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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 avril 2019

Vieillir aujourd'hui. Perspectives cliniques et politiques

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Collection Psychanalyse



DUCHÊNE AlexiaLE GUERNIC Yves-Marie SIMON Amandine

Qu'est ce que vieillir aujourd'hui ?  La question du vieillissement est d'actualité. Dans le champ économique tout d'abord où certaines publicités invitent à investir dans de futurs EHPAD mais aussi dans le champ du savoir où certains tentent de montrer comment bien vieillir d'une part et comment « bientraiter » les personnes âgées d'autre part.

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Soigner ses proches, une bonne idée ?

19.04.2019

L’exercice de la médecine requiert objectivité et distance vis-à-vis du patient. Aussi, soigner ses proches peut conduire à une certaine confusion des genres ou l’émotionnel et le professionnel s'intriquent. Il n’existe cependant aucune loi interdisant de devenir le médecin de ses proches.

On imagine mal un obstétricien accoucher sa sœur ou une femme chirurgien opérer son fils mais le médecin généraliste est, lui, régulièrement sollicité par ses proches. Pour un conseil, un vaccin, un suivi, un certificat de non contre-indication à la pratique d'un sport ou une urgence traumatique bénigne, famille ou amis semblent peu gênés de demander : « Juste… tu peux regarder » ?
Dans de nombreuses circonstances, le médecin prend aussi naturellement lui-même en charge au quotidien la santé de ses enfants ou de ses proches jusqu’à être parfois leur médecin traitant.
Pourtant, des questions subsistent : « 56 % des généralistes pensent qu’il ne faut pas soigner ses proches mais 96 % le font quand même », souligne Virginie Wallerend dans sa thèse de médecine soutenue à Caen en 2009, intitulée"Quand le médecin généraliste soigne sa famille". Plusieurs thèses de doctorat et revues de la littérature se sont intéressées à ce sujet permettant d’envisager les enjeux d’une telle démarche pour les jeunes médecins (1).

Santé mentale et neurosciences : se parler de ce qui va bien pour diminuer les résistances

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Le chef du pôle de  de l’AP-HM David Da Fonseca, interviewé à Nice lors du congrès mondial de l’A.I., a instauré cette méthode de communication qui est, selon lui, proche de la pensée de l’enfant. « L’enfant a besoin de relation et de partage mais cela, on ne l’apprend pas en étudiant la psychiatrie. Les neurosciences nous apprennent qu’il est altruiste de manière innée et que l’homme est fondamentalement bon. »

Développer l’empathie permet donc de se connecter aux autres, comme le font les enfants.
Parler de soi, d’un moment agréable, permet de diminuer les résistances face à une situation que l’on pense impossible à résoudre. Comment l’utiliser en  ? Agnès Trébuchon, neuroscientifique à l’AP- HM explique comment l’AI agit sur notre cerveau.
« Lors de la prise en charge d’un patient souffrant d’une pathologie chronique, le patient doit être acteur de sa santé. Je lui faire raconter une crise, en activant ainsi sa mémoire autobiographique. Nous essayons de faire émerger des événements [où il a pris le dessus] qu’il pourra réutiliser après la phase d’acceptation », explique-t-elle.

David Da Fonseca complète : « On peut expliquer au patient qu’il est responsable de sa souffrance, c’est-à-dire, qu’il peut travailler sur l’acceptation de ce qui lui arrive ».

Avant que nous ne prenions notre décision, notre cerveau a déjà choisi !

RTFLASH   16/04/2019

Des chercheurs australiens ont montré, confirmant des recherches antérieures, que notre cerveau prend des décisions 11 secondes avant que nous n'en soyons conscients. Les scientifiques ont demandé à 14 cobayes de choisir entre deux images : l’une représentant des bandes rouges horizontales et l’autre des bandes vertes verticales.
Après 20 secondes, les patients devaient se représenter mentalement leur choix. À l’aide d’une IRMf, ils ont étudié les effets de ce choix sur l’activité cérébrale. En analysant les zones stimulées, ils ont réussi à décoder les informations 11 secondes avant que le patient prenne sa décision.

Maladie d’Alzheimer : une combinaison de lumière et de son pour éliminer les plaques amyloïdes…

RTFLASH   17/04/2019

Des chercheurs du MIT ont montré qu’un type de lumière stroboscopique, associé à un bourdonnement aigu, pouvait être utilisé pour recréer les ondes cérébrales perdues à cause de la maladie d’Alzheimer, éliminer les dépôts amyloïdes et, in fine, améliorer la fonction cognitive chez des souris conçues pour afficher un comportement similaire à celui de personnes atteintes d’Alzheimer.
Cette technique n’a pas encore été testée cliniquement chez l’Homme, il est donc trop tôt pour extrapoler au modèle humain ; en effet, les ondes cérébrales fonctionnent différemment chez l’Homme et la souris. Mais, s’ils sont reproduits, ces premiers résultats suggèrent un moyen possible, peu coûteux et sans médicament, de traiter la forme courante de démence associée à la maladie.
Se basant sur une étude précédente qui montrait qu’une lumière clignotant 40 fois par seconde dans les yeux de souris génétiquement modifiées pouvait traiter leur version de la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont ajouté un son d’une fréquence similaire et ont constaté qu’elle améliorait considérablement leurs résultats.
« Lorsque nous combinons stimulation visuelle et auditive pendant une semaine, nous constatons l’engagement du cortex préfrontal et une réduction très spectaculaire de l’amyloïde » déclare Li-Huei Tsai, l’un des chercheurs de l’Institut Picower pour l’apprentissage et la mémoire, du MIT.

Des cerveaux de cochons décapités réanimés plus de 4 heures après leur mort

FUTURA SANTE

Des fonctions neuronales capitales ont été restaurées dans des cerveaux de porcs morts depuis quatre heures. De quoi ressusciter un jour les morts ? Ces résultats frappants soulèvent en tout cas de nombreuses questions éthiques.

Cela ressemble au début d'un film de science fiction, voire d'épouvante façon Frankenstein : des chercheurs sont parvenus à rétablir certaines fonctions neuronales dans des cerveaux de porcs morts depuis plusieurs heures, une expérience qui pose de nombreuses questions éthiques. Publiée dans la revue Nature, cette étude est toutefois très loin de prouver qu'il est possible de ressusciter d'une mort cérébrale.
En effet, les chercheurs insistent sur le fait qu'ils n'ont repéré dans les cerveaux étudiés « aucune activité électrique qui serait le signe de phénomènes de conscience ou de perception »« Ce ne sont pas des cerveaux vivants mais des cerveaux dont les cellules sont actives », assure l'un des auteurs de l'étude, Nenad Sestan. Selon ce chercheur à l'université de Yale (Etats-Unis), ces travaux montrent « qu'on a sous-estimé la capacité de restauration cellulaire du cerveau ».

Le vélo électrique fait du bien aux personnes âgées

SARDE

Repéré par Hakim Mokadem  

Selon une étude britannique, le vélo électrique permettrait aux personnes âgées d'augmenter leur autonomie et d'améliorer leur santé mentale et physique.


Saint-Denis : les scientologues lancent le siège, les élus résistent

Par Robin d’Angelo — 
Le nouveau siège français de la scientologie, à Saint-Denis, jeudi.

Le nouveau siège français de la scientologie, à Saint-Denis, jeudi. Photo Cyril Zannettacci. Vu

L’organisation américaine, qui a racheté pour 33 millions d’euros un bâtiment de plus de 7 000 mètres carrés, compte ainsi renforcer sa présence en France. La mairie s’oppose mais peine à trouver des moyens d’action.

jeudi 18 avril 2019

Le grand naufrage des politiques de santé mentale

Joseph Mornet, psychologue et psychothérapeute, notamment au centre Saint Martin de Vignogoul près de Montpellier, réagit à l’émission Pièces à conviction du 10 avril : « Psychiatrie : le grand naufrage ».
L’émission Pièces à conviction du 10 avril sur France 3 s’intitulait : « Psychiatrie : le grand naufrage ». Le documentaire de Raphaël Tresanini constitue un reportage sans concession sur l’état du soin psychiatrique aujourd’hui en France : des délais de rendez-vous en CMP allant jusqu’à 6 mois, des familles isolées essayant de prendre en charge elles-mêmes le soin du leur atteint de grave difficulté psychique, des lieux en Belgique offrant un accueil qu’il est impossible de trouver en France, et surtout un état de total « naufrage » des services hospitaliers. Des malades entassés à 3 dans des chambres prévues pour 1, des isolements systématisés pouvant durer des semaines, voire des mois ou même des années, des patients attachés, des conditions d’hygiène parfois limite, des équipes débordées et une perte totale du lien humain. Le soin semble se limiter désormais à la contention exercée par des professionnels réduits à une fonction d’ordre, comme si la vieille fonction de « gardien » avait de nouveau remplacé celle de soignant.
L’intéressant débat qui a suivi, animé de façon très vive par Virna Sacchi, n’a rien fait pour dissiper les craintes sur le devenir du soin psychiatrique malgré la présence de la ministre Agnès Buzin. La politique de santé semble se résumer en deux mots d’ordre : la réinsertion sociale et le contrôle de la violence. Alors que le documentaire montrait de façon criante le scandale des conditions faites aux soins intra-hospitaliers, le débat a glissé systématiquement sur le dehors du soin. Alors que les familles criaient leur isolement et demandaient un relais de professionnels pour les soulager, la seule réponse était une commisération facile. Lorsqu’a été évoqué l’accueil fait par des équipes belges (avec des prises en charge de 32 à 35 euros de prix de journée, la France leur versant 3 fois plus en contrepartie …), la seule remarque de la ministre a été de noter qu’ils n’avaient pas de projet de réinsertion

Les fous sont-ils dangereux? Voici la réponse d’un psychiatre et d’un psychologue



BELGIQUE

MAÏLI BERNAERTS Publié le 

"Les fous sont-ils dangereux ?" C’est la question un peu polémique à laquelle ont tenté de répondre un psychiatre et une psychologue dans une publication du CBCS (Centre bruxellois de coordination sociopolitique). Confrontés à cette question régulièrement, ils ont souhaité amener des éléments de réponse nuancés loin des clichés véhiculés entre autres par le cinéma et les séries.
Ils fournissent quelques chiffres parlants : entre 85 et 97 % des agresseurs ne sont pas des malades mentaux. En outre, plus de 90 % des patients ayant été hospitalisés en psychiatrie ne sont pas violents.
"Le pourcentage d’actes de violence attribuables aux malades mentaux est estimé entre 3 et 5 %, ce qui signifie que si on arrivait à éradiquer la violence liée aux troubles psychiatriques, 95 à 97 % des actes de violence continueraient à être perpétrés", indiquent-ils.

mercredi 17 avril 2019

Ne laissons pas se consumer la pedopsychiatrie !

Nous sommes des soignants du secteur de pédopsychiatrie du 19ème arrondissement de Paris en lutte contre les politiques antisociales et la casse de nos services publics.
Manifeste du Collectif Pédopsychiatrie du 19ème en Lutte !
Venez nous soutenir le 17 avril 2019 au 114 avenue de Flandre.
Nous sommes des soignants du secteur de pédopsychiatrie du 19ème arrondissement de Paris en lutte contre les politiques antisociales et la casse de nos services publics.
En 2016, nous nous sommes constitués en collectif, portés par les mouvements sociaux contre la loi travail du gouvernement Hollande et la nécessité de réagir aux regroupements (qui ont eu lieu au sein) de nos hôpitaux Parisiens dans une indifférence quasi générale imposés par à la loi HPST de 2009 dites « Loi Bachelot » et renforcés par la loi Santé « Tourraine » en 2016.
Au sein de notre secteur nous avons organisé de nombreuses manifestations en lien également avec d’autres collectifs du secteur social et médico-social (19ème côté adulte et 10ème côté pédopsychiatrie, la commission « action travail social », la commission « psy-soins-accueil », etc.).
Nous sommes en lutte localement pour la défense de nos budgets de formation et notamment pour le droit à la formation individuelle. Nous nous sommes également opposés au contrat de pôle (délégation de gestion) qui consiste à faire de nous des gestionnaires soumis aux dictats de la toute-puissante administration. Nous luttons également pour la défense de nos associations de secteur que l'administration incite outrageusement à transformer en caisses de gestion des budgets de secteur ou à faire disparaître comme dans de nombreux secteurs de psychiatrie et de pédopsychiatrie.
Une attaque au long cours
Cela fait plusieurs années que la pédopsychiatrie publique connaît de graves attaques idéologiques et financières de la part des gouvernements successifs, mettant à mal notre capacité à répondre à nos missions. Nous sommes au quotidien auprès d'enfants ayant besoin de soins psychiques nécessitant du temps, de la disponibilité psychique des soignants, ce qui se traduit par la possibilité de les recevoir régulièrement ainsi que leurs parents, mais aussi par le fait de travailler le lien avec les partenaires que sont l'Education Nationale, l'Aide Sociale à l'Enfance, mais également les institutions médico-sociales et les associations de quartier. Grâce à ce travail, nous pouvons tisser autour de l'enfant un maillage sur-mesure à même de le soutenir dans ses potentialités.

Souffrance au travail, intérim médical, horaires à rallonge : des médecins témoignent de la « situation explosive » des urgences

Martin Dumas Primbault
| 17.04.2019
Excédés par la « tension » récurrente dans une grande partie des services d'urgences français, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHARe) et SAMU-Urgences de France (SUDF) ont rendu public ce mercredi 17 avril les résultats d'une enquête nationale sur les conditions de travail (ressenties) des médecins urgentistes à l'hôpital public. Lancée en janvier 2019, elle compile les réponses de 1 092 praticiens à 77 questions portant aussi bien sur l'organisation que l'activité ou les conditions de travail dans leur service.

L'autre et soi, avec des élèves du lycée Jean-Moulin de Roubaix

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
17/04/2019
28 MIN

Quatorze élèves du lycée Jean-Moulin de Roubaix ont raconté leur histoire au Théâtre du Nord, à Lille, dans le cadre d’un atelier avec Marie Desplechin. Trois d’entre eux qui se préparent aux métiers de la sécurité et du soin à la personne racontent ces histoires qui questionnent l’altérité.

Quatorze élèves du lycée Jean-Moulin de Roubaix ont raconté leur histoire au Théâtre du Nord, à Lille, dans le cadre d’un atelier avec l’écrivaine Marie Desplechin.
Quatorze élèves du lycée Jean-Moulin de Roubaix ont raconté leur histoire au Théâtre du Nord, à Lille, dans le cadre d’un atelier avec l’écrivaine Marie Desplechin.  Crédits : Simon Gosselin
Samedi 23 mars, au Théâtre du Nord à Lille, quatorze élèves du lycée Jean-Moulin de Roubaix ont participé à une représentation orchestrée par l'écrivaine Marie Desplechin. Sur scène, chacun·e a lu un texte qu'ils ont écrit à partir de leurs propres expériences dans un spectacle sobrement titré L’autre et soi.
Sur la scène du Théâtre du Nord à Lille
Sur la scène du Théâtre du Nord à Lille Crédits : Simon Gosselin
Répétition au Théâtre du Nord à Lille
Répétition au Théâtre du Nord à Lille Crédits : Simon Gosselin
Cette aventure a commencé à l’automne 2018 à Roubaix, quand Marie Desplechin organise un atelier d’écriture au lycée Jean-Moulin. Les lycéens, d’abord intrigués et légèrement suspicieux à l’idée de faire du théâtre, prennent bientôt goût à cet atelier où, faire du théâtre, c’est aussi et avant tout parler de soi, de son passé, de ses questions, de ses angoisses.
Dans Les Pieds sur terre, trois des lycéens qui ont participé à ce projet, MujraMélissa et Martinracontent leur histoire. 
Quand elle était au collège, Mélissa a été harcelée et moquée par ses camarades. Une souffrance dont elle a très peu parlé, qu’elle a gardée enfouie et qu’elle est soulagée de raconter aujourd’hui, "à une époque où on parle beaucoup du harcèlement scolaire". 

Regardez le dernier film de Jean-Luc Godard "Le Livre d'image" en avant-première !

17/04/2019

Nous vous proposons de regarder, sur notre site, l'intégralité de "Livre d'image", le dernier film de Jean-Luc Godard en avant-première, en partenariat avec ARTE. Le film sortira sur ARTE le 24 avril !

Livre d'image de Jean-Luc Godard
Livre d'image de Jean-Luc Godard Crédits : Jean-Luc Godard
ARTE consacrera une soirée spéciale à Jean-Luc Godard mercredi 24 avril avec la diffusion du Livre d’image, Palme d’or spéciale au dernier Festival de Cannes, précédé de son premier film A bout de souffle. A cette occasion, France Culture, partenaire de l’événement, a proposé une journée dédiée au réalisateur le lundi 15 avril autour de l’entretien en avant-première qu’il a accordé à Olivia Gesbert dans La Grande Table
ARTE et France Culture vous proposent de regarder Le livre d’image dès le 17 avril sur leurs sitesarte.tv et franceculture.fr

Sur France 5, un documentaire dénonce les ravages du “Children Act” en Angleterre

Marie-Hélène Soenen
Publié le 16/04/2019

Pauvres enfants d’Albion

Depuis trente ans, au Royaume-Uni, des milliers d’enfants sont retirés à leur famille sur simple soupçon de maltraitance, puis adoptés ou placés dans des institutions. Après un premier volet en 2016, Stéphanie Thomas et Pierre Chassagnieux ont tenté de retrouver certains de ces enfants arrachés à leur famille. Une enquête bouleversante.

En novembre 2016, le documentaire coup de poing Les Enfants volés d’Angleterre, de Stéphanie Thomas et Pierre Chassagnieux, mettait au jour les conséquences dramatiques du Children Act, adopté en 1989 sous Margaret Thatcher, qui permet aux services sociaux de retirer leur progéniture à des parents sur simple soupçon de maltraitance. Le témoignage de Bethany, en fuite vers la Normandie, semblait tout droit sorti du film Minority Report, d’après Philip K. Dick : enceinte pour la première fois, l’Anglaise de 22 ans était déjà suspectée de devenir une mauvaise mère par les services sociaux, qui menaçaient de lui enlever son bébé à la naissance…
Bouleversés par la découverte de ce système inique qui pulvérise chaque année des milliers de familles outre-Manche, les réalisateurs décident en 2017 de poursuivre l’enquête en interrogeant le devenir des mineurs pris en charge par les services sociaux. Les Enfants perdus d’Angleterre met ainsi en lumière l’insupportable « maltraitance institutionnelle » exercée par un dispositif de protection de l’enfance en perdition, toujours plus soumis à une logique de rentabilité. Pendant de longs mois, Stéphanie Thomas et Pierre Chassagnieux ont cherché à entrer en contact avec des dizaines d’anciens enfants placés. Seuls quelques-uns accepteront finalement de raconter leur histoire. « Notre premier film donnait la parole à des parents qui avaient tout perdu. Leur vie était massacrée, ils n’avaient plus peur de rien et parlaient librement, explique Pierre Chassagnieux. Cette fois, cela a été bien plus compliqué. Les gens voulaient bien raconter leur histoire au téléphone, mais dès que nous évoquions le tournage, ils se rétractaient. »

Laurent Flament : “ Les dossiers d’investissements pour la psychiatrie seront étudiés ”

Publié le 

CONFÉRENCES Neuromarketing : comment les marques influent sur notre cerveau

17/04/2019

Que se passe-t-il lorsque nous achetons ? Une discipline se charge de répondre à cette question : le neuromarketing. Il a ainsi identifié une cible privilégiée : le cerveau reptilien, le plus primitif, celui où siège l’instinct de survie et de fuite, mais aussi le plaisir et la peur.
Le neuromarketing
Le neuromarketing Crédits : Kathleen Finlay - Getty
L’avantage du cerveau reptilien, c’est qu’il est fondamentalement égoïste. Il ignore les notions de mémoire, d’éducation, d’intelligence ou de solidarité. C’est donc à cette partie primitive de notre cerveau que les spécialistes du marketing s’adressent. Il s’agit d’y engendrer des réactions instinctives qui vont conduire à l’acte d’achat.
Sommes-nous manipulés par le neuromarketing ? Perdrons-nous notre originalité, notre autonomie ? Pour tout savoir sur les processus mentaux et les comportements à l’œuvre chez les consommateurs.

Des médecins-psychiatres agitent le spectre d'une explosion des coûts

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Suisse 
le 16 avril 2019

La pétition déposée en mars dernier par les psychologues pour plus d'indépendance fait réagir les médecins-psychiatres. Certains prédisent une explosion des coûts si les psychothérapies ne devaient plus dépendre d'un psychiatre pour être remboursées.

Le front entre les psychologues et les médecins-psychiatres superviseurs se durcit. Le modèle de la délégation pratiqué en Suisse est au coeur de la polémique: le 11 mars dernier, une pétition des psychologues, soutenue notamment par des patients et leurs proches et forte de plus de 94’400 signatures, demandait que les médecins généralistes et les pédiatres puissent eux aussi établir des prescriptions pour des psychothérapies.