. Ceci explique que le CCNE ait décidé de publier deux avis divergents. Or, dès lors qu’il n’y a pas de consensus éthique entre personnes honnêtes, informées et de bonne foi, c’est au politique de trancher. Le bon modèle, c’est la loi Veil sur l’avortement. Cette loi n’a pas résolu le problème éthique : l’avortement est-il moralement acceptable et dans quelles conditions ? Elle n’a pas dit le bien et le mal, mais le légal et l’illégal : l’avortement est autorisé dans les douze premières semaines de grossesse. Si le CCNE avait existé alors et avait dû se prononcer, je crains que, pour les mêmes raisons que sur la fin de vie – la forte représentation des courants religieux et du monde médical –, il eût répondu par la négative.
Régis Aubry : Je suis d’accord. In fine, en démocratie, c’est au Parlement de trancher sur ces questions. Il reste que la mission du CCNE n’est pas seulement de donner son avis mais d’éclairer la complexité des questions posées. Montrer que l’essentiel est dans la nuance et la subtilité. Éviter cette tendance un peu populiste à vouloir des réponses simples à des problèmes complexes. Bref, sortir le débat public des affrontements entre « pour » et « contre ».
A. C.-S. : Ce n’est pas tant un conflit de valeurs qui nous oppose, qu’un conflit entre deux hiérarchies de valeurs. Tout le monde considère que la vie est une valeur, comme tout le monde considère que la liberté est une valeur. Mais certains mettent le respect de la vie encore plus haut que la liberté, et donc sont amenés à s’opposer à l’interruption volontaire de grossesse hier ou à l’euthanasie aujourd’hui. Et d’autres, au contraire, mettent le respect de la liberté au sommet. Ce qui est mon cas : je suis un libéral, de gauche certes, mais libéral. De quel droit l’État prétend-il m’interdire de décider de ma propre vie ?

L’OMS se prononce pour la transparence sur les prix des médicaments

Malgré les réticences de certains Etats membres, l’organisation réunie en session annuelle s’est prononcée pour une meilleure information sur les prix, déterminants pour l’accès à de nombreux traitements.
Par   Publié le 28 mai 2019
La bataille est longtemps restée indécise, mais, après plusieurs jours de tractations, la soixante-douzième assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ouverte le 20 mai, s’est achevée, mardi 28 mai à Genève, par l’adoption d’une résolution sur le sujet le plus épineux de son ordre du jour : l’amélioration de la transparence des marchés de médicaments, de vaccins et d’autres produits sanitaires.

Près de 600 patients en attente en psychiatrie

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ÉLISABETH FLEURY   29 mai 2019

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Un suicide et une tentative de suicide sont survenus au cours du dernier mois chez des patients de la clinique externe de psychiatrie de l’Institut universitaire de santé mentale de Québec (IUSMQ). Bien qu’aucun lien ne puisse être établi, les deux désespérés étaient orphelins de psychiatre traitant, à l’instar de près de 600 autres patients de la clinique, a appris Le Soleil.
L
e psychiatre Roch-Hugo Bouchard n’a «jamais vu ça» en 30 ans de pratique. Quelque 580 patients sans psychiatre traitant, c’est «un fond jamais atteint», «un non-sens», dit-il. «Ce sont des patients qui sont sous traitement, qui reçoivent des médicaments, mais qui n’ont pas de psychiatre attitré pour les suivre», explique le médecin en entrevue. 

Parmi ces patients en attente d’attribution d’un psychiatre : des personnes atteintes de schizophrénie, de dépression sévère ou encore de maniaco-dépression. Certains sont sous clozapine, un médicament qu’on prescrit en dernier recours pour traiter notamment la schizophrénie résistante, et qui peut avoir des effets secondaires sérieux sur le système immunitaire des patients. Ceux-là sont actuellement suivis par une infirmière chargée de vérifier leurs formules sanguines. D’autres patients ont des contraintes légales qui concernent spécifiquement leur suivi en externe, mentionne le psychiatre. 

Évreux : une formation pour les proches de personnes atteintes de schizophrénie



26 mai 2019

Le Nouvel Hôpital de Navarre propose, pour la cinquième année consécutive, une formation gratuite pour aider les proches de personnes souffrant de troubles schizophréniques.

Pour la 5e année consécutive, à la rentrée 2019, le Nouvel Hôpital de Navarreen partenariat avec l’association Unafam relance son programme d’accompagnement psycho-éducatif.
Sur les quatre dernières années, il a déjà accompagné 35 familles : le programme Profamille s’adresse aux aidants, et plus généralement aux proches des personnes atteintes de troubles schizophréniques.