Suite au second colloque international sur la psychiatrie citoyenne, qui a eu lieu les 1er et 2 avril à Besançon, une liste de douze propositions a été établie pour sortir de la culture de l’enfermement. Elles sont sur le bureau de la ministre Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.
![Le colloque international de psychiatrie citoyenne s’est tenu à Besançon les 1 er et 2 avril. Photo DR /Gabriel VIEILLE](https://cdn-s-www.estrepublicain.fr/images/B9CBF300-2166-4A0D-8920-945A5619E9BA/LER_v1_04/le-colloque-international-de-psychiatrie-citoyenne-s-est-tenu-a-besancon-les-1-er-et-2-avril-photo-dr-gabriel-vieille-1555095476.jpg)
Quelque 400 participants, 55 intervenants deux jours durant. Le second colloque international de psychiatrie citoyenne qui s’est tenu les 1er et 2 avril a permis aux acteurs d’affirmer, une fois encore, la nécessité de sortie de la culture de l’enfermement. Et la prise en compte de la psychiatrie citoyenne.
« La France est à la traîne », annonce Marie-Noëlle Besançon, présidente de la fondation Les Invités au festin. « Durant le colloque, nous avons pu prendre connaissance des pratiques à l’étranger. La Finlande est à la pointe avec la mise en place de psychiatrie communautaire avec l’investissement d’infirmiers référents et une implication des familles et même des voisins autour de la personne souffrant de maladie psychique. »
« Le principe de psychiatrie citoyenne est aujourd’hui acquis », reprend Marie-Noëlle Besançon. « Et pourtant, 85 % des budgets sont encore destinés aux hôpitaux. » Difficile dans ces conditions de faire sortir la psychiatrie du cadre purement hospitalier.