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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 29 avril 2019

Eden (1/6)

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47 min
Disponible du 25/04/2019 au 31/05/2019

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Quand la crise des migrants bouleverse les destins d’une galerie de personnages, entre la Grèce, l’Allemagne et la France. Réalisé par Dominik Moll, une fresque lucide et humaniste en six épisodes, ancrée dans la réalité, avec notamment Sylvie Testud.

Une frêle embarcation de migrants accoste sur une plage grecque. C’est le point de départ de plusieurs histoires qui s’entremêlent à travers l’Europe : à Athènes, Amare et son frère Daniel sont accueillis dans un camp dirigé par Hélène, une femme d’affaires qui défend un projet de gestion privée des flux de réfugiés ; à Mannheim, en Allemagne, Silke et Jürgen décident d’héberger un jeune Syrien, Bassam, ce qui contrarie leur fils Florian ; à Paris, Hamid et Maryam demandent l’asile politique, aidés par un journaliste qui enquête sur les exactions du régime de Bachar el-Assad. Bientôt, Daniel et Amare tentent de s'évader pour gagner l’Angleterre…


Un employeur peut-il, sans concertation, déplacer un soignant d’un service à un autre ?

Publié le 28 avril 2019

Dans cette rubrique consacrée au droit, ActuSoins répond aux questions juridiques des professionnels de santé. Toutes les réponses données sont celles de juristes, spécialisés dans le droit de la santé et de la protection sociale. 

Un employeur peut-il, sans concertation, déplacer un soignant d’un service à un autre ?
Certains hôpitaux ou cliniques privées font face à des sous-effectifs récurrents dans certains de leurs services de soins, pour diverses raisons. Pour répondre à cette problématique, ils peuvent faire appel au « pool » (soignants qui interviennent dans plusieurs services de la structure) ou à l’intérim par exemple, mais ils peuvent aussi avoir tendance à déplacer un soignant d’un service à un autre en urgence.
D’autres structures, sans problématique d’effectif, décident également de faire tourner leurs équipes et donc d’imposer à un professionnel de changer de service de soins. Mais, peut-on obliger un infirmier, qui travaille depuis 20 ans en chirurgie orthopédique ou en service de médecine, à travailler du jour au lendemain aux urgences ou en service de psychiatrie ?

"Si la société inclut la personne âgée, elle doit arriver à la mort... vivante", dit la fondatrice d'une "maison partagée"

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Ce jour-là, l’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) que dirige François Ancilotto dans le Tarn reçoit les résidents de la "maison partagée" de Tauriac. S’il est aussi humain avec ses pensionnaires, c’est qu’il est le fils de Josette Ancilotto, à l’origine de cette idée consistant à faire vivre ensemble des personnes âgées dans un lieu d’accueil alternatif, en colocation. Leur association Ages sans frontières gère ces deux façons complémentaires de prendre en charge les âges avancés de la vie.
Josette, mariée à un médecin gériatre, a dirigé cet Ehpad pendant vingt-six ans. C’est une affaire de famille, bien que le mot "affaires" ne soit pas celui qu’ils préfèrent. "Certains établissements répondent à des logiques économiques commerciales. Ils proposent des prix complètement aberrants par rapport au service. Ici, nous sommes gérés par une association et on n’a pas une pression aussi forte que ce que l’on peut trouver dans des groupes lucratifs privés, c’est sûr", explique le directeur.

Le financement à la pertinence et à la qualité dans les hôpitaux sera-t-il plus pertinent et qualitatif que la T2A ?




Paris, le lundi 29 avril 2019 – Fin janvier, le responsable de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), Jean-Marc Aubert, rendait un rapport à Agnès Buzyn visant à répondre à l’objectif fixé par le Président de la République d’aller vers 50 % de financement à l'activité et 50 % de rémunérations aux forfaits à l’hôpital sur des critères de pertinence et de qualité des soins.

Psychothérapie institutionnelle en clinique privée. Dr JL Place, Hervé Gandillon



Points de vue et informations sur l'organisation de la psychiatrie en France

Suicides : les policiers se tuent à la peine

Par Chloé Pilorget-Rezzouk, photo Aimée Thirion — 
Beaucoup redoutent une année noire, à l’instar de 1996 et ses 70 suicides. La «cellule alerte prévention suicide» doit être une force de proposition auprès du ministre de l’Intérieur.
Beaucoup redoutent une année noire, à l’instar de 1996 et ses 70 suicides. La «cellule alerte prévention suicide» doit être une force de proposition auprès du ministre de l’Intérieur. Photo Aimée Thirion

Le ministre de l’Intérieur lance ce lundi une cellule de prévention afin d’endiguer un phénomène qui touche particulièrement les forces de l’ordre et que les syndicats dénoncent de plus en plus vigoureusement. Depuis janvier, vingt-huit agents se sont donné la mort.

Une capitaine de 48 ans à Montpellier, un gardien de la paix de 25 ans à Villejuif, un CRS de 42 ans au Mans, un agent de 40 ans de la police aux frontières à Querqueville… Depuis début janvier, 28 policiers se sont donné la mort. L’an dernier, ce chiffre n’avait été atteint qu’au mois de septembre. A l’heure où certains scandent «suicidez-vous !» en manif ou taguent «flics suicidés à moitié pardonnés», cette série macabre rappelle qu’il y a des hommes derrière les matricules. Le 19 avril, les flics de France se sont réunis devant leurs commissariats à la mémoire des collègues. Message fort et inédit, le directeur général de la police nationale (DGPN), Eric Morvan, a lui-même enjoint toute la hiérarchie de participer à ce recueillement. «Il est trop tôt pour parler de hausse, mais ce nombre est extrêmement inquiétant. La tendance est malheureusement à une année record», affirme le chercheur Mathieu Zagrodzki, auteur de Que fait la police ? Le rôle du policier dans la société. Beaucoup redoutent en effet une année noire, à l’instar de 1996 et ses 70 suicides. L’éprouvante mobilisation dans le cadre des gilets jaunes joue-t-elle ? Beauvau affirme qu’il n’y a pas de corrélation, mais «ce contexte de confrontation entre police et manifestants pourrait être un élément se mélangeant au stress professionnel et à d’autres circonstances plus structurelles»,estime le chercheur au CNRS Sebastian Roché.

Château-Gontier. Une cagnotte en ligne pour aider les jeunes bipolaires ou schizophrènes

Tatania GUESDON   23-04-2019

L’association de Château-Gontier-sur-Mayenne Schizo’jeun’s, qui soutient les jeunes confrontés à la schizophrénie et à la bipolarité, a besoin d’argent pour financer des cours d’équithérapie et de judo. Elle lance une cagnotte en ligne pour l’aider à mener à bien ses projets.


Face à la mendicité des enfants roms, les « échecs » et les « belles réussites » de la Mairie de Paris

Depuis fin 2015, la Ville a mis en place des maraudes et un dispositif d’insertion pour les familles à la rue. Le dispositif doit être étendu à seize départements, a annoncé le gouvernement.
Par Isabelle Rey-Lefebvre et Solène Cordier Publié le 29 avril 2019
Un enfant rom dans un centre d’accueil du 2e arrondissement de Paris, le 12 avril.
Un enfant rom dans un centre d’accueil du 2e arrondissement de Paris, le 12 avril. NICOLAS KRIEF POUR "LE MONDE"
L’approche de la camionnette, pourtant banalisée, de la maraude de l’Unité d’assistance aux sans-abri (UASA) fait décamper deux garçons et leur père, ce jeudi 11 avril. Ils faisaient la manche boulevard Haussmann, à Paris, à quelques mètres des vitrines rutilantes des Galeries Lafayette. Aurora, la mère de 38 ans, affronte donc seule les deux travailleurs sociaux, Sabine, coordonnatrice, assistée de Pierre, traducteur roumain (les prénoms ont été modifiés).

Psychodon : Yannick Noah et d'autres artistes réunis à l'Olympia pour briser le tabou autour des maladies mentales

Publié le 

MILLE ET UN SOINS INFIRMIERS EN PSYCHIATRIE …




Le parcours de Marie Rajablat, infirmière en psychiatrie, témoigne d'une clinique exigeante et audacieuse et d'un engagement constant pour une psychiatrie plus humaine… Une interview à télécharger gratuitement en pdf.


PLANCO-ISO, UNE RECHERCHE INFIRMIÈRE CENTRÉE SUR LE PLAN DE CRISE CONJOINT

Publié le 26 Avril 2019

Un programme hospitalier de recherche infirmière (PHRIP) va évaluer l’impact du plan de crise conjoint sur l’isolement et la contention.
En psychiatrie, diminuer les mesures coercitives et réduire leur durée, reste un enjeu important. Difficile en effet après une pratique d’isole- ment ou de contention d’instaurer une alliance thérapeutique. Parmi les initiatives préventives, le Plan de crise conjoint (PCC), sorte de direc- tives anticipées pour la psychiatrie, peut être proposé. Cet outil permet à l’usager d’élaborer avec un professionnel de santé les soins et les mesures à privilégier en cas de crise symptomatique. Jusqu’ici, les études évaluant l’impact du PCC pour diminuer les mesures de contrainte ont donné des résultats mitigés, voire contradictoires.

SCHIZOPHRÉNIE ET CANNABIS

N° 237 - AVRIL 2019


N° 237 - Avril 2019

Plus d’un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soin est alors davantage marqué par l’instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L’approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants, comment malgré tout engager des soins cohérents ?


A la Gaîté Lyrique, les cyberféministes redonnent le pouvoir aux femmes

  • Annabelle Chauvet  Publié le 27/04/2019.


    L’exposition “Computer Grrrls” à Paris bouleverse les a priori et met brillamment en avant la participation des femmes au développement des technologies informatiques sur les trente dernières années.

    Dans une vidéo à l’esthétique aussi délicieusement criarde et kitsch qu’un powerpoint des années 2000, Jennifer Chan, artiste canadienne, dénonce l’absence de femmes dans les plus grandes entreprises fondatrices du web d’aujourd’hui. Les photos de Mark Zuckerberg (Facebook), Steve Jobs (Apple), Jonah Peretti (Buzzfeed) et bien d’autres se succèdent, affichant l’évidence : les hommes dominent Internet. Cette vidéo est présentée à la Gaîté Lyrique dans le cadre de l’exposition Computer Grrrls, Histoire.s, genre.s, technologies.s. 


    Maladies taboues : des préjugés qui font mal !

    Handicap.fr

    Par 25 avril 2019

    Isolement, insultes... Une étude met en évidence les conséquences sociales induites par le caractère tabou de certaines maladies (VIH, schizophrénie...) et révèle les axes de travail prioritaires. En tête : améliorer l'image et la connaissance.

    Incontinence urinaire, schizophrénie, dysfonctionnement érectile, VIH, psoriasis, stomies… Plus de la moitié des personnes touchées par une maladie perçue comme « taboue » constatent des répercussions sur leur vie sociale. Toutes ces pathologies partagent un même caractère « embarrassant », qui peut être source de souffrance et de rejet : isolement, insultes, difficultés à établir des relations amoureuses… 146 personnes ont accepté de répondre à un questionnaire en ligne, dans le cadre d'une étude exploratoire initiée par Coloplast, entreprise pionnière dans le développement de dispositifs médicaux pour les personnes souffrant de troubles intimes. Elle a ensuite donné lieu à la première conférence tenue sur le sujet, le 15 avril 2019. Ces initiatives ont permis d'ouvrir des réflexions sur le parcours de ces patients et d'évoquer les premières pistes d'amélioration.


    Peut-on espérer guérir de la schizophrénie?

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    QUEBEC

    Mercredi, 24 avril 2019 

    Notre fils unique a été diagnostiqué schizophrène à l’âge de 18 ans. Le choc fut d’autant plus brutal que c’était un élève brillant, même s’il avait traversé certains passages difficiles au cours des années précédant sa première vraie crise. Mon mari et moi avons pris le taureau par les cornes et tout fait pour l’aider à s’en sortir. Il a aujourd’hui 28 ans et termine enfin sa scolarité en administration des affaires.
    Depuis trois ans il gère très bien son hygiène de vie et sa médication n’est plus aussi importante qu’avant, ce qui lui évite beaucoup d’effets secondaires. Il aimerait cesser complètement sa médication car il se sent en pleine forme. Je serais encline à lui donner raison mais mon mari est convaincu que ce genre de maladie ne se guérit pas et qu’il en a pour toute sa vie à prendre une médication. Est-ce vrai ?