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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 8 avril 2019

Quand les folies capillaires des footballeurs inspirent les auteurs de BD

Par Culturebox (avec AFP)

Publié le 06/04/2019

Des visiteurs devant des portraits de footballeurs à l'expo Haircut FC à Aix-en-Provence.
Des visiteurs devant des portraits de footballeurs à l'expo Haircut FC à Aix-en-Provence.
 © Christophe SIMON / AFP

Des coupes mulet des années 70 aux excentricités de Pogba, des franges improbables aux crêtes bizarroides, les footballeur sont des lanceurs de modes capillaires. Ces folles coiffures ont inspiré une équipe internationale d'auteurs de bandes dessinées pour l'exposition "Haircut Football Club", présentée à la Cité du Livre d'Aix-en-Provence jusqu'au 25 mai, dans le cadre des Rencontres du 9e art.

[...] Même l'art brut est de la partie, avec le onze d'Alistair Poilvache, auteur belge trisomique, qui a toujours dans sa poche des vignettes autocollantes Panini des "Diables Rouges", l'équipe nationale belge, un travail réalisé avec l'aide de la dessinatrice Anne Citron.

"On s'amuse à détourner l'esthétique du foot", poursuit Serge Darpeix, qui a proposé son idée à quelques dessinateurs habitués des Rencontres du 9e art, des vignettes sur un format homothétique, avec noms de club et écussons.


Résistance à la psychose dans la maladie d’Alzheimer, une explication moléculaire

Publié le 01/04/2019




Dans l’évolution d’une maladie d’Alzheimer, la présence simultanée de troubles psychotiques et démentiels (près d’une fois sur deux) entraîne généralement une détérioration cognitive « plus rapide et une mortalité plus élevée qu’en l’absence de psychose » concomitante. Ces cas constitueraient un « phénotype distinct » comportant notamment une « héritabilité des traits psychotiques associés » à la maladie d’Alzheimer.

Michel Onfray : « Dire à quelqu’un qu’il est fini, c’est le tuer deux fois »

Linda Sitruk, Sabrina Moreau
| 06.04.2019


Dans « Le deuil de la mélancolie », paru à l’automne dernier, Michel Onfray relatait les ratés des médecins n’ayant pas diagnostiqué son deuxième AVC. Profondément marqué par cette expérience et le décès de sa compagne, le philosophe a accepté de livrer au Généraliste ses réflexions sur l’exercice de la médecine. Un entretien sans concession et à contre-courant, dans lequel il affirme que toute vérité n’est pas bonne à entendre par le malade. Il met en garde contre le risque de « sadisme » auquel la relation de pouvoir d’un médecin envers son patient expose. Loin de mettre en cause le savoir médical, Michel Onfray invite les praticiens à être des « monarques au service de leurs sujets », à ne pas se réfugier derrière leurs écrans et à assumer leurs éventuelles erreurs.

Patrick Simon et Baptiste Coulmont : «On ne peut pas juger la volonté d’assimilation en ne se fondant que sur des prénoms»

Par Kim Hullot-Guiot — 
Photomontage «Libération» via Getty images


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Les sociologues Patrick Simon et Baptiste Coulmont publient une étude dans laquelle ils interrogent la façon dont les immigrés et leurs descendants prénomment leurs enfants. Ils observent que ce choix se fait davantage par simple goût personnel qu’en raison d’un prisme religieux ou politique.

Lusofolies

Le Monde Blogs , par Lunettes Rouges

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Danielo Gonçalves, #298, 2018, Artpen sur papier, 100x70cm
Sans doute que je rabâche, mais il me semble que je ressors de chaque exposition d’art brut en me disant que, si certaines oeuvres sont la preuve d’un remarquable talent artistique, d’autres ne sont là que du fait de la personnalité atypique de leur auteur, n’ont d’intérêt qu’à titre clinique ou de curiosité, et n’attireraient guère l’intérêt si leur auteur n’était pas classé comme marginal, outsider ou schizophrène. C’est donc une fois de plus le cas lors de l’exposition Lusofolia qui présente à la Fondation Arpad Szenes Vieira da Silva (jusqu’au 12 mai) quelques oeuvres de la collection Treger – Saint Sylvestre (qui est conservée au centre d’art Oliva, près de Porto), toutes créées par des Lusophones du Portugal, du Brésil (et un ou des Angolais anonymes : art brut et colonisation ?). Excepté des poupées naïves (Ti Guilhermina), des azulejos (Ana Carrondo), et une huile sur toile (Rui Lourenço), ce sont tous des travaux sur papier, dessins, aquarelles ou gouaches. Je me contenterai donc d’explorer ici trois thèmes qui m’ont paru émerger parmi les plus intéressants chez les 18 artistes de cette exposition.
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Raimundo Camilo, ST, SD, recto-verso, feutre et stylobille sur papier, 10.1×20.4cm
D’abord, l’obsession géométrique, celle qui consiste à couvrir tout l’espace de la feuille, de manière ordonnée, rigoureuse : l’ennemi, c’est le vide. C’est une manière assez fréquente de travailler dans l’art brut, une forme de relation au monde sans doute liée à certaines pathologies, et cela donne des constructions assez remarquables comme celle-ci (en haut) du Portugais Daniel Gonçalves(1977) (et aussi) qui semble vouloir oublier dans cette poésie graphique bien ordonnée le chaos de sa propre vie. Le Brésilien José Teofilo Resende (né en 1919) projette dans des dessins architecturaux une approche assez similaire. D’autres jouent avec des petits formats qu’ils couvrent aussi de traits, comme les « billets de banque » du Brésilien Raimundo Camilo (1935-2015), qu’il donnait à ses infirmiers et aux autres internés, non comme des oeuvres d’art, mais comme des gages d’appréciation (ci-dessus). A noter aussi les dessins au stylobille du plus connu des artistes ici présentés, le Portugais Jaime Fernandes (1900-1969), au point qu’il est le seul artiste cité dans l’essai du catalogue.
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Marilena Pelosi, ST, 2005, crayons noir et couleur et feutre sur papier, 40×28.2cm

Comment distinguer les troubles bipolaires de la schizophrénie ?

Par Diffusion : lundi 1 avril 2019

      
[...] Comment distinguer les troubles bipolaires de la schizophrénie ? Comment expliquer le temps d’attente parfois long pour faire cette distinction ?


  • Dr Marc Masson, Psychiatre et  directeur médical de la Clinique du Château de Garches, en région parisienne. Rédacteur en chef de la Revue l’Encéphale. Auteur de l’ouvrage Que Sais-je ? sur « Les Troubles Bipolaires », aux Presses Universitaires de France

samedi 6 avril 2019

L'art brut au féminin : un hymne à la vie

Le Temps

Eric Tariant  5 avril 2019

SUISSE



Moins présentes dans les grandes collections que les artistes hommes, les femmes œuvrant dans l’art brut sont de plus en plus mises en lumière, notamment au Kunstforum de Vienne

Faut-il y voir une lointaine incidence du mouvement #MeToo dans le champ des arts plastiques? Ou une prise de conscience – tardive – de la situation de soumission faite aux femmes? Depuis un an, les expositions dédiées aux femmes artistes «brutes», qui transgressent les normes sociales et les canons esthétiques académiques, se multiplient en tout cas en Europe. Au printemps 2018, le Musée visionnaire de Zurich a ouvert le bal avec une exposition intitulée Women Outsider. A Bruxelles, Art et marges lui a emboîté le pas à l’automne-hiver, avec Les femmes dans l’art brut. A suivi Palma de Majorque, puis Vienne en ce printemps 2019, avec Flying High. Femmes artistes de l’art brut au Kunstforum Wien. Fin mars, enfin, une exposition monographique dédiée à l’artiste brute suisse Emma Kunz ainsi qu’à ses dessins a ouvert ses portes à la Serpentine Gallery de Londres.


Cluzel : les psychiatres dénoncent ses propos irresponsables

Handicap.fr

Par L'AFP pour Handicap.fr    5 avril 2019 

Onze syndicats et sociétés savantes de psychiatres ont dénoncé le 5 avril 2019 les propos "irresponsables" et "indignes" de Sophie Cluzel, qui a demandé en début de semaine "qu'on arrête de parler de psychiatrie" pour la prise en charge de l'autisme.

"Sophie Cluzel doit immédiatement retirer ses déclarations indignes", aexigé dans un communiqué le Conseil national professionnel de psychiatrie (CNPP), qui regroupe ces 11 organisations et "condamne à l'unanimité et avec la plus grande fermeté les propos irresponsables et scandaleux de la secrétaire d'Etat".


La GPA peut-elle être éthique et responsable ?

Interview de Daniel Borrillo, Maitre de conférences, faculté de droit, université Paris X, Nanterre, auteur de La famille par contrat (PUF)



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Chapitres

Participe passé : « Pour l’abandon d’une règle incompréhensible et dévastatrice »

La règle du participe passé avec le verbe avoir ne sert qu’à distinguer celles et ceux qui la maîtrisent, estime la linguiste Eliane Viennot, dans une tribune au « Monde ».

Publié le 04 septembre 2018

La règle du participe avec « avoir » enseigne à la plupart des enfants qu’elles ou ils « sont nuls », que « c’est trop compliqué », pas fait pour eux.
La règle du participe avec « avoir » enseigne à la plupart des enfants qu’elles ou ils « sont nuls », que « c’est trop compliqué », pas fait pour eux. HENRY GRANT / MARY EVANS PICTURE LIBRARY / PHOTONONSTOP
Tribune. Partisane active de l’abandon de la règle qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin », inventée au XVIIe siècle, et que nombre de lettrés ont continué d’ignorer jusqu’à la fin du XIXe siècle, j’évoque immanquablement dans mes conférences et dans mes livres la règle d’accord des participes passés employés avec le verbe « avoir ». Car si les deux sujets sont différents, en ce que cette règle-là traite égalitairement les deux genres, ils ont plusieurs traits en commun.
Le premier est leur introduction récente dans la langue française. Celle de l’accord avec l’objet situé avant l’auxiliaire « avoir » est un peu plus ancienne que l’autre : elle a été théorisée par Clément Marot au XVIe siècle, à son retour d’Italie où il l’avait entendue fonctionner. En italien, en effet, ces accords s’entendent.

« Nous nous sommes téléphoné-s- ? » : la bonne santé des stages d’orthographe

Alors qu’on écrit de plus en plus au bureau, les formations « anti-fautes » sont en plein essor. Elles répondent à un tabou.
Par Marine Miller Publié le 6 avril 2019
De plus en plus de stages d’orthographe sont proposés par des organismes de formation et financés par les entreprises pour leurs employés.
De plus en plus de stages d’orthographe sont proposés par des organismes de formation et financés par les entreprises pour leurs employés. JENS MAGNUSSON / IKON IMAGES / PHOTONONSTOP
C’est un collègue qui lui a soufflé : « Fais attention à l’orthographe, la direction est à cheval sur ça, même de la part des informaticiens. » Yacine, 22 ans, a été recruté dans une administration publique comme assistant logistique. Il écrit désormais de plus de en plus de courriels, « au moins vingt par jour », et bute fréquemment sur les accords des participes passés et sur la conjugaison. « Je voyais les petits points qui soulignaient les mots que j’orthographiais mal. Je m’appliquais, mais sans succès. J’ai même pensé à me payer un cours du soir pour progresser. »

Romain Bertrand : «La quête des mots justes pour décrire la nature implique de l’attention au monde»

Par Sonya Faure et Catherine Calvet — 

Dessin CHRISTELLE ENAULT

A court de mots, nous sommes bien incapables aujourd’hui de détailler un scarabée, un papillon, l’orée d’une forêt… Dans son dernier livre, l’historien fait revivre la pensée des naturalistes des XVIIIe et XIXe siècles. Un éclairage sur un savoir disparu révélateur de notre éloignement du monde naturel.

Transidentité : la difficile question de la psychiatrie dans les parcours de transition

Par     Publié le 06 avril 2019 



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Paris (AFP) - La place de la psychiatrie dans les parcours de transition des personnes transgenres constitue une problématique majeure pour certaines associations qui souhaitent que la transidentité ne soit plus considérée comme une pathologie.
Pour Jules, coprésident de l'association OUTrans, les examens psychiatriques doivent laisser la place à un processus "d'auto-détermination".
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé en juin 2018 de retirer la transidentité de sa liste des troubles mentaux pour la classer dans le chapitre de la santé sexuelle. La France avait été le premier pays au monde, en février 2010, à sortir la transidentité de la liste des affections psychiatriques.
Pour autant, la psychiatrie conserve une place importante dans les parcours de transition des personnes transgenres.
L'initiation d'une transition se fait ainsi soit auprès de médecins libéraux, soit en milieu hospitalier. Si, dans le premier cas, un examen psychiatrique n'est pas forcément demandé pour débuter une thérapie hormonale, il est presque systématique dans le second.
A l'hôpital, la plupart des demandes de transition sont entendues par des membres de la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité, (SoFECT), très décriée par les associations trans.

Le cas Violette Morris (1/2) Ce qu’un homme fait, Violette peut le faire !

30/03/2019
29 MIN

Poids, boxe, foot… aucun sport ne résistait à Violette Morris, athlète hors norme, qui aimait les femmes et se fit couper les seins pour être à l’aise au volant.
Violette Morris en tenue de sport en 1913
Violette Morris en tenue de sport en 1913 Crédits : Agence Rol
Elle est « la plus intrépide sportive de notre pays » selon les journaux du début du siècle dernier, brillante et plébiscitée athlète omnisport, alors qu’émergent les garçonnes, elle en est une figure hyperbolique, cheveux courts, veston d’homme, clope au bec au volant de son « bolide », qu’elle aime piloter à toute vitesse… elle s’affiche aussi aux bras de femmes, fréquente les cabarets lesbiens où elle se produira dans les années 30 en tant qu’artiste lyrique. Elle est scandaleusement libre. Elle est aussi celle que l’on surnommera « la hyène de la Gestapo », exécutée le 26 avril 1944 lors d’une embuscade tendue par le maquis de Surcouf.