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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 mai 2019

Médecine: «Les gens connaissent très mal l’univers de l’hôpital psychiatrique»

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Propos recueillis par Oihana Gabriel   Publié le 02/05/19

INTERVIEW Alors que sa première bande dessinée, centrée sur son stage d’interne en psychiatrie, sort aujourd’hui, Claire Le Men dessine et raconte son expérience pour «20 Minutes»

Claire Le Men, 28 ans, publie sa première BD où elle retrace dans un récit romancé son premier stage en tant qu'interne en psychiatrie.

Claire Le Men, 28 ans, publie sa première BD où elle retrace dans un récit romancé son premier stage en tant qu'interne en psychiatrie. — O. Gabriel / 20 Minutes
  • Claire Le Men a choisi, après des études de médecine et quatre stages en psychiatrie, de devenir auteure de bande dessinée.
  • Elle dévoile dans Le Syndrome de l’imposteur, qui sort ce jeudi, ses premiers pas d’interne dans un service de psychiatrie.
  • Entre les personnes hospitalisées en unité pour malades difficiles (UMD) et des services à bout de souffle, elle parvient à décrire cet univers avec tendresse et humour.

Maroc : des « schizophrènes » dans les hautes sphères politiques ?

Bladi.net

MAROC
2 mai 2019
Saâd-Eddine El Othmani, psychiatre et Chef du Gouvernement, vient de qualifier de « schizophrènes » de nombreux hommes politiques qui entravent les réformes amorcées par son gouvernement. Faut-il s’en affoler ? Des malades mentaux dans les hauts rouages de l’Etat ? Ou est-ce juste une manière de parler, une exagération ? Voyons voir…
« Pense-t-il ce qu’il dit ? » Est une question qui se pose d’elle-même vu ses qualifications dans le diagnostic des maladies psychiatriques. En effet, doit-on donc réellement s’alarmer ? Il convient d’abord de regarder cette affaire de plus près et de ne pas tirer de conclusion hâtive. L’expérience nous dévoile qu’il est inutile de penser immédiatement au zoo à chaque fois que Benkirane parle de crocodiles et autres bêtes sauvages. Psy ou pas psy, la vérification s’impose.


L’Art brut en bande dessinée ?


Par Didier Quella-Guyot    3 mai 2019


Il faut un petit grain de folie pour se mettre à dessiner, à peindre, à écrire, mais qu’en est-il chez ceux que l’on traitait de fous, qu’on envoyait à l’asile d’aliénés, qu’on privait de vie publique ? C’est ce que tente de raconter « Enferme-moi si tu peux » en évoquant six créateurs, célèbres ou pas, dont la reconnaissance artistique fut problématique sous l’appellation d’art brut ; c’est aussi ce qu’évoque « La Trahison du réel » à travers le destin édifiant d’Unica Zürn qui vécut avec Hans Bellmer ...

Les auteurs d’« Enferme-moi si tu peux » ont choisi d’évoquer des destins aussi exceptionnels qu’opposés. Augustin Lesage, par exemple, né dans une famille de mineurs et qui se met au fond des galeries où il s’épuise à entendre des voix ! Celles-ci le poussent vers une peinture miniaturiste et très colorée qui contraste fortement avec son environnement habituel. Au total, plus de 800 toiles naitront « sous l’influence des esprits » !
Il n’est pas le seul à entendre des voix : Magde Gill, elle aussi. Après l’orphelinat et un travail comme bonne, elle se met à entendre une dénommée Myrninerest qui va lui inspirer des dessins dont elle n’a jamais perçu l’intérêt ou l’originalité. Les musées après sa mort se les sont arrachés. Les femmes ont évidemment particulièrement souffert de l’interdit artistique qui pesait sur elles. Aloïse en est un autre exemple. Maltraitée par une sœur ainée tyrannique, elle s’inventera des amours, écrivant des choses curieuses, puis on l’enferma pendant plus de 40 ans dans un asile où elle se mettra à dessiner inlassablement sans jamais reconnaitre son talent.


Des nazis sur le divan

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Publié dans le magazine Books, mars 2013. Par Paul Lerner

Quand Rudolf Hess, proche collaborateur d’Hitler, se retrouva aux mains des Anglais en 1941, il fut rapidement pris en charge… par des psychanalystes. Cette nouvelle science donnait l’espoir de comprendre les ressorts de l’âme nazie et donc de mener la guerre plus efficacement. Les agents du renseignement américain pensaient de même, au point de psychanalyser Hitler à distance.


Piotr Uklańskis "Real Nazis", Heinz Bunse

Le 10 mai 1941, au cours de l’un des épisodes les plus étranges de la Seconde Guerre mondiale, Rudolf Hess s’extirpa d’un appareil de la Luftwaffe pour atterrir en parachute sur une ferme écossaise. Il avait probablement l’intention de négocier un accord de paix entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne nazie. Mais nul ne sait avec certitude si Hess agissait de son propre chef, ou s’il avait au préalable noué des contacts au Royaume-Uni. De même, on ignore quel bénéfice précis il espérait tirer de l’opération. Peut-être imaginait-il qu’il serait reçu dans les plus hautes sphères de la diplomatie britannique, voire qu’on l’y accueillerait en héros ; et que ses compatriotes l’acclameraient pour avoir précipité la fin de cette guerre insensée contre l’Angleterre, lui abandonnant la maîtrise des mers en échange de la liberté de se concentrer sur l’Union soviétique, le véritable ennemi racial et idéologique. Quoi qu’il en soit, il y a une chose à laquelle le dauphin d’Hitler ne s’attendait certainement pas : tomber aux mains des psychanalystes. Tout laisse à penser que le prisonnier Hess a livré des informations utiles au renseignement militaire. Mais les quatre années qu’il passa sur le sol britannique ont en définitive davantage intéressé les experts en psychologie que les stratèges (1). Une fois remis des blessures subies lors de son saut en parachute, Hess devint l’objet de toutes les attentions en tant que représentant de l’énigmatique esprit nazi. Médecins et psychologues se mirent à chercher en lui des clés pour comprendre l’ennemi : ils espéraient, en sondant la psyché de l’un des plus proches partisans du Führer, percer le secret du pouvoir d’attraction exercé par Hitler.


VIDÉO - "Pas de suppressions de postes cette année" selon la directrice de l'hôpital de Thuir

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Par Simon ColbocFrance Bleu Roussillon   3 mai 2019

Vingt postes étaient menacés, mais "ils seront maintenus" affirme la directrice de l'hôpital psychiatrique de Thuir. Fabienne Guichard était notre invitée ce vendredi sur France Bleu Roussillon.

L'hôpital de Thuir emploie 1 000 personnes. 16 000 patients y sont suivis chaque année.
L'hôpital de Thuir emploie 1 000 personnes. 16 000 patients y sont suivis chaque année. © Maxppp - Frederic Vennarecci
De quoi rassurer le millier de salariés de l'hôpital psychiatrique de Thuir ? Aucun poste ne devrait être supprimé cette année au sein de l'établissement. C'est en tous cas la promesse ce vendredi matin sur France Bleu Roussillon de la nouvelle directrice de l'hôpital Fabienne Guichard : " Il s'agit d'agents qui assurent les remplacements, qui couvrent en partie l'absentéisme. Aucun poste ne sera supprimé, c'est un engagement que je vais tenir.

Sois normale et tais-toi : enquête sur l’autisme féminin (par « Sous Silence »)

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Le webdocumentaire Belge "Sous Silence"publie une enquête très complète sur l'autisme au féminin, avec des témoignages de jeunes femmes, représentante associative, professionnels...
Cette enquête démarre en analysant le phénomène de sous représentation des femmes par rapport leurs homologues masculins, puis enchaîne avec un témoignage édifiant de Julie, membre de l'association, passée par la case institution, cataloguée de déficiente intellectuelle, victime de harcèlement et discrimination au travail...


Des pictogrammes pour mieux communiquer en consultation avec les patients autistes


Camille Roux
| 03.05.2019


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    Des pictogrammes pour mieux communiquer en consultation avec les patients autistes 

VOISIN/PHANIE``
Pour améliorer la communication entre médecins et patients souffrant d'autisme, le foyer d'accueil médicalisé de Caudry (Hauts-de-France) expérimente un nouvel outil baptisé "Mon com' santé", rapporte La Voix du Nord. Il s'agit d'un classeur rassemblant des fiches de pictogrammes. Ces derniers permettent aux patients qui ne peuvent s'exprimer à l'oral d'indiquer au praticien où ils ont mal, comment ils ont mal sur une échelle de douleur ou encore s'ils sont sensibles au bruit par exemple. À l’inverse, le médecin peut expliquer plus clairement au patient ce qui l'attend : traitement, prise de sang, etc.

Filiation : fin du secret pour les enfants nés d’un don ?

Par Catherine Mallaval — 
Dans la banque de sperme Cryos à Aarhus au Danemark, 2015.
Dans la banque de sperme Cryos à Aarhus au Danemark, 2015. Photo Laerke Posselt. Agence VU


Avant la présentation, en juillet, du projet de loi bioéthique qui doit ouvrir la PMA à toutes, une disposition fait grincer : faut-il écrire «né d’un don» sur l’acte de naissance des enfants conçus avec les gamètes d’un tiers ? Le débat agite même le camp de ceux qui militent pour l’accès aux origines.

C’est l’histoire d’Arthur Kermalvezen, qui a fini par rencontrer l’homme qui lui a permis d’exister grâce à un don de sperme à l’âge de 34 ans. Après des années à se cogner contre le vide d’une partie de ses origines. Arthur a cherché. Il a fini par retrouver Gérard, après un test génétique, en contournant la loi française. Il livre aujourd’hui son histoire dans le Fils, l’incroyable enquête pour retrouver celui à qui il doit la vie (1). Cet ouvrage est notamment dédié à «Gérard, pour ce don de vie».

Le Gouvernement jurassien soutient le développement d’une psychiatrie intégrée

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SUISSE
3 mai 2019

Le Gouvernement jurassien soutient le lancement d’une expertise plus approfondie pour la création d’un Réseau interjurassien de santé mentale.

Le Groupe de travail est arrivé à la conclusion que la création d’un Réseau interjurassien de santé mentale, regroupant l’offre stationnaire sur le site de l’Hôpital de Moutier, est la meilleure option. Photo: Archives
Le Groupe de travail intercantonal a été mandaté par les Gouvernements jurassien et bernois, avec le soutien de la Confédération, via la Conférence tripartite. Il a été chargé d’identifier les options et la répartition des prestations médicales permettant de dégager le meilleur scénario possible pour l’avenir de l’Hôpital de Moutier, sa mission, son personnel, ses patients, ainsi que les populations concernées.
Le Groupe de travail est arrivé à la conclusion que la création d’un Réseau interjurassien de santé mentale, regroupant l’offre stationnaire sur le site de l’Hôpital de Moutier, est la meilleure option. Les trois objectifs du Réseau interjurassien de santé mentale sont les suivants : (1) offrir une prise en charge basée sur un concept médical moderne de psychiatrie intégrée ; (2) soutenir le développement des prestations psychiatriques pour la population francophone du Jura bernois et du canton du Jura, aussi bien du point de vue de l’offre proposée que de son accessibilité géographique ; (3) garantir les interfaces avec les soins somatiques.

ENQUÊTE FRANCEINFO. "On s'est fait avoir" : déçus, des parents retirent leurs enfants d'écoles Montessoritrie

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Edité par Pauline Pennanec'h et Alexis Morel

La méthode Montessori, pédagogie très à la mode qui séduit de plus en plus de familles, est pratiquée en France dans plus de 200 écoles privées hors contrat. Un succès grandissant mais qui déçoit aussi certaines familles.

Une école Montessori (illustration).

Elles se multiplient en France à une vitesse folle : les écoles Montessori, ces établissements privés et hors contrat pour la plupart, séduisent pour leur pédagogie d’enseignement alternative. On en compterait au moins 200 en France, mais certaines familles accusent leurs écoles d'en avoir dévoyé la méthode, et ont décidé de retirer leurs enfants de ces établissements. Ce n'est pas à la pédagogie Montessori qu'ils en veulent, mais à la façon dont ces écoles l'ont appliquée. Tous font le même constat : c'est compliqué pour une famille d'être fixée sur la qualité d'une école Montessori.



jeudi 2 mai 2019

Émilie se lance dans la psychothérapie [Sic]

Publié le 
Émilie exerce à son domicile, dans une pièce aménagée./  Photo Kévin Sanchez.
Émilie exerce à son domicile, dans une pièce 
aménagée./ Photo Kévin Sanchez.

Émilie s'est lancée depuis peu dans une nouvelle activité, celle de psychothérapeute. À 40 ans, elle a suivi plusieurs formations reconnues. Elle expose d'ailleurs ses diplômes chez elle pour certifier son professionnalisme. Un travail qui nécessite de l'écoute, du respect et de la bienveillance. 


Enfants placés : «Maintenir l’unité des fratries doit être une priorité»

Par Anaïs Moran, Photo Marguerite Bornhauser — 
Fouzy Mathey Kikadidi, cofondatrice d’un collectif d’aide aux jeunes sortant de foyers et familles d’accueil, à Paris le 18 avril.
Fouzy Mathey Kikadidi, cofondatrice d’un collectif d’aide aux jeunes sortant de foyers et familles d’accueil, à Paris le 18 avril.Photo Marguerite Bornhauser pour Libération


Alors qu’une proposition de loi sur l’Aide sociale à l’enfance doit être débattue lundi, Fouzy Mathey Kikadidi, ballottée de foyers en familles d’accueil pendant dix-huit ans, alerte sur l’urgence de mieux protéger les 300 000 jeunes concernés.

De l’année 1991, Fouzy Mathey Kikadidi n’a aucun souvenir. Ni de la tentative d’empoisonnement par sa tante, ni de son long séjour à l’hôpital, ni même de la visite des services sociaux. Tout ce qu’elle sait, c’est que sa mère n’est jamais venue la récupérer. Elle avait 3 ans. «Nous venions d’arriver du Congo-Brazzaville, ma mère, mes deux frères et moi. Mon grand-père et ma tante nous hébergeaient mais les choses ont très vite dégénéré. Il y avait de la folie dans cet appartement.» A la sortie de son hospitalisation, la fillette est placée dans un foyer du Val-de-Marne avec ses deux frères. Le début d’un parcours de vie tumultueux : enfant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) durant dix-huit ans, la jeune fille connaîtra la séparation imposée à sa fratrie dès 1993, puis deux familles d’accueil, quatre déménagements, neuf établissements scolaires.
Aujourd’hui, Fouzy Mathey Kikadidi a 30 ans. Elle s’est installée dans le XIVe arrondissement de Paris. Cofondatrice de Repairs ! 94, un réseau d’entraide aux jeunes sortant de foyers et de familles d’accueil, elle vient de présider un groupe de travail gouvernemental sur la question de l’ASE. Un engagement loin d’être anecdotique : si le secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance, Adrien Taquet, annonce vouloir lancer une refonte du système avant le début de l’été, la militante a «conscience que le milieu associatif ne devra rien lâcher s’il veut obtenir de réelles améliorations».

mercredi 1 mai 2019

#babyshower ou le bébé bête de foire

Les accros des réseaux sociaux ne cessent de mettre en scène leur vie à coups de hashtags et de selfies, lançant la tendance (ou pas). Cette semaine, alertez les bébés.

CHRONIQUE Carine Bizet   Publié le 1er mai 2019

Aline Zalko pour M Le magazine du Monde
De nombreux parents sur Instagram ne pensent pas aux conséquences de leurs posts. Les quelque 20 millions d’inconscients qui célèbrent les futurs débuts ou l’entrée dans la vie de leurs rejetons à coups de #babyshower(une fête d’origine anglo-saxonne qui tend à se répandre à travers le monde) ne se doutent pas qu’ils fournissent auxdits rejetons un beau dossier à charge – ou à décharge, selon les problèmes rencontrés.

Les parents en mode #babyshower prônent sans vergogne la « pastelmania ». Décors, assiettes, gâteaux, grappes de ballons : tout est décliné dans des tons de layette pâlichons. Même maman et ses copines sirotent des cocktails alcoolisés couleur rose bonbon pour être raccord (et faire descendre les « bonbons d’adultes » fourrés à la benzodiazépine). C’est un peu comme si le lapin de Pâques avait vomi des dragées partout.
Ces clichés sucrés feront office de preuves dans une quinzaine d’années, quand des parents excédés demanderont à l’enfant de la #babyshower d’« arrêter de se déguiser en goth ». L’adolescent(e) qui s’habille en noir pourra plaider la légitime défense face à un traumatisme infantile : la surexposition dès la naissance à des tons pastel l’a obligé(e) à se rebeller. Et d’ailleurs, il/elle a une idée : plutôt que consulter un psy (cher et compliqué), il/elle préférerait un piercing. Oui, cela l’aiderait à oublier. Eh oui, c’est du chantage affectif.

Premiers « nudes »

Cela dit, les parents fans de #babyshower n’ont pas hésité à poster des portraits particulièrement gênants de leurs petits derniers. Bébé joufflu tout nu, oreilles de lapin en moumoute, costume de pingouin ou de danseuse, derrière à l’air près d’une brioche en forme de fesses… Ils ont été particulièrement inventifs dans la catégorie « fout la honte ».