Plusieurs textes réglementaires très attendus, publiés ce jeudi au « Journal officiel », viennent encadrer le nouvel exercice infirmier en pratique avancée (IPA), une réforme délicate issue de la loi de santé.
Le décret principal définit les domaines d'intervention et les activités de ce « super-infirmier », aux compétences élargies par rapport à celles de l'infirmier diplômé d'État, les conditions de prise en charge du patient ainsi que la coopération avec le médecin.
Dans une tribune au « Monde », Simon Kuper, correspondant en France du « Financial Times », note que les petits Franciliens d’aujourd’hui considèrent que « l’appartenance ethnique est sans doute moins importante qu’elle ne l’était pour leurs parents ».
LE MONDE| | Par Simon Kuper (Correspondant (politique, livres, football) en France du "Financial Times")
Je vis à Paris depuis des années, mais je n’avais pas souvent visité les banlieues avant que mes enfants ne commencent à jouer au foot. Aujourd’hui, j’y passe la plupart de mes matinées de week-end durant la saison. Google Maps nous guide jusqu’aux complexes sportifs bien entretenus, généralement entourés de mornes barres d’immeubles. Pendant que les gosses se changent, les parents cherchent où boire un café. Ensuite, les deux équipes — toujours composées d’un mélange d’enfants blacks, blancs et beurs — se déploient sur la pelouse artificielle subventionnée par l’Etat.
Pères et mères regardent le match debout (en général dans un froid glacial), derrière une clôture grillagée tellement éloignée que nos gamins peuvent à peine nous entendre hurler. Alors que dans les pays anglo-saxons, les parents sont rois, en France, ce sont les éducateurs. Bardés de diplômes, ces émissaires du système footballistique français nous considèrent, nous autres parents, comme un désagrément qu’il convient de garder à distance. Le jeu est parfois d’une qualité remarquable. A la fin du match, tout le monde se serre la main et nous rentrons à la maison pour décongeler.
La première vallée de l'amour que nous arpentons aujourd’hui est la vallée de la Suspension. Ou rien n’est tout à fait déclaré. Tout est possible. Tout...
Après la suspension hier, il va falloir trouver les bons mots, peut-être le bon moment, la bonne lumière, et le bon vent pour dire ce que l’on a sur le...
Après la vallée de suspension, après la vallée de la déclaration, nous entrons tout chose dans la vallée de la passion. Il y aura du corps et de l'élan....
Préparez vos cœurs car aujourd’hui, le manque ronge, l’ennui s’installe, le doute plane et crée de l’ombre. Heureusement, tout cela se fera en musique,...
nous entrons aujourd’hui dans la vallée où tout casse. Les verres, les liens, et les os. Car l'amour est un os que rongent magnifiquement les mots de Florian...
Après l’internat, le jeune médecin exerce souvent comme remplaçant. Le Dr Claire Konzelmann, 30 ans, aujourd’hui généraliste à la Garennes-Colombes, peut témoigner des difficultés de ce type d’exercice, expérimenté au sortir de son internat en 2015. Elles l’ont menée à se questionner : que pensent les patients des remplaçants ? La jeune remplaçante en a fait son sujet de thèse, qui sera primée en juin 2018 par l'Ordre des Hauts-de-Seine. D’après ses conclusions, les patients perçoivent bien les remplaçants et ont foi dans leurs connaissances théoriques.
DR
Quel a été votre parcours depuis l’internat ?
Après mon internat, en novembre 2015, je me suis mise à chercher des remplacements. Encore non thésée, c’est tout ce que je pouvais faire. J’ai exercé ainsi au centre de santé du Rond-Point de l'Europe à Garenne-Colombes pendant un an et demi. Pour y demeurer, je devais valider ma thèse. Cela m’a motivée. Je suis aujourd’hui CDIsée comme médecin installée depuis le printemps 2017. Je ne suis plus remplaçante, mais en pratique, cela ne change pas grand-chose, car je reçois globalement les mêmes patients.
Alors qu'on entre pour de bon dans la période estivale si difficile pour les services d'urgences, l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) a publié le 19 juillet une enquête* sur les risques psychosociaux encourus par les professionnels de santé. Un tiers des services français a répondu aux questions de l'association sur les trois dernières semaines.
La collapsologie est « l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition et sur des travaux scientifiques reconnus » (Servigne & Stevens, 2015).
Projection de portraits et paroles d’exilés autour de l’importance du vêtement dans leur parcours.
Cela se passe cet hiver au vestiaire du centre d’accueil de la Porte de la Chapelle. Là, les bénévoles qui distribuent des vêtements aux hébergés sont frappés par leur anxiété à ce sujet. Le choix du vêtement est difficile.
Ils décident alors de comprendre pourquoi. De les interroger sur ce qui se joue à ce moment précis où ils décident de porter telle ou telle tenue.
Paris, le samedi 21 juillet 2018 – Le gouvernement actuel a beaucoup déçu ceux qui espéraient une politique qui saurait allier les impératifs économiques aux attentes sociales. Cependant, passant parfois inaperçues, certaines déclarations témoignent d’un souci d’une évolution de la société vers une meilleure reconnaissance de la place de chacun. Ainsi, cette semaine, le secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, a une nouvelle fois rappelé son désir de revenir sur les dispositions qui empêchent une partie des personnes souffrant d’un handicap mental d’accéder au droit de vote.
Ces composés utilisés pour la conservation d’aliments comme la viande séchée pourraient être liés à la survenue d’épisodes maniaques.
LE MONDE| | Par Sarah Terrien
Alors que les effets cancérigènes des nitrates sont encore discutés, une étude publiée le 18 juillet dans la revue Molecular Psychiatrymet en cause ces substances sous un autre angle. En suggérant, cette fois, une influence néfaste de ces conservateurs sur la santé mentale, et plus particulièrement sur la survenue d’épisodes maniaques. Des phases d’excitation, principalement présentes dans le trouble bipolaire, pendant lesquelles les patients sont irritables, dorment peu, parlent souvent très vite et peuvent avoir des hallucinations.
Des chercheurs américains et néerlandais sont arrivés à ce constat par hasard, en analysant les données démographiques, sanitaires et alimentaires de 1 101 Américains âgés de 18 à 65 ans, entre 2007 et 2011. « Nous n’avions pas l’intention d’examiner les consommations de charcuteries », a expliqué Faith Dickerson, professeur de psychiatrie à l’université du Maryland et coauteur de l’étude. Mais quand les scientifiques ont constaté que les personnes hospitalisées pour un état maniaque étaient trois fois et demie plus nombreuses à déclarer avoir déjà consommé de la viande séchée que les personnes ne souffrant d’aucun trouble psychiatrique, ils ont approfondi leurs recherches. Les patients souffrant d’autres maladies mentales ne présentaient pas cette surconsommation de ces charcuteries fortement chargées en nitrates. Aucun autre aliment recensé dans le questionnaire, même le saucisson et le jambon cru, n’avait d’association avec les épisodes maniaques ou avec une autre pathologie psychiatrique.
Nous avons préparé quatre questions qui abordent les sujets de la santé mentale, l'accès à la psychothérapie, les services psychologiques du secteur de la santé et les psychologues scolaires.
L'Association des psychologues du Québec, qui joint plus de 3000 psychologues aux quatre coins du Québec, s'intéresse à la campagne électorale qui se dessine présentement.
Nous voulons en savoir plus long sur ce que les partis politiques proposent aux Québécois. Pour ce faire, nous avons préparé quatre questions qui abordent les sujets de la santé mentale, l'accès à la psychothérapie, les services psychologiques du secteur de la santé et les psychologues scolaires.
8 407 postes (hors CESP) sont ouverts aux nouveaux internes pour la rentrée 2018-1019. Retrouvez sur notre infographie interactive l’intégralité de ces postes, par spécialité (44 au total) et par CHU (28 subdivisions). La procédure de choix définitive débutera le 4 septembre.
C'est officiel, les futurs infirmiers et infirmières en pratique avancée (IPA) seront formés à la rentrée ! Les textes tant attendus par la profession sont parus ce jeudi au Journal Officiel. Un décret et un arrêté précisent les domaines d'intervention et les activités de ce nouveau métier, les conditions de prise en charge et d'information du patient et les modalités de coopération entre l'infirmier et le médecin. Un décret présente le diplôme d'État d'infirmier en pratique avancée tandis qu'un arrêtédétaille le régime des études en vue du diplôme d'État d'IPA. Un dernier arrêté précise les pathologies chroniques stabilisées sur lesquelles peuvent intervenir les infirmiers en pratique avancée.
Plusieurs textes réglementaires très attendus, publiés ce jeudi au « Journal officiel », viennent encadrer le nouvel exercice infirmier en pratique avancée (IPA), une réforme délicate issue de la loi de santé.
Le décret principal définit les domaines d'intervention et les activités de ce « super-infirmier », aux compétences élargies par rapport à celles de l'infirmier diplômé d'État, les conditions de prise en charge du patient ainsi que la coopération avec le médecin.
Dans un avis sur la sécurité des produits de protection intime (tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips et coupes menstruelles), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) recommande aux fabricants d'éliminer autant que possible les substances chimiques potentiellement toxiques présentes dans ces produits.
Les personnes qui prennent leur repas du soir avant 21 heures et au moins deux heures avant d’aller dormir ont un risque de développer un cancer du sein ou de la prostate inférieur de 20 % à ceux qui dînent après 22 heures et vont se coucher juste après avoir mangé. C’est ce que révèle une étude espagnole publiée dans l’ « International Journal of Cancer ».
Le terme “bipolaire” est utilisé à tort pour désigner une personne hypersensible, irritable ou d’humeur changeante. Pourtant, la bipolarité est une véritable maladie touchant près de 6% de la population. Ce trouble se décline sous plusieurs formes et peut parfois être invalidant. Néanmoins, il existe différents traitements adaptés à toutes les manifestations de la pathologie.
Contrairement aux idées reçues, un individu changeant d’humeur sans raison et fréquemment n’est pas nécessairement bipolaire. La bipolarité désigne en effet une fluctuation de l’humeur pathologique. Cependant, la maladie est parfois difficile à diagnostiquer, car elle peut être masquée par d’autres troubles comme la toxicomanie ou l’addiction à l'alcool.
Le docteur Willem Lemmens est professeur de philosophie et d’éthique à l’université d’Anvers en Belgique. Il est intervenu lors d’un symposium organisé à Oxford au Royaume Uni au cours, une demi-journée était consacrée aux questions d’éthique autour de la fin de vie et de l’euthanasie. En Belgique et aux Pays-Bas où l’euthanasie pour « souffrance psychique » a commencé d’être autorisée , la question s’avère d’une acuité particulière : « En l’espace de quelques années, les demandes d’euthanasie en psychiatrie sont devenues de plus en plus acceptable et habituelle », explique le philosophe, et ce, bien que tous les médecins y compris ceux favorables à l’euthanasie, considèrent que la loi a été uniquement mise en place pour soulager les souffrances somatiques des malades en phase terminale. Lire la suite ...
Six syndicats de praticiens hospitaliers (CMH, INPH, CPH) et de la psychiatrie publique (IDEPP, SPEP, SPH) s'alarment de la baisse du nombre d'agréments accordés aux divers services de psychiatrie de secteur accueillant les internes en formation. Ils redoutent un monopole universitaire dans les stages aux dépens des services de psychiatrie publique (hôpitaux de jour, centres médico-psychologiques, centre d'accueil thérapeutique à temps partiel, soins aux détenus, etc.).
Une passion pour le Y,de Mary Dorsan, P.O.L, 160 p.
Continuant à creuser le sillon dans lequel, encore infirmière psychiatrique, elle s’était engagée avec Le présent infini s’arrête(P.O.L, 2015), Mary Dorsan choisit cette fois-ci d’écrire « un hommage bref à ceux qu’elle veut garder en vie, à ceux qui la gardent en vie ». Une passion pour le Y relate une rencontre – véritable ou fictive, peu importe – avec la souffrance et l’humanité d’un patient délirant. Pour se protéger du monde et de lui-même, l’homme avait développé un goût exclusif pour l’avant-dernière lettre de l’alphabet. Une solution pas plus absurde qu’une autre. Que faire face à des malades à l’évidence incurables ? Comment ne pas renoncer à les écouter et à les aider ? En écrivant. Non afin de chercher dans l’écriture une quelconque consolation, mais bien plutôt de recueillir « des joyaux qui resteront secrets pour ceux qui ne sont pas prêts à explorer la relation à l’autre et ses étrangetés les plus fantastiques ». Fl. By