MARIE-CHRISTINE BOUCHARD 19 février 2019
QUEBEC
Alors que le département de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu fait face à une affluence sans précédent dans son histoire, la situation est difficile pour le personnel soignant et pour les patients. « En ce moment, je me dis tous les jours : pauvres patients... », soutient une infirmière qui travaille en santé mentale.
L
es irritants rencontrés sont nombreux pour les patients : l’absence d’intimité, un climat de peur et d’insécurité quand la tension monte et qu’un patient présente des signes de désorganisation ou d’agressivité, des chambres inadéquates... Cinq professionnels en soins ont témoigné à La Tribune des temps difficiles vécus au pavillon Émile-Noël de l’Hôtel-Dieu depuis plusieurs mois.
Rappelons qu’afin de réussir à répondre aux besoins des Estriens, la direction du CIUSSS de l’Estrie-CHUS a ouvert une unité de débordement de six lits dans une salle de réunion dans le département de psychiatrie, en plus d’ajouter des patients supplémentaires dans chaque unité, notamment en utilisant les salles d’isolement.