blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 13 avril 2019

La Finlande, pays du suicide devenu champion du bonheur

Résultat de recherche d'images pour "tendance ouest"

Publié le 


Les territoires "les plus heureux" au monde © [AFP]

En 1990, la Finlande enregistrait le deuxième taux de suicide le plus élevé du monde, juste derrière la Hongrie, selon des comparaisons internationales par nature imparfaites.
A l'étranger, la Finlande conserve parfois l'image d'un pays déprimant et mortifère mais le taux de suicide a depuis été divisé par deux, grâce à une campagne de santé publique qui a amélioré le traitement et le soutien des personnes à risque.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) place la Finlande en 22e position des pays au taux de suicide le plus élevé, derrière les Etat-Unis (19e) et devant la France (27e). Mais seuls une soixantaine de pays présentent des données fiables. Eurostat la place dans la moyenne européenne.
Certains chercheurs en santé mentale mettent cependant en garde contre l'idée d'associer le problème à des facteurs tels que le climat ou la luminosité.
"Si vous êtes déprimé n'importe où dans le monde, vous courez le même risque de vous suicider", explique à l'AFP le professeur Timo Partonen. "Les liens sociaux ainsi que la façon dont vous êtes prêt à demander de l'aide et à en recevoir sont les choses les plus importantes ici", ajoute-t-il.
Il est aujourd'hui socialement plus acceptable pour les Finlandais, notamment les hommes, de se confier, indique le professeur Partonen: "Il est maintenant plus facile d'en parler si vous êtes déprimé par exemple, c'est aussi plus facile d'être traité et d'avoir un traitement adéquat.

Psychiatrie : le nouveau délégué interministériel dénonce "une insuffisance d'offre par rapport aux besoins"

le 12 avril 2019





Résultat de recherche d'images pour "Frank Bellivier europe 1"

Invité sur Europe 1 vendredi, le nouveau délégué ministériel à la Santé mentale et psychiatrie, Frank Bellivier, vante des moyens "assez inédits dans la refonte du système de financement et dans les enveloppes complémentaires" à destination d'un secteur sinistré.
INTERVIEW
La psychiatrie va mal et il est (en partie) chargé de la guérir. Lui, c'est Frank Bellivier, le nouveau délégué ministériel à la Santé mentale et psychiatrie, nommé mercredi par Agnès Buzyn. La tâche que lui a confiée la ministre de la Santé et des Solidarités n'est pas mince : il s'agit de redresser le secteur, considéré comme le "parent pauvre" de la médecine française, avec deux millions de patients soignés chaque année mais 60% de lits en moins sur quarante ans. "Le bilan maintes fois fait de cette discipline montre qu'il y a une insuffisance d'offre par rapport aux besoins", déplore-t-il au micro Europe 1 de Matthieu Belliard, vendredi.

Une prévention de la maladie d'Alzheimer est-elle possible ?

Dr Irène Drogou
| 12.04.2019




  • alzheimer
Crédit Photo : S. Toubon

« Prévenir la maladie d'Alzheimer : est-ce possible ? » Cette question brûlante au regard de « l'épidémie » touchant les pays développés depuis quelques décennies a fait l'objet d'une conférence-débat organisée par le groupe d'assurance Alptis en partenariat avec la Fondation Vaincre Alzheimer au sein de l'Académie nationale de médecine.
Comme l'a rappelé le Dr Pierre-Jean Ousset, neurologue et responsable du Centre de recherche clinique du gérontopôle au CHU de Toulouse, « en termes de traitement, on est démunis, après beaucoup de déceptions, il n'y en a pas à ce jour », a-t-il expliqué. En termes de prévention, les interventions multidomaines, combinant activité physique modérée (30 minutes de marche/jour), stimulations cognitives, lien social et supplémentation alimentaire, sont les plus prometteuses.

DANS L’OREILLE DES SOURDS

Par Lucas Minisini Photo Mathieu Génon— 

On commence à les croiser sur les scènes, traduisant les paroles en langue des signes. Mais les «chansigneurs» font bien plus que ça : par les mouvements de leur corps, ils permettent aux personnes sourdes de réellement appréhender la musique. Reste à convaincre l’industrie de rendre les concerts accessibles à tous.

Les chansigneurs Perrine Diot et Florian Gautrin avec les Wriggles à Paris en  février.
Les chansigneurs Perrine Diot et Florian Gautrin avec les Wriggles à Paris en février. Photo Mathieu Génon pour Libération

Les lumières ne fonctionnent pas. Pourtant, le concert a déjà commencé. Amber Galloway-Gallego tente d’attirer l’attention du staff, mais rien n’y fait. Personne ne bouge. Elle reste dans le noir. Nous sommes le 8 octobre 2016 et Kendrick Lamar vient d’entamer le show devant les dizaines de milliers de spectateurs du Austin City Limits Festival, l’événement phare de l’automne dans la capitale texane du cool. Amber Galloway-Gallego connaît les titres de l’album To Pimp a Butterfly sur le bout des doigts. Les paroles, les punchlines désormais mythiques, et même les moindres inflexions de voix de cet artiste avec qui elle a déjà «collaboré» à plusieurs reprises depuis 2013. Kendrick Lamar s’approche alors de la zone dédiée à Amber Galloway-Gallego, et lève la main. «Hey ! Mettez-moi de la lumière sur cette personne, tout de suite. Je veux de la lumière sur elle parce que la communauté qu’elle représente doit participer au concert elle aussi.» Cette «communauté» dont parle Kendrick Lamar, c’est celle des personnes sourdes. Et Amber Galloway-Gallego, elle, est interprète de musique en langue des signes. Ou «chansigneuse» comme le veut le terme officieux que s’est inventé cette poignée d’interprètes.

Gloria Origgi: «Dans une société où les inégalités augmentent, les passions augmentent aussi»

Par Thibaut Sardier — 


Dessin Jeanne Macaigne

Réunis autour de la philosophe italienne, des chercheurs ont élaboré un dictionnaire des sentiments. Les notions de xénophobie ou d’indignation, de mépris ou d’orgueil, de patriotisme ou de nostalgie, sont des «sociomètres» qui permettent d’évaluer les crises et les ruptures des modèles sociaux dans lesquels nous évoluons.

Dr Mauril Gaudreault (Collège des médecins du Québec) : « Chez nous, un médecin qui prescrirait de l’homéopathie s’exposerait à des sanctions »

Stéphane Long
| 13.04.2019
Comment les médecins québécois abordent-ils la pratique de l’homéopathie ? « Le Quotidien » a posé la question au Dr Mauril Gaudreault, président du Collège des médecins du Québec depuis six mois, l’équivalent du Conseil national de l’Ordre français.
Le Dr Gaudreault est très clair sur l'exclusion de cette pratique par ses confrères, pour des raisons déontologiques. Pour autant, le médecin de famille qu’il a été pendant 40 ans souligne l’importance de la pédagogie auprès des patients, en évitant tout paternalisme médical.
LE QUOTIDIEN - Quelle est la position du Collège des médecins du Québec vis-à-vis de l’homéopathie ?
Dr MAURIL GAUDREAULT. Le Collège des médecins ne reconnaît pas l’homéopathie comme un traitement valide. De notre point de vue, les traitements homéopathiques ne sont pas reconnus par la science. En d’autres termes, aucune étude scientifique ne permet de valider l’efficacité des produits homéopathiques sur la santé. Tout au plus peut-on leur reconnaître un effet placebo. Notre code de déontologie est assez strict à ce sujet.

Après 340 jours dans l’espace, Scott Kelly et son jumeau resté sur Terre ne sont plus les mêmes

La NASA a comparé Scott Kelly, qui a séjourné à bord de la Station spatiale internationale, à son frère Mark. Des observations qui confirment les risques liés à l’exploration spatiale.
Par Fabien Goubet Publié le 13 avril 2019
L’astronaute Scott Kelly (à droite), avec son jumeau Mark (à gauche), le 19 janvier 2015.
L’astronaute Scott Kelly (à droite), avec son jumeau Mark (à gauche), le 19 janvier 2015. ROBERT MARKOWITZ / NASA
Un homme sur Terre, et son frère jumeau dans la Station spatiale internationale (ISS) : deux cobayes, un protocole expérimental idéal pour étudier les conséquences sur l’organisme d’un séjour prolongé de près d’un an dans l’espace.
L’expérience, baptisée « Twins Study », a débuté en 2015 sous l’égide de la NASA. Les résultats ont fait l’objet, jeudi 11 avril, d’une publication cosignée par dix équipes et plus de 80 chercheurs dans la revue Science.
Elle constitue une occasion unique d’étudier deux personnes qui ont les mêmes gènes, mais dans des environnements différents. Scott Kelly, alors âgé de 50 ans, a vécu trois cent quarante jours à bord de l’ISS, tandis que son frère, Mark, qui fait office de « patient contrôle », est resté sur le plancher des vaches.

MANUSCRITS DE L’EXTRÊME Prison, passion, péril, possession

BnF (aller à l'accueil)


9 avr. 2019  7 juil. 2019
 
Ouvert tous les jours sauf le lundi


La BnF consacre une exposition aux manuscrits écrits dans des contextes extrêmes d’enfermement, de péril, de détresse, de folie, ou de passion. Quelque 150 manuscrits sont exposés, parmi lesquels on découvre des billets et notes de personnalités et d’auteurs connus. Feuillets et notes d’André Chénier, Napoléon Ier, Alfred Dreyfus, Guillaume Apollinaire ou Nathalie Sarraute y côtoient les mots d’anonymes, simples soldats, prisonniers, hommes et femmes ordinaires. Un propos sensible et encore jamais tenu dans une exposition.

L'EXPOSITION EN DÉTAILS

Qu’il s’agisse d’une lettre écrite en 1639 sur une écorce de bouleau, faute de papier, par un missionnaire au Canada, des derniers mots d’André Chénier avant d’être guillotiné, du journal de Marie Curie après le décès de son mari, de l’inscription portée par un détenu sous l’assise d’une chaise de la Gestapo ou de lettres d’Antonin Artaud, la valeur patrimoniale de ces textes réside en ce qu’ils offrent les souvenirs palpables d’histoires individuelles ou collectives extraordinaires. Dépositaires d’émotions non contenues, de sentiments pris sur le vif, ces billets, notes et lettres, rédigés souvent dans l’urgence, expriment ce que les manuels d’histoire ou les ouvrages critiques ne peuvent restituer : la façon dont des événements susceptibles de faire vaciller une existence ont été vécus de l’intérieur.
      « Mais je garde mon crayon et mon carnet que je défends au péril de ma vie. Ce petit carnet qui contient là une preuve de ma triste vie. » 
Anonyme, Carnet noir de l’Occupation

vendredi 12 avril 2019

Doocteur, le moteur de recherche médical qui fait un premier tri pour les généralistes

Amandine Le Blanc
| 12.04.2019

  • doocteur
Amandine Le Blanc

Après avoir créé Kitmédical qui référence tous les outils numériques utiles au médecin généraliste, le Dr Thomas Bammert, généraliste à Guérande (Loire-Atlantique) a lancé cette semaine Doocteur, un moteur de recherche spécifique pour les médecins de famille.
Le principe ? Doocteur fait un premier tri pour vous et ne vous présente que les résultats fiables, pertinents pour le généraliste. « Aujourd’hui plus de 90 % des médecins utilisent Internet en consultation, mais bien souvent les premiers résultats qui sortent lors d’une recherche sont des pages Wikipedia, ce qui pose question », explique le Dr Bammert. Pour réaliser Doocteur, les généralistes de l’association KitMédical ont utilisé une fonctionnalité permise par Google par laquelle chacun peut créer un moteur de recherche qui n’irait piocher que dans des sites sélectionnés, une base de données spécifique. La base de données constituée par l’association réunit les sites d’aide à la décision médicale comme Antibioclic, les sites d’EBM, ceux des autorités sanitaires, des sociétés savantes, les bases de données médicamenteuses ou certaines revues médicales ou blogs de médecins.

En psychiatrie, «l’urgence, c’est l’accès aux soins»

Par Eric Favereau — 
Frank Bellivier, psychiatre à Paris, en 2013.

Frank Bellivier, psychiatre à Paris, en 2013. Photo Marc Chaumeil. Divergence

Frank Bellivier, qui a été nommé cette semaine délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, cherche ses marques alors que le secteur est très tendu.

Le voilà encore un peu en errance, sans bureau, juste installé au salon Champ-de-Mars au septième étage du ministère de la Santé. Le professeur Frank Bellivier cherche ses marques. Il vient tout juste d’être nommé délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, un poste inédit dont la création souligne la gravité de la situation.

Rencontre avec les créateurs de Clit-moi

Clit-moi, le nouveau jeu éducatif sur mobile pour combler le fossé orgasmique, a été dévoilé le 8 mars dernier. Explorant sans tabou la satisfaction sexuelle féminine et le clitoris, il s’agit d’une création des Jeunes pousses. Rencontre avec trois membres de l’équipe.

Comment ça marche?

Troubles bipolaires : comment marche le lithium ?

Santé Magazine, le féminin qui fait du bien !

10/04/2019

Le lithium sert à réguler l’humeur des personnes bipolaires. Jusqu’à présent, on ne connaissait pas son mécanisme d’action dans le cerveau. Grâce à une nouvelle technique d’imagerie, des chercheurs lèvent un coin du voile. 

Troubles bipolaires : comment marche le lithium ?
close
volume_off
 
En France, 700 000 personnes souffrent de troubles bipolaires, cette maladie au cours de laquelle le patient alterne entre dépression et excitation pathologique. Le médicament de choix est le lithium, un régulateur de l’humeurprescrit depuis une cinquantaine d’années.
En utilisant une nouvelle technique d’imagerie par résonance magnétique, l’IRM de diffusion, des chercheurs français ont montré que les patients sous lithium ont une densité de dendrites plus élevée dans certaines zones cérébrales. Les dendrites sont des prolongements des neurones et leur permettent de communiquer entre eux.