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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 décembre 2018

Quand l'alcool n'est pas une fête

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
03/12/2018
28 MIN

Elles ont commencé à boire pour supporter une charge de travail, un deuil ou pour passer du bon temps. Puis elles ont décidé d’arrêter. Vanessa et Laurence racontent comment elles en sont arrivées là.
 Quand l'alcool n'est pas une fête.
Quand l'alcool n'est pas une fête. Crédits : Yuri_Arcurs - Getty
C’est une passion française, un symbole de notre art de vivre, une façon de vivre ensemble que l’on retrouve dans toutes ces expressions pleines de joie telles que « prendre l’apéro », « faire la fête » ou « boire un coup ». Un lexique qui désigne en réalité une façon socialement acceptable de consommer de l’alcool en société et en abondance.

« C’était un alcool social, un alcool festif »  

Une drogue banalisée et même socialement valorisée dont Laurence a fait les frais. Elle raconte son histoire. D’abord la façon dont elle a grandi, dans une famille aisée. Et puis comment assez naturellement elle a continué à grimper l’échelle sociale. 

Travail : les ambivalences de la motivation

LE JOURNAL DES IDÉES par Jacques Munier
14/11/2018
5 MIN

Stress, burnout, fatigue, démotivation, ennui : les « risques psychosociaux » ont ouvert un domaine de recherche fécond sur le terrain du travail et de l’entreprise.
Maquette de la Tour Montparnasse
Maquette de la Tour Montparnasse Crédits : B. Levesque - Maxppp
On parle même de « fatigue studies » dans le mensuel Sciences Humaines qui consacre un dossier à la motivation au travail. Philippe Zawieja, psychosociologue spécialiste de l’épuisement professionnel, explique que les phénomènes apparemment opposés du burnout lié au stress et du boreout lié à l’ennui de tâches dénuées de sens, trouvent leur dénominateur commun dans la fatigue, « que ce soit par sous-stimulation ou par surcharge ». La fatigue étant un vécu éminemment personnel, le chercheur en santé au travail à Mines-ParisTech plaide pour « une approche subjective et qualitative » contre la « tentation rationaliste, voire positiviste, d’absolument tout quantifier sur un sujet pareil ». 

lundi 3 décembre 2018

Par peur d'être jugés, huit patients sur dix mentent ou cachent des infos à leur médecin

| 04.12.2018


Vos patients ne vous disent pas tout. Une étude américaine publiée dans le Jama révèle que 80 % des patients mentent à leur médecin. Sept types d'informations omis par les patients ont été identifiés. En premier lieu, le patient ment lorsqu'il n'est pas d'accord avec les recommandations du praticien ou s'il ne comprend pas ces dernières. Il cache aussi des informations concernant son alimentation et son activité physique. Enfin, il peine à avouer qu'il n'a pas pris correctement son traitement, peut omettre de préciser qu'il prend certains médicaments et ne dit pas s'il prend le traitement d'un proche.

Médiation familiale : un anniversaire

  • 3 DÉC. 2018
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  • PAR 
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    Depuis plus de trente ans que la médiation familiale s'exerce en France, en situation de séparation et divorce, pour aider les personnes en conflit à trouver une réponse équitable. “Le conflit permet de prendre conscience de son individualité et de l’altérité, qui autorise la reconnaissance de l'autre dans sa différence. La médiation traite, ainsi la confrontation des différents points de vue”.
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Psychologues sous délégation, patients sous obligation


04. déc. 2018

SUISSE



PAR PRISKA RAUBER
Solange* est suivie par Christine Surchat depuis dix ans. Abruptement, dans quelques jours, cette quinquagénaire ayant souffert de traumas précoces, de troubles affectifs et de problèmes d’addictions ne pourra plus se rendre chez cette psychologue qu’elle apprécie tant. Cela à cause du système de délégation, qui permet aux patients de faire rembourser leurs séances par leur assurance maladie. Les psychologues ne sont en effet reconnus par l’assurance de base que s’ils sont supervisés par un médecin psychiatre.
Hélas pour Solange, la collègue psychiatre de Christine Surchat part à la retraite en décembre et n’a pas trouvé de successeur. Puisque sa situation financière ne lui permet pas de payer elle-même ses séances de psychothérapie, elle est contrainte de se tourner vers un autre psychothérapeute délégué ou directement vers la psychiatrie.
Mais la psychiatrie, Solange ne l’apprécie guère. Elle en a «une grande expérience», et la trouve «rigide et impolie». «Assis sur les livres, les psychiatres travaillent dans la dureté, alors que les psychologues utilisent la douceur, la patience, et bannissent la culpabilisation», écrit-elle dans son courrier au président de la Confédération, Alain Berset.
Médecine à deux vitesses
Cinq des six patients en délégation de Christine Surchat qui, comme Solange, vont faire les frais de ce système ont spontanément rédigé une lettre pour plaider le changement de modèle. Elles font partie des 3700 missives remises mi-novembre au Département de l’intérieur par les psychologues psychothérapeutes suisses, qui revendiquent une réforme (voir ci-dessous).
Pour ces derniers, la délégation les place au rang inférieur de personnel auxiliaire des psychiatres. Pour Solange, elle l’empêche d’avoir le choix du thérapeute à qui elle confie son intimité et sa santé mentale. «Pourquoi n’ai-je pas le droit de progresser avec la personne que je choisis?» demande-t-elle.
Et de relever un système à deux vitesses, entre ceux qui peuvent payer pour choisir, et les autres. «Le mal-être appartient-il uniquement à la classe aisée de notre société?» abonde Agnès*, 65 ans, une autre patiente de Christine Surchat, qui relève le suivi «hypercompétent et la disponibilité sans faille» de sa psychothérapeute bulloise.
«Si je vous disais ce qu’elle a fait pour moi, vous ne le croiriez pas», confie Solange à Alain Berset. Et de conclure: «Si j’avais connu ma psychologue plus jeune, j’aurais sûrement fait quelque chose de mieux dans ma vie. Je serais peut-être à votre place aujourd’hui, qui sait?»

Les pères de famille danois passent plus de temps avec leurs enfants

02/12/2018
En vingt ans, les pères de famille danois ont doublé le temps qu’ils passent avec leurs enfants chaque jour.
En 2001, ils passaient en moyenne soixante-sept minutes quotidiennes avec leur progéniture. Aujourd’hui, ils leur consacrent plus de deux heures, explique le journal danois Politiken.

dimanche 2 décembre 2018

A voir en avant-première, le premier épisode de “HP”, la nouvelle série d’OCS Max


  • Isabelle Poitte   
  •  
    01/12/2018.



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    A partir du 6 décembre, “HP” racontera les déboire d’un hôpital psychiatrique. Une “dramédie” toujours juste, dont le premier épisode est à voir ici en avant-première. 

    Sheila, brillante interne, a choisi de se spécialiser en psychiatrie. Dans le quotidien agité d’un service en sous-effectif, la jeune femme doit vite lâcher la théorie. Entretien avec Beyoncé, alias Chantal, persuadée d’être la star américaine ; rencontre avec le « King », patient et souverain des lieux depuis des lustres ; chasse au tigre… La psychiatrie n’est qu’une question de « feeling », comme aime à le répéter Jimmy, co-interne porté sur les pilules multicolores.


    Manon Pignot et Yann Potin : «Françoise Dolto a pu écouter les enfants, y compris dans leur silence, grâce à son expérience de la guerre et du deuil»

    Par Cécile Daumas, Recueilli par — 

    Dessin Cat O'Neil    

    Dans leur livre, les historiens retracent l’enfance de la psychanalyste française. Une jeunesse inscrite dans la Première Guerre, qui favorisera son émancipation et sa vocation, mais qui sera aussi marquée par la mort de son oncle. Une blessure qui deviendra ferment de son approche analytique.

    Exposition : Sigmund Freud sur le divan

    Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, à Paris, éclaire le parcours de l’inventeur de la psychanalyse à travers 200 œuvres et objets.
    Par Harry Bellet Publié le 30 novembre 2018

    Temps de
    Lecture 5 min.
       « Une leçon clinique à la Salpêtrière » (1887), d’André Brouillet.


    « Une leçon clinique à la Salpêtrière » (1887), d’André Brouillet. PARIS, UNIVERSITÉ RENÉ-DESCARTES, MUSÉE D’HISTOIRE DE LA MÉDECINE

    Sigmund Freud sur le ­divan de Jean Clair, c’est ce que propose en 200 œuvres et objets divers le Musée d’art et d’histoire du judaïsme. Pari osé, pari encombré, mais pari gagné : avec Philippe Comar, professeur de dessin à l’Ecole nationale ­supérieure des beaux-arts, et Laura Bossi, neurologue et historienne des sciences, Jean Clair a réuni un ensemble qui, pour être profus, n’en est pas moins une passionnante plongée dans une des révolutions intellectuelles du XXe siècle.

    samedi 1 décembre 2018

    Avenir de la pédopsychiatrie : une « catastrophe annoncée » ?


    Interview de Geneviève Avenard, Defenseur des enfants, adjointe du défenseur des droits




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    Chapitres

    Accompagnement sexuel des personnes handicapées : « J’aime la vie, le contact avec les corps »

    Christine P. a suivi une formation d’accompagnante sexuelle en 2016.
    Par Solène Cordier Publié le 30 novembre 2018

    Temps de
    Lecture 1 min.   Mieux vaut éviter de demander à Christine P. la liste de ses activités associatives. Aide aux migrants, alphabétisation, présidente de son association de locataires… la tourbillonnante Parisienne, grand-mère de trois petits-enfants, le reconnaît : « J’ai toujours eu une vie associative riche, une vie amicale riche. » Mais le handicap lui était globalement étranger avant qu’elle découvre un jour, au hasard d’une librairie, l’ouvrage Je veux faire l’amour, de Marcel Nuss (2012, éditions Autrement). Ce dernier milite depuis des années pour l’accompagnement sexuel des personnes handicapées, un combat qui l’a conduit en 2013 à la création d’une association, l’APPAS, qui forme des accompagnants et les met en relation avec un public demandeur.

    Handicap : la pratique de la sexualité demeure taboue

    APF France handicap souhaite favoriser l’accompagnement sexuel.
    Par Solène Cordier Publié le 1er décembre 2018

    Temps deLecture 5 min.   Le 5 juillet à Paris.
    Le 5 juillet à Paris. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
    C’est une mère qui appelle à l’aide, après avoir été confrontée à de multiples reprises au sexe en érection de son adolescent autiste lors de la douche. Un directeur d’établissement pour adultes handicapés, dans une région frontalière, qui emmène discrètement ses pensionnaires chez une prostituée. Une aide-soignante travaillant dans une structure médico-sociale qui se plaint d’être confrontée quotidiennement à des sollicitations d’ordre sexuel, dépassant le cadre de ses attributions.

    De l'infirmité à l'égalité des chances : la fabrique du mot "handicapé"

    Par Catherine de Coppet    30/11/2018 

    Alors que vient de se terminer la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées, retour sur l'histoire du terme "handicapé", qui s'est répandu dans la langue française au cours du XXe siècle, mais qui n'a été utilisé comme substantif que tardivement.
    Manifestation pour l'accessibilité des transports publics aux personnes en situation de handicap, à Paris, le 26 septembre 2018.
    Manifestation pour l'accessibilité des transports publics aux personnes en situation de handicap, à Paris, le 26 septembre 2018.Crédits : Philippe Lopez - AFP
    Alors que vient de se terminer la 21e édition de la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées, les chiffres parlent d'eux-même : le taux de chômage des personnes en situation de handicap reste deux fois plus élevé que la moyenne nationale. La question de l'accessibilité de l'emploi, mais aussi du logement et des transports, fait régulièrement la une. Et renvoie à la difficulté de la société à garantir le droit des personnes, quelles que soient leurs capacités. Derrière le terme "handicapé", une histoire qui permet de donner quelques éléments de compréhension de ce phénomène.

    L'enfant silencieuse

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    Sourde de naissance, Libby, 4 ans, vit dans le silence complet. Un beau jour, elle croise la route de Joanne, une éducatrice spécialisée qui lui apprend la langue des signes. L’occasion pour la petite fille d’enfin goûter aux joies de la communication…