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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 1 avril 2019

Schizophrénie : “ le lien social fait partie du traitement ”

Publié le 

Lien entre rire et santé mentale (poisson d'avril or not ?)

Par 



On entend souvent que « rire, c’est bon pour la santé ! ». S’il nous permet de faciliter les rapports avec les autres, le rire a aussi d’autres vertus sur notre santé. Quel est l'impact du rire sur la santé mentale ? Est-ce que le rire est intégré à certaines thérapies ? Est-ce que certaines personnes ne rient plus ? Écoutez #LeConseilSanté sur RFI.

« Alexa, passe-moi le sel ! » : comment les enceintes connectées s’incrustent peu à peu dans nos foyers

Par Nicolas Santolaria   Publié le 29 mars 2019 



Aujourd’hui, une enceinte connectée peut vous raconter une blague ou vous rappeler d’aller chercher vos ­enfants à l’école. Esclaves ou confidents, ces objets sont loin d’être neutres sur nos comportements.

Psychodon à l'Olympia : la santé mentale fait son show

Handicap.fr

Par Cassandre Rogeret    28 mars 2019

1 Français sur 5 serait touché par un trouble psychique. Pour améliorer la prise en charge et faire avancer la recherche, le Psychodon investit, le 12 juin 2019, l'Olympia (Paris). Yannick Noah, Dave et Chimène Badi feront le show !

Illustration article

1 Français sur 5 serait touché par un trouble psychique, soit 12 millions de personnes. Dépression, troubles bipolaires, schizophrénie… Stigmatisées, ces maladies génèrent peur et déni. La sensibilisation est donc essentielle pour changer le regard mais pas seulement… Pour agir aussi ! En France, seul 4 % du budget de la recherche est consacré à la santé mentale. C'est insuffisant pour Didier Meillerand, fondateur du Psychodon, qui organise la 2ème édition de cette soirée caritative pour récolter des dons et améliorer la recherche. Cette année, il voit les choses en très grand ! Le 12 juin 2019, professionnels, associations et artistes investiront l'Olympia, à Paris, et donneront de la voix pour la santé mentale.


Un plaidoyer pour la santé mentale en Belgique



26/03/19

Selon les rapports de l'OMS, une personne sur quatre souffre d'un trouble mental à un moment donné dans sa vie. En Belgique, une personne sur trois développe des troubles psychologiques (dépression, stress anxiété) en raison de son environnement.


© IStockphoto
1. La Santé Mentale dans toutes les politiques
La santé mentale n'est axée que sur les pathologies psychiatriques et ne prend pas en compte le bien-être de la personne. Les politiciens devraient en tenir compte, car de plus en plus de gens ne vivent pas dans un environnement favorable à leur bien-être. Plusieurs ministères devraient se rassembler pour trouver de bonnes solutions, car ces mêmes politiques contribuent aux problématiques en ayant une vision trop fermée. Les associations demandent un travail connexe dans d'autres secteurs comme le secteur du logement par exemple. En Flandre, une question-test se pose toujours après qu'une loi ait été votée : quel sera l'impact sur les personnes à la santé mentale fragile ?

Quelles Habitudes Prendre Pour Conserver Une Bonne Santé Mentale ?

Forbes



Quelles habitudes prendre pour garder une bonne santé mentale ? Réponse d’Andrew Chapin, fondateur et PDG de Basis, une application destinée à aider les gens à faire face à l’anxiété. Il s’agit ici d’habitudes visant à maintenir le bien-être mental général et non à traiter une maladie mentale diagnostiquée.
En parler : Nous vivons dans une culture qui exerce une pression sur les gens pour qu’ils « se débrouillent » lorsque des émotions ou des moments difficiles surgissent. Parler, que ce soit avec un ami ou un thérapeute, est essentiel au traitement et à la régulation de nos propres émotions. Ce n’est pas un signe de faiblesse. Il est très facile de souffrir de distorsions cognitives lorsque la seule façon de traiter ses émotions se trouve dans sa propre tête.

Faire de l’exercice : De nombreuses études ont montré une corrélation entre le maintien de la santé cardiovasculaire et la santé mentale positive.

Musique et psychiatrie : orchestrer la rencontre Le regard des chercheurs et des professionnels

Lieu : Haute Ecole de Musique de Lausanne, rue de la Grotte 2 Dates : un jeudi / vendredi fin janvier 2020

[...]
Appel à communication 
Dans le contexte des soins en psychiatrie, le rôle et l’apport de la musique commencent à être étudiés, notamment dans une perspective médicale. Les recherches visant à documenter les effets de la musique sur des patients souffrant de différentes affections psychiques ont mis en évidence qu’au niveau physiologique, elle peut induire de la relaxation, diminuer la douleur ainsi que la pression sanguine et ralentir le rythme cardiaque et respiratoire (Lin et al., 2011). Au niveau neurologique, elle active différentes aires du cerveau et semble avoir un impact sur la cognition et la régulation émotionnelle (Morgan, 2010). Au niveau psychologique, elle peut contribuer à améliorer l’état de patients souffrant de dépression et de schizophrénie (Hsu & Lai, 2004). Chez les patients souffrant de démence, elle semble entraîner une réduction de l’agitation (Hicks-Moore & Robinson, 2008), de l’anxiété (Sung, Chang, & Lee, 2010), de la dépression (Raglio et al., 2015), ainsi qu’une augmentation de la qualité de vie (Raglio et al., 2015) et de la performance cognitive (Sarkamo et al., 2014). 


La maladie mentale fait partie de la diversité

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LUC J. VIGNEAULT  Auteur et acteur   29 mars 2019 

Québec

POINT DE VUE / En réaction au Point de vue «Message québécois pour la Journée mondiale du théâtre 2019» de Widemir Normil paru le 27 mars.

J
e voudrais attirer votre attention sur la diversité abordée par Widemir Normil dans son texte sur la Journée mondiale du théâtre. Il y a évoqué les cultures, les langues, les religions et les orientations sexuelles. Or, un groupe d’oubliés y brille par son absence : les gens aux prises avec une problématique de santé mentale… et j’en suis !

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La première cartographie complète de la latéralisation des fonctions cérébrales


Psychiatrie de l’enfant. Un hôpital comme à la maison

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Stéphane Jézéquel    Publié le 01 avril 2019
Les trois permanents de l’hôpital de jour et d’autres membres de l’équipe médicale dédiée au fonctionnement de ce pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, sur les hauteurs de Châteaulin.
Les trois permanents de l’hôpital de jour et d’autres membres de l’équipe médicale dédiée au fonctionnement de ce pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, sur les hauteurs de Châteaulin. (Le Télégramme/Stéphane Jézéquel)

On s’y sent comme à la maison ! Situé dans un banal pavillon de lotissement, sur les hauteurs de Châteaulin, l’hôpital de jour Saint-Exupéry existe depuis 1992. On y accueille des enfants présentant des difficultés dans la relation aux autres et des retards dans les apprentissages.

Une matinée portes ouvertes était organisée, samedi, à l’hôpital de jour Saint-Exupéry. Le personnel chargé de présenter les activités de cette structure à taille humaine était aux petits soins pour les parents et les professionnels de santé venus à leur rencontre. Jeunes souffrant de troubles du développement et du spectre autistique, retards dans les apprentissages, dans la relation aux autres… La prise en charge de ces enfants âgés de 2 à 12 ans s’effectue en groupe de six au maximum. Le matin ou l’après-midi, les trois professionnels (un infirmier, une infirmière et une éducatrice spécialisée) assurent les activités sur place (à l’intérieur ou dans le jardin) ou lors de sorties thématiques.


Mémoire de nos mères


Une grossesse, lorsque l’on est historienne, se révèle une expérience extrêmement féconde, y compris du point de vue professionnel. C’est en tout cas ce que démontre la britannique Sarah Knott, professeure d’histoire à l’université de l’Indiana à Bloomington. Sa grossesse l’a poussée à s’interroger sur l’évolution de la maternité au fil des siècles, donnant naissance à Mother, un essai dans lequel elle exhume les archives personnelles et les lettres provenant de mères ayant vécu du XVIIe siècle à nos jours, en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne.

Écrit à la première personne, l’ouvrage de Knott entremêle le récit de ces femmes à celui de l’expérience intime de l’auteure. « Ce procédé est fécond parce qu’il permet au lecteur d’expérimenter l’un des thèmes majeurs du livre : l’interruption. En cherchant dans des lettres des descriptions de la maternité, Knott est tombée sur des lettres courtes, interrompues et inachevées, qui donnent un aperçu de ce qu’est la maternité et de la façon dont le temps est découpé en segments sur lesquels nous n’avons aucun contrôle », commente Lara Feigel dansThe Guardian.

Issy-les-Moulineaux : la Tour aux figures va retrouver ses couleurs

Estelle Dautry|31 mars 2019


Issy-les-Moulineaux, samedi 30 mars 2019. François Gibault, président de la fondation Dubuffet, attendait depuis des années que des travaux aient lieu. LP/Estelle Dautry

Trente ans après son installation sur l’île Saint-Germain, l’œuvre de Jean Dubuffet va connaître sa première restauration. Elle sera achevée cet automne.

« C’est une tour mythique ! Il y a peu d’œuvres du XXe siècle classée aux monuments historiques ». François Gibault, le président de la fondation Dubuffet, est ravi. Enfin, après des années de tergiversations, le chantier de rénovation de la Tour aux figures, sur l’île Saint-Germain, a été lancé ce samedi.
« Elle a mal vieilli, constate-t-il tristement. Il n’y a eu aucun entretien pendant trente ans et forcément ça se voit. La surface n’est pas lisse, il y a des petits trous tout le long de la sculpture et des insectes sont venus pondre, sans compter les intempéries. » Selon le spécialiste, il aurait fallu passer le nettoyeur à haute pression une fois par an mais l’Etat, propriétaire du bâtiment jusqu’en 2015, ne l’a jamais fait.

dimanche 31 mars 2019

Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix : « Je demande à la communauté internationale de s’élever contre les viols qui continuent en RDC »

Le « docteur qui répare les femmes » se bat depuis des années contre le viol comme arme de guerre.
Propos recueillis par Annick Cojean Publié le 30 mars 2019
Des femmes victimes de violences sexuelles dans un camp de déplacés près de Goma, en République démocratique du Congo, en 2013.
Des femmes victimes de violences sexuelles dans un camp de déplacés près de Goma, en République démocratique du Congo, en 2013. HABIBOU BANGRE / AFP
Le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018 avec la jeune Yézidie Nadia Murad, était l’un des principaux inspirateurs de la conférence sur les violences sexuelles en zone de conflit qui a eu lieu au Luxembourg, les 26 et 27 mars, à l’initiative de la grande-duchesse Maria Teresa.
Devant un auditoire de 1 200 personnes comprenant plus d’une quarantaine de survivantes de viols de guerre, des responsables d’ONG, des élus et représentants de gouvernements européens, de la Cour pénale internationale et de l’ONU, il a appelé la communauté internationale à reconnaître les souffrances des survivantes, à mettre fin à l’impunité des agresseurs et à soutenir la création d’un Fonds global de réparations. Puis il a répondu à quelques-unes de nos questions.

Les femmes de l'art brut sortent de l'ombre



AUTRICHE

Par Florence Millioud-Henriques le 31 mars 2019

ExpositionÀ Vienne, «Flying High» offre le premier tour du monde des créatrices de la marge en plus de 300 œuvres. Parmi les prêteurs, la Collection de l’art brut mais aussi des collectionneurs vaudois.


Plusieurs générations de créatrices se croisent dans cette exposition. Dont Ida Buchmann (1911-2001) avec ses gouaches et Julia Krause-Harder (1973) avec ses drôles de dinosaures.
Plusieurs générations de créatrices se croisent dans cette exposition. Dont Ida Buchmann (1911-2001) avec ses gouaches et Julia Krause-Harder (1973) avec ses drôles de dinosaures.Image: DR
Un jour, Rosa Marbach en a eu assez; elle a laissé tomber son pinceau, abandonné ses «balleteuses» en chaussons comme «Mademoiselle Julie» et ses blondeurs de princesse. Son nom ne nous dit peut-être rien, et pour cause: il a peu compté dans l’histoire de l’art brut, la Soleuroise s’en étant elle-même retirée, estimant son psychiatre plus intéressé par les travaux d’un autre de ses patients, un homme, Adolf Wölfli.
Mais plus significatif encore, en 1922, le nom d’Else Blankenhorn (1873-1920) était carrément zappé dans la publication historique sur la collection du psychiatre et historien de l’art Hans Prinzhorn. Pour expliquer ce trou de mémoire, les thèses varient! Une fois, la faute revient à l’éditeur qui aurait demandé de couper le chapitre la concernant, une autre c’est l’auteur qui se serait retenu pour pouvoir développer le sujet dans une monographie. «Laquelle… n’a jamais été publiée, ni même existé», précise Hannah Rieger, commissaire de «Flying High» à voir au Kunstforum de Vienne. Collectionneuse activiste, c’est elle qui a eu l’idée de cette première exposition entièrement dédiée aux femmes dans l’art brut.

samedi 30 mars 2019

Quand la misère du monde s'invite au cabinet

Sabrina Moreau

| 30.03.2019


Les médecins de famille deviennent parfois des observateurs privilégiés de l’Histoire. Lorsque les premiers migrants ont « débarqué » dans sa « petite ville », ils ont rapidement intrigué le Dr Brigitte Tregouët, généraliste à la Roche-sur-Yon. Elle les a fait entrer dans son cabinet. Rudes récits de vie à l'appui, son livre* expose les défis de la "médecine transculturelle".

Maquette livre

Ce jour-là en consultation, le Dr Tregouët dessine des spermatozoïdes pour les barrer ensuite. Son patient étranger, désireux d’être père, comprend alors qu’il est stérile. Le crayon, c’est tout ce qu’elle a trouvé, faute d’interprète disponible. La sexagénaire ne peut s’empêcher de s’interroger : « Fait-on des enfants lorsqu’on n’a ni papier, ni logement, ni travail ? »
C’est pourtant en s’efforçant tenir tout jugement à distance que cette “généraliste humaniste” exerce son métier, désormais essentiellement tourné vers les migrants. Elle en tire de riches enseignements, qu’elle transmet aujourd’hui dans un cours sur la médecine transculturelle à la faculté de Nantes.

Pontarlier : les infirmiers demandent des postes supplémentaires

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Par Catherine Eme-Ziri    Publié le 30/03/2019
Pontarlier : les infirmiers demandes des postes supplémentaires / © D. CollePontarlier : les infirmiers demandes des postes supplémentaires / © D. Colle
Infirmiers des urgences et infirmiers de psychiatrie ensemble dans les rues du centre ville de Pontarlier : ces professionnels de santé demandent des créations de postes aux urgence et le maintien des effectifs en psychiatrie.
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