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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 28 septembre 2018

Maurice Godelier : «Jamais et nulle part la famille n’a été le fondement de la société»

Par Sonya Faure et Cécile Daumas — 
L'anthropologue Maurice Godelier, le 14 juin, à Paris.
L'anthropologue Maurice Godelier, le 14 juin, à Paris.Photo Edouard Caupeuil pour Libération

PMA pour les lesbiennes et les célibataires, levée de l’anonymat pour les donneurs, GPA, droit à mourir : l’anthropologue Maurice Godelier, spécialiste de la parenté, rappelle que la nature de l’homme est de transformer son existence et de se faire toujours autre.

Ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux lesbiennes et femmes célibataires, levée de l’anonymat des donneurs : dans son avis préalable à la révision de la loi bioéthique, rendu public mardi, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) pourrait initier une rupture, un tournant dans les histoires familiales à venir. Ces propositions ne sont, pour l’instant, qu’un avis. Le débat public et politique va durer plusieurs mois et in fine, le politique décidera (le projet de loi bioéthique doit être examiné au 1er trimestre 2019 à l’Assemblée nationale). Dans la longue histoire de la parenté et de la filiation, que penser de ce nouveau droit que l’on donnerait aux femmes de procréer sans père ? Pourquoi une telle nécessité à connaître ses origines quand on est né d’un donneur anonyme ? Anthropologue, spécialiste de la parenté, Maurice Godelier travaille sur les grands invariants qui structurent nos vies et nos imaginaires : famille, religion, Etat. Formé auprès de Lévi-Strauss, marqué par le marxisme et le structuralisme, il a, comme anthropologue, longuement vécu au sein de la société baruya, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Tout au long de ses travaux, il a montré que la sexualité n’était pas une question de nature, mais une production sociale. Que la famille n’était pas, contrairement aux idées reçues, au fondement de tout système social. Ou que la mort ne s’opposait pas à la vie, mais à la naissance.

Le meilleur de YouTube : le PsyLab, deux psys qui éclairent les maladies mentales

Alexandra Klinnik   le 24/09/2018




PsyLab, sur YouTube


Professionnels de santé, mais aussi grands amateurs de cinéma et de séries, 


ces deux amis de longue date ont monté leur chaîne en 2014. 


Et le public est fan : le compte dépasse aujourd’hui les cent dix-sept mille 


“psychonautes”.

Je milite pour l'euthanasie et le suicide assisté et Emmanuel Macron devrait aller bien plus loin en la matière

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27/09/2018

Il n’y a rien d’humain à condamner à ce chemin de croix un malade, même zombifié par des médocs, s’il a exprimé le désir de mourir au plus vite.


Dans une société conditionnée par le jeunisme, la performance et la quête de la vie éternelle, qui apparaît de moins en moins apte à affronter la mort, parler d'euthanasie fait désordre. C'est glauque, ça met mal à l'aise. Aussitôt s'empresse-t-on de vous museler en vous rétorquant qu'il suffit de développer les soins palliatifs et de mieux appliquer la loi Claeys-Leonetti, qui vous octroie le privilège de crever lentement de dénutrition et de déshydratation en contemplant le plafond d'un mouroir, avec sédation profonde en prime pour feindre d'humaniser la barbarie.
Sauf que, quand vous vous savez incurable, quand vous êtes momifié par un état végétatif ou une dégénérescence qui vous "emmure" vivant, comme le décrivait Anne Bert, vous n'avez pas forcément le désir de prolonger l'agonie, fût-elle aménagée dans un palace cinq étoiles. Ainsi que le notait le rapport 2016 de l'Institut européen de bioéthique de Bruxelles: "Dans pratiquement tous les cas [de demandes d'euthanasie], le médecin indique que la souffrance physique exprimée avait engendré une souffrance psychique grave qui était en grande partie existentielle et que les traitements palliatifs n'étaient pas en mesure de maîtriser cette souffrance de manière acceptable pour le patient."

Psychiatrie en crise en Normandie : les soignants haussent le ton pour leurs patients


Publié le 27 Sep 2018

Une centaine de personnes, travaillant dans des établissements psychiatriques s'est mobilisée, jeudi 27 septembre, à Caen pour obtenir de meilleures conditions de soins. Détails.

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Plus d’une centaine de personnes, travaillant dans des établissements psychiatriques en Normandie, se sont mobilisées jeudi 27 septembre 2018 à l’EPSM de Caen (Calvados). (©Jérémy Bonnet/14 Actu)
La colère monte. Plus d’une centaine de personnes, infirmiers et personnels de soins se sont rassemblées, jeudi 27 septembre 2018 aux alentours de 13h, à l’Établissement public de santé mentale (EPSM) de Caen (Calvados). Parmi eux, des personnels du centre hospitalier du Rouvray et de Pierre-Janet (Seine-Maritime), mais aussi de l’EPSM de Caen ou encore  des infirmiers de Trouville (Calvados).  
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Amiens: «L’hôpital Pinel doit travailler en interne, pour identifier ses marges de manœuvre», estime l’Agence régionale de santé

Le Courrier Picard

27/09/2018

Après la « réunion de travail » de mardi dernier dans ses locaux d’Amiens, Monique Ricomes, la directrice de l’ARS, estime avoir fait des propositions « fortes » à l’hôpital psychiatrique en grève depuis 105 jours.

Mercredi, les grévistes de Pinel ont acté d’un rendez-vous avec leur direction mardi prochain, avant une nouvelle assemblée générale déjà prévue le lendemain. En attendant la grève (105 jours) se poursuit. Et le campement demeure devant l’établissement.
Mercredi, les grévistes de Pinel ont acté d’un rendez-vous avec leur direction mardi prochain, avant une nouvelle assemblée générale déjà prévue le lendemain. En attendant la grève (105 jours) se poursuit. Et le campement demeure devant l’établissement.

Vous avez reçu mardi la communauté hospitalière de Philippe Pinel. Les personnels grévistes vous réclamaient cette table ronde depuis des semaines. Pourquoi avoir attendu autant pour leur accorder ?
Il ne s’agissait pas d’une table ronde, mais d’une réunion de travail que j’ai souhaitée limitée à la communauté hospitalière. Nous avons rencontré toutes les parties prenantes – organisations syndicales, les médecins, les familles – pendant les mois de juin, juillet et août. Nous voulions organiser cette réunion une fois les congés estivaux passés.
Les agents se disent confrontés à une surpopulation dans les services. Ils vous réclament des moyens supplémentaires en urgence, le temps de créer des places en structures extérieures de prise en charge en amont et en aval de l’hôpital, qui manquent particulièrement dans la Somme. Avez-vous moyen de répondre à cette demande d’urgence ?

Outsider Art Fair Paris 2018 à l'atelier Richelieu

Sortiraparis.com

Outsider Art Fair 2017 à l'Hôtel du Duc


L'Outsider Art Fair, la foire dédiée à l'art brut et outsider, revient à Paris du 19 au 21 octobre 2018. Pour cette 6e édition, la foire déménage et s'installe à l'Atelier Richelieu, un beau rendez-vous à découvrir en parallèle à la FIAC (Foire internationale d'art contemporain).


[...] Ne manquez pas l'Outsider Art Fair, à l'Atelier Richelieu du 19 au 21 octobre 2018. Depuis 6 ans à Paris, l'Outsider réunit une trentaine de galeries internationales à investir l’Atelier Richelieu pour un rendez-vous attendu.
La sélection n'est pas encore faite, mais on a hâte. Les éditions précédentes de l'Outsider Art Fair ont permis de trouver des oeuvres de grands noms (James Castle, Aloïse Corbaz, Henry Darger, Martín Ramírez, Judith Scott et Adolf Wölfli), ainsi que d’artistes contemporains (tels que George Widener, Susan Te Kahurangi King, et Dan Miller).


Mai 68 La science s'affiche "Dénonçons la psychiatrie policière" #6 Traitement psychiatrique en 68

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Si l'effervescence intellectuelle autour des conceptions de la psychiatrie n'a pas attendu mai 68 pour s'épanouir, Paul Brétecher et Boris Cyrulnik, tous deux psychiatres, nous aident à comprendre comment ces évènements vont lui donner une nouvelle impulsion. Comment définir la « folie », la « santé mentale » ? L'asile a-t-il une fonction répressive ou médicale ? La pratique psychiatrique répond-elle vraiment aux intérêts des patients ?


"Histoires d'une nation", le documentaire événement de France 2

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franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 

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France 2 propose, mardi 25 septembre, une soirée spéciale autour d’une série de documentaires. Signée Françoise Davisse et Carl Aderhold et racontée par Roschdy Zem, cette série est intitulée Histoires d'une nation.Les deux premiers volets, Le pays où l’on arrive et Des héros dans la tourmente, sont diffusés à partir de 21 heures, et sont suivis d’un débat animé par Julian Bugier. Une soirée que vous pouvez voir également sur notre site franceinfo.fr.
• Une histoire de générations. Ces documentaires retracent l'histoire des populations venues faire leur vie dans un nouveau pays, la France. Histoires d'une nation raconte 150 ans de l'histoire de notre pays qui ont conduit à ce qu'aujourd'hui, près d'un tiers de la population française a au moins un arrière-grand-parent né à l'étranger.

Risque de psychose : citadinité mais disparités socio-économiques aussi !

Publié le 13/09/2018

« La nature est souvent plus belle que nos villes, mais celles-ci nous en apprennent plus sur nous-mêmes » : cette réflexion du philosophe André Comte-Sponville pourrait concerner aussi la psychiatrie, dans la mesure où, depuis des travaux au milieu du XIXème siècle[1], confirmés au XXèmesiècle[2], et consacrés aux différences dans l’occurrence de la schizophrénie entre les villes et les campagnes, les recherches épidémiologiques ont montré que le mode d’habitat urbain constitue l’un des facteurs de risque de psychose « les mieux établis. » Mais la plupart des données étayant cette association entre psychose et citadinité[3]venaient jusqu’alors de pays à haut revenus.

Médecins anti-IVG : liberté sacrée ou abus de conscience ?

Par Juliette Deborde et Anaïs Moran — 
Manifestation pour la défense du droit à l'avortement, place de la République à Paris, le 28 septembre 2017.
Manifestation pour la défense du droit à l'avortement, place de la République à Paris, le 28 septembre 2017. Photo Léa Mandana

Invoquée par ceux qui refusent de pratiquer des avortements, une clause prévue par la loi Veil fait débat. Une pétition avait déjà rassemblé 50 000 signatures, des sénateurs PS déposent ce vendredi une proposition de loi pour la supprimer.