Publié le 24/07/2018
Peindre en musique, un moment magique pour ressentir des sensations fortes.
Depuis 8 ans, le musée anime des ateliers pour les patients du service psychiatrie de l’hôpital. Un espace de création libérateur.
Se fondre dans un détail d'un tableau, fermer les yeux et dire à voix haute ce qu'on entend, ce que l'on voit, ressent… Pas si facile, mais libérateur, l'art s'empare des pensées et des corps. Il n'est plus réservé aux connaisseurs, puisque chacun peut exprimer ses sentiments devant une œuvre. Puis vient un sourire mêlé d'appréhension : tout le monde est droitier, il faudra utiliser la main gauche pour reproduire sur une feuille blanche les éléments essentiels d'une toile. Finalement, le résultat n'est pas si mal.
Un partenariat entre la Ville et le centre hospitalier de Dreux
Grâce à un partenariat entre la Ville et le centre hospitalier de Dreux, des personnes en hôpital de jour ou hospitalisées dans le service de psychiatrie générale se rendent régulièrement au musée d'art et d'histoire. Elles participent à des ateliers animés depuis 8 ans par Delphine Eristov, chargée des publics au musée.
« Je suis toujours un peu angoissée avant de recevoir ces groupes. Mais, je ne devrais pas puisque cela se passe toujours bien », explique-t-elle, avant de poursuivre : « J'ai envie de leur transmettre mon savoir, de les aider à regarder les œuvres et se dire que l'art est fait pour tout le monde ».
J'ai envie de leur transmettre mon savoir, de les aider à regarder les œuvres et se dire que l'art est fait pour tout le monde