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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 18 décembre 2018

Mutilation sexuelle : « personne ne m’a rien demandé »…


Publié le 14/12/2018



Deux cent millions de femmes vivent à travers le monde avec une mutilation sexuelle telles que excision ou infibulation, dont 500 000 en Europe, plus 180 000 qui sont susceptibles d’en être victimes à plus ou moins long terme.  Un des moyens d’éradiquer cette pratique est de documenter les conséquences physiques, sexuelles, psychologiques et obstétricales des mutilations.

Traiter la dépression des mères pour le bien des enfants…

Publié le 15/12/2018

Avec une prévalence variant « entre 3 % et 19 %, selon les pays et les critères d’évaluation », le syndrome dépressif du post-partum constitue un problème de santé publique d’autant plus important qu’il peut aussi affecter les enfants des mères concernées dont les facultés pour s’occuper correctement de leur bébé s’avèrent souvent compromises par les conséquences de la dépression : asthénie, troubles du sommeil, apathie, taedium vitae (désaffection profonde de l’existence)...

Minorité sexuelle : des risques accrus de dépression et d’automutilation dès l’âge de 10 ans

| 17.12.2018


Les adolescents appartenant à une minorité sexuelle, et qui se définissent comme tel à 16 ans, sont plus exposés à des risques de dépression ou d’auto-mutilation, selon une étude britannique, publiée dans The Lancet Child & Adolescent Health. Ces problèmes potentiels de santé mentale apparaissent ainsi dès le début de l'adolescence (dès l'âge de 10 ans), soit « avant l'identification consciente de l'orientation sexuelle » de ces adolescents, souligne le Dr Gemma Lewis, une des auteurs de la publication.

Migraine : une nouvelle cible thérapeutique identifiée

| 17.12.2018


Le caractère héréditaire de la migraine est aujourd'hui connu, mais ses mécanismes le sont moins. Une équipe française CNRS/université Côte d'Azur/INSERM apporte un nouvel éclairage sur cette maladie qui concerne 15 % de la population mondiale adulte. Leur découverte est publiée dans « Neuron ».

lundi 17 décembre 2018

DÉPRESSION, ADDICTION, PÉDOPSYCHIATRIE... OÙ EN EST LA SANTÉ MENTALE AU MAROC?

MAROC  Écrit par Lamiae Belhaj Soulami  20 décembre 2018


Une conférence a été organisée dans le cadre de la Journée mondiale de santé mentale à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca. Sous le thème, “Les troubles mentaux au Maroc: situations et enjeux de la prise en charge”, cette rencontre avait pour but d’appuyer l’immensité des besoins au niveau national et d’insérer une politique de conscience dans ce sens. L’insuffisance des moyens pour la prise en charge des troubles mentaux et des addictions a également été pointée du doigt, qualifiant ainsi ce déficit de “grave”.
Pédopsychiatrie, addictologie et difficulté de prise en charge, manque de conscience et de considération pour les troubles mentaux difficilement reconnue comme maladies nécessitant un suivi, de part leurs symptômes invisibles… Toutes, des questions qui ont été approfondies lors de cette rencontre, en présence de différents professionnels du domaine de la santé psychologique, afin de proposer des recommandations permettant une meilleure qualité de suivi et de prise en charge pour les Marocains souffrant de troubles psychiatriques.

Évaluer et améliorer l'efficacité des psychothérapies : adaptation française d'un système de suivi des résultats thérapeutiques et étude des processus participant au changement

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Christophe Cazauvieilh 1    

Résumé : La pratique et l'encadrement des psychothérapies sont des enjeux majeurs actuels des politiques de santé publique. Même si la psychothérapie est en général une entreprise efficace, les taux d'abandons, de détérioration et les mauvais résultats associés au suivi d'une psychothérapie sont loin d'être insignifiants et les cliniciens constituent une part importante de la variance d'efficacité des soins, tout en méconnaissant leurs résultats. Le Routine Outcome Monitoring (ROM) est une méthodologie assez récente développée pour répondre à ces enjeux, validée empiriquement, et peu utilisée dans les contextes de soins francophone. Les effets du feedback instrumental sont en outre mal expliqués. 

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Un prêtre condamné pour ne pas avoir empêché le suicide de son fidèle: le secret de la confession n'est pas absolu!



BELGIQUE

MICHAËL KAIBECK Publié le 

Conditions d'admission en IFSI à compter de 2019

 

Une importante réforme sur l'universitarisation des formations en santé est actuellement à l'oeuvre. De fait, le concours infirmier disparaît en 2019 au profit d'une inscription à la formation infirmière via ParcourSup (pour les néo-bacheliers, étudiants universitaires, personnes bachelières en réorientation). Les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture conservent une voie d'accès spécifique au titre de la promotion professionnelle. Un accès est préservé pour les candidats relevant de la formation professionnelle continue ayant cotisé à un régime de protection sociale d'une durée minimum de trois ans.

Niveau requis ou expérience professionnelle pour entrer en formation en IFSI

L'admission en IFSI, en 2019, bénéficie de nouvelles modalités pour tous ceux qui souhaitent préparer le métier infirmier.


La planète est-elle (vraiment) foutue ?

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Ouragans, sécheresses, inondations, feux gigantesques, fonte des glaces, la planète est attaquée de toutes parts. Depuis le mercredi 2 août 2018, l'humanité vit à crédit. A cette date, elle a consommé en seulement sept mois toutes les ressources que la Terre pouvait produire en une année.


Conférence-débat à l’IFSI. La fratrie, oubliée de la psychiatrie ?

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Publié le 16 décembre 2018 


Le collectif MISACO (Mission d’accompagnement de collectifs autour de la prévention de la souffrance psychique et du suicide) de Pontivy, Locminé et Guémené-sur-Scorff et la Mutualité française de Bretagne organisent, mercredi 19 décembre, une journée d’échanges et d’informations sur le thème : frères et sœurs : oubliés de la psychiatrie. Ce rendez-vous, organisé à l’amphithéâtre de l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI), se déclinera en deux conférences-débats mais avec les mêmes intervenants.


Olivier Michelet malade et artiste

Publié le 

Olivier Michelet expose quelques-unes de ses créations à l’occasion de l’exposition collective de fin d’année à la Galerie du Boulevard. 
© Photo NR


La maladie psychique n’empêche pas une vie créative. Exemple avec le Mellois Olivier Michelet, à la fois schizophrène et artiste.
Docteur Olive ou l’Œil polyglotte, deux noms pour une seule personne, Olivier Michelet. Artiste peintre déclaré depuis peu à la Maison des artistes, il est aussi malade. Touché par un mal qui effraie bien souvent l’entourage, la schizophrénie. « J’ai été diagnostiqué à l’âge de 19 ans à la suite d’une série de symptômes dont des hallucinations auditives. Il peut se glisser un peu de paranoïa aussi. Ça fait peur aux autres, mais c’est surtout dur à vivre pour le malade. » Une maladie handicapante car elle peut compliquer la relation aux autres. Si le vivre ensemble devient parfois chaotique, la maladie n’atteint pas les facultés intellectuelles. « Je suis passé par plusieurs structures psy. C’est un psychiatre qui peut poser le diagnostic. Tu peux faire des crises de bouffées délirantes. » Un délire qui n’a rien d’euphorique et qui s’accompagne d’une grande souffrance.
Aujourd’hui, Olivier Michelet vit avec un traitement neuroleptique. Une chimie au quotidien qui permet de vivre avec la maladie. « Je n’ai jamais essayé d’interrompre le traitement, même si une fois qu’on va bien c’est tentant d’arrêter, je sais que les symptômes reviendraient aussitôt. » Après un séjour dans un centre de Bordeaux, Olivier Michelet vit aujourd’hui chez ses parents. « Les médicaments me permettent d’avoir une vie normale, sauf que je ne peux pas avoir un travail salarié trop contraignant avec des horaires stricts. Il me faut une vie tranquille, donc plutôt en zone rurale, et assez libre pour éviter trop de stress. »

Ce à quoi je pense quand je pose un diagnostic de schizophrénie chez un enfant

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16/12/2018 

Je passe énormément de temps à réfléchir aux conséquences à long terme de cette annonce pour les familles.


Les personnes et les familles confrontées à des maladies difficiles qui bouleversent leur existence ont besoin d'être soutenues et encouragées par leur entourage. Je le sais d'expérience. Mon mari a survécu à un cancer quand il était enfant. À 14 ans, il s'est mis à souffrir de douleurs thoraciques et de toux, et on a fini par lui diagnostiquer la maladie de Hodgkin. Depuis une opération chirurgicale, une chimiothérapie et une radiothérapie, il est en rémission et en bonne santé.
Les conséquences psychologiques de son cancer continuent de nous hanter. Sa mère m'a fait promettre de l'appeler, même en pleine nuit, s'il se retrouvait un jour aux urgences. Elle vit toujours avec la peur d'entendre les mots: "Votre fils a un cancer."

Maladie mentale : les préjugés ont la vie dure…même chez les soignants !

Interview de Pierre-Michel Llorca, psychiatre, CHU de Clermont-Ferrand, Directeur des soins à la Fondation FondaMental, co-auteur de Psychiatrie : l'état d'urgence


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