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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 2 août 2018

Alzheimer, le grand oublié des politiques publiques ?

L'INVITÉ DES MATINS D'ÉTÉ (1ÈRE PARTIE) 
01/08/2018
19 MIN

La décision de dérembourser les médicaments Anti-Alzheimer, annoncée par la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, entre officiellement en vigueur ce mercredi 1er août. Décision qui s'applique conjointement avec la publication d'une étude sur un médicament porteur d'espoir.

Division du précurseur de la protéine amyloïde
Division du précurseur de la protéine amyloïde Crédits : UAN GAERTNER / SCIENCE PHOTO LIBR / JGT / SCIENCE PHOTO LIBRARY
Le mercredi 30 mai 2018, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a déclaré que les médicaments Anti-Alzheimer seraient déremboursés par la Sécurité Sociale. Cette décision est appliquée officiellement ce mercredi 1er août. 
Cette décision de dérembourser ces médicaments est appliquée début août, quelques jours après le Congrès mondial de la Maladie d'Alzheimer qui s'est déroulé du 22 au 26 juillet à Chicago. A l'occasion de ce congrès, les laboratoires américain Biogen et japonais Eisai ont présenté un médicament dont la molécule BAN32401 pourrait ralentir le déclin cognitif des patients atteints d'Alzheimer.

Psychiatrie et psychanalyse n° 13 Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel...


L'information psychiatrique 2018/6

Professeur émérite, Université Claude-Bernard (Lyon), médecin honoraire des hôpitaux de Lyon, 15, rue Saint-Paul, 69005 Lyon, France
Reprenant, après deux des interviewés de ces Mémoires vives, André Carel et Jean-Pierre Losson, la fameuse réplique d’Hamlet, on souhaiterait introduire ici quelques réflexions sur la place accordée à la psychanalyse, dans l’exercice psychiatrique public de la deuxième moitié du siècle passé.Les critiques actuels de l’évolution qui a alors marqué la psychiatrie française assimilent souvent cette psychiatrie...

Les thymorégulateurs en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent

L'information psychiatrique 2018/6

Pédopsychiatre, professeur adjoint de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université d’Islande et praticien hospitalier au CHU de Reykjavík University of Iceland/Landspitali- University Hospital Dalbraut 12, 105 Reykjavik, Islande

La fréquence du diagnostic de trouble bipolaire aux États-Unis a conduit à une augmentation impressionnante de la prescription de médicaments thymorégulateurs mais aussi de neuroleptiques atypiques. Mis à part plusieurs antipsychotiques de seconde génération, les sels de lithium sont les seuls « thymorégulateurs » officiellement recommandés, à la fois en France (après l’âge de 16 ans) et aux États-Unis (après l’âge de 12 ans). Il est recommandé de commencer par un traitement en monothérapie dans les cas d’épisodes aigus maniaques ou mixtes. L’association thymorégulateur-antipsychotique est nécessaire lorsque la monothérapie s’avère insuffisante. Pour le traitement de l’épisode dépressif bipolaire, l’association olanzapine-fluoxétine est recommandée par la FDA. L’efficacité des thymorégulateurs doit encore être confirmée pour le traitement de consolidation et d’entretien, de même que chez les sujets présentant un trouble du spectre de l’autisme ou un trouble grave des conduites.


La dépression estivale, un mal bien mystérieux

 | Publié le 
La dépression saisonnière ne se manifeste pas qu’en hiver. Pour une partie de la population, l’été aussi est synonyme de déprime.
Le soleil brille, les journées se rallongent, les terrasses se remplissent et rien que l’idée de laisser son manteau au fond du placard pour sortir boire un verre vous envahit de joie. Ces signes sentent bon l’été qui arrive en même temps que votre bonne humeur, mise à mal par la grisaille de l’hiver. Pourtant, pour une infime partie de la population, c’est tout l’inverse. Pour eux, l’été rime avec angoisse et déprime.

Non, tout le monde ne se réjouit pas de voir les beaux jours arriver et les températures augmenter. Et ce phénomène porte un nom : le trouble affectif saisonnier (seasonal affective disorder, SAD) estival.
Reconnu pour la première fois en 1984, d’après Medical Daily, cette dépression estivale toucherait moins de 1% des Américains, indique Dr Norman Rosenthal, professeur clinique de psychiatrie à l’école de médecine de l’Université de Georgetown. Plutôt rare, elle se traduit par de l’irritabilité, de l’insomnie, de l’agitation constante et une perte d’appétit, alors que le « blues hivernal » est lui caractérisé par une certaine léthargie, une moindre vitalité et une envie de se réfugier dans la nourriture.

Peu d’explications

Si les symptômes sont connus et observés, l’explication à ce trouble affectif saisonnier est encore un mystère. « Il existe un certain nombre d’hypothèses, y compris les variations du rythme circadien et la dérégulation des neurotransmetteurs », explique au Time Dr. Prakash Thomas, psychiatre à l’hôpital Yale-New Haven, dans le Connecticut, ajoutant qu’il peut y avoir également une composante génétique.

Urgences hospitalières : un redéploiement à bas bruit


Des structures publiques ferment et le privé lucratif s’engouffre dans la brèche. Dans certaines régions, des « centres de soins non programmés » remplacent les services traditionnels.
LE MONDE  | .  Par 

Après avoir dû fermer la nuit en juillet, les urgences de Saint-Vallier (Drôme) vont devoir suspendre leur activité pendant trois semaines au mois d’août, faute de médecins urgentistes pour en assurer le fonctionnement, a annoncé la direction de l’hôpital, vendredi 27 juillet. Un phénomène qui touche chaque été des « petits » services d’urgences, incapables à cette époque de l’année de parvenir à recruter des médecins remplaçants.
Si ces suspensions suscitent généralement l’inquiétude et la colère des habitants et des élus locaux, c’est parce qu’elles sont souvent le prélude à une fermeture définitive et possiblement à une transformation en centres de soins non programmés (CNSP), aux attributions et aux horaires plus réduits que les urgences.

Schizophrénie : la thérapie de groupe face aux hallucinations auditives

31/07/2018


La fédération régionale de recherche en psychiatrie (FERREPSY) lance une étude pour évaluer l'effet d'une thérapie de groupe, sans médicament, sur les hallucinations auditives perçues par les personnes souffrant de schizophrénie.
Pour mieux accepter les voix, pourquoi ne pas tendre l'oreille ? C'est avec ce pari, un peu en rupture avec la prise en charge traditionnelle de la schizophrénie, que Thomas Langlois, psychologue au centre hospitalier Gérard Marchant de Toulouse, s'est lancé dans le projet «Accept voices». «Tout est parti d'une expérimentation en clinique. Nous voulions aider les patients atteints de schizophrénie à mieux gérer leurs hallucinations auditives («les voix»), d'autant que certains d'entre eux ne répondent pas aux traitements médicamenteux. En 2014, à l'hôpital Marchant, nous avons voulu essayer des interventions dans des petits groupes de 5 à 6 patients, pour six séances d'une heure par semaine», explique Thomas Langlois qui a travaillé en parallèle avec le Mouvement des entendeurs de voix pour qui les voix sont l'expression d'événements douloureux qu'il faut entendre. «Il s'agissait de normaliser leur expérience singulière, de leur donner des clés (méditation de pleine conscience, thérapie d'acceptation, psychoéducation), de faire en sorte que ces six séances donnent un coup de pouce à leur vécu et des compétences pour faire face à leurs hallucinations. 

Des chercheurs du MIT ont créé une « IA psychotique » qui voit la mort partout


Juin 22 2018

Quelques individus inquiet ont envoyé des lettres à Norman, l’intelligence artificielle créée par le MIT, pour le supplier d’adopter une attitude plus positive.

Image: MIT
Des chercheurs du MIT ont créé une intelligence artificielle « psychopathe » pour souligner les préjugés inhérents à la recherche en matière d’IA. Lorsqu’on demande à « Norman » — c'est son nom — d’interpréter les tâches d’encre du test de Rorschach, il voit presque toujours la mort. Voici ses conclusions de Norman, comparées à celles d'une IA « standard » :
Norman est un nouveau venu important dans notre cheptel toujours grandissant d’intelligences artificielles hyperspécifiques. Cependant, certains se demandent quelle sorte d’infamie les chercheurs lui ont fait subir pour qu'il devienne aussi d4rk. 

Un homme met en scène son propre meurtre à l’aide d’un pistolet et d’un ballon-sonde

29.07.2018

Ballon

Dans l’Etat de Floride, ce que la police locale a d'abord considéré comme un meurtre s'est révélé être un suicide minutieusement planifié.
Alan Jay Abrahamson, âgé de 72 ans, a été retrouvé mort en janvier dernier avec une balle dans la poitrine à côté de son domicile de Palm Beach Gardens, dans l'Etat de Floride. La police a d'abord considéré le cas comme un meurtre, aucune arme à feu n'ayant été retrouvée près de la victime.

Plaidoyer pour le suicide de bilan




 

SUISSE

La vieillesse est une maladie incurable | Le blog de Jacqueline Jencquel

À partir de 75 ans, chaque personne lucide et capable de discernement devrait avoir le droit de mourir avec une aide médicale. Ceci pour éviter les suicides violents comme la noyade ou la défenestration.
Il faut comprendre que nous sommes arrivés à prolonger la vie grâce aux progrès de la médecine. Pour la plupart d’entre nous, c’est un bonus. Nous préférons tous la vie à la mort. C’est notre instinct de survie, que nous partageons avec tous les autres êtres vivants.

A GENÈVE, ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA NOUVELLE LOI SUR L’ASSISTANCE AU SUICIDE

Accueil
30 juillet 2018

A Genève, la nouvelle loi sur le suicide assisté est entrée en vigueur le 28 juillet, garantissant « le droit » au suicide assisté dans les hôpitaux et les établissements médicaux-sociaux (EMS).

Cependant la loi adoptée par le Parlement genèvois[1] le 24 mai comporte encore quelques dispositions d’application qui n’ont pas été finalisées. Il est prévu une Commission de surveillance en cas de divergence : une tierce personne peut y faire appel si elle considère, par exemple, que le patient n'a pas sa pleine capacité de discernement.


L'abstinence à long terme et la consommation excessive d'alcool peuvent augmenter le risque de démence

British Medical Journal   1er août 2018

de l'alcool
Crédit: CC0 Public Domain

Les personnes qui s'abstiennent de consommer de l'alcool ou qui consomment plus de 14 unités par semaine à l'âge moyen (à la quarantaine) courent un risque accru de développer une démence, selon une étude parue aujourd'hui dans The BMJ .


IHES, lost in équation

Par Philippe Douroux, photos Fred Khin pour Libération — 
Dans les jardins de l'IHES.
Dans les jardins de l'IHES. Photo Fred Khin pour Libération

Lorsqu’on est passionné de maths, avoir la chance de séjourner à l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette – sorte de Villa Médicis pour chercheurs mathématiciens - est source d’excitation et d’admiration. C’est aussi un moment de solitude face à la qualité et à la complexité des échanges.

mardi 31 juillet 2018

Moi, Sigmund Freud

Grande Traversée   Par Christine Lecerf

DU 30 JUILLET AU 3 AOÛT,
Qui est vraiment Sigmund Freud ? Pas un dieu tout-puissant ni un charlatan, mais un Freud qui rêve tout haut, dissèque les anguilles, prend de la cocaïne, cite Shakespeare, aime l’humour juif et cultive la compagnie des femmes d'esprit. Un Freud inédit qui parle à la première personne.
Le Conquistador
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Le Conquistador
GRANDE TRAVERSÉE : MOI, SIGMUND FREUD
LE 31/07/2018
Jeune étudiant en médecine, Freud rêve de conquêtes : obtenir la main de sa belle et faire une découverte scientifique. Téméraire et opiniâtre, le conquistador...
Siggi, un enfant en or
1H49
Siggi, un enfant en or
GRANDE TRAVERSÉE : MOI, SIGMUND FREUD
LE 30/07/2018
Une prairie jaune et du pain noir. Une nourrice tchèque et une comptine. Une chute de tabouret et un médecin borgne. Les premiers souvenirs d’enfance du...

lundi 30 juillet 2018

Fin de partie pour le packing dans l’autisme





20.07.2018 par Franck Ramus

   scilogs-logo


Le 29 juin 2018 a été publié dans la revue PLOS One un article très attendu de Pierre Delion et collaborateurs rapportant les résultats de l’essai clinique visant à tester l’efficacité du packing pour les troubles sévères du comportement dans l’autisme. Avant d’analyser les résultats de l’article, resituons le contexte de l’étude.

Un essai clinique controversé

Le packing est la pratique consistant à envelopper un patient dans des draps humides froids. Nous ne reviendrons pas sur la polémique déclenchée par les associations de familles, qui considéraient une telle pratique comme barbare et qui ont essayé par de nombreux moyens de la faire interdire, et même d’empêcher l’essai clinique.
Démarré en janvier 2008, cet essai clinique a duré un temps exceptionnellement long, ne s’étant officiellement terminé qu’en janvier 2015, et la publication des résultats prenant encore 3 ans et demi de plus. Pendant ces 10 ans, les résultats ont été très attendus, et parfois réclamés publiquement. Bien qu’aucune communication publique ne fut faite concernant les résultats, Pierre Delion, lorsqu’il s’exprimait devant un auditoire acquis à sa cause, revendiquait des résultats très positifs.

dimanche 29 juillet 2018

Marie Darrieussecq : "J’accepte que l’écriture soit un état de transe légère"

LES MASTERCLASSES
27/07/2018
59 MIN

"J’écris beaucoup tout de suite, au présent. C’est le début de la sagesse". Aujourd’hui, Marie Darrieussecq se consacre pleinement à l’écriture. Dans cette Masterclasse enregistrée à la BNF, elle se confie sur l'évolution de son travail d'écriture.
Marie Darrieussecq, psychanaliste et écrivain française lors du Salon du Livre le 24 mars 2017 à Paris, France
Marie Darrieussecq, psychanaliste et écrivain française lors du Salon du Livre le 24 mars 2017 à Paris, France Crédits : Jean-Marc ZAORSKI - Getty
Dans cette Masterclasse, Marie Darrieussecq répond aux questions de Lucile Commeaux, et se confie sur le travail de l’écriture, son rythme, quotidien, de 8h30 à 16h30 ("avec un pic à 11 heures et une sensation de fatigue vers 15 heures"), mais aussi sur la genèse de son premier roman, Truismes, sur sa fidélité à la maison d’édition P.O.L, ou encore sur sa médiatisation.

Pourquoi les femmes ont-elles moins facilement des orgasmes que les hommes ?

Le « fossé aux orgasmes » entre hommes et femmes a des causes culturelles et psychologiques. Le nier, c’est perpétuer un système où les femmes font passer leur plaisir après celui de leur partenaire, nous explique Maïa Mazaurette, chroniqueuse « sexe » de La Matinale du Monde.
LE MONDE  |   Par 

Jeux vidéo : jouer à s’en rendre malade

Si le projet de reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie fait débat, dans les consultations psychiatriques, c’est déjà une réalité. Témoignages.
LE MONDE |  Par 


L’Organisation mondiale de la santé veut faire inscrire l’addiction aux jeux vidéo dans la prochaine classification des maladies.
L’Organisation mondiale de la santé veut faire inscrire l’addiction aux jeux vidéo dans la prochaine classification des maladies. ADAM FILIPOWICZ / PANTHER MEDIA / GRAPHICOBSESSION

Jeudi soir ordinaire à la consultation jeune consommateur du centre de soins spécialisé pour toxicomanes de la Croix-Rouge Pierre-Nicole, dans le 5e arrondissement de Paris. Ici, les adolescents viennent pour tout type de dépendance, du cannabis au jeu vidéo. Cette addiction d’un nouveau genre, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut faire inscrire dans la prochaine classification des maladies, concerne la moitié de la patientèle du psychiatre Olivier Phan dans cette structure parisienne et à la clinique Dupré de la Fondation santé des étudiants de France à Sceaux (Hauts-de-Seine).

SUISSE UN PRISONNIER BERNOIS DEMANDE L'AIDE AU SUICIDE


28.07.2018

SUISSE

Selon l'Office bernois d'exécution judiciaire, la loi ne réglemente pas encore les cas de détenus souhaitant recourir à l'aide au suicide.

Un homme de 64 ans interné dans une prison du canton de Berne aimerait mettre fin à ses jours avec l'aide d'Exit. Sa demande pose des questions aussi bien aux autorités qu'à l'organisation d'aide au suicide.
Exit a informé le détenu que sa demande sera prise au sérieux. Mais son cas comporte des circonstances spéciales qui doivent être clarifiées.

Prisons. Pourquoi autant de malades mentaux ?

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27 juillet 2018
De nombreux surveillants, eux-mêmes, ne comprennent pas la présence de certains malades mentaux en prison.
De nombreux surveillants, eux-mêmes, ne comprennent pas la présence de certains malades mentaux en prison. (Photo d’archives Yves Madec)


Ils représenteraient un quart de la population carcérale mais nombre d’entre eux n’auraient rien à faire en prison : l’explosion du nombre de détenus souffrant de troubles psychiques repose la question de la prise en charge de la maladie mentale.


Une production étrange et singulière à découvrir au château de Taurines

26/07/2018 

L'idée originale de cette exposition est née courant novembre 2017. Ce projet, porté par l'association YaQua et compagnie, sollicitée par la mairie de Centrès, a également été soutenu par le Pays Ségali communauté et le conseil départemental.


Hospitalisations en psychiatrie, peu importe la distance…

 26/07/2018




Réalisée dans l’Ontario (Canada), une étude rétrospective évalue « les relations entre l’accessibilité à l’hôpital (psychiatrique), le contexte socio-économique et la répartition géographique » des admissions en service de psychiatrie de patients adultes avec des troubles cognitifs. 

Portant sur 4 550 sujets et sur 7 637 admissions distinctes, soit en hôpital psychiatrique, soit en unité psychiatrique d’un hôpital général (entre 2011 et 2014), cette étude concerne des patients ayant reçu un diagnostic (au sens du DSM-IV) de « délire, démence, amnésie ou d’autres troubles cognitifs. » Pour examiner, dans 516 zones postales[1] de l’Ontario, la relation entre l’accessibilité des lits en psychiatrie disponibles en hôpital général ou en centre spécialisé, la marginalisation (socio-géographique) de la région, le taux d’hospitalisation et le risque d’admission en service psychiatrique de sujets avec troubles cognitifs, les auteurs ont recouru notamment à une « régression de Poisson dans des modèles d’interaction spatiale »[2].

Ordre national des Infirmiers : « se regrouper et s’organiser » pour réfléchir aux évolutions du métier


Par Amandine Plougoulm     23/07/2018 
Depuis le 10 juillet, tous les infirmiers doivent être répertoriés au tableau de l’Ordre national des infirmiers. Une obligation dénoncée par plusieurs syndicats, qui fustigent une cotisation « nécessaire pour travailler » et une instance dénuée de sens.