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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 11 décembre 2018

Conduite automobile et traitements psychotropes, aider à prendre le virage…inclusif

Publié le 29/11/2018

Malgré le renchérissement constant du coût de l’énergie, une voiture personnelle demeure souvent nécessaire pour les déplacements de nombreuses personnes dans le monde, « y compris certains patients souffrant de troubles mentaux », rappelle une équipe du département de psychiatrie de l’Université de Nagoya (au Japon) ayant coordonné une recherche concernant l’incidence des psychotropes sur les performances de la conduite automobile.

Plus d’antidépresseurs car plus de dépressions peut-être…

Publié le 04/12/2018

Se demandant si l’accroissement des prescriptions d’antidépresseurs observé chez les adolescents peut s’expliquer par une augmentation concomitante des diagnostics de troubles dépressifs chez les intéressés ou par d’autres facteurs (usage d’antidépresseurs dans d’autres indications, ou pratiques de prescriptions plus « libérales » pour cette classe de produits ?), une équipe de Norvège a réalisé une étude sur les adolescents de ce pays âgés de 13 à 17 ans. Les auteurs ont réparti la population concernée en trois groupes :

Déclaration universelle des droits de l’Homme : l’Espace éthique propose une semaine de réflexion sur l’éthique et le soin

Elsa Bellanger
| 10.12.2018




  • DROITS DE L'HOMME
Crédit Photo : D

En quoi les valeurs portées par la Déclaration des droits de l'Homme, dont nous célébrons aujourd'hui les 70 ans, peuvent éclairer la médecine et le soin ? C'est la question que pose l'Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France au travers une série de conférences et de rencontres toute cette semaine. « Le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’Homme éclaire certains aspects de l’investissement dans les champs de l’éthique hospitalière et du soin, de l’accompagnement », explique, dans un édito militant, Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique de la région Ile-de-France, professeur d’éthique médicale à l'université Paris-Saclay. « Le respect et la dignité ne constituent en aucun cas des valeurs abstraites. Il s'agit de notions pratiques qui définissent un ordre social, et nous situent les uns à l'égard des autres en responsabilité d'obligations réciproques. »

Médecine à deux vitesses, disparition du praticien... une étude pointe (aussi) les peurs des patients face à la télémédecine





  • telemedecine
Crédit Photo : S. Toubon

À l'occasion du 11e Congrès de la télémédecine, les 6 et 7 décembre à Paris, le laboratoire MRM de l'Université de Montpellier a présenté les résultats d'une enquête intitulée « Les Français et la télémédecine »*. Plus de 8 000 assurés y dévoilent l'intérêt mais aussi les peurs qu'ils éprouvent à l'égard de cette pratique parfois accusée de créer une médecine de seconde zone.

#Jumentgate : tollé après une diapositive misogyne au congrès des gynécologues, excuses du CNGOF





Depuis vendredi, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) est touché par une polémique dont il se serait bien passé. Alors que la profession était réunie en congrès à Strasbourg, du 5 au 7 décembre, la présentation devant 1 200 congressistes d'une diapositive assimilant les femmes à des juments a provoqué un tollé dans la salle et sur les réseaux sociaux. Au point que deux hashtags ont vu le jour sur Twitter : #Jumentgate et #jenesuispasunejument...
La diapositive incriminée faisait partie d'une communication dans le cadre d'une séance sur les recommandations pratiques pour la protection du périnée au cours de l'accouchement. La phrase projetée est issue du roman historique « Le Seigneur de Châlus », dont l'action se situe au Moyen Âge entre 967 et 969, et écrit par le Pr Yves Aubard… PU-PH au CHU de Limoges. Elle énonce que « les femmes, c'est comme les juments, celles qui ont de grosses hanches ne sont pas les plus agréables à monter, mais ce sont celles qui mettent bas le plus facilement ».
Violences
Plusieurs collectifs féministes, dont « Osez le féminisme », ont immédiatement réagi sur Twitter. Des médecins ont également condamné ces propos.

La sortie de l’hôpital reste un point noir, selon les patients

Amandine Le Blanc
| 10.12.2018



Le pire à l’hôpital, c’est quand on en sort. Selon l’étude annuelle de la HAS publiée lundi sur la « qualité et la sécurité des soins dans les établissements de santé », les 327 000 patients qui ont répondu sont globalement satisfaits de leur hospitalisation, mais pointent plusieurs points noirs dont la sortie d'hôpital.

FEMMES DE COMBAT ET COMBATS DE FEMMES

Par Yannick Ripa    — 

Combattantes et combattants de la résistance grecque, en 1944.

Combattantes et combattants de la résistance grecque, en 1944.Photo Dmitri Kessel. The Life Picture Collection. Getty Images .  
Ce n’est pas le premier conflit mondial qui, ces derniers temps, a retenu l’attention de l’histoire des femmes et du genre, mais le second, comme le suggèrent quatre ouvrages. Ces derniers sont nés d’un même constat : le peu de place accordé aux femmes dans l’histoire des luttes antifascistes, et donc leur manque de traces mémorielles. Ils sont pareillement traversés par une interrogation : comment comprendre cette minorisation alors même que des travaux ont prouvé l’implication féminine d’alors et son indispensabilité ? On s’est longtemps contenté d’avancer pour seules explications la modestie des femmes, leur refus de glorifier leur «simple» devoir patriotique ou républicain, leur retour dans la sphère domestique. Les quatre études refusent cette lecture partielle et, à l’aune du genre, en prouvent la partialité.
De fait, s’il a fallu du temps pour identifier dans les «malgré-nous» des victimes du nazisme, cette reconnaissance a oublié les «malgré-elles», pas même ainsi nommées. Nina Barbier analyse une souffrance venue s’ajouter à celles endurées par ces Alsaciennes et Mosellanes happées, à peine sorties de l’adolescence, dans la machine de guerre nazie, dépouillées de leur nationalité, voire de leur prénom, travailleuses de force dans une Allemagne en manque de bras, auxiliaires d’une armée qui tue les leurs.

Un retour inéluctable vers une forme évoluée d’asile?

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QUEBEC

12/12/2018 


Jusqu'à quand le gouvernement et le Collège des médecins assisteront-ils silencieux à ce retour en arrière ?


En 1961, à cause des effets politiques du livre Les fous crient au secours, de l'ex-patient Jean-Charles Pagé, le gouvernement crée la Commission d'étude des hôpitaux psychiatriques (Commission Bédard). Son rapport, remis en 1962, analyse la situation de chaque hôpital psychiatrique de l'époque et se termine en évoquant les principales recommandations des IIIe et Ve rapports de l'OMS, avant de faire les siennes, dont celles-ci: traiter les malades mentaux près de leur lieu de résidence, et se limiter à des hôpitaux psychiatriques plutôt petits et rattachés aux hôpitaux généraux régionaux.
La Commission voulait aussi que la psychiatrie se fasse à l'hôpital général pour diverses raisons: décentraliser les services grâce aux hôpitaux généraux qui sont disséminée sur le territoire, déstigmatiser l'usage de services psychiatriques, rapprocher la psychiatrie de la médecine pour favoriser une saine influence mutuelle et offrir des services complémentaires aux personnes avec des problèmes de santé mentale, pour assurer à la «maladie mentale» un statut équivalent à celui des autres maladies et ainsi réclamer un soutien financier égal.

lundi 10 décembre 2018

Voyage au centre du cerveau (de la souris)




Paris, le samedi 8 décembre 2018 - Les nouveaux outils numériques combinés aux progrès de la génétique et de la biologie moléculaires nous font la promesse d’un décryptage plus précis et plus complet du fonctionnement du cerveau. Les planches anatomiques d’hier ont été remplacées par des dispositifs interactifs qui constituent des améliorations significatives tant en ce qui concerne la facilité d’utilisation que l’étendue des connaissances. Ainsi, pendant cinq ans, les équipes de l’Ecole polytechnique francophone de Lausanne ont dans le cadre du Blue Brain Project collecté des milliers d’imageries cérébrales de souris. Ils se sont appuyés pour ce faire sur le Allen Institute for Brain Science. Puis, ils ont mis les données obtenues en relation avec de nombreux travaux histologiques, afin de pouvoir déterminer pour chaque aire cérébrale de la souris les différents types de cellules présentes, leur nombre et leur position.

Aux Etats-Unis, des fêtes délirantes pour dévoiler le sexe des futurs bébés

Fille ou garçon ? La surprise est révélée à la famille, aux amis et aux parents eux-mêmes lors des « gender reveal parties », dans une débauche de rose ou de bleu. Et le film de la fête est diffusé sur YouTube.
Par Corine Lesnes Publié le 1à décembre 2018

Temps de
Lecture 3 min.
   La précieuse information est enfermée dans une enveloppe scellée et  transmise à la personne désignée par le couple, qui gardera le secret du sexe de l’enfant jusqu’à la « gender party ».

La précieuse information est enfermée dans une enveloppe scellée et  transmise à la personne désignée par le couple, qui gardera le secret du sexe de l’enfant jusqu’à la « gender party ». Mccallk69/iStockphoto/Getty Images
C’est la nouvelle mode aux États-Unis parmi les parents qui attendent un enfant :les fêtes de gender reveal. Ou la révélation – publique – du sexe du bébé à venir. Plutôt que d’apprendre dans l’intimité du cabinet d’échographie s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille, les couples américains font maintenant participer famille et amis à leur découverte. Voire toute la planète : les gender reveal parties occupent plus de 500 000 pages sur YouTube.

« Ras-le-bol fiscal » : connaissez-vous le vrai prix des services financés par l’Etat ?

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Education, santé, transports… confrontez vos connaissances avec les faits sur huit exemples du quotidien.
LE MONDE  |
Par 
Payer des impôts, un acte citoyen ? A peine plus d’un Français sur deux (54 %) partage ce sentiment, selon un sondage Ipsos pourLe Monde, réalisé par Internet du 9 au 13 novembre. Un signe parmi d’autres d’une forme de « ras-le-bol fiscal » chez une partie de la population, qu’on retrouve aussi chez une partie du mouvement des « gilets jaunes », né au départ pour protester contre les prix de l’essence et du diesel.
Si chacun peut facilement faire le compte de ses contributions aux finances publiques, il n’est pas toujours simple de voir ce que l’Etat redistribue en retour, ni dans quelles proportions. Et vous, connaissez-vous le « vrai » prix des services financés en partie, voire totalement, par les derniers publics ? Faites le test, à partir de huit exemples concrets.
Faire garder son enfant par un(e) assistant(e) maternelle agréé(e)
Selon vous, quel est le coût réel ?
Raté ! Cela coûte en réalité 514 euros par mois.
Sur cette somme, les Français paient 195 euros.
Citoyen : 38 %
L'Etat : 62 %
Ces chiffres sont des moyennes, tirées d'une étude gouvernementale d'août 2015. Ils sont basés sur un temps de garde moyen de 139 heures par mois, soit environ 32 heures par semaine. Sur cette base, on constate que l'Etat prend en charge en moyenne 62 % du prix réel de la garde d'un enfant de moins de 3 ans par un(e) assistant(e) maternel(le) agréé(e). Ce calcul prend en compte les allocations et le crédit d'impôt pour les frais de garde.
Par ailleurs, précisons que ces chiffres varient en fonction des revenus des parents de l'enfant gardé. Ainsi, l'État prend en charge en moyenne 48 % du coût de la garde y compris pour les foyers les plus aisés (plus de 2 150 euros par mois par unité de consommation), soit 289 euros sur 605.
Un an de scolarité au collège
Selon vous, quel est le coût réel ?
Raté ! Cela coûte en réalité 8 710 euros par an.
La scolarité est gratuite pour tous à l'école publique.
Citoyen : 0 %
L'Etat : 100 %
Environ 154,6 miliards d'euros ont été dépensés pour faire fonctionner le système éducatif français en 2017, soit 6,7 % du PIB. La scolarité est gratuite de l'école maternelle publique au lycée, et les dépenses moyennes par élève augmente avec le niveau d'éducation. La scolarité d'un écolier a un coût de 6 550 euros par an pour les finances publiques ; ce coût s'élève à 8 710 euros pour un collégien et 11 190 euros pour un lycéen.  Lire la suite ...
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La drogue et vous : participez à la «Global Drug Survey»

Par Sylvain Mouillard — 
Photo d'illustration
Photo d'illustration Photo Geoff Robins. AFP



«Libération» s'associe de nouveau à cette enquête internationale sur les drogues et leurs usagers, qu'elles soient licites ou non, et vous invite à participer à cette étude, en toute confidentialité.

Quand avez-vous consommé de la drogue pour la dernière fois ? Laquelle, en l’occurrence ? Combien de fois, au cours de la dernière année, avez-vous eu un sentiment de regret ou de culpabilité après avoir bu ? C’est à ce genre de questions que la Global Drug Survey(GDS) vous propose de répondre, en toute confidentialité et sous l’anonymat, évidemment. Cette enquête internationale sur les drogues et les usagers, à laquelle Libération s’associe de nouveau, a été lancée en 2011.

Enquête sur les usines d’antibiotiques indiennes, fabriques d’antibiorésistance

Plus de 90 % de nos antibiotiques sortent des usines chinoises ou indiennes, dont une partie des effluents finissent dans l’environnement, créant des foyers d’antibiorésistance capables de se diffuser mondialement.
Par Lise Barnéoud et Alice Bomboy Publié le 10 décembre 2018

Temps deLecture 13 min.   Des bactéries résistantes aux antibiotiques ont été découvertes à Gaddapotharam, où se trouvent notamment des usines de Mylan et Aurobindo (Arrow).
Des bactéries résistantes aux antibiotiques ont été découvertes à Gaddapotharam, où se trouvent notamment des usines de Mylan et Aurobindo (Arrow). ALICE BOMBOY
Il y a d’abord l’odeur, âcre et irritante, qui donne immédiatement la nausée. Il y a ensuite ce paysage, sorte d’immense forêt métallique, faite de hautes cheminées fumantes, de tuyauteries, de réservoirs, de hangars. Il y a enfin ce filet d’eau jaunâtre et visqueux, dans lequel viennent mourir quelques bulles en surface. Comme une sécrétion purulente issue de cette forêt d’usines et dont on devine, à travers les marques laissées sur les rives et les déchets accrochés aux branches, que son débit peut décupler. Cet écoulement suinte librement à travers champs, au milieu de quelques vaches squelettiques, juste en face du village de Gaddapotharam (sud de l’Inde). Avant d’entamer sa descente du plateau, traversant une succession de villages, irriguant plusieurs lacs, dont celui de Gandigudem, où quelque 200 000 poissons ont été retrouvés morts, en octobre 2017.

Télémédecine : un gisement de 356 millions d'euros d'économies par an dans trois pathologies, selon une étude

Loan Tranthimy
| 12.12.2018




telemedecine
Loan Tranthimy
| 12.12.2018

Le recours à la télémédecine peut-il réduire massivement les coûts de santé ? La réponse est « oui », selon la société IQVIA qui a mené une étude inédite pour l'association des Laboratoires japonais présents en France (LaJaPF). Chiffres à l'appui, elle démontre du moins que les « marges d'économies sont significatives pour l'Assurance-maladie » dans le cadre de la prise en charge de trois pathologies chroniques : l'hypertension artérielle (HTA), le cancer de la prostate et le diabète de type 2.

Du LSD ou de l’ecstasy pour traiter la maladie mentale

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Alexis Riopel


Un cachet, une séance, des effets qui perdurent. Grosso modo, telle est la promesse des psychiatres qui travaillent sur le développement de traitements recourant à des drogues psychédéliques pour soigner des troubles de santé mentale. Plutôt que d’apaiser les symptômes de la maladie mentale, ces substances servent à « reconnecter » le cerveau. Si elles étaient légalisées dans un contexte médical — et c’est ce qui semble en train de se dessiner —, une petite révolution pourrait secouer la psychiatrie.
Fin octobre, la Food and Drug Administration (FDA) américaine octroyait le statut de « traitement révolutionnaire » à la psilocybine (l’ingrédient actif des champignons magiques) pour soigner la dépression récalcitrante. En 2017, c’était la MDMA (lire ecstasy) qui bénéficiait du même classement conçu pour accélérer les procédures réglementaires, cette fois-ci afin de combattre les états de stress post-traumatique. Des études cliniques de phase 3, les dernières avant la mise en marché, sont actuellement en cours avec la MDMA dans plusieurs villes du monde, notamment à Montréal. Le LSD a quant à lui été l’objet d’un essai clinique il y a quelques années afin d’évaluer son potentiel pour atténuer des cas d’anxiété graves.

Bref, on assiste présentement à « une recrudescence de la thérapie psychédélique » dans le monde de la recherche, observe Jean-Sébastien Fallu, professeur en psychoéducation à l’Université de Montréal et spécialiste en toxicomanie. « En regardant les anecdotes, mais surtout les études, on voit des résultats étonnants, remarque-t-il. Ce qui m’impressionne le plus, c’est l’ampleur de l’efficacité du traitement chez certains patients auparavant récalcitrants aux soins. »