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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 15 janvier 2019

Sommes-nous condamnés à vivre ensemble ?

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
14/01/2019
57 MIN

Le voisinage est une notion relationnelle d'actualité qui conjugue promiscuité et proximité, privé et public... Mais qu’est-ce qu’un voisin ? Et pourquoi y a-t-il aujourd’hui une crise des liens de voisinage ?
Sommes-nous condamnés à vivre ensemble ? : une illustration de Raoul Fladoc pour Les Chemins de la philosophie
Sommes-nous condamnés à vivre ensemble ? : une illustration de Raoul Fladoc pour Les Chemins de la philosophie Crédits : © Raoul Fladoc
Merci à Raoul Fladoc (Insta @raoulfladoc) pour son illustration pour Les Chemins de la philosophie.
Le voisinage est un véritable objet de recherche et d’interrogation pour beaucoup de sociologues et d’historiens, il pose la question de l’habitat, traite du rapport subjectif que l’on entretient avec l’endroit où l’on vit et rejoint la question plus générale de la coexistence...
Mais il s'agit aussi d'un enjeu philosophique : qu’est-ce que le voisinage ? Qu’est-ce qu’être voisin ? Selon le type d’habitat, le voisin change, mais il y a toujours un voisin...

L'invitée du jour :

Hélène L’Heuillet, psychanalyste, philosophe, maîtresse de conférences en philosophie à l’Université Paris-Sorbonne

« L’aggravation des conditions d’accès aux soins n’est plus tolérable »

Jacques Battistoni, président de MG France, syndicat des médecins généralistes, estime dans une tribune au « Monde » que l’engagement des professionnels de santé n’est possible que si la pérennité des financements et des engagements de l’Etat est garantie.
Par Jacques Battistoni Publié le 14 janvier 2019
«  Le modèle hospitalier centré sur les services d’urgence et les soins très spécialisés demeure la voie royale de la médecine, popularisée par les médias et valorisée par les enseignants hospitalo-universitaires. »
«  Le modèle hospitalier centré sur les services d’urgence et les soins très spécialisés demeure la voie royale de la médecine, popularisée par les médias et valorisée par les enseignants hospitalo-universitaires. » Philippe Turpin / Photononstop
[Le 16 janvier débutent des discussions entre l’assurance-maladie et les professionnels de santé portant sur les modalités de mise en œuvre de deux mesures phares de la réforme de santé : les critères de financement des communautés professionnelles terroritoriales de santé (CPTS) et la création de postes d’assistants médicaux]
Tribune. La perception d’inégalités croissantes dans notre société contemporaine est une des causes majeures de la révolte populaire qui s’est exprimée dans le mouvement des « gilets jaunes ». Inégalités de revenus et de conditions de vie, mais aussi inégalités d’accès aux services publics et aux soins médicaux de proximité.

Créteil : Regards par-delà les barres

Par Ramsès Kefi, Photos Jean-Michel Landon — 


Travailleur social dans la préfecture du Val-de-Marne, Jean-Michel Landon a photographié deux quartiers populaires de la ville. Son travail rend compte des rêves, du désœuvrement et des rires qui s’y déroulent jour et nuit.

le bus, l'Echat. 17 juillet 2017.

FORFAIT 300 EUROS PRINT + WEB
Sur une photo, il y a un canapé dans une petite allée, accolé à un mur tagué aux allures de visage croûté. Une nuit d’été, Jean-Michel («Jimmy») Landon les a shootés en noir et blanc. Des jeunes l’avaient récupéré on ne sait où et s’y sont assis, un temps, parce qu’il rendait le squat plus moelleux. Des aînés ont fini par les convaincre que c’était une connerie. Pour leur image - ça attire l’attention, en mal, des voisins et des flics - et pour tout le reste, à commencer par les mites et les cafards qui se baladaient paisiblement sur le meuble.

De 2012 à 2018, Jimmy, 41 ans, a immortalisé des dizaines de lieux et de visages de deux quartiers populaires de Créteil.

Décès à Lariboisière : l'enquête met en lumière des dysfonctionnements dans la surveillance et la prise en charge

Martin Dumas Primbault
| 14.01.2019



lariboisiere
Crédit Photo : S. Toubon
L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France ont rendu public ce lundi leur rapport sur le « décès inexpliqué » d'une patiente de 55 ans, le 18 décembre, aux urgences de l'hôpital Lariboisière (10e arrondissement), après une nuit d'attente sur un brancard. 
Presque un mois après le drame, l'AP-HP reconnaît à la lumière du rapport « un certain nombre de non-conformités » dans la prise en charge de la patiente, depuis son identification, sa surveillance et son délai de prise en charge « très long » jusqu'à l'enregistrement de sa prétendue sortie. En cause, la suractivité du service ce jour-là, le sous-effectif et le manque de surface des urgences de l'hôpital Lariboisière. 

[VIDEO] À quoi ressemble une téléconsultation avec le nouveau service de Doctolib ?

Camille Roux
| 14.01.2019



Téléconsultation
Camille Roux

Doctolib se lance dans la téléconsultation. Le leader de la prise de rendez-vous en ligne propose désormais ce service à ses utilisateurs. Les patients répondant aux critères de l'avenant conventionnel numéro 6 sur la télémédecine, pourront donc être remboursés de ces consultations réalisées en visio et facturées à hauteur d'une consultation classique (25 € en médecine générale).

lundi 14 janvier 2019

Dossier spécial Infirmier de pratique avancée : Un tremplin pour la recherche

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Avec une unité d’enseignement (UE) - au moins - dédiée à la recherche, la formation menant au Diplôme d’Etat d’Infirmier de pratique avancée, prépare les futurs IPA aux projets de recherche. Ces derniers auront ainsi de solides bases pour acquérir et développer des savoirs, en s’appuyant sur des méthodes scientifiques strictes.
Selon Ann Hamric, professeure et doyenne adjointe à la Virginia Commonwealth University School of nursing (Etats-Unis) qui a conceptualisé les pratiques avancées dans plusieurs articles et ouvrages scientifiques, une IPA doit « être capable de formuler des problèmes qui nécessitent un éclairage par la recherche, de mener des études de terrain et de collaborer à des équipes de recherche bien établies* ».

«Sérotonine», les artistes et la dépression

Clément Guillet — 
Sérotonine, le dernier livre de Michel Houellebecq porte le nom d’un neuromédiateur. Celui sur lequel agit le Prozac ou le «Captorix» que prend le personnage principal du roman –et celui qui, souvent, fait défaut dans le cerveau des personnes dépressives. Depuis vingt-cinq ans et dès son premier roman, Extension du domaine de la lutte, Michel Houellebecq écrit la dépression. Son succès phénoménal est dû en grande partie à sa capacité à s’attaquer avec ironie à des sujets de société de l’époque comme le clonage, le tourisme sexuel ou l’islam. La dépression, considérée comme le mal du siècle, en fait partie. Et si le thème est si cher à l’écrivain, c’est peut-être parce que, comme bien d’autres artistes avant lui, il a lui-même connu cette maladie.

«Nous autres de la création sommes tous fous. Certains sont affectés par l’allégresse, d’autres par la mélancolie, mais tous sont plus ou moins malades», aurait dit Lord Byron dont la biographie est marquée par les oscillations d’humeur considérables. Depuis la fin du XIXe siècle –et des artistes comme Baudelaire, Rimbaud ou Van Gogh– le mythe de l’artiste maudit fait florès. La création semble ne s’épanouir que sous le soleil noir du spleen.


La Faim des fous, un documentaire pour enfin se souvenir

Handicap.fr

9 janvier 2019 • Par Cassandre Rogeret

La 2nde Guerre mondiale a été particulièrement meurtrière pour les personnes handicapées mentales. Dans les "asiles", elles sont négligées et meurent de faim. Le film "La faim des fous" livre le témoignage de leurs descendants, en quête de réponses.

Illustration article


Considérées comme des « aliénés», maltraitées, dénutries et parfois jetées dans la fosse commune… Les personnes handicapées ou souffrant de maladie mentale n'ont pas été épargnées par les ravages de la Seconde Guerre mondiale. Entre 1940 et 1945, on estime que plus de 45 000 d'entre elles ont perdu la vie, la plupart affamée. Le 10 décembre 2016, François Hollande inaugure une stèle en leur mémoire, place du Trocadéro, à Paris (article en lien ci-dessous). Un premier pas vers la reconnaissance de ces oubliés de l'histoire… Aujourd'hui, leurs descendants tentent de découvrir ce qui leur est arrivé pour leur redonner un semblant d'humanité. Frère, petite-fille ou nièce lèvent le voile sur des décennies de secrets bien gardés dans un film au titre évocateur : La faim des fous. Un documentaire touchant et percutant, réalisé par le journaliste Franck Seuret.



GPA : «Je n’ai qu’une mère : celle qui m’a voulue et m’a élevée»

Par Catherine Mallaval, Photo Rémy Artiges — 
Valentina Mennesson, mardi à Paris.
Valentina Mennesson, mardi à Paris. Photo Rémy Artiges pour Libération  

Née il y a dix-huit ans aux Etats-Unis par gestation pour autrui, Valentina Mennesson raconte ses liens avec la femme qui l’a portée et celle qui lui a donné ses gènes. Elle se revendique «absolument normale» et défend le procédé qui lui a permis de voir le jour.

L'ONU appelle le Pakistan à ne pas exécuter un malade mental

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Genève, 13 jan 2019 (AFP) - Des experts indépendants de l'ONU ont appelé dimanche le Pakistan à renoncer à l'"exécution arbitraire" d'un ancien policier reconnu comme malade mental.
Khizar Hayat, un ancien policier condamné en 2003 pour avoir tué un collègue, doit être exécuté le 15 janvier, ont indiqué dans un communiqué la Rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires, Agnes Callamard, et la Rapporteuse sur les droits des personnes handicapées, Catalina Devandas.
"L'imposition de la peine capitale aux personnes souffrant de handicaps psychosociaux est une violation flagrante des obligations internationales du Pakistan", ont-elle déclaré.
La Cour suprême pakistanaise tiendra une audience lundi pour déterminer si l'exécution peut se tenir, a annoncé l'ONG Justice project Pakistan (JPP), qui soutient l'accusé.

Fonctionner ou exister ?




Fonctionner ou exister ?

Nous aurions perdu « le sens du tragique », selon Miguel Benasayag. Depuis longtemps, le philosophe s’inquiète de l’avènement d’un homme « modulaire », d’un individu dépouillé de toute unité existentielle. Ce manifeste brosse l’avenir d’une illusion : croire, comme les transhumanistes, que la liberté signifie l’absence de limites et que la mort n’est qu’une « défaillance technique » possible à surmonter. En disciple de Spinoza, Miguel Benasayag prône au contraire l’éternité du présent contre « les promesses d’immortalité » et fait l’éloge de la fragilité contre la puissance technique.


Congélation d'ovocytes, un bébé pour plus tard ?

Dimanche 13 janvier 2019

Chaque année, environ millle Françaises se rendent en Espagne, en Belgique, ou dans d'autres pays européens pour faire congeler leurs ovocytes. Ces femmes, majoritairement célibataires, souhaitent ainsi préserver leur fertilité, dans l'espoir d'une grossesse future.

Dans une clinique de Madrid, où des femmes viennent faire congeler leurs ovocytes
Dans une clinique de Madrid, où des femmes viennent faire congeler leurs ovocytes © Radio France / Faustine Calmel
Anne-Sophie* a 38 ans.  Elle a choisi de faire congeler ses ovocytes dans une clinique de Madrid.
"J'aimerais mettre toutes les chances de mon côté pour un jour avoir le choix d'avoir un enfant ou pas", explique cette Parisienne, actuellement célibataire.  
"Depuis que j'ai décidé de faire congeler mes ovocytes, je me sens mieux. Et j'ai fêté mes 38 ans ! Sans cela, je n'aurais jamais fait de fête. Je me serais enfermée chez moi et j'aurais attendu que ça passe !"  




samedi 12 janvier 2019

Alzheimer : une clé de la maladie décryptée par des scientifiques français

Par Tara Schlegel et avec la collaboration d'Eric Chaverou
11/01/2019

Les chercheurs du laboratoire des maladies neurodégénératives à Fontenay-aux-Roses viennent de découvrir le mécanisme qui contribue à la progression de la maladie d'Alzheimer. Comment la protéine TAU altère les neurones.

Les chercheurs du laboratoire des maladies neurodégénératives « mécanisme, thérapies, imagerie » (CNRS/CEA/Université Paris-Sud, MIRCen) de Fontenay-aux-Roses qui ont travaillé en partenariat avec Normale Sup et l'Inserm viennent de découvrir le mécanisme qui contribue à la progression de la maladie d'Alzheimer. Une avancée à partir de cultures de neurones de souris publiée ce jeudi dans "The Embo journal".

 Crédits : JACOPIN / BSIP - AFP

En quoi le revenu universel nous interroge-t-il sur notre relation au travail ?

La Gazette Santé Social - Site d’information destiné aux acteurs sanitaires et médico sociaux
Site d’information destiné aux acteurs sanitaires et médico sociaux
08/01/2019

Pour alimenter les débats de la grande concertation nationale qui va faire suite, début 2019, aux revendications entendues sur les ronds-points publics occupés par les Gilets jaunes, il peut être bon de s’interroger sur l’éventuelle remise en cause de la relation au travail que pourrait entraîner l’instauration d’un revenu universel de base.

« Je voulais la regarder comme une adolescente »

Les Jours
6 janvier 2019
Épisode n° 13

Texte
Sébastien Calvet
Photo
Claire Delfino
Son

Jeanne Boezec

Épisode sonore. Claire Delfino a photographié la transformation de Belinda, devenue mère à 16 ans.


C'est une histoire simple que saisit la photographe et documentariste Claire Delfino. Après avoir travaillé sur les figures mythiques de la princesse et de la lolita chez les petites filles et les adolescentes, son regard, toujours intéressé par l’identité féminine, se porte désormais sur les mères adolescentes à travers le personnage de Belinda. Enceinte à 15 ans, Belinda devient mère devant l’objectif, suivie pas à pas par la photographe qui montre à voir ses lieux de vie en Picardie, son entourage, son fiancé, sa mère. Le temps est visible dans les images : la grossesse de Belinda, l’arrivée de sa fille Cléopha, le petit ami, Benjamin, qui se mue en père.

Belinda

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Pédiadol : la phobie des soins chez l’enfant

Vive la complexité !




Paris, le vendredi 11 janvier 2019 – Le début de l’année n’est pas que l’heure des bonnes résolutions, il est aussi ce moment choisi par certains pour un moment de respiration afin de tirer un possible bilan de leur vie. En lien notamment avec ces fameuses bonnes résolutions, il s’agit de déterminer ce qu’il serait nécessaire de changer et ce qui au contraire constitue un essentiel à protéger. Etre médecin, malgré tout. Voilà la réponse peut-être un peu naïve, un peu grandiloquente qui pourrait être celle de nombreux praticiens, en dépit des exigences peut-être aujourd’hui différentes des patients, des tracasseries administratives sans fin et des difficultés diverses. Mais sans doute pas en dépit de la complexité. Cette complexité est en effet le sel de l’exercice médical, le fil conducteur qui maintient la passion et le plaisir de soigner en éveil.
[...] 

Approche holistique

Ce dernier se félicite aujourd’hui de voir son ressenti personnel et clinique « confirmé par la science » à travers une étude récemment publiée dans le JAMA open par l’épidémiologiste Marcello Tonelli. Ce dernier a voulu évaluer quelles spécialités étaient exposées aux patients les plus complexes, en se basant sur le nombre de comorbidités, le risque de troubles mentaux associés, le nombre de médicaments prescrits, le nombre de médecins et de spécialistes suivant le patient, le nombre de visites aux urgences et de séjours hospitaliers de courte et longue durée et le risque de mortalité.

Un médecin sur deux en burn-out, révèle une méta-analyse incluant 15 000 praticiens

Sophie Martos
| 11.01.2019



BURN OUT
Crédit Photo : S. Toubon

Un médecin français sur deux est en situation de burn-out, révèle une méta-analyse menée par une équipe médicale de l'Assistance publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM), publiée le 7 janvier dans la revue « Journal of Affective Disorders ». Les médecins urgentistes ainsi que les jeunes médecins – internes, chefs de clinique et assistants – sont plus exposés au risque de burn-out. 
L'objectif était d'évaluer la prévalence du syndrome de burn-out dans ses trois dimensions (épuisement émotionnel, déshumanisation et faible accomplissement personnel) en synthétisant les données et analyses existantes. « Plusieurs études ont été effectuées mais beaucoup étaient contradictoires sur les facteurs de risques », explique le Dr Ziad Kansoun, psychiatre et addictologue à l'AP-HM, co-auteur.

"Les dépressifs manquent de volonté" : le psychiatre Christophe André, exaspéré, démonte cette idée reçue


Dépression et perte de repères…
Dépression et perte de repères… © Getty / James Boast
C'est, par exemple, le personnage joué par Sabine Azéma dans On connaît la chanson d'Alain Resnais, qui pense au fond que sa sœur (Agnès Jaoui) devrait se secouer un peu… et empruntant un peu à France Gall, elle lui conseille : "Résiste !". Evidemment, cela ne s'avère pas d'une grande aide…


Psychiatrie : comment trouver le bon médecin ?

  • 11 JANV. 2019
  •  
  • PAR 
  •  
  • BLOG : LE BLOG DE EMILE HENNEGUELLE

  • Le psychiatre adapte son suivi selon les pathologies : troubles borderline ou bipolaire, démence, burn-out, dépression, troubles anxieux ou troubles du comportement alimentaire, paranoïa, la liste est longue et concerne un français sur cinq au cours de sa vie.
  • Consulter un psychiatre dans le cadre du parcours de soin
    Pour des questions tant financières que pratiques, la consultation d'un medecin spécialiste en psychiatrie est soumise au respect du parcours de soin coordonné. Concrètement, le patient qui souhaite être évalué par une expertise psychiatrique se rend d'abord chez le généraliste habituel qui le suit. Ce dernier pourra lui indiquer un contact en particulier, ou simplement accompagner la démarche initiée en effectuant un suivi, dans le cas d'une prise de médicaments par exemple.
    A la recherche d'une consultation discrète
    Hors du parcours de soin, consulter un psychiatre ne permet pas le remboursement total des honoraires versés, et prive également la thérapie du support apporté par le généraliste sur plusieurs points. Cependant les patients souhaitant une discrétion absolue vis à vis de leurs proches peuvent souhaiter consulter directement en cabinet sans passer par le généraliste.

vendredi 11 janvier 2019

Dès l'âge de 2 ans, le langage des enfants est fortement marqué par les inégalités socio-économiques

Dr Irène Drogou
| 08.01.2019




  • enfant 2 ans

    Dès l'âge de 2 ans, le langage des enfants est fortement marqué par les inégalités socio-économiques

Crédit Photo : PHANIE

Quelle est en France l'ampleur des inégalités socio-économiques dans le développement langagier et moteur chez les moins de 3 ans ? C'est à cette question qu'a voulu répondre une vaste étude chez plus de 10 000 enfants de la cohorte Elfe dans le « Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire »(BEH).
À 2 ans, « le développement du langage des enfants est marqué par un fort gradient socioéconomique selon le revenu du ménage ou le diplôme de la mère », révèle l'étude. La différence brute est loin d'être ténue, de l'ordre d'un demi-écart-type entre les ménages les plus favorisés et les moins favorisés (tant en termes d'éducation que de revenu). À l'inverse, le développement moteur n'est pas (ou peu) soumis à l'influence du niveau socio-économique.