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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 22 décembre 2018

« La croissance économique peut aussi avoir des effets indésirables »

La recherche des profits nous rend collectivement aveugles à la société, à l’environnement et à l’état général du monde, souligne, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Par Stéphane Foucart Publié le22 décembre 2018

Temps de
Lecture 4 min.   

Marche pour le climat, à Toulouse, le 8 décembre.
Marche pour le climat, à Toulouse, le 8 décembre. MATTHIEU RODEL / HANSLUCAS POUR "LE MONDE"
Chronique. La note de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est tombée mardi 18 décembre, charriant dans son sillage la consternation et une avalanche de commentaires désolés : la croissance ne devrait être que de 0,2 % au quatrième trimestre de l’année en cours – deux fois moins qu’attendu ! –, portant à seulement 1,5 % la progression du produit intérieur brut (PIB) de la France pour 2018.
Les questions climatiques et environnementales, la révolte des « gilets jaunes »… tout cela, face à l’érosion du PIB, est renvoyé par bon nombre de commentateurs et de responsables politiques au rang d’aimables péripéties.

"Assassins de la police" : histoire d'un slogan né d'une hallucination collective

Par Chloé Leprince   10/12/2018


Vous pourriez jurer qu'un des morceaux de rap français les plus connus crie "Assassins de la police" ? Vous parieriez même que c'est de NTM ? La preuve : une génération entière l'a embarqué des salles de concert jusqu'en manif ? En fait, c'est faux, mais c'est plus compliqué que ça.

DJ Cut Killer et sa cultissime scène du sample de KRS One, dans "La Haine", en 2005.
DJ Cut Killer et sa cultissime scène du sample de KRS One, dans "La Haine", en 2005. Crédits : Mathieu Kassovitz

Samedi 8 décembre à Paris en début de soirée, tandis que la foule de la “Manif Climat” commence à s’égayer pour quitter la place de la République, quelques grappes s’entassent dans une rame de métro. Un petit groupe entonne “Assassins de la police”“Un classique”, croit savoir un voyageur qui répond ("Woop, woop") avant d’échanger entre inconnus sur l’intensité de la réplique des forces de l’ordre.
L’inconnu du métro parisien n’a pas complètement tort : “Assassins de la police” fait aujourd’hui office de classique, et vous l’avez sans doute déjà entendu, entonné par une foule, ou dans une soirée qui chauffe un peu. Sauf que... le morceau n’existe pas. Il ne relève certes pas d'une pure fiction, mais plutôt d'une hallucination auditive à très grande échelle. Oui, toutes ces années où vous avez hurlé “Assassins de la police” en sautant sur la piste de danse... mais non : en vrai, le morceau n’existe pas.

1993 et les sirènes du Bronx

Ce qui existe, c’est un titre original de KRS One, un rappeur américain du Bronx, un quartier de New-York, qui a aujourd’hui dépassé la cinquantaine. Iconique, son morceau s’intitule That’s the sound of da policeet il remonte à 1993. Traduit (c’est toujours moins bien), le refrain donnerait quelque chose comme ça :
Woop, woop !                                
C'est le son de la police !                                
Woop, woop !                                
C'est le son de l'animal !                                
Woop, woop !                                
C'est le son de la police !                                
Woop, woop !                                
C'est le son de l'animal ! 
Dans les couplets, les officiers de police deviennent des contre-maîtres (“overseer”) et il est question de harcèlement policier, de bavures (“Ceci doit cesser / Parce que l’on devient enragé au son de la police"). On est dans un registre à charge, pas de doute :

Quel régime alimentaire devons-nous adopter pour sauver le climat ?

#UrgenceClimat. Pendant une semaine, « Le Monde » s’interroge sur les manières de lutter contre le dérèglement climatique. Ce mardi : peut-on continuer à manger autant de viande ?
Par Audrey Garric Publié le 11 décembre 2018

Temps de Lecture 4 min.

Les légumineuses, comme les lentilles, sont une importante source de fibres.
Les légumineuses, comme les lentilles, sont une importante source de fibres. RAINER ZENZ

Le citoyen engagé, qui marche pour le climat et observe chaque jour davantage la planète perdre la tête sous l’effet des dérèglements climatiques, le sait déjà : il doit dire adieu à son burger-frites hebdomadaire, s’il est traditionnellement confectionné avec de la viande, en particulier du bœuf, et pire encore si les pommes de terre ont été dorées avec de l’huile de palme. Mais voilà, par quoi remplacer ces mets avec lesquels il avait coutume de régaler son palais ?

Cinq mois de féminisme pour un animateur argentin misogyne

Baby Etchecopar devra inviter des féministes dans son émission, avec interdiction de les interrompre.
Par Christine Legrand Publié le 22 décembre 2018

Temps deLecture 2 min.   C’est probablement la pire des peines pour l’animateur de radio argentin Baby Etchecopar, célèbre pour ses attaques verbales contre les féministes, qu’il traite volontiers de « féminazis » ou de « dégoûtantes » dans son programme « El Angel del Mediodia » (L’Ange de midi), diffusé sur Radio 10.
Inculpé pour discrimination et violence de genre, il a été condamné, jeudi 20 décembre, à recevoir des féministes pendant son émission et à leur céder le micro, dix minutes par semaine, pendant cinq mois, à partir de la rentrée de mars, après la trêve de l’été austral. Cet espace sera sans publicité et le journaliste n’aura pas le droit d’interrompre ses invitées, de les critiquer pendant qu’elles parlent, ni non plus après leurs interventions. Pendant un an, Baby Etchecopar devra en outre se garder de propos offensants contre les femmes et il devra faire don de 15 000 pesos (347 euros) à l’association catholique de charité Caritas.

Les 12 signes qui permettent de diagnostiquer un schizophrène

Medisite  Dans l’étude publiée sur la revue médicale internationale JAMA(Journal of the American Medical Association), des chercheurs britanniques dresse la liste des symptômes qui permettent de diagnostiquer un schizophrène. Dans le cadre de la schizophrènie il est important d'agir et encadrer le patient afin de retarder l'évolution de la maladie et éviter les suicides, clairifier la méthode de dépistage permettrait de diagnostiquer la maladie plus rapidement.

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vendredi 21 décembre 2018

Besançon : l'association Les Invités au Festin favorise la psychiatrie citoyenne

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Par Fatima Larbi    le 18/12/2018

© Les Invités au Festin
© Les Invités au Festin

C’est un lieu hors normes, où la psychiatrie se fait dans la douceur et les rires. Les Invités au Festin est une structure permettant d'accueillir autrement les personnes souffrant de solitude et d’exclusion liées à des troubles d’ordre psychologique.


C’est un lieu singulier qui bouleverse nos idées reçues et nos peurs sur la psychiatrie. A Besançon, installée dans un ancien couvent, l'association Les Invités au Festin est une structure rare, née du rêve d’une femme étonnante, Marie-Noëlle Besançon.


Ici, les personnes souffrant de solitude et d’exclusions, liées à des troubles d’ordre psychologique, ou qui ont des difficultés d’intégration sont prises en charge, en dehors des hôpitaux. 



Ce concept de psychiatrie, appelé psychiatrie citoyenne, est aujourd’hui unanimement reconnu.  Cette méthode considère que c’est la citoyenneté qui soigne la folie. Elle s’appuie sur une relation souffrant/soignant basée sur des valeurs citoyennes : Liberté, Égalité, Fraternité et bien sûr solidarité.

 Rendre la folie à la société et développer le potentiel soignant du peuple.  Roger Gentis, psychiatre qui a milité contre l’enfermement des malades psychiatriques dans les asiles.


Lyon : les psychologues de l’hôpital Saint Jean de Dieu en grève

logolyoncapitale

PAR FLORA CHADUC 8 DÉCEMBRE 2018


Rassemblement devant l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu.

Ce matin, une soixantaine de psychologues du centre hospitalier Saint Jean de Dieu (Lyon 8) se sont déclarés grévistes. Ils dénoncent leurs conditions de travail et la dégradation de la prise en charge des patients.

Les psychologues de l’hôpital St Jean de Dieu à Lyon montent au créneau pour la seconde fois cette année. Environ 110 à travailler dans cet établissement spécialisé en psychiatrie pour beaucoup à temps partiel, ils dénoncent leurs conditions de travail. En ligne de mire, la nouvelle charte managériale mise en place au sein de la structure. "Elle rigidifie les liens hiérarchiques, témoigne Anthony Bouchet, co-président du collectif des psychologues de l’hôpital. 

« Une affaire de famille » : l’amour à la dérobée

Avec son clan de voleurs, échantillon de l’humanité, le cinéaste Hirokazu Kore-eda émerveille et bouleverse.
Par Thomas Sotinel Publié le 11 décembre 2018
Temps deLecture 7 min.    De gauche à droite : Kairi Jyo, Lily Franky, Mayu Matsuoka, Sakura Ando enlaçant Miyu Sasaki, dans « Une affaire de famille », réalisé par Hirokazu Kore-eda.

De gauche à droite : Kairi Jyo, Lily Franky, Mayu Matsuoka, Sakura Ando enlaçant Miyu Sasaki, dans « Une affaire de famille », réalisé par Hirokazu Kore-eda. LE PACTE

L’avis du « Monde » – chef-d’œuvre
Ce film, le plus beau, le plus émouvant, le plus puissant, de son auteur, pourrait porter en exergue ce vers de Bob Dylan : « Pour vivre hors la loi, il vous faut être honnête. » La famille du titre français vit, entre autres, des larcins dans les magasins qu’évoque le titre international Shoplifters (« voleurs à l’étalage »). Une affaire de famille fait de cette tribu minuscule le lieu de l’affrontement entre la règle sociale et l’exigence de justice, entre les interdits et l’assouvissement des désirs. De la révélation de cette petite communauté cachée dans les marges de la société japonaise à son explosion, Hirokazu Kore-eda construit un récit rigoureux fait de dévoilements successifs, de retournements bouleversants, mis en scène avec la grâce qu’on lui connaît, augmentée cette fois d’une vigueur sensuelle inédite.

jeudi 20 décembre 2018

Un généraliste d’Aubusson renvoyé aux assises pour ne pas avoir porté assistance à un enfant privé de soins

| 20.12.2018


La « non-assistance à personne en danger » peut-elle s’appliquer au médecin de famille dans une affaire de maltraitance infantile ? C’est la question posée par une juge d’instruction de Limoges ayant en charge le dossier concernant la mort du petit Gabin (22 mois) dont les parents sont accusés d’avoir provoqué le décès en juin 2013 par manque de soins.
D’après la magistrate, l'état d’amaigrissement extrême et de dénutrition de l'enfant n’aurait pas dû échapper aux examens du généraliste. À ce stade de la procédure, le médecin se retrouve donc poursuivi à son tour et appelé à comparaître aux côtés des deux parents (33 et 28 ans au moment des faits), coaccusés pour le crime que constitue la privation de soins. La décision du renvoi en cour d’assises du médecin revient au magistrat instructeur, alors que le parquet s’en tenait à un renvoi en correctionnelle.

« Attaques », « chasse aux sorcières » : après 2018, annus horribilis, les homéopathes veulent relever la tête





  • homeopathe
Crédit Photo : PHANIE
Dur dur d'être un médecin homéopathe ! Après une année 2018 riche en polémiques et autres querelles autour des « fake médecines », le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) dresse un bilan difficile. Dans sa dernière newsletter intitulée « 2018, une année d'attaques contre l'homéopathie », son président, le Dr Charles Bentz, revient sur les événements qui ont marqué la discipline depuis janvier et annonce la couleur pour 2019.
Une tribune, 124 signataires, 59 plaintes
Sans surprise, pour le syndicat, la racine du mal correspond à la publication dans le « Figaro », le 19 mars, d'une tribune intitulée « Comment faire face à la montée des Fake Médecines ? » Forte de 124 signataires et assortie d'une pétition en ligne, elle met en cause l'homéopathie au même titre que toutes les thérapies dites « alternatives »et autres « pratiques ésotériques ». Très vite, le hashtag #FakeMed se répand sur les réseaux sociaux et donne lieu à des débats enflammés au sein même de la profession.

Le télépatient, espèce en voie d’apparition

Par Eric Favereau — 
Une cabine de téléconsultation connectée, dans les locaux de l’assureur étudiant Smerep, à Paris.
Une cabine de téléconsultation connectée, dans les locaux de l’assureur étudiant Smerep, à Paris. Photo Garo. Phanie .  

Prise en charge par l’assurance maladie depuis le 15 septembre, la téléconsultation connaît un essor rapide. Un simple engouement ou une réponse à de réels problèmes d’accessibilité ?


Un succès ? Il est bien trop tôt pour le dire. Mais c’est au moins une mode, assurément. De tous côtés, les projets fleurissent autour de la téléconsultation. Depuis que l’assurance maladie, en accord avec les syndicats de médecins, a décidé le 15 septembre de prendre en charge la téléconsultation, les initiatives se multiplient. Les autorités tablent ainsi sur 500 000 actes en 2019 et jusqu’à 1,3 million à l’horizon 2021.

POURQUOI UNE AUGMENTATION CROISSANTE DES DEMANDES D’AIDE AU SUICIDE EN SUISSE ?

Accueil

19 décembre 2018

En Suisse, les demandes d’aide à mourir ont beaucoup augmenté au cours des dernières années : « 86 cas aboutis en 2000, 724 en 2014, 965 en 2015 », détaille le docteur Jacques Aubert qui exerce en maison de retraite.

Pourquoi une telle demande ? Jacques Aubert explique que « par ses multiples injonctions, la société d’aujourd’hui invite certains seniors à prendre la décision, souvent très sereinement, d’en finir ».


mercredi 19 décembre 2018

AP-HP : « décès inexpliqué » d'une patiente après 12 heures d'attente aux urgences

Martin Dumas Primbault
| 19.12.2018


Une femme âgée d'une cinquantaine d'années est décédée mardi 18 décembre au petit matin dans le service d'accueil des urgences de l'hôpital Lariboisière (10e arrondissement) alors qu'elle y avait été admise la veille en fin d'après-midi.
C'est l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui l'a annoncé par un communiqué dans lequel sont détaillés les éléments dont l'hôpital dispose. « La patiente a été prise en charge par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris lundi 17 décembre et amenée aux urgences de l'hôpital Lariboisière vers 18 h 45 », indique l'AP-HP. « Elle a été accueillie par l'infirmière d'accueil et d'orientation et enregistrée dans le circuit de prise en charge du service. »

La fondation européenne pour la psychanalyse

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Substances psychoactives, usagers et marchés : les tendances récentes (2017-2018)

OFDT

Tendances n° 129, OFDT, 8 p.
Décembre 2018


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Créé en 1999 par l’OFDT, le dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) assure une veille des phénomènes émergents dans le champ des drogues et décrit les populations particulièrement consommatrices. Ces éléments de connaissance permettent aux pouvoirs publics comme aux professionnels d’éclairer leurs pratiques et les politiques publiques. Les principaux constats de la dix-huitième année d'observation de TREND sont présentés dans ce numéro de Tendances.

Un des principaux points évoqués porte sur la très large diffusion de la cocaïne sur le marché français et ses conséquences en incluant la question de la cocaïne basée.

Pour Noël, la princesse Stéphanie rend visite aux plus faibles

PAR L.M.  18/12/2018

Autour d’un atelier d’expression artistique, les malades ont reçu la visite de la princesse Stéphanie qui leur a apporté des cadeaux.

Autour d’un atelier d’expression artistique, les malades ont reçu la visite de la princesse Stéphanie qui leur a apporté des cadeaux. Photo C.D.

En ces temps de fêtes de fin d’année, il est de tradition de penser aux plus nécessiteux. C’est ce qu’a fait la princesse Stéphanie en visitant plusieurs services de l’hôpital Princesse-Grace

Comme tous les pays, comme toutes les communautés, Monaco aussi a son lot de misère et de douleur. En cette période de fêtes, la princesse Stéphanie a rendu visite aux patients de l’unité psychiatrique du Centre hospitalier Princesse-Grace, et du Centre Rainier-III, en présence de Benoîte de Sevelinges, directrice de l’hôpital, et de Didier Gamerdinger, conseiller de gouvernement-ministre des Affaires sociales et de la Santé.

«Je ne peux me résigner à voir l’hôpital couler»

Par Eric Favereau — 

Dans le service de neurologie de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, en octobre 2017.
Dans le service de neurologie de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, en octobre 2017. Photo Edouard Caupeil   

La neurologue et membre du Comité consultatif national d’éthique Sophie Crozier prend pour la première fois la parole sur le «naufrage» des hôpitaux de Paris. Elle dénonce le décalage entre le discours officiel et la situation déplorable sur le terrain, où le manque de lits et de personnels empêche des soignants à bout de faire correctement leur travail.

Sophie Crozier, neurologue, est responsable de l’unité des urgences cérébro-vasculaires à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ce n’est pas un médecin ordinaire. Membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), de la commission médicale d’établissement (CME) centrale des hôpitaux de Paris, elle n’est pas non plus une va-t-en-guerre. Mais là, pour la première fois, elle le dit, elle est au-delà de la colère sur la situation au sein de son service, son établissement, et l’hôpital public en général.

La santé du personnel hospitalier toujours aussi préoccupante

Univadis

10 déc. 2018


Le dernier baromètre « Carnet de santé » Odoxa-MNH (plus de 6 000 médecins, infirmiers, aides-soignants, pharmaciens, dentistes, kinésithérapeutes, sages-femmes, libéraux et hospitaliers, interrogés en ligne du 27 septembre au 30 octobre 2018) réalisé pour Le Figaro, France Info et le Quotidien du Médecin, révèle une dégradation de l'état de santé du personnel hospitalier : près de 38 % d'entre eux déclarent avoir été malades au cours des deux derniers mois, soit six points de plus que l'an dernier à la même période.