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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 16 février 2019

"Vu de l’intérieur" E03 : au cœur d’une unité sanitaire en maison d’arrêt

 

Pour ce troisième et dernier volet de notre série "Vu de l’intérieur" au cœur d’une unité sanitaire à la maison d’arrêt de Caen, Carole, infirmière nous parle de la prise en charge du patient détenu et de la relation soignant/soigné en milieu carcéral.

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On ne peut pas aller chercher le patient quand on veut et lui ne peut pas venir quand il veut. Lorsqu’on a besoin d’une consultation, d’un avis extérieur, c’est beaucoup plus compliqué qu’à l’hôpital. Il faut demander des autorisations. Cela mobilise beaucoup de temps et beaucoup de monde, précise Carole avant de se confier sur son rapport au patient détenu : la relation soignant/soigné dans le cadre de la détention, est particulière parce qu’on ne connait pas le motif d’incarcération des personnes. Nous n’avons pas accès aux dossiers. Mais pour Carole, le détenu est avant tout un patient : le motif d’incarcération n’a jamais été un frein à prodiguer des soins à une personne pour moi. C’est humain de porter un jugement mais cela ne m’empêche pas de soigner de la même façon.

Des résultats inattendus suggèrent que le cannabis pourrait augmenter la numération des spermatozoïdes

Univadis

Dawn O'Shea   Univadis Actualités médicales   11 févr. 2019

Des chercheurs ont fait une découverte inattendue selon laquelle le fait de fumer du cannabis est associé à une numération des spermatozoïdes plus élevée et à des taux de testostérone plus élevés chez les consommateurs modérés, par rapport aux hommes n’ayant jamais fumé de cannabis.


L’étude, publiée dans la revue Human Reproduction, a inclus 662 hommes hypofertiles s’étant rendus dans un centre de fertilité aux États-Unis entre 2000 et 2017. Il en ressort que les hommes ayant déjà fumé du cannabis présentaient une concentration du sperme significativement plus élevée que les hommes n’en ayant jamais fumé (P = 0,0003).


Comment annoncer une maladie grave à un patient ?



15.02.2019




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BURGER/PHANIE

Annoncer une grave maladie à un patient fait partie des étapes délicates d’une carrière. Les études de médecine n’y préparent pas forcément et il est hélas impossible de s’y soustraire. Le Généraliste a recensé pour vous quelques pistes méthodologiques pour s'y préparer et choisir les bons mots.

Après un ressenti négatif en consultation, 60 % des patients ont déjà cherché un nouveau médecin

Sophie Martos
| 15.02.2019



experience negative
Crédit Photo : PHANIE

Près d'un patient sur deux estime que leur médecin n'est pas assez attentif en consultation, selon une étude en ligne* réalisée auprès d'un millier de patients européens et américains par Zavamed, société spécialisée dans la téléconsultation et le téléconseil international notamment en santé sexuelle. « Notre étude s'intéresse à la façon dont les patients perçoivent le désintérêt que peuvent montrer certains médecins pour leurs problèmes médicaux et à ce qui fait qu'au cours d'une consultation, ils ont l'impression que leur praticien minimise ces problèmes », précise la société.

Un livre choc sur le harcèlement sexuel à l’hôpital




Paris, le mercredi 13 février 2019 - Cécile Andrzejewski, journaliste qui collabore notamment avec Mediapart, publie aujourd’hui un livre qui pourrait bien provoquer des remous dans la communauté hospitalière, au même titre qu’il y a deux ans Omerta à l’hôpital du Dr Valérie Auslender.

Baptisé Silence sous la blouse, l’ouvrage collige une dizaine de témoignages de professionnelles de santé (en milieu hospitalier) victime de harcèlement et d’agressions sexuelles. Il vise, en particulier à dénoncer l’impunité dont les agresseurs bénéficieraient…


L'amour, c'est quoi ? pour Duras, Aragon, Yourcenar, de Beauvoir...

Par Camille Renard   13/02/2019

En cette journée de célébration de l'amour, on aurait aimé poser la question aux intellectuels et artistes qu'on aime : l'amour, pour eux, qu'est-ce que c'est ? Duras, Aragon, Yourcenar, de Beauvoir... donnent leur définition, forcément subjective. 


L’amour est-il l’opium du peuple ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
14/02/2019  43 MIN

Aujourd'hui, jour de la Saint Valentin, nous recevons Eva Illouz, sociologue spécialiste des émotions, pour comprendre les soubassements sociaux du sentiment amoureux.
Deux mains enlacées
Deux mains enlacées Crédits : Westend61 - Getty
C’est la St Valentin ! Peut-être êtes-vous comme Paco, 20 ans, qui explique au Parisien qu’il offrira des roses blanches à sa copine cette année parce que dit-il « il convient de montrer tous les jours qu’on tient à l’être aimé ». Ou alors vous imiterez Sébastien, 29 ans, qui a décidé « d’offrir un petit séjour en Normandie à sa compagne », à moins que vous ne soyez plutôt comme Xavier, 36 ans, pour qui l’important c’est « de se retrouver à deux et de passer du temps ensemble ». Bref peut-être céderez-vous comme tout le monde aux codes modernes du romantisme et au passage obligé par la case restaurant-bougies-chocolats. Mais comment et par qui ces codes amoureux ont-ils été définis en premier lieu, et au service de quoi ? Il se pourrait en effet que nos émotions, même les plus pures, ne nous appartiennent pas autant que nous voudrions le croire. 
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Eva Illouz 
Eva Illouz : 
Le capitalisme a produit à partir des années 20 des marchandises émotionnelles. 
La vocation de la sociologie est de montrer que ce qui semble privé a un caractère beaucoup plus collectif. Au moins une partie de notre expérience personnelle a un caractère collectif. 
  


Face à la mort : trois récits inattendus

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
14/02/2019
27 MIN

Ils croisent la mort tous les jours. En faisant la liaison entre le décès et l'enterrement, en annonçant aux patients qu'ils n'arriveront pas à les soigner, en repensant à de funestes vacances. Trois histoires racontées par ceux qui côtoient la mort au quotidien.
Côtoyer la mort au quotidien.
Côtoyer la mort au quotidien. Crédits : Marcos Borsatto / EyeEm - Getty
Marc est responsable d’une chambre funéraire. Il y a quelques années, pendant des mois, il a dû se battre pour faire inhumer une femme que personne ne voulait enterrer.
Nous avons gardé le corps pendant un an. Le personnel funéraire a développé de l'empathie pour la défunte et a souhaité assister à son départ.
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« Ce n'est pas normal de se voir refuser des soins » en tant que patient précaire, recadre Christelle Dubos, secrétaire d'État

Marie Foult
| 14.02.2019



soins sdf
Crédit Photo : S. Toubon

Christelle Dubos, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, a détaillé ses pistes d'actions ce jeudi matin, dans le cadre d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).
Parmi celles-ci, la santé des personnes « les plus vulnérables ». Dans ce cadre, la secrétaire d'État a rappelé que la fusion de l'aide à la complémentaire santé (ACS) et de la CMU-C allait être mise en œuvre au 1er novembre 2019, afin d'améliorer l'accès aux soins en réduisant le taux de non-recours aux droits sociaux, et de simplifier la couverture sociale des plus démunis.

Les agents de la psychiatrie mobilisés au CHU

Accueil

GUADELOUPE

Par Olivia LOSBAR  le 14/02/2019

Depuis 5h ce jeudi matin, les agents du secteur de la psychiatrie du CHU affiliés UTS UGTG sont mobilisés devant les locaux. Depuis le mois de janvier 2018, les agents dépendent administrativement du centre hospitalier de Monterran mais ils dénoncent une baisse de salaire de près de 300 euros depuis ce transfert.

chu

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Maltraitance en Ehpad : "Si la vieille dame ou le vieux monsieur est d'accord, pourquoi pas poser une caméra dans la chambre ?"

Par franceinfo  15/02/2019

Un résident d\'Ehpad lit dans sa chambre, à Paris, le 5 juillet 2018.
Un résident d\'Ehpad lit dans sa chambre, à Paris, le 5 juillet 2018.
Un résident d'Ehpad lit dans sa chambre, à Paris, le 5 juillet 2018. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Alors qu'un aide-soignant est jugé en comparution immédiate pour avoir violenté une pensionnaire d'un Ehpad du Val-de-Marne, Romain Gizolme, le directeur de l'association des directeurs au service des personnes âgées, évoque la possibilité d'installer des caméras dans les chambres des résidents volontaires.
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Les Ehpad au bord de la crise de nerfs

Par France 3  15/02/2019

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Le mouvement de contestation des personnels des Ehpad avait mis en lumière leurs difficultés au quotidien. Débordements, personnels maltraités… Dans certains établissements, des équipes viennent désormais en support.
Dans cette maison de retraite de l’Oise, à Breteuil, il y a 56 résidents âgés dépendants qui vivent. Parfois très handicapés. 25 soignants en tout. Et comme dans la majorité des Ehpad, le personnel est en nombre insuffisant.

Eglise et homosexualité : les lourds secrets du Vatican

15/02/2019   

43 MIN

Le Vatican abriterait une des plus grandes communautés homosexuelles au monde selon le journaliste Frédéric Martel qui publie l'ouvrage « Sodoma. Enquête au cœur du Vatican. » aux éditions Robert Laffont.


Célébration de l’Épiphanie au Vatican
Célébration de l’Épiphanie au Vatican Crédits : Franco Origlia / Contributeur - Getty

L’écrivain et sociologue y dénonce l’hypocrisie du système ecclésiastique qui diabolise l’homosexualité alors que les dignitaires de l’Eglise seraient en majorité eux-mêmes homosexuels. 
L’ouvrage ne manquera pas de bousculer le Vatican, puisqu’il paraîtra jeudi 21 février prochain, premier jour du sommet à Rome sur la prévention de la pédophilie dans l’Eglise. Un sommet auquel tous les présidents de conférences épiscopales du monde ont été convoqués.
Frédéric Martel, écrivain, sociologue et producteur à France Culture, et auteur de Sodoma. Enquête au cœur du Vatican est notre invité. Cet ouvrage paraîtra chez Robert Laffont la semaine prochaine dans une vingtaine de pays à la fois, et en huit langues


Obeïda et Amar, les orphelins français de Daech

Par Luc Mathieu, Envoyé spécial à Al-Hol (Syrie) — 
Obeïda, fils de Julie Maninchedda, dans les bras d’une jihadiste à Al-Hol.
Obeïda, fils de Julie Maninchedda, dans les bras d’une jihadiste à Al-Hol.Photo Véronique de Viguerie. Getty Reportage pour Libération

Les deux frères, âgés de 1 et 3 ans, vivent dans le camp syrien d’Al-Hol et sont dans un état très préoccupant. En France, leurs grands-parents réclament d’urgence leur rapatriement.

vendredi 15 février 2019

L’autogreffe de moelle, traitement négligé contre la sclérose en plaques

Par Pascale Santi   Publié le 11 février 2019


MRI of Multiple Sclerosis. 
This color enhanced, sagittal (from the side) FLAIR MRI image of a person with long standing multiple sclerosis shows multiple hyperintense lesions (yellow) in the periventricular white matter which is characteristic of demyelinating lesions of MS. Multiple sclerosis is a demyelinating disorder of uncertain etiology. (Enhancement of BE8160)


Les soins pour lutter contre cette maladie touchant 120 000 personnes en France ne permettent généralement que de retarder et d’alléger les symptômes.
Des thérapies cellulaires pourraient-elles freiner la progression de certaines formes de sclérose en plaques (SEP), voire les faire régresser ? Connue principalement dans le domaine de l’oncologie depuis près de cinquante ans, l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), issues de la moelle osseuse, qui consiste à « nettoyer » le système immunitaire, peut être une approche thérapeutique dans certaines maladies auto-immunes, et notamment la SEP. Une nouvelle étude publiée dans Journal of the American Medical Association (JAMA), le 15 janvier, confirme les résultats encourageants obtenus depuis vingt ans en Europe.

L'Information Psychiatrique

John Libbey Eurotext


L'Information Psychiatrique

Des bestioles mobiles il y a 2 milliards d’années

Blogs 


Ces petits tunnels dans l’argile ont été creusés par des sortes de vers fouisseurs, à la recherche d’un film bactérien à manger… il y a 2,1 milliards d’années.
Un être vivant doté de mobilité autonome ? A quand cela remonte t-il ? Oh, les plus anciennes traces certaines, il y a environ 570 millions d’années, répondrait le paléontologue. Donc, une apparition nécessairement un peu (à 100 millions d’années près) antérieure, conclurait-il.
Et paf ! Article dans la revue PNAS – la revue de l’Académie nationale des sciences des USA – qui claque une nouvelle date : 2,1 milliards d’années (1). Un saut dans le temps phénoménal. Difficile à avaler pour les spécialistes de l’histoire de la vie très ancienne : auraient-il raté quelque chose ?
Réponse avec un coup d’œil sur l’article paru dans le PNAS. Le premier auteur n’est autre qu’Abderrazak El Albani. Le découvreur d’un écosystème qui a bousculé les manuels universitaires sur l’histoire de la vie. Une découverte remontant à 2008, publiée en 2010, à la Une de Nature tant elle bouleversait les connaissances.

Nichée dans des argiles gabonaises, près de Franceville, elle révélait des formes de vies macroscopiques, grandes comme votre main, avec des traces fossiles formidablement bien conservées. Des traces relatant l’histoire de l’éclosion, de la vie durant 200 millions d’années, puis de la disparition sans descendances directes, de formes de vies macroscopiques et pluricellulaires. Or, jusque là, pour les paléontologues, les êtres macroscopiques, et pluricellulaires, c’était beaucoup plus récent, il y a environ 600 millions d’années.

Dépression : recommandations d’experts en cas de comorbidités psychiatriques

Univadis

Par Caroline Guignot    
À retenir


La prise en charge de la dépression peut être compliquée par la coexistence d’une comorbidité psychiatrique. Parce qu’aucune recommandation officielle n’existe sur cette question , des experts de la fondation FondaMental et de l’Association Française de Psychiatrie Biologique et de Neuropsychopharmacologie (AFPBN) se sont rassemblés pour élaborer des recommandations cliniques fondée sur avis d’experts. S’ils reconnaissent la limite de leur démarche par rapport aux recommandations fondées sur les preuves, ils soulignent l’intérêt de leur texte pour établir la liste des difficultés cliniques qui doivent être mieux explorées et encadrées.


Il n’est pas possible de prédire le suicide en posant des questions sur les idées suicidaires

Univadis

Dawn O'Shea     13 févr. 2019

Les idées suicidaires ont un intérêt limité en tant que test prédictif du suicide, selon une recherche publiée dans la revue BJPsych Open.


La méta-analyse de quelque 70 études a révélé une association modérément forte, mais très hétérogène, entre les idées suicidaires et l’acte ultérieur de suicide (rapport de cotes [RC] : 3,41 ; IC à 95 % : 2,59–4,49 ; I2 = 89,4 ; P supérieure ou égale à 0,001). La sensibilité combinée pour le suicide ultérieur était de 41 % et la spécificité combinée de 86 %.


Ce qui nous revient

Actes sud

CORINNE ROYER

Ce qui nous revient

Louisa Gorki avait dix ans quand sa mère soprano l’a embrassée en lui lançant “À dans trois jours !” – et n’est jamais revenue. Ce n’est que plus tard que la fillette a appris de son père Nicolaï la raison de la fuite d’Elena : celle-ci ne s’absentait pas pour un récital mais, enceinte d’un enfant trisomique, pour un avortement. Elle s’est ensuite sentie incapable de rentrer chez elle, et Louisa a grandi seule avec Nicolaï et leur chagrin.


Étude des relations entre la connexion à la nature et le bien-être mental des enfants

Univadis
Sobko T & al.  1er févr. 2019


À retenir

Des chercheurs australiens et hongkongais ont voulu établir un score permettant de relier les connexions avec la nature de l’enfant préscolaire (2-5 ans) qui pourrait être utilisé pour prédire les difficultés et forces de son comportement social et de son bien-être mental.
Contexte et implications cliniques

Différentes études ont montré le lien existant entre le contact avec la nature des enfants et la qualité de sommeil, le faible niveau de stress ou la supériorité des capacités cognitives, alors qu’une faible activité extérieure est associée à un bien-être psychologique inférieur.