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vendredi 10 mai 2019

Abolition de l’esclavage : “La génétique et les races, ça ne colle pas”

  • Eric Delhaye   09/05/2019    



  • L’affiche pour l’exposition Tromelin au Musée de l’Homme invite à se questionner sur l’histoire coloniale de l’esclavage.
  • A l’occasion de la Journée commémorative de l’abolition de l’esclavage, ce vendredi 10 mai, le Musée de l’Homme propose une discussion sur l’apport de la génétique dans l’histoire des traites négrières. L’occasion d’en discuter avec Paul Verdu, chercheur CNRS au Museum national d'histoire naturelle. 
  • La table ronde « De nouvelles mémoires pour l’esclavage » détaillera comment la génétique fournit des données permettant de reconstituer une histoire principalement écrite d’après les sources du pouvoir colonial. Les explications de Paul Verdu, chercheur CNRS au Museum national d'histoire naturelle, spécialiste de génétique des populations humaines.
    De quelle manière les généticiens peuvent-ils contribuer à écrire l'histoire de l'esclavage ?
    Une partie de notre travail est de retracer l'histoire génétique des populations. Le commerce triangulaire des esclaves étant un événement récent et majeur, il a de nombreuses influences dans les différentes communautés descendant de ces pratiques et de la colonisation européenne à partir du XVe siècle. La diversité génétique que l'on observe aujourd'hui est le produit de cette histoire. On tente donc de lire, dans l'ADN des populations actuelles, comment les migrations ont structuré les métissages que l'on observe aujourd'hui.

  • Le Blue Brain Project résout un très ancien problème de neuroscience

    RTFLASH    08/05/2019

    « Pendant près de 100 ans, les scientifiques ont tenté de nommer les cellules. Ils les ont décrites de la même manière que Darwin décrivant les animaux et les arbres. Le Blue Brain Project vient de développer un algorithme mathématique permettant de classifier de manière objective les formes des neurones dans le cerveau », explique Henry Markram, fondateur et directeur du Blue Brain Project à l'EPFL. Cela va permettre le développement d'une taxonomie standardisée de toutes les cellules du cerveau, ce qui aidera les chercheurs à comparer leurs données de manière plus fiable.
    L'équipe, avec sa responsable scientifique Lida Kanari, a développé un algorithme destiné à distinguer les différentes formes des types de neurones les plus fréquents dans le néocortex – les cellules pyramidales. Les cellules pyramidales sont des cellules en forme d'arbre qui représentent 80 % des neurones du neurocortex et qui, comme des antennes, rassemblent les informations en provenance d'autres neurones du cerveau. Fondamentalement, elles sont les séquoias de la forêt d'arbres du cerveau. Elles sont excitatrices, et envoient des ondes d'activité électrique dans le réseau tandis que nous percevons, agissons et ressentons.

    La vie de vers prolongée de 45 %

    RTFLASH    07/05/2019

    Des chercheurs de l’Institut de recherche Scripps ont découvert une molécule qui bloque certaines enzymes et peut prolonger la durée de vie d'un ver de 45 % en modulant certaines voies biologiques associées aux cannabinoïdes qui sont liées de façon inattendue à celle que l'on trouve chez les humains et chez d'autres mammifères.
    Les cannabinoïdes sont un groupe de substances chimiques qui activent les récepteurs cannabis présents dans le corps. Le Caenorhabditis elegans (C. elegans) est un petit ver transparent d'environ un millimètre qui se nourrit de bactéries. Il ne vit normalement que quelques semaines, comparativement à deux ou trois ans pour une souris de laboratoire.
    Selon le scientifique Benjamin Cravatt et ses collègues de l’Institut de recherche Scripps, aux États-Unis, leur découverte pourrait permettre d'étudier différemment le phénomène du vieillissement et pourrait mener à la création d’une technique qui permettrait d'étudier plus rapidement les nouvelles stratégies de lutte contre des maladies liées à l'âge.

    Algorithmes, origines, développements, etc.

    Les Chemins de la philosophie Par Adèle Van Reeth





    Algorithmes (4/4) : Serons-nous bientôt jugés par des ordinateurs ?

    58 MIN

    LE 09/05/2019
    Quels effets les algorithmes ont-ils sur la justice ? Comment le numérique a-t-il révolutionné notre langage et notre écriture, les liens qui structurent...


    Algorithmes (3/4) : Internet a-t-il réinventé les règles du jeu politique ?

    58 MIN

    LE 08/05/2019
    La révolution numérique a bouleversé la façon de faire de la politique. Dans le monde, certains partis populistes ont appris à manipuler les algorithmes,...


    Algorithmes (2/4) : L'intelligence artificielle a-t-elle du coeur ?

    58 MIN

    LE 07/05/2019
    Les algorithmes envahissent tous les domaines : marché de l'emploi, Facebook, Google... Sont-ils dangereux ? Vont-ils remplacer l'humain ? Tomberons-nous...


    Algorithmes (1/4) : Aux origines d’une méthode

    55 MIN

    LE 06/05/2019
    Les algorithmes prennent une place de plus en plus importante dans nos sociétés contemporaines, ils influent sur nos vies, nos comportements, mais que...

    Arnaques, nudes et complotisme : j’ai plongé dans la vie numérique des collégiens

    L'ADN

    DAVID-JULIEN RAHMIL     le 9 mai 2019

    Des collégiens en groupe qui regardent leur portable

    Entre inquiétude et réalité, tout le monde se demande ce qui se passe vraiment dans le smartphone des ados. Pour le savoir, je suis allé à leur rencontre. Récit.
    Ils me regardent, mi-timides, mi-amusés. « Ils », ce sont les vingt élèves de 3e du collège Colonel Fabien à Montreuil. Pendant une heure, ces jeunes de 14 ans ont bien voulu répondre à mes questions sur leur usage du smartphone. Il faut dire qu’entre leurs lives bizarres sur Yuboleur addiction aux écrans ou leurs drôles de chorégraphies sur Tik Tokla vie numérique des ados fascine autant qu’elle inquiète

    Essais. Dominique Cardon et Fabien Tarissan décodent la société numérique

    « Cultures numériques », de Dominique Cardon, et « Au cœur des réseaux », de Fabien Tarissan, sont deux remarquables introductions aux lois sociales d’un monde régi par les algorithmes.
    Par Gilles Bastin Publié le 10 mai 2019

    Adria Fruitos
    Résultat de recherche d'images pour "« Cultures numériques », de Dominique Cardon"« Cultures numériques », de Dominique Cardon, Presses de Sciences Po, « Les petites humanités », 428 p.

    Résultat de recherche d'images pour "Au cœur des réseaux. Des sciences aux citoyens"« Au cœur des réseaux. Des sciences aux citoyens », de Fabien Tarissan, Le Pommier, « Essais », 160 p.

    Dans un article publié à l’orée du XXIe siècle, le juriste américain Lawrence Lessig exprimait sa vision de l’avenir de nos sociétés dans une formule maintes fois reprises : « Code is law » (« le code [informatique], c’est la loi »). Lessig relevait quelque chose que nous pressentons tous : peu à peu, la révolution numérique modifie bien plus que les lois de la production et du partage des ­connaissances. Parfois, le code semble en effet « faire » la loi autour de nous. Il contribue ainsi de plus en plus à l’élection des gouvernants, peut décider de l’attribution d’un prêt ou fixer la peine encourue devant un tribunal.
    Ce pivotement a produit quantité de prophètes du bonheur numérique et de cassandres pointant du doigt un horizon dystopique. Plus intéressants sont les explorateurs qui essaient aujourd’hui de se frayer un chemin entre le code informatique et les sciences sociales. Fabien Tarissan, chercheur en informatique au CNRS, et Dominique Cardon, professeur de sociologie et directeur du Médialab de Sciences Po, en font partie. Leurs deux ouvrages, bien que différents dans leur ambition et leur composition, sont de remarquables introductions aux lois sociales du monde numérique.

    « 5 choses à savoir sur le suicide des médecins », des chercheurs canadiens décryptent le phénomène

    Dr Irène Drogou
    | 09.05.2019





    suicide medecins

    Deux médecins canadiens, un psychiatre, le Dr Joy Albuquerque, et un généraliste, le Dr Sarah Tulk, publient dans le « Canadian Medical Association Journal » une fiche en 5 points sur le suicide des médecins.
    Point n° 1, le suicide est un risque professionnel pour les médecins. Les auteurs rapportent que le suicide « est la seule cause de mortalité qui est plus élevée chez les médecins que les non-médecins ». Par rapport aux non-médecins, les femmes sont plus exposées avec un risque doublé alors que les hommes ont un risque augmenté de 40 %.

    La violence faite aux médecins, une épidémie mondiale

    Publié le 06/05/2019




    La violence contre des médecins sur leur lieu de travail « n’est pas un phénomène nouveau » rappelle Indian Journal of Psychiatry. Mais ces dernières années, ce phénomène semble s’être amplifié, dans divers pays comme « la Chine, Israël, le Pakistan ou le Bangladesh » où les statistiques sur ce thème montrent des taux d’agression « plus élevés que dans des pays occidentaux. » Et en Occident, des études remontant aux années 1980 montrent que « 57 % des soignants des services d’urgence aux États-Unis avaient déjà été menacés avec une arme », alors que « 52 % des médecins du Royaume-Uni » signalaient avoir été confrontés à « une forme ou une autre de violence. »

    «FUGUE», LA MÉMOIRE QUI PLANCHE

    Par Sandra Onana — 

    Autour d’une femme amnésique en quête d’identité, la Polonaise Agnieszka Smoczynska exploite avec finesse la crise du modèle familialiste.


    Alicja (Agnieszka Smoczynska), en fuite à l’intérieur d’elle-même.
    Alicja (Agnieszka Smoczynska), en fuite à l’intérieur d’elle-même. Photo Arizona Films Distribution
    Dans une scène du début de Fugue, Alicja, femme amnésique à la dérive depuis sa mystérieuse apparition sur des rails d’un métro, reçoit un nom. «Vous vous appelez Kinga Stowik», lui assène-t-on après un appel de sa famille, qui vient de reconnaître la disparue à la télévision. D’un lent rétrécissement de l’espace autour du visage de la vagabonde, Agnieszka Smoczynska (primée à Sundance en 2015 pour sa relecture horrifique de Christian Andersen, The Lure) établit élégamment l’enjeu de son deuxième film. Se pourrait-il que cette femme, qui a égaré son patronyme, préfère la liberté de ne pas en avoir, et de se mouvoir dans l’immensité des possibles ?